Bonjour à Tous!!!
J’écoutais un homme parler des finances nationales et internationales. Je n’ai rien compris, je ne peux rien en dire, rien expliquer. Alors qu’est-ce que je fiche là, me demanderez-vous ?
Et bien malgré cela il me reste comme une odeur (bon, OK l’argent n’a pas d’odeur ! C’est une I-Ma-ge !), une lueur de quelque chose que je ne puis attraper mais qui m’éclaire un peu…
Qu’il n’y a pas de coupable, que chacun veut évidemment trouver la combine qui lui fera gagner le plus d’argent sans payer d’impôts.
Que gagner de l’argent est le moteur des grands entrepreneurs, créateurs, inventeurs etc… Et que cet argent leur permet aussi d’aller plus loin, donc nous en profitons. C’est vrai.
Et je me pose la question :
Est-ce que si cela n’aboutissait pas à plus d’argent, les gens ne se donneraient plus la peine d’inventer, créer, construire ?
Est-ce que la curiosité de chercher, trouver, partager, ne serait pas tout de même la plus forte ?
On a demandé à l’auteur :
« A quoi sert votre livre, il ne donne pas de solutions. »
Le monsieur a répondu :
« Je n’ai pas la solution parce que je pense qu‘il y a plusieurs solutions et qu’il faut que les Etats Européens s’accordent ensemble pour enfin avoir la même » (Entre autres pour éviter les paradis fiscaux.)
Il est normal qu’un Etat se défende de la dépression en faisant entrer des entreprises sur son territoire en échange d’indulgences au niveau des taxes qu’il serait en devoir de lui demander.
Comme l’a dit l’auteur :
« Ce n’est pas illégal mais c’est immoral ». Mais le Luxembourg a sauvé son économie pour son peuple grâce à cela….
Alors à quoi sert ce livre si on ne peut rien changer ?
Ce livre s’est vendu partout et marche très fort, lu par tous les niveaux de société. Je pense qu’il est utile parce que si LUI ne peut changer la configuration économique actuelle, s’il ne peut changer le président, il sème par sa science ses graines de savoir… Et c’est en semant que l’on fait éclore quelque chose… Pour avoir une chance d’en avoir les fruits, il faut d’abord semer.
D’autres sauront un jour, grâce à cela, comment AGIR.
Désolée je n’ai pas pu noter le nom de l’auteur et de son livre que j’avais pris « en marche » à la télévision.
Autre chose :
Oui, je l’avoue j’aime les textes de Martine Goblet.
Que pensez-vous de celui-ci qu’elle nous confie ?
"Dans un état second, sommeil venant, esprit fiévreux, mental stationnant sur la marche zéro, l'humeur frisant les bas -fonds, je suis envahie par la foule des microbes qui essaient de se séduire mutuellement et de donner naissance à d'affreux monstres aux dents longues ! Je les vois dansant et riant, bref, se moquant de mes états d'âme.... certainement que ces affreux destructeurs ne connaissent même pas le mot âme !
Donc, face à ces horreurs que j'essaie d'éliminer, je pensais aussi, que les véritables microbes, nous nous accrochons parfois à eux et les aidons à nous détruire ; j'ai nommé l'esprit de vengeance, l'arrogance, le manque de compassion, l'intolérance, que sais-je encore ? Tous ces petits êtres qui, au fil des jours, grandissent, se nourrissent de nos habitudes, de nos rancœurs, tous ces fantômes malfaisants qui continuent à vivre en nous lorsque fatigués de batailles, nous baissons les bras ! Pour eux, cependant, il existe un remède miraculeux, inventé depuis des siècles, et qui fonctionne toujours : on le trouve à chaque coin de rue, à chaque sourire, à chaque regard : il se nomme Amour !
Que cette semaine voit soit douce, peuplée de remède miracle, et que les microbes vous épargnent. Au coeur de ce courrier, vous trouverez, je le souhaite, toute ma tendresse."
Martine Goblet.
Oh l’histoire courte !!!J’oubliais que nous étions déjà lundi !!!
La voilà :
LES DEUX VIEUX…
-« Où-qu’c’est-y qu’tu vas el’ Glaude*?
-Tin don ! Ben l‘bonjour Alexandre ! J’m’en va cri* ma gazette à c’t’heure!
- T’as ben une minute, vint t’en don t’assouère anc* moué une moment!
-Oh vrai, ça m’f’ra point d’mal, j’suis ben vanné, je r’vint de l’aut’bout… »
Cri=quérir, chercher, apporter.
Anc=avec
Glaude= Claude
Une moment=Les genres n’étaient pas encore très fixés et féminin masculin pas très respectés.
Garce= féminin de gars, utilisé avec tendresse même si un peu moqueur.
Rassurez-vous je continuerai en français.
J’ai commencé en ancien patois berrichon, qui n’était d’ailleurs que du vieux Français, parce que c’est celui dont je me souviens un peu, mais cela pourrait aussi bien être du Limousin, du Provençal ou du Breton, tant la scène pourrait être n’importe où, voir même de l’Américain, du Chinois ou du Grec quant au fond de l’histoire, même si le décor ne correspondrait plus.
Le décor, le voici :
Place de l’église, le pivot des anciens villages.
Une place ronde et autour ce qui en est la partie vitale, l’église donc qui prend d’autorité la meilleur place et la plus importante. Mais se serrant au mieux autour d’elle, vous trouvez le boulanger avec ses gros pains de 4 livres, le boucher qui élève les bêtes qu’il vend, l’épicier-bazar (non mon cher cousin , je n’ai pas dit bizarre) qui vend de tout, et…Le bistro, bien entendu !
Chaque commerce est petit, mal éclairé, et pourtant chaleureux, accueillant car tout le monde se connait depuis des générations et chacun y trouve ce dont il a besoin au moment où cela lui est nécessaire, que ce soit une chose ou tout simplement de la chaleur humaine ou des nouvelles...
Au milieu de la place il y a le tilleul.
Cet arbre avec le temps est rond et conséquent et autour de lui a été bâti un muret qui le ceint. Un muret suffisamment haut et suffisamment large pour que chacun puisse s’y asseoir confortablement à l’ombre.
Et c’est ainsi que Claude et Alexandre s’y retrouvent, comme tous les gens du village à un moment ou un autre quand ils viennent faire quelques courses, ou tout simplement…rencontrer des gens pour passer un moment.
Vous y voyez plus d’hommes que de femmes, et des hommes âgés car ils ont plus de temps libre, les autres ont trop à faire. Mais en passant chacun se salue, voire s’accroche quelques minutes, et c’est là que naissent toutes les histoires du village.
A suivre…..
Et vite je vous laisse car la bavarde va prendre tout votre temps !!!!
D’accord, je file et vous laisse respirer !!! Mais vous n’étiez pas obligés de manger tout tout de suite ! Comment cela manger ? Ne dit-on pas dévorer un texte ? Ah oui, là vous n’avez que picorer…Pardon pour ma prétention c’était juste…OK, je file !
Mais avant je vous fais de grosses bises à chacun !!!
LN