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8 juin 2016 3 08 /06 /juin /2016 08:32
petit suisse sourire
petit suisse sourire

Bonjour à vous les amis!

Quel orage hier !

Je travaillais sous la serre et l’eau tambourinait si serré et si fort et si longtemps que j’en avais comme une oppression, comme si mon cœur tentait de prendre le rythme, le bruit sur les tôles ondulées de plastique était assourdissant. Plus tard quand j’en suis sortie, il pleuvait tout autant, mais sans les tôles j’ai été surprise du silence et du calme de la pluie !!!

Mais j’ai nettoyé autant que possible sous la serre. J’ai respecté comme j’ai pu les libertés prises par les tétragones qui choisissent de pousser où cela leur plait et les choux kales et les persils qui montent à graines car tout pousse mieux quand ce sont eux qui choisissent de se semer que quand c’est moi qui le fais. Je n’ai jamais eu beaucoup d’autorité, et pas le goût pour cela, aussi je laisse faire et je prends avec gratitude ce que cela m’offre et c’est bien ainsi. Par contre, ben oui, c’est désordre… Mais qui dit désordre dit aussi aventures et découvertes !

Pendant ce temps, tentant de s’abriter si peu que ce soit de son parasol, Michel tentait de finir de planter ses dernières 60 pommes de terre et devant tant d’eau craignait de revoir, comme une fois il y a des années, l’eau emporter la terre des sillons dans la vallée et laisser les pommes de terre indécentes de nudité, plumet vert sur leur tige blanche, droites dressées au fond de ces longs couloirs vidés de leur terre !

Ouf, tout est resté en place et nous avons fini nos travaux du jour.

Aujourd’hui, si e temps me le permet, je m’attaque aux fraisiers, re-désherber et étaler de la paille. Il y a déjà pas mal de promesses, j’espère que le soleil viendra nous les mûrir à temps que nous en profitions !

Certains d’entre vous pensent peut-être…

Que de travail ! Ne feriez-vous pas aussi bien d’acheter des fraises une ou deux fois que d’attendre année après année, travail après travail, de pouvoir profiter de deux fraises mal muries et rongées par de baveuses limaces ?

C’est parce que vous n’avez jamais fait la comparaison !

Les fraises achetées sont rarement vraiment bonnes, déjà. Mais aucune fraise ne peut se comparer à celle que l’on surveille, attend, guette à l’ombre de sa feuille, que l’on finit par cueillir avec respect et que, debout à côté du carré, sans attendre, ou assis dans l’herbe, nous nous partageons en l’écrasant un peu malgré nos précautions et que nous savourons avec un plaisir béat d’avoir bénéficié de ce cadeau !

Bon allez, assez rêvé Perrette ! Au travail, la journée nous attend pour être construite de notre mieux.

Je vous souhaite à tous bon courage !

Je vous souhaite à tous un temps sans orage !

Je vous embrasse tous et j’enrage, de ne pas avoir les bras assez larges, pour faire un énorme bouquet de vous !!!!

LN

Dessin : mon petit suisse d’hier midi vous fait son sourire !!!

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commentaires

G
Pauvre de vous qui avez essuyé un bel orage pd que ns , ns ns grillions au soleil !! mais c'est ainsi.<br /> <br /> En effet même si vs en avez peu , vos fraises doivent être divines !!! je me souviens d'une dame qui habitait là où est notre vieille maison qui me gardait pour la fin de semaine ( quand j'allais rendre visite à mon papa qui habitait là aussi ) un petit panier de fraises des bois... quel régal c'était je ne l'oublierais jamais en plus de ce geste si gentil, mais le mot est faible, et une autre fois le Mr à qui on avait prété un jardin regardait mûrir avec tendresse la 1° fraise et quand elle fut mûre, je pense qu'il se délectait déjà du goût, eh bien !! la fraise n'y était plus, c'était le gosse du voisin qui l'avait mangé e !!! quel déception !! et je le comprends, le pauvre...<br /> J'espère que le beau temps est revenu chez vous. Pauvre Michel qui pour finir son travail a pris une bonne douche gratuite, mais il s'en serait passé !!<br /> Oui le jardinage c'est beaucoup d'effort, mais quelle joie quand on voit pointer hors de terre la petite graine qu'on a planté avec amour...
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L
Et quelle chance d'être encore capable de le faire! Nous savons bien que cela ne durera pas encore "autant que les impôts"!!!<br /> Merci Gi de ta présence et je t'embrasse bien fort!<br /> LN
M
c'est vrai que c'est du travail, le jardin et de la fatigue... Mais votre propos évoque pour moi la réflexion d'une amie âgée(disons 80 ans sonnés depuis quelques années) et qui recevait toute sa famille d'un seul coup, beaucoup de personnes, beaucoup d'agitation, beaucoup "de train" comme on dit... Sa fille lui dit : Maman, tu vas être fatiguée... Et mon amie de répondre : ça oui, je vais être fatiguée, mais c'est de la fatigue de bonheur ! Et elle a joyeusement assumé la venue de sa famille qui, naturellement, lui a donné la main pour tout ce qu'il y avait à faire, mais pour laquelle elle a mis "les petits plats dans les grands" , y puisant un regain de vitalité étonnant !<br /> Le jardin, c'est un peu ça : c'est du bonheur, on le fait parce qu'on veut bien, ce n'est pas exactement vital (encore que ça aide par les temps qui courent) mais c'est du bonheur d'y trouver la paix, la sérénité, l'émerveillement si bien décrit par Hélène.... <br /> Alors, j'y vais de ce pas ouvrir le Palais des tomates et voir "la tête" des haricots ! Je leur dirai bonjour de votre part !!!!!
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L
Bonjour Mésange!<br /> Oui et je me demandais avec Michel alors que nous petit-déjeunions, à quoi tient ce plaisir?<br /> Et c'est le même que quand nous achevons, le mot n'est pas trop fort, un mot croisé ou un sudoku (non, nous ne suçons pas le papier avec délice ensuite!) C'est cette satisfaction de l'effort , de la difficulté vaincue et récompensée par notre propre estime je pense. Et me voilà repartie sur l'enfance et l'éducation, je me demande si nous avons suffisamment appris cela à nos enfants actuels. J'ai moins demandé à ma fille que ma mère nous a fait faire, les temps étaient plus faciles et je ne voulais pas lui donner les mêmes douleurs! Parfois j'en ai voulu à ma mère en trouvant qu'elle avait mis trop lourd sur mes épaules et que cela m'avait quelque peu écrasée. Mais d'un autre côté, même si cela m'a laissé cette trouille au ventre, cela m'a appris à faire face malgré cela...<br /> Quand nous finissons notre mot croisé il y a un véritable plaisir de victoire...Parfaitement inutile, invendable, immangeable etc Mais je pense que c'est cela que nous retrouvons à nos récoltes, plus certainement un souvenir très lointain de gratitude pour la nature qui nous aide à survivre....Souvent je pense aux anciens qui avaient cultivé avec encore plus de mal que nous avec de méchants outils et qu'une saison mauvaise ruine en détruisant les récoltes, les réduisant, toute la famille à la famine... Avec une pauvre Fraise peut-être qu'inconsciemment tous ces souvenirs se réveillent au fond d'une mémoire incontrôlable...<br /> Bonne journée chère Mésange et j'espère que vos tomates se portent bien!<br /> Affection!LN