16-11-25-077
Bonjour à tous !
J’avais parlé de cette image de lac dans le brouillard et de deux personnes assises au loin, regardant l’eau en nous tournant le dos, et d’imaginer leur histoire….
Martine Goblet m’a prise au mot, pardon « aux mots » !
J’ai pensé un moment garder son poème de côté et faire une illustration pour vous montrer plus tard les deux, ensemble. Mais je ne peux pas.
-Je ne peux pas attendre pour vous faire lire cette merveille.
-Je n’aurai pas le temps de dessiner ces jours-ci trop chargés.
-Mais surtout je n’arriverai jamais à faire quelque chose de suffisamment joli pour ne pas déshonorer cette poésie qui est la sienne !
Alors voici, je sais que Martine vous l’offre, tout chaud sorti de son cœur meurtri. Merci Martine !
Le banc
Je les voyais unis dans une auréole bleue
Leurs corps serrés de joie au chant du souvenir
La vie passait en eux offrant les sourires
Et leur chemin brillait en cadeaux d’amoureux.
Ils n’avaient pas d’âge, vigueur de jeunesse
Présences diffuses leurs rêves s’affichaient
Peut-être patience cueillie en vieillesse
Ils n’avaient pas d’âge… l’éternité tremblait.
Le banc s’émerveillait tout en les contemplant
Le silence vibrait courbant les fleurs du temps
La forêt joyeuse protégeait leur flamme.
Emotions fragiles ils restaient silencieux
Frontières irréelles flottant sur leurs âmes
Je les voyais unis dans une auréole bleue…
Martine Goblet- dec.2016
Avec beaucoup moins de poésie et beaucoup de mal, j’ai réussi à trier dans le souk de mes adresses enregistrées automatiquement et qui vont se « re-polluer » automatiquement. (Tiens, c’est curieux ! Le dictionnaire dit qu’on peut polluer et dépolluer mais pas « repolluer » ! Youpee quelle chance !)
J’ai copié-collé une à une mes adresses sur une feuille de papier par sécurité. Et puis c’est plus facile pour pointer, par exemple pour envoyer les cartes sans oublier personne ! Avec moi très vite je ne saurai plus où j’en suis et j’enverrai trois fois à celle-ci et pas du tout à telle autre !
Malgré ceci qui m’a pris tout mon temps libre et m’a empêchée de voir ou lire quoi que ce soit, j’ai tout de même entendu avec soulagement que la dame âgée qui avait tué son mari avait ENFIN été libérée.
Je ne comprends pas qu’elle soit restée si longtemps en prison. A son âge elle n’était pas très dangereuse et je ne l’imagine pas s’enfuir pour échapper à la justice !
Bien sûr je n’applaudis pas aux femmes qui se débarrassent de leur mauvais mari à coups de fusils, elle aurait dû pouvoir réagir un peu plus tôt si le silence et le reproche ne faisaient pas toujours retomber les responsabilités sur le dos des femmes dans ces cas-là. La honte de l’opinion, la peur de la force du mâle, peut-être aussi la nécessité matérielle d’élever ses enfants si elle n’avait pas de travail…Mais ce cas ne méritait pas une telle punition quand on pense à cette autre mère qui n’a pas pu empêcher son mari de tuer sa gamine mais l’a accompagné gentiment pour l’enterrer au diable sans même se souvenir d’où…et qui va être libérée… Ou ces sportifs dont je ne sais pas le nom, qui se prenant pour des dieux ayant tous les droits ont tué ou massacré leur compagne avec l’indulgence du jury !
Catherine Sauvage aurait dû être libérée plus tôt et de plus avant Noël, c’eut été un beau geste !
Pourquoi tant de sévérité ? Je me pose la question…
Est-ce que tant d’hommes se sentiraient en danger si ce cas faisait « jury imprudence » en ouvrant le droit aux femmes de se défendre de leurs mauvais maris ?
Le soleil se lève, Il fait froid mais j’entends un gentil mari casser du bois à la hache sur la pierre du Cantou, la maison sera confortable ! J’espère que votre chauffage fonctionne bien et que votre maison vous est douce et accueillante…
Bonne journée à vous tous et mon affection assurée pour chacun de vous !
LN