Bonjour à vous les amis!
Quel orage hier !
Je travaillais sous la serre et l’eau tambourinait si serré et si fort et si longtemps que j’en avais comme une oppression, comme si mon cœur tentait de prendre le rythme, le bruit sur les tôles ondulées de plastique était assourdissant. Plus tard quand j’en suis sortie, il pleuvait tout autant, mais sans les tôles j’ai été surprise du silence et du calme de la pluie !!!
Mais j’ai nettoyé autant que possible sous la serre. J’ai respecté comme j’ai pu les libertés prises par les tétragones qui choisissent de pousser où cela leur plait et les choux kales et les persils qui montent à graines car tout pousse mieux quand ce sont eux qui choisissent de se semer que quand c’est moi qui le fais. Je n’ai jamais eu beaucoup d’autorité, et pas le goût pour cela, aussi je laisse faire et je prends avec gratitude ce que cela m’offre et c’est bien ainsi. Par contre, ben oui, c’est désordre… Mais qui dit désordre dit aussi aventures et découvertes !
Pendant ce temps, tentant de s’abriter si peu que ce soit de son parasol, Michel tentait de finir de planter ses dernières 60 pommes de terre et devant tant d’eau craignait de revoir, comme une fois il y a des années, l’eau emporter la terre des sillons dans la vallée et laisser les pommes de terre indécentes de nudité, plumet vert sur leur tige blanche, droites dressées au fond de ces longs couloirs vidés de leur terre !
Ouf, tout est resté en place et nous avons fini nos travaux du jour.
Aujourd’hui, si e temps me le permet, je m’attaque aux fraisiers, re-désherber et étaler de la paille. Il y a déjà pas mal de promesses, j’espère que le soleil viendra nous les mûrir à temps que nous en profitions !
Certains d’entre vous pensent peut-être…
Que de travail ! Ne feriez-vous pas aussi bien d’acheter des fraises une ou deux fois que d’attendre année après année, travail après travail, de pouvoir profiter de deux fraises mal muries et rongées par de baveuses limaces ?
C’est parce que vous n’avez jamais fait la comparaison !
Les fraises achetées sont rarement vraiment bonnes, déjà. Mais aucune fraise ne peut se comparer à celle que l’on surveille, attend, guette à l’ombre de sa feuille, que l’on finit par cueillir avec respect et que, debout à côté du carré, sans attendre, ou assis dans l’herbe, nous nous partageons en l’écrasant un peu malgré nos précautions et que nous savourons avec un plaisir béat d’avoir bénéficié de ce cadeau !
Bon allez, assez rêvé Perrette ! Au travail, la journée nous attend pour être construite de notre mieux.
Je vous souhaite à tous bon courage !
Je vous souhaite à tous un temps sans orage !
Je vous embrasse tous et j’enrage, de ne pas avoir les bras assez larges, pour faire un énorme bouquet de vous !!!!
LN
Dessin : mon petit suisse d’hier midi vous fait son sourire !!!