kiwi actinidia
Bonjour à tous !
C’était chouette hier matin, tout enveloppé de brouillard épais…Etrange atmosphère… Et la pluie est tombée toute la journée, fine, mais déjà Michel a remarqué que le jet de la source semblait un peu plus dru…Aujourd’hui point de brume, il a plu, il pleuvra, mais c’est surtout le vent qui s’est levé ! J’ai ouvert la fenêtre de mon bureau pour aérer et volent mes papiers !
Et Patapouf est de retour dans la maison la nuit. Michel n’a pas tenu le coup longtemps ! Malgré tout il accepte, du moins il a accepté hier, que l’espace des chats soit limité au dortoir… Il semblerait, c’est du moins ce que m’affirme Michel, que Patapouf reste en boule devant la porte toute la nuit. D’un autre chat je serais plus sceptique, mais de Patapouf…Il est tellement chien de garde ! Tout est possible. A mon avis il attend les chaleurs des chattes, mais là, le pauvre va devoir attendre longtemps.
Je ne vais pas écrire longuement car je n’ai pas eu le temps de préparer quoi que ce soit hier, prise dans une petite histoire non terminée.
Mais je vais vous mettre en garde contre un monstre insoupçonné…
Le Kiwi. Non, pas l’oiseau, même pas ! Juste la plante…
Les enfants nous ont offert, il y a des années, deux pieds de kiwi, un mâle et un femelle. Mais le femelle est mort et a couvé plusieurs années sans bouger. Puis l’année dernière, ou est-ce il y a deux ans ?, il a fait une pousse nouvelle… Nous espérons beaucoup d’elle car sans, aucun espoir de fruit !
Michel avait construit pour ce kiwi une sorte de tonnelle sous laquelle nous devons passer pour atteindre la serre.
Si le pied femelle ne bronchait pas, pendant ce temps le pied mâle poussait. Ah pour pousser il poussait, lançant d’immenses tentacules dans tous les sens, longues tiges vertes et roides dont l’extrémité tourne lentement, toujours dans le même sens, cherchant désespérément à s’accrocher comme le ferait un homme qui se noie !
Et ces longs tentacules mouvant plus lentement que l’œil ne peut le percevoir mais avançant chaque jour, s’accrochaient à tout ce qui pouvait être attrapé, une plante, une branche, s’enroulant entre eux et avec l’armature, grimpant, pendant sur nos têtes, bref, la masse est si lourde qu’elle menace d’écrouler le portique, les arceaux feuillus de dessous nous accrochent la tête au passage, la masse de feuillage couvre tout le long du mur et nous devons jouer du sécateur pour sauver la plate-bande devant, et il a entrepris de grimper aux arbres !
Il a gagné de belles longueurs dans l’aubépine et entreprend l’escalade du chêne. Va-t-il les étreindre jusqu’à l’asphyxie ? Dessous plus rien ne pousse et j’imagine déjà dans quelques années quand cette épaisse masse végétale va descendre comme lave verte coulant, épaisse et lourde, lentement mais inexorablement, pour couvrir les pentes et gagner la forêt qu’il étouffera à son tour… Qu’y a-t- il de plus effrayant que la force lente et têtue, silencieuse, des végétaux ?
Bon, pour l’instant nous le laissons faire car nous voudrions bien voir s’il pouvait avoir un ou deux fruits ! Pour le reste, il y a encore de la place…
Au printemps il est couvert de fleurs, larges à pétales ronds, blanc qui passe très vite au crème, et la plupart des corolles regardent vers le sol, si bien que quand on passe dessous, on a l’impression de milliers de petits éclairages entre les trouées de lumières et ces abat-jours clairs !
Je vous ai mis ces photos qui ne sont pas artistiques, mais sur lesquelles vous pouvez deviner, maintenant que les autres arbres ont perdu leurs feuilles, l’escalade du Kiwi !
Pensez à son futur développement quand vous voudrez en planter un, il y a des pieds greffés mâle et femelle, ou deux plus sympas.
Je vous souhaite à tous un bon…Vendredi ! Eh oui déjà vendredi ! Que votre journée vous donne des satisfactions et que vous sentiez autour de vous des tendresses, la mienne vous est assurée, ne l’oubliez pas !
LN (pardon, j'ai dû recommencer je ne sais pourquoi cela ne se mettait pas en place correctement.)
Son enfance...