08-83-07-042
Bonjour les amis !
Pas de neige chez vous ?
Il a tout de même fait froid avec plus de degrés, les nuages devaient nous toucher ! Nous nous sommes réchauffés, en dépit d’un bon feu, à force tisanes de thym au miel !
J’ai reçu ce lien et je vous le soumets car j’aime beaucoup ça. Je suis évidemment admirative de ces peintures en grande surface moi qui suis myope comme une chaufferette et ne fait que des formats ridiculement petits. Mais ce que j’admire encore plus, c’est le fait que ces artistes aient vu ce qu’ils pouvaient tirer de ces endroits ! Penser qu’un lampadaire pourrait faire une branche de lunettes !
Celui que je préfère c’est peut-être celui qui calculé avec la lumière du réverbère sème ses étoiles !!!! Il aurait peut-être même pu faire les étoiles phosphorescentes ? Calculer les proportions pour que la petite fille puisse arroser l’arbre qui semble ridicule au point que l’on ne le voit plus en tant qu’arbre et c’est le panneau de circulation qui nous souffle à l’oreille : « mais si regarde à côté du poteau, c’est un arbre véritable ! »
http://www.boredpanda.com/street-art-interacts-with-surroundings/
J’ai essayé de dessiner un peu, une idée de brouillard que j’avais gardée, mais c’est trop loin maintenant et n’ayant pas dessiné depuis un bon moment, il faut rattraper le bout du cordon technique. Résultat minable, juste une « chauffe ». Je n’ai plus peur, je sais que cela revient quand je démarre à nouveau. Avant, quand je devais reprendre après un long temps d’arrêt, je paniquais de ne plus savoir rien faire, je craignais d’avoir perdu la magie de ma tête mais je me suis aperçue qu’il faut juste la réveiller. Je pense que cela vous fait pareil en couture, en tricot, en bricolage ou mécanique !
Les expressions :
Se bousculer au portillon :
Ceux qui ont travaillé à Paris dans leur jeunesse ont certainement sauté au souvenir. Vous avez raison, c’est ce fameux portillon du métro. Comme je m’en souviens ! Pour arriver sur le quai il y avait un poinçonneur qui faisait un joli trou rond dans le ticket jaune du métro pour prouver que nous avions payé le droit d’être transportés. Il n’y avait pas que « le poinçonneur des Lilas » comme dans la chanson, toutes les stations avaient le leur !Mais avant d’arriver à lui, afin d’éviter les accidents et réguler la foule de ceux qui allaient envahir les wagons, il y avait un portillon automatique, une lourde porte haute jusqu’à notre nez qui se fermait lentement mais inexorablement à l’arrivée du train. Aussi quand on descendait l’escalier et que l’on voyait le portillon se mettre en branle, c’est à qui dévalait le plus vite afin de se glisser à temps par le reste d’ouverture et nous arrivions parfois à plusieurs à se pousser pour passer en vitesse. Sinon il nous fallait attendre derrière cette porte que le métro se soit rempli des passagers du quai et soit reparti pour la station suivante. D’un sens cela mettait moins de gens à se pousser les uns contre les autres aux heures de pointe dans les voitures.
Tonnerre de Brest :
C’est évidemment un juron familier. A Brest matin et soir le canon annonçait l’ouverture et la fermeture de l’arsenal construit au XVIe siècle. Sans doute ce bruit en a agacé plus d’un ! Mais il y a une autre explication possible : Un coup de canon était tiré chaque fois qu’un prisonnier s’évadait du bagne local. C’était pour la population l’annonce de troubles, opérations de police dans la ville et sans doute agacement tout autant.
Ce soir dentiste s’il n’y a pas trop de neige entre temps pour sortir et pour rouler…
A tous, je vous souhaite une bonne journée, tranquille, avec un bon chauffage et une bonne soupe chaude, je vais aller manger la mienne avec plaisir, cela va peut-être adoucir ma gorge ! Michel tourne au rhume maintenant. Bonne journée à tous et mon affection pour vous accompagner!
LN