09-09-10-196
Bonjour les amis !
Notre belle journée d’hier finit dans l’orage ! Quelques gouttes d’eau chaude et un peu de tonnerre qui m’a fait me ruer avec mes pauvres pieds pour atteindre les prises d’ordinateur et téléphone , les plus sensibles à l’orage naissant, avant que tout ne grille, puis prendre un K-way à tout hasard mais à part quelques gouttes le temps de finir ma plate-bande, ce fut sans problème.
Et j’ai cousu des agrafes sur une petite veste en laine que maman m’avait tricotée, mais comme elle n’aime pas faire les boutonnières, je l’en avais dispensée. Comme plusieurs fois je me suis aperçue que cela aurait été bien de pouvoir la fermer, voilà, c’est fait. Et comme ce tricot est un peu triste, je vais broder une ligne rouge vif, de cette couleur que je détestais profondément pendant toutes ces années et dont je ne puis me passer maintenant !
Aujourd’hui va être une journée « perdue », je parle du temps qui m’intéresse mais… Je vous raconterai tout demain.
En attendant Mésange m’avait envoyé la copie d’un poème de Victor Hugo que je ne connaissais pas. Comme notre chère Jacky ne peut plus s’effrayer de mes blogs à araignées et que vous êtes moins craintifs sur le sujet, je vais vous le copier…et vous mettre ma photo!
Victor Hugo
J'aime l'araignée
J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,
Parce qu'on les hait ;
Et que rien n'exauce et que tout châtie
Leur morne souhait ;
Parce qu'elles sont maudites, chétives,
Noirs êtres rampants ;
Parce qu'elles sont les tristes captives
De leur guet-apens ;
Parce qu'elles sont prises dans leur œuvre ;
Ô sort ! Fatals nœuds !
Parce que l'ortie est une couleuvre,
L'araignée un gueux;
Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes,
Parce qu'on les fuit,
Parce qu'elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit...
Passants, faites grâce à la plante obscure,
Au pauvre animal.
Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,
Oh ! Plaignez le mal !
Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ;
Tout veut un baiser.
Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie
De les écraser,
Pour peu qu'on leur jette un oeil moins superbe,
Tout bas, loin du jour,
La vilaine bête et la mauvaise herbe
Murmurent : Amour !
Merci Mésange de nous faire connaître ou nous rappeler ce joli poème…
Maintenant je vais vous laisser et vous souhaiter un bon mardi, et je vous envoie des pétales baisers plein vos pelouses et vos cheveux !
LN