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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 08:37
chat caché-08-03-14-056
chat caché-08-03-14-056

Bonjour à tous!

-« Eh ! Vous ne m’aviez pas trouvé ? Mais j’étais là et si vous regardez bien, je vous tire la langue ! Mais c’est pour rire ! Je suis venu me cacher dans une image de printemps ! Qu’est-ce que cela sent bon ces violettes !

Allez, je vous laisse avec la bavarde ! Bonjour à vos chiens et chats ! Bisous !» Le chat.

Eh oui, c’est lundi et on retourne dans la ronde des jours….

J’espère que vous avez passé un bon dimanche !

Ici, nous avons eu un très beau soleil ! J’en avais besoin !! Mais c’est déjà fini, il pleut des cordes à se pendre avec!

Du coup, hier, je suis allée arroser la serre et j’en suis sortie cuite à la vapeur ! C’est excellent les « patates » à la vapeur et comme c’est souvent ainsi que Michel salue mes étourderies, j’étais à ma place !

J’ai nettoyé un peu, j’ai déplanté et replanté deux trois trucs, oh pas de quoi m’éreinter, rassurez-vous !

Des sortes de camomilles poussent spontanément sous la serre, j’en ai replanté dehors, cela peut faire de jolis bouquets et l’odeur ne me déplait pas. On verra si cela veut tenir…ou mourir…

J’ai nettoyé le dessus du pot d’estragon en faisant bien attention de ne pas trop déranger les locataires qui squattent la place depuis plusieurs années. La terre remonte le long des branches à force de construction, mais la plante continue de pousser malgré les fourmis qui grouillent en dessous ! Dommage que je ne puis voir la mégapole à travers le pot ! Là, elles dorment ! A peine si 5 ou 6 ont été vaguement émues de ma visite pour dégager l’ensemble des mauvaises herbes. Mais bientôt tout va circuler dans tous les sens, se croiser, se saluer, repartir, parfois chargées d’œuf qu’elles transportent dans d’autres chambres et tout cela…Sans empêcher l’estragon de pousser malgré tout !

Et sans jamais m’attaquer si je fais un petit effort de désherbage ou une tentative de cueillette !

J’ai encore des choux kales à récolter pour mes poules, mais tant que je n’ai pas à planter mes tomates, ils ne gênent pas !

Par contre il me faudra sacrifier un peu des céleris qui envahissent. Et ça, les poules n’y tiennent pas trop.

Michel pendant ce temps s’occupe de mes cordes à linge et il coupe des grandes branches qui pendaient jusqu’à terre, des sapins et des hêtres, afin d’ouvrir l’endroit à la lumière ! Cela ne fait pas de bruit les plantes, mais tout à coup on réalise que cela poussait puis a tout envahi.

Après cela je suis retournée sur l’ordinateur pour titrer mes dessins, c’est soûlant, j’ai vraiment hâte d’en finir ! Mais cela me sera plus pratique ensuite pour trouver un sujet précis…

Mais j’en ai attrapé le mal de tête, mes yeux fatiguent….

Allez, commençons cette semaine en la prenant par le bon côté ! C’est le premier pas qui compte…ou qui coûte ? Ou les deux !

Bonne journée à tous et toutes, quoi que vous fassiez et que ce soir vous puissiez vous coucher contents ! Contents d’aller au lit, et contents de vous-même !

Avec mon affection assurée qui vous suit….

LN

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10 avril 2016 7 10 /04 /avril /2016 08:26
groseillier à fleurs-2009-04150043
groseillier à fleurs-2009-04150043

Bonjour les amis!

Je ne sais si c’est ce temps mais je suis plutôt ralentie. Cela va être un week-end en petite vitesse !

Mais c’est Dimanche !

J’ai fait le pain tout de même !

Mon courrier, fini le chassé-croisé qui me tenait tête, mais qu’est-ce qu’il croit ? Je l’ai eu tout de même ! Mais avec le mot effondrer pour fouiller et quérulent pour processif qui ne se trouvent dans aucun des dictionnaires normaux, ni Larousse, ni Robert, je les ai trouvés dans les encyclopédies Larousse en 12 volumes, dernier recours ! Cela ne m’aidait pas !

Avez-vous remarqué que le samedi et dimanche il y a en majorité, voire en totalité, des films de catastrophes et de violence ? Cela fait plusieurs dimanches que j’ai noté cela, par hasard puisque je ne regarde pas la télévision dans la journée, mais en passant j’entends ce que Michel regarde à demi en faisant ses mots croisés. Et je lui avais dit :

- « Tu regardes toujours des trucs comme ça maintenant ? » un peu étonnée…

ET il lève la tête, surpris, regarde la télé, puis moi et me dit l’œil vague…

-« Je ne sais pas, je n’écoute pas, c’est juste pour faire du bruit « (Et du bruit ça en fait !)

Mais du coup j’ai observé ensuite et tous les week-ends c’est pareil…

-« En effet tu as raison, m’a dit Michel, je n’avais pas fait le rapprochement mais je ne trouve jamais rien à enregistrer ces jours-là… »

Alors que ce sont précisément les jours où les enfants auraient le temps de regarder la télévision….

Mais je me pose une autre question….
Maintenant avec les ordinateurs et téléphones, est-ce que les enfants regardent autant la télé
?

J’ai appris :

Cet accent circonflexe que l’on veut retirer de notre langue française, ce qui me déplaît (avec accent) profondément ( Je pardonne les fautes aisément mais qu’on nous laisse le choix de tendre à bien écrire !) était en remplacement d’un autre usage.

« Au XVIIe siècle, en français parlé, les locuteurs distinguaient les voyelles brèves des voyelles longues. Cette différence était indiquée, précise le linguiste Maurice Tournier, par un doublement de la voyelle (aage pour âge) ou par un « s » muet (fantosme pour fantôme). »

D’où je tiens cela ? De « Ça m’intéresse » évidemment ! ;-)

Et oui, un accent circonflexe sert à quelque chose ! Il donne le son, ce que personne ne respecte plus et pourtant, cela aidait bien en orthographe ! Merci à Mademoiselle Bergougnat, mon excellente et inoubliable institutrice !

L’image du jour est une photo du groseillier à fleurs, le premier fleuri au jardin. Ici il est maigrichon mais en Seine et Marne c’étaient d’énormes buissons roses qui poussaient pratiquement sans soin !

L’horizon se teinte de tango, peut-être fera-t-il beau !

En tous cas je vous souhaite à tous un bon dimanche plein de joies, petites ou grandes, prenez tout !!!

Avec mon amitié, toujours !

LN

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9 avril 2016 6 09 /04 /avril /2016 08:34
panthere-07-03-12-063
panthere-07-03-12-063

Bonjour chers tous!

J’ai fini mes deux gros ouvrages et j’ai envie de vous en parler car ils peuvent vous intéresser également.

Je pense vous en avoir dit un mot vite fait déjà :

C’est :

LE MOUSQUETAIRE DE NAPOLEON

Par Pénélope Le Fers-Dupac

Editions T.H.L. 2 tomes. (25 euros chaque)

Jamais je n’aurais choisi ces ouvrages s’ils ne m’avaient été offerts ! L’Histoire avec un grand H m’a été gâchée par un (une) très mauvais professeur que nous avions pendant les 4 ans de secondaire. Elle était tellement intéressée par ce qu’elle faisait qu’elle nous lisait « notre » livre en répétant année après année, en classe de 4e , l’Empereur d’Autruche car il y avait une faute d’impression dans le texte. Cette erreur nous l’attendions dès la 6e ! Ainsi quand on y arrivait, nous étions prêtes (et oui l’école n’était pas mixte en ce temps là !) et nous éclations de rire, ce qui n’empêchait pas qu’elle recommence l’année suivante.

Il ne me restait qu’une liste de noms propres et de dates à retenir, ce qui n’accrochait nullement à une mémoire déjà bien défaillante.

Ensuite j’ai su que l’histoire n’était pas pour moi et je n’ai pas cherché.

Pourtant un jour j’ai entendu Monsieur DECAUX je crois, raconter quelque chose d’historique de telle façon que je suis restée debout devant le poste le torchon à la main, accrochée, et là j’ai subodoré être passée à côté de quelque chose…Mais c’était trop tard !

Donc ces deux tomes me sont arrivés et m’ont fait grand plaisir mais quand j’ai commencé à les lire, je l’ai fait plus par devoir envers mon généreux donateur que par excitation et curiosité ! M’attendant même à me barber ! Mais tout ouvrage mérite au moins d’être lu quand on pense au travail et à l’investissement personnel que cela représente.

Je n’ai pas regretté cet effort, bien au contraire, c’est TRES BIEN FAIT. Je me suis régalée.

  1. Ecrit gros et clair, jolie présentation des caractères.

2-Ecriture simple, claire, pas de torture par des mots que l’on doit chercher dans le dictionnaire ou des phrases emberlificotées.

Quand on lit dans le lit, le dictionnaire à consulter est un problème. Noter en est un autre.

3-Des chapitres courts, bien distincts. Ainsi en ce peu de temps que je consacre à la lecture je pouvais choisir de lire un ou deux chapitres et de m’arrêter là. Je retrouvais facilement où j’en étais la fois suivante. Le chapitre suivant gardait tous ses repères.

Ceci pour la forme.

Quant à l’histoire, c’est celle de Jean Lannes, le Maréchal de Napoléon.

Un travail de documentation époustouflant !!! Tout est précis, on y est, on le vit !

Tous les détails des villes, des rues, jusqu’aux sculptures des portes, des gens, de leurs costumes jusqu’au moindre détail, de leur façon de vivre, de leurs nourritures, de leur patois, des chevaux…et des batailles avec tout le côté des conquêtes Napoléoniennes … Rien n’a échappé à Mme Le Fers-Dupac !

Quant aux personnages, je vous assure que j’ai fini ce livre avec l’impression de les avoir connus personnellement et je ne les oublierai pas. On aime tellement Polette !

Les drames d’un couple séparé par les guerres et la tyrannie affectueuse de Napoléon sur son Maréchal, l’atmosphère créée par la population de Lectoure, les mœurs de l’époque, vraiment un excellent travail qui m’émerveille.

Et quand on a tout fini, que l’on va refermer à regret ce livre dans lequel on a vécu quelques jours, une explication du pourquoi de ce livre, qui rebondit, surprend et explique !

Merci Madame Pénélope Le Fers-Dupac pour ce grand voyage dans le passé de notre Histoire !

En dehors de cela il a fait très froid, je suis donc restée à faire du courrier, à échanger des éclats de rires en écriture avec MHel qui nous rassure, même si nul n’est jamais certain de l’avenir, pour l’instant tout va bien.

Martine ? Me demandez-vous… Disons que les temps sont difficiles, mais elle est si courageuse…

Alors comme elles, profitons de l’instant avec courage et émerveillement, ne laissons rien passer sans avoir apprécié et à chacun de vous bonne journée !

Je vous envoie toutes mes amitiés et chaleureuses ce ne sera pas encore de trop !

LN

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8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 08:41
jonquilles- 06-11-05-226
jonquilles- 06-11-05-226

Bonjour chers tous!

Mon texte est un peu long, mais c’est le résumé (imaginez sinon!!!) de mes nouvelles expériences !

Il est difficile de le couper, mais vous pouvez le lire en plusieurs fois…Ou l’abandonner !

LES VIEUX MODE D’EMPLOI…

-“Tiens, Entre! Bonjour Adeline! Tu es venue voir ta maman? C’est gentil ! »

-« Bonjour Docteur ! Oui j’ai profité des vacances pour lui faire une visite, je ne peux guère venir souvent en dehors des vacances scolaires ! »

-« Mais je comprends bien, je suis content de te voir. Qu’est-ce qui ne va pas ? »

-« Oh non ! Je vais bien, c’est pour Maman que je suis là. »

-« Mais qu’est-ce qu’elle a ta maman ? Je l’ai vue la semaine dernière et tout allait bien ? »

-« Elle…est vieille !!! »

Alors que les yeux de la jeune femme se mouillent et qu’elle baisse la tête en disant cela, le docteur rattrape un petit sourire en pensant qu’en effet, à 85 ans on peut dire cela même si les termes sont rudes… Mais il se reprend immédiatement car il voit bien que plus que la maman, c’est la fille qui a besoin de lui…

-« Elle a 85 ans cette année ! Tu sais c’est un peu normal ! »

-« Mais je l’ai trouvée très changée et je ne sais si je dois la mettre dans une maison ou pas… »

Adeline éclate en sanglots cette fois…

-« Maman est de plus en plus seule et ne peut s’assumer ainsi ! Qu’en pensez-vous docteur ? »

- « Ce que tu me demandes est complexe. Bon : examen médical, ta maman est en bonne santé. Le cœur est bon, les poumons vont bien, son foie et ses intestins fonctionnent. Elle a parfois de l’arthrose et certaines crises un peu fortes, je lui prescris des médicaments et contre la tension ce qui est normal à son âge, mais sinon elle se porte comme un charme. »

-« Mais elle est sénile !? »

Le docteur fronce les sourcils, les yeux ronds, etinquiets la regarde un moment sans répondre, surpris :

« -pourquoi dis-tu cela ? »

« Elle ne m’a pas reconnue ! »

-« Quoi ? Quand ? »

-« Quand je suis arrivée, je suis passée par le jardin, elle était sous l’auvent derrière. Elle m’a regardée avancer sans un mot, sans bouger comme si elle était fâchée contre moi ce qui m’a surprise …J’avançais doucement et elle a dit « Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? » Alors j’ai dit « Maman ! C’est moi ! » Et je me suis précipitée vers elle, et seulement là elle m’a reconnue ! »

Le docteur retient une fois de plus son sourire :

-« Adeline !!! Ta maman n’avait pas ses lunettes je suppose ! Elle ne voit plus rien ! Mais comme elle fatigue, souvent elle les retire quand elle se repose. Elle ne t’a pas reconnue parce qu’elle voit ta silhouette mais pas ton visage ! Et comme cela fait un moment que vous ne vous étiez pas rencontrées, que tu n’es pas habillée comme d’habitude ou que tu as changé de coiffure, oui elle ne t’a pas reconnue, mais parce qu’elle ne t’a pas vue ! »

-« Ah oui, peut-être, je n’y ai pas pensé… Mais il y a d’autres choses qui m’ont alarmées »

-« Allez, dis-moi tout !

-« Le matin, quand elle se réveille, elle est complètement dans le brouillard, elle ne sait plus où elle est… Des fois elle se croit chez sa mère ! Ça fait peur ! »

-« Mais cela ne dure pas ? N’est-ce pas ? Au bout d’un moment elle reprend pieds sur terre ! »

-« Oui… parce que je lui dis… »

-« Non. Quand elle est seule aussi elle sort de son rêve.

Cela ne t’est-il jamais arrivé de faire un rêve si fort que tu ne sais plus si c’était vrai ou si tu l’avais inventé ?

Cela ne t’es jamais arrivé de te réveiller et ne pas te rappeler où tu es pendant quelques minutes ?

Autant que je me souvienne, ta maman et toi avez le même réveil difficile.

Le réveil est contrôlé par un système que je vais te simplifier car je ne vais pas te jouer les professeurs d’anatomie. Et ce système peut marcher plus ou moins rapidement d’une personne à l’autre. Ton père pouvait s’endormir et se réveiller à volonté, dormir très peu et être parfaitement clair, alors que vous deux étiez tout à fait différentes…Oui ou non ? »

-« Oh oui c’est vrai !!! Et combien de fois ai-je envié mon père » répond Adeline avec un tendre sourire à ce souvenir.

« Alors ses mauvais réveils, ce n‘est pas Alzheimer ? »

-« Ah le gros mot est lâché ! Non Adeline. On peut avoir des troubles de la mémoire et des difficultés sans être Alzheimer !

Et quoi d’autre te fait si peur ?»

-« Eh bien… Elle reste sur son fauteuil et n’allume même plus la télé, elle s’endort à moitié mais pas vraiment…

En plus elle ne sait plus si c’est le soir ou le matin quand elle sort de cette veille… »

-« C’est normal. Tu as sans doute remarqué qu’elle ne peut te dire ce qu’elle vient de manger alors qu’elle a encore son assiette vide sur la table. C’est la perte de la mémoire immédiate. C’est l’usure de l’âge. Mais cela ne veut pas dire que ta maman soit stupide !

Et comme elle ne met pas ses lunettes, elle ne voit pas l’heure ! Pour peu que le jour soit gris dans l’après- midi elle se croit le soir, c’est un horaire faussé certes, mais ce n’est pas de la stupidité !

Par contre je suis certain qu’elle peut encore te dire plein de choses de mémoire qu’elle a apprises il y a bien longtemps et qu’elle croyait même avoir oubliées. Les personnes âgées étant moins sollicitées par le présent ont plus de temps pour se souvenir !

Que veux-tu, elle ne voit, ni n’entend, que veux-tu qui l’intéresse ? Alors elle pense et ses souvenirs reviennent… »

-« C’est vrai docteur car elle n’a pas arrêté de me raconter de quand elle était petite et quand elle s’est mariée et tout ça…. J’avais peur que ce soit parce qu’elle perdait la tête et ne comprenait plus rien…»

-« Non, rassure-toi, elle va bien. Mais elle n’a plus de motivation. Elle a cette personne pour s’occuper de ses papiers et ses comptes, il ne lui reste qu’à signer les chèques, elle a ses repas livrés à domicile, elle a une femme de ménage chaque matin, que lui reste-t-il à faire en dehors d’aller aux toilettes ?

Elle ne peut ni lire, ni regarder la télévision, ni faire ses chers mots-croisés parce qu’elle ne voit pas suffisamment bien. Oh elle pourrait avec ses lunettes, mais comme c’est difficile, elle abandonne ! Elle ne peut écouter la radio ou ses disques parce que les sons sont déformés par sa mauvaise audition…

Que veux-tu qu’elle fasse et qui l’intéresse ????

Mais elle n’est pas gâteuse, ELLE S’ENNUIE ! Je te rassure, elle a bien toute sa tête et quand j’y vais, j’ai plaisir à discuter avec elle car elle reste au contraire très intelligente ! »

-« Vous me rassurez, mais est-ce que je peux la laisser ainsi ? Elle s’abrutit toute seule, non ? Moi je trouve qu’elle a sacrément baissé depuis les dernières vacances ! »

-« Là, tu as raison. Sans être motivée, intéressée, elle abandonne la lutte, or vivre c’est lutter sans cesse, contre les évènements, mais aussi contre soi-même et notre propension à en faire le moins possible. C’est une fonction parfaitement naturelle, comme : te souviens-tu, quand tu t’étais cassée le bras, sortie du plâtre ce membre dont tu ne te servais plus depuis plus d’un mois ne voulait plus rien faire… C’est pareil pour tout et même pour le cerveau. Il n’y a que le cœur et la respiration qui tiennent et encore…

Maintenant ce que tu veux savoir c’est si elle peut rester seule…

Elle peut… Mais…. Je ne suis pas certain que ce soit le mieux pour elle. Seulement là, c’est un autre problème et un GROS problème. C’est une histoire de gros sous !

Oui, ta maman serait mieux dans une maison de retraite. Elles sont bien maintenant, on ne parle pas des mouroirs d’antan ! Dans ces maisons les personnes sont soignées, accompagnées, stimulées… »

-« Elle ne voudra jamais quitter sa maison ! » coupe Adeline.

-« Non. C’est en effet très difficile d’abandonner son foyer et ses habitudes. Il est très difficile de quitter quoi que ce soit… Tu te souviens quand tu as dû te débarrasser de tes livres ? Tu pleurais, tu disais « mais je suis sûre que je vais le regretter », à chacun tu le reprenais en disant « ah non pas celui-ci…Pas celui-là »… Et quand vous êtes venus ici après le décès de ton papa ! Combien de temps as-tu pleuré en disant que c’était mieux avant et que tu voulais ta chambre ?

Et puis…On s’y fait… La vie continue…

Bien sûr, au début ta maman sera peut-être même très en colère contre toi, contre moi, mais ensuite elle s’apercevra que, même si elle repense à sa maison avec regrets, C’est tout de même là qu’elle est le mieux….

Ce qu’il faut c’est lui dire que c’est pour un mois ou deux d’essai pour commencer, pour voir… Le temps qu’elle s’habitue…

Mais là, elle aura des contacts, d’autant plus qu’elle aime bien cela ! Et elle aura du personnel 24h/24 pour l’aider en cas de besoin, et toi tu seras tranquille sur sa sécurité….Seulement cela c’est toi que cela regarde. Parce qu’il faut voir si vous avez les moyens pour faire face, ta maman a encore des années à vivre crois-moi !

Mais tu peux avoir des aides financières. De toute façon je t’aiderai, je te le promets. Je connais même une bonne maison je t’y conduirai si tu veux voir avant, j’en suis le médecin et je sais qu’elle est très bien. Ce sera quand tu voudras, c’est à toi de décider et à toi seule puisque tu n’as ni frère, ni sœur. D’accord ?

-« mmmm… »

-« Tu es un peu rassurée ?

-« Oui docteur, soupire Adeline. Je vais réfléchir à tout ça et je vous remercie…. »

-« Allez bon courage et tu verras, vous aurez encore beaucoup à partager ta maman et toi, tu peux me faire confiance ! Au revoir Adeline ! »

-« Au revoir docteur ! Merci… »

Hélène PORCHER- 7 avril 2016

Il nous faut accepter les changements et les comprendre sans s’affoler afin de pouvoir suivre ceux que nous aimons sans les bousculer. C’est difficile. Tant de sensibilités se heurtent en ces moments là… Mais, même ralentie, la vie est là….

Ce jour sera, semble –il et confirmé par les mésanges sur ma fenêtre, froid et gris humide. Et bien nous ferons de notre mieux avec ça et j’entends Michel cogner de la hache sur les bûches pour la cheminée.

Le dessin ce sont mes deux jonquilles enfin ouvertes, mais dessinées il y a des siècles, en 2006, car elles étaient déjà surveillées chaque printemps par mon impatience !

Bonne journée à vous tous, au chaud ou bien couverts si vous devez sortir !

Les amitiés chaleureuses que je vous envoie de bon cœur ne suffisant pas malgré leur intensité sans retenue, gardez votre polaire sur le dos ! (Entre nous, ce n’est pas mal les polaires…)

LN.

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7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 08:43
première neige-abstrait-10-12-11-168
première neige-abstrait-10-12-11-168

Bonjour à tous!!!

Je vais vous parler des Haïkus…. Sommairement, car c’est un Art très précis et si beaucoup se piquent d’en faire, peu en respectent les règles.

En gros ce que j’en sais :

Haïkus veut dire « mots de saisons ».

Ce sont des poèmes courts de trois lignes le plus fréquemment.

5 syllabes (Les syllabes s’appellent des mores)

5 syllabes

7 syllabes

Ou l’inverse 7-5-5

Il peut y avoir d’autres formes moins fréquentes mais je n’en sais guère plus.

Le Haïku qui se respecte parle obligatoirement de nature et le plus souvent de saison, qu’il peut nommer ou seulement évoquer par les mots utilisés.

Il y a d’autres formes de petits poèmes avec d’autres noms mais je ne connais pas. Ils peuvent parler de sentiments, mais alors ils ne s’appellent plus des Haïkus.

Mais il y a, comme en poésie classique de chez nous, des gens qui écrivent, et tout aussi joliment, des Haïkus libres, sans trop respecter les règles de base.

Quand on lit de véritables Haïkus japonais, se sont, pour moi en tous cas, évidemment des traductions. Et alors, comme avec la traduction d’un poème anglais quand on ne connait pas la langue et qu’on ne peut le lire dans son écriture d’origine, on perd les trois-quarts de sa valeur, de sa saveur même, dirais-je.

Un poème c’est ce qu’il dit, bien sûr, ce qu’il évoque ! Mais c’est aussi, comme en toute poésie, la chanson des mots, les sons et leur enchaînement !

En français je lis souvent des Haïkus qui ne me semblent que le rapprochement de mots.

Mais cela n’est pas un jugement valable car, qui dit suggestion, dit résonnance consciente ou non, il faut que cela nous corresponde ! C’est « personnel ».

Ceci est souvent valable également en poésies de toutes sortes, mais parfois la longueur d’un texte peut rattraper ce qui aurait échappé. Là c’est bref et c’est pourquoi il est toujours recommandé de lire un Haïku plusieurs fois avant de l’accepter pour soi ou non.

Pourquoi est-ce que je vous parle de ces petits poèmes japonais ?

Parce que j’ai eu le bonheur de découvrir une petite merveille.

Brigitte Briatte, je la connais depuis peu et l’estime pour ce qu’elle est, mais aussi pour ses peintures, ses poèmes et ses photos, prises de vue en liberté à l’affut. Talents multiples mais certains et beaucoup de gentillesse ce qui ne gâte rien.

Brigitte a rencontré, relation de travail, Guillaume Dorel qui est pianiste. Je ne le connais pas personnellement.

Le piano n’est pas mon instrument préféré, le plus souvent il ne me touche pas. Il était temps que je découvre qu’il le peut !!!!

Tous deux se sont appliqués à monter un spectacle, Brigitte lit ses Haïkus, soutenus par le piano de Guillaume.

L’idée me semblait excellente !

Mais je ne savais pas à quel point avant de recevoir le CD qu’ils ont fait éditer.

C’est une pure merveille !

Déjà la présentation, par une infographiste du nom de Florence Fernandez.

La pochette contient le livret d’un côté avec les textes et de l’autre l’enregistrement.

Chaque suite de Haïkus libres est illustrée de tableaux de Brigitte, peintures suggestives appropriées.

Quant à l’écoute, la voix de Brigitte est claire, ouverte et ce piano SEUL exprime avec talent le moment suggéré par le poème. Guillaume Dorel compose lui-même ses morceaux qui « collent » parfaitement aux sentiments du texte.

De plus, par sa solitude, la musique devient d’une pureté qui me transporte, j’en avais la gorge nouée tellement j’ai trouvé cela beau et si simple !

Le piano comme cela, ah oui, j’aime !

Bon, ceci est mon sentiment, je ne peux juger de votre ressenti. Je vous laisse vous faire votre opinion vous-même et vous avez bien entendu le droit de ne pas aimer si cela ne vous correspond pas.

Mais je ne peux pas, non plus, vous laisser passer à côté de cela sans vous en parler et vous inviter à aller voir et entendre quelques morceaux sur le site de :

Guillaume Dorel.fr

Le disque est titré : « Sous la cavale des nuages ».

Le temps gris semble reprendre ses droits après une journée ensoleillée mais froide, Mes deux jonquilles font tous leurs efforts pour s’ouvrir petit à petit !

Nous sommes jeudi, dans le temps nous n’avions pas d’école ce jour-là… Vous vous souvenez ? Bien sûr !

Je vous laisse sur ce souvenir mais surtout dans une belle journée à Vivre !!!! Prenez tout avec gourmandise !

Avec toute ma tendresse !

LN

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6 avril 2016 3 06 /04 /avril /2016 08:51
drôle d'insecte-4-123-1
drôle d'insecte-4-123-1

Bonjour chers tous !

Les nuits blanches de Mésange sont très productives puisque notre amie a trouvé tous ces renseignements forts intéressants à propos des fourmis.

Je me sentirais très égoïste de tout garder pour moi, aussi je vous les copie sur ce blog avec le nom de l’auteur qui nous donne généreusement tous ces renseignements.

Je remercie donc ces deux personnes et je vous laisse vous régaler, le mot est d’autant plus adapté que le texte nous dit qu’elles sont…comestibles !

20 choses que vous ne savez probablement pas sur les fourmis

Les fourmis, insectes omniprésents dans le monde, possèdent des particularités fascinantes que tout le monde ne connait pas.

Petit tour d'horizon. Elles ne font que quelques millimètres et pourtant, elles sont probablement l'un des insectes les plus connus au monde et pour cause, les fourmis sont présentes quasiment partout sur Terre.

Mais les connait-on si bien que cela ?

En vérité, ces animaux sociaux montrent une très grande variété et aussi des caractéristiques aussi fascinantes que méconnues. Découvrez 20 choses que vous ne savez peut-être pas sur ces insectes sociaux.

1. Certaines fourmis peuvent vivre plus de 20 ans Lasius niger, surnommée la "fourmi noire des jardins" est une espèce commune en Europe et en Inde mais elle détient un record : le record de longévité ! C'est plus précisément une reine Lasius niger qui détient le chiffre exceptionnel : 28 ans et 8 mois vécus dans un laboratoire. En comparaison, beaucoup de fourmis vivent moins d'un an au stade adulte.

2. Les fourmis sont comestibles. Appréciées et régulièrement consommées en Asie, Afrique et Amérique centrale, les fourmis, préalablement déshydratées, sont mangées pour leur croquant.

"Leur petit goût épicé se marie parfaitement avec de nombreux plats et permet de les incorporer dans de multiples mets traditionnels, dont elles relèveront délicatement le goût en leur donnant un petit côté exotique", décrit un grossiste francophone sur son site. Une soudaine envie de goûter ?

3. Il faudrait environ 4,5 millions de fourmis pour égaler le poids moyen d'un être humain, en prenant en moyenne 15 milligrammes pour le poids d'une fourmi et 65 kilogrammes pour le poids d'un homme. Mais en termes de biomasse, les fourmis surpassent celle de l'homme. D'après les estimations, ces insectes représenteraient entre 10 et 20% de la biomasse animale terrestre de la planète, avec plusieurs millions de milliards d'individus au total.

4. Les fourmis peuvent servir de points de suture. Pour faire des points de suture, des tribus indigènes d'Afrique Orientale, comme les Massaï, utilisent les fourmis légionnaires du genre Dorylus pour fermer leurs plaies. En effet, cette espèce possède une caste de soldats qui ont la particularité de lâcher difficilement prise après une morsure. Les tribus les utilisent alors comme points de suture en faisant pincer la plaie par les fourmis puis en leur arrachant le corps. Pratique.

5. Une fourmi en chute libre ne mourra jamais, quelle que soit la hauteur, une fourmi ne peut se tuer ni se blesser en chute libre. Son poids ultra léger lui permet d'atteindre une vitesse maximale très rapidement dès quelques centimètres de chute mais son corps est suffisamment résistant pour la protéger du choc.

6. Les fourmis maitrisent l'art de la guerre Certaines espèces de fourmis forment des sociétés très unies et leurs comportements complexes sont bien connus par les entomologistes. La stratégie militaire en fait partie et les fourmis la maitrisent adroitement lors de batailles et selon les enjeux. Par exemple, trois fantassins peuvent cibler et aller immobiliser un ennemi, jusqu'à attendre que l'un des guerriers, physiquement plus grand, arrive et coupe en deux le corps du prisonnier. Il est aussi admis que les fourmis ajustent le nombre de leurs soldats par rapport à l'importance des menaces qui se présentent.

7. Les fourmis peuvent former des méga-colonies À ce jour, la plus grande méga-colonie de fourmis connue s'étend sur 6.000 kilomètres ! Elle longe ainsi la péninsule ibérique et la côte méditerranéenne pour arriver en Italie. Cette colonie gargantuesque est constituée de 30 populations de fourmis comportant des millions de nids entre lesquels les individus ne montrent aucun signe d'agression. Les scientifiques pensent qu'elles ont toutes un lointain lien de parenté.

8. Une fourmi ouvrière possède deux estomacs. Le premier est utilisé pour la digestion de la nourriture qu'elle ingurgite. Le second lui est appelé le jabot social ou estomac social, et consiste à stocker la majeure partie de la nourriture pour ensuite la régurgiter lorsque qu'une autre fourmi en a besoin. Ce mode de transfert de nourriture s'appelle la trophallaxie.

9. L'âge définit le poste occupé par une fourmi Les fourmis suivent le même parcours et changent de rôle suivant leur âge. Dans un premier temps, elles deviennent nourricières et sont chargées d'apporter en continu de la nourriture aux larves et les déplacent en fonction de la température. Puis, les ouvrières deviennent de véritables "fourmis de ménages" et ont la responsabilité d'entretenir le nid, et parfois même, d'évacuer les déchets. Enfin, les ouvrières ayant le plus d'expérience prennent le rôle de gardiennes et patrouillent autour de la fourmilière. Par ailleurs, si un manque d'effectif se fait ressentir pour tel ou tel rôle, les fourmis d'un autre poste peuvent venir prêter main forte.

10. Les fourmis changent de couleurs En raison de leur abdomen semi-transparent, il est possible de voir une fourmi changer de couleur selon la nourriture qu'elle a ingurgitée. Une expérience a ainsi montré qu'en leur faisant manger du sucre coloré vert, jaune ou rouge, les fourmis prennent la couleur correspondante.

11. Les fourmis pratiquent l'entomoculture Il arrive souvent que les fourmis élèvent des pucerons pour les traire. En effet, les pucerons excrètent le miellat, un liquide visqueux riche en sucre et acides aminées, dont raffolent les fourmis. En échange, les fourmis protègent les pucerons contre leurs éventuels prédateurs, mais il n'est pas rare de voir les fourmis s'en servir comme de la nourriture.

12. Certaines fourmis sont kamikazes Observée en Asie du Sud-Est, Camponotus cylindricus est une espèce de fourmi suicidaire. Lorsqu'elle perçoit un danger potentiellement nuisible pour sa colonie, cette fourmi n'hésite pas à agripper son ennemi pour faire ensuite exploser son abdomen. Ainsi, elle recouvre son adversaire d'une substance gluante et mortelle. Une véritable kamikaze.

13. Certaines fourmis peuvent résister à de fortes températures Cataglyphis bombycinus est une espèce de fourmi capable de vivre dans le Désert du Sahara. Sa particularité ? Être thermorésistante. Cette faculté lui permet de sortir du nid quelques minutes par jour, notamment aux heures les plus chaudes afin d'éviter de rencontrer des prédateurs. L'objectif d'une telle escapade est de rapporter des insectes morts pour nourrir la colonie. Pour ne pas se perdre dans le désert, la fourmi calcule son trajet grâce au soleil et revient au nid le plus rapidement possible.

14. Certaines fourmis sont surnommées "balle de fusil" La fourmi Paraponera, surnommée fourmi "balle de fusil", est une espèce particulièrement dangereuse vivant dans la forêt amazonienne. Sa taille exceptionnelle, entre 1,8 et 3 cm, est à la hauteur de la douleur que sa piqûre peut infliger. En effet, elle est aussi intense que celle d’un coup de fusil et dure généralement plusieurs heures. Dans certaines tribus d’Amazonie, le rituel de passage à l’âge adulte consiste à se faire piquer par plusieurs de ces fourmis en même temps, en enfilant une sorte de gant qui en est rempli. L’objectif ? Rester le plus stoïque possible.

15. Les fourmis peuvent infiltrer d'autres fourmilières Temnothorax pilagens ou fourmi "pillarde", a été récemment découverte dans l’est des États-Unis. Cette espèce de fourmi a l’étonnante capacité d’utiliser un camouflage chimique pour infiltrer d’autres fourmilières. Ainsi, grâce à des substances chimiques spécifiques qu’elles sécrètent, les autres fourmis sont incapables de les reconnaître en tant qu’ennemies. Cette diversion furtive permet aux fourmis pillardes d’emporter des larves voire des ouvrières pour ensuite les réduire en esclavage.

16. Les fourmis peuvent former un radeau Pour survivre pendant des inondations, les fourmis de feu (Solenopsis invicta) peuvent former un véritable radeau flottant en se regroupant entre elles. Ce sont leurs corps hydrofuges et les bulles d’air formées entres elles qui leur permettent de respirer et de réaliser une telle prouesse. La reine se trouve à l’intérieur de cette formation en boule tandis que les ouvrières sont à l’extérieur. Les fourmis de feu peuvent vivre ainsi plusieurs mois.

17. Les fourmilières peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres carrés En 2012, une équipe de chercheurs a fait la découverte d'une immense mégalopole de fourmis. Située au Brésil, cette dernière était abandonnée. Un détail qui a permis d'évaluer la superficie de la structure en versant 10 tonnes de bétons à travers les ouvertures. Résultat, un réseau exceptionnel de 46 m2 de superficie à 8 mètres de profondeur a été mis au jour. Cette ancienne mégalopole devait abriter des millions de fourmis à son apogée et sa construction aurait nécessité le déplacement de 40 tonnes de terre !

18. Une parfaite symbiose entre les fourmis et les arbres La fourmi Tetraponera, dont la piqûre est similaire à celle d'une guêpe, vit dans les branches creuses d'un arbre du Gabon, le Barteria. La structure de ce dernier offre une fourmilière idéale et préfabriquée. En parfaite symbiose, les fourmis protègent l'arbre contre les éventuels mangeurs de feuilles, en retour, l'arbre sécrète un nectar qui nourrit ses hôtes protectrices. De nombreuses alliances de ce genre ont été répertoriées dans le monde, notamment entre fourmis et acacias, mais aussi avec des plantes carnivores !

19. Les fourmis peuvent tout ravager sur leur passage Les fourmis légionnaires (Eciton) d'Amérique ont la particularité d'être extrêmement ravageuses. Formant des colonies nomades de 150.000 à 700.000 individus, leur déplacement est destructeur. En effet, la colonie longue de dizaines de mètres détruit et mange tout sur son passage, dont les animaux de grande taille. Par ailleurs, lors de leurs phases sédentaires, les fourmis constituent un énorme nid en se regroupant, nommé bivouac, qui abrite la reine et ses larves.

19. Les fourmis peuvent tisser leur nid Les insectes Oecophylla font partie de la sous-famille des fourmis et ont la spécificité de tisser leurs nids à partir de feuilles d'arbres encore attachées à leur branche. Pour se faire, elles plissent les feuilles avec leurs mandibules et utilisent les fils de soie produits par leurs larves pour maintenir et solidifier les plis.

20. Certains fourmis ont une tête en forme de bouclier Certaines fourmis arboricoles du genre des Cephalotes ont des soldats ayant la particularité d'avoir une tête en forme de bouclier circulaire. Leur rôle est de bloquer l'entrée du nid que les fourmis occupent. Leur lieu de résidence a généralement été creusé par des insectes xylophages, comme les termites. Il ne s'agit donc pas d'une espèce qui élabore son nid.

Publié par Baptiste Rouch, le 05 août 2014

En savoir plus : http://www.maxisciences.com/fourmi/20-choses-que-vous-ne-savez-probablement-pas-sur-les-fourmis_art33194.html
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ouverte

Si vous voulez bien envoyer vos pensées vivifiantes et encourageantes à notre amie MHel, elle traverse un moment difficile en ce moment.

Cette nuit le chevreuil est venu se racler la gorge juste sous nos fenêtres ouvertes ! Ça surprend ! Entre les chats qui chantent et les chevreuils qui aboient, c’est CHAUD !!!!

Et je vous souhaite à tous une bonne journée et ce n’est pas parce que nous parlons de fourmis qu’il faut vous gratter ainsi ! ahahahh Ça ne vous le fait pas, à vous ? Moi si !!!! Mais il faut dire qu’il n’y a pas que ça !!!

Avec mes sentiments les plus amicaux et les plus fidèles !

LN

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5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 08:34
Lampe de Michel-DSCF8829
Lampe de Michel-DSCF8829

Bonjour Chers tous!

Le soleil n’a pas duré mais j’ai pu travailler un peu au jardin tout de même et me faire bien rincer...la tête, oui… mais plus encore le derrière qui était plus exposé étant donné ma position de travail !

J’ai fini de nettoyer la plate-bande des condimentaires et c’est bien entendu après que j’aie arraché quelques plants racinés à mettre en terre que la pluie s’est mise à tomber. Pas question d’abandonner les plantes les pieds nus par ce temps.

Une fois fini mes plantations, trempée, je suis allée me sécher où ?…. Sous la douche ! Bon, sécher n’est pas le mot mais cela faisait du bien !

Pendant ce travail qui laisse la tête libre, je pensais…

Penser est peut-être un bien grand mot pour moi… Disons que je réfléchissais, même en vain le mot est valable, toute tentative étant honorable !

Au sujet des coccinelles asiatiques….

Je suis allée voir sur Internet, il y a eu des invasions dans plusieurs pays d’Europe et d’Amérique à ajouter à celles d’Asie. Ça en fait un paquet !

Elles sont plus solides et plus voraces que les nôtres, ce qui fait qu’elles mangent plus de pucerons et autres. En cela elles prennent sur la nourriture des nôtres….Mais il reste encore pas mal de pucerons que je sache. Elles mangent parfois les œufs des coccinelles de chez nous, certes, mais les nôtres font de même, dans leur propre camp et dans le camp adverse.

En fait le danger pour Nos Bête-à-Bon-Dieu réside surtout dans le fait que les asiatiques sont porteuses d’une… bactérie je crois…, mais elles sont « porteur sain », c’est-à-dire que cela ne leur fait plus ni chaud ni froid, tandis que les coccinelles rouges ne sont pas immunisées et en meurent.

Ma question est : A quoi cela sert-il d’écraser les coccinelles asiatiques ?

Soit :

  1. Nos coccinelles mutent et deviennent résistantes, donc pas de problème.
  2. Nos coccinelles disparaissent et alors nous serons bien heureux d’avoir les asiatiques pour nous aider.

Car je ne vois pas comment éradiquer de telles invasions en écrasant ici et là quelques spécimens ?

Et cela est très désagréable à faire, même scientifiquement parlant!

Je pense que la nature va savoir se débrouiller sans nous…En tous cas sans moi.

Leçon de myrmécologie :

Hey ! Je suis contente de le placer celui-ci, je l’ai appris hier ! Vous vous savez sans doute, mais je l’ignorais, c’est la science des fourmis.

Et savez-vous ce qu’est un géodrilologue ? Même le correcteur ne le sait pas ! Allez, cherchez un peu… Géo-terre…C’est l’étude des vers de terre !!!

Après ma petite satisfaction « vocabulistique » (celui-là je viens de l’inventer !) revenons à nos fourmis.

Notre poutre était pleine de fourmis, grandes et noires. J’en avais spontanément déduis qu’elles mangeaient du bois… Celles qui font des montagnes d’aiguilles de pins mangent des aiguilles de pin. Oui, je sais, je suis un peu simplette.

Comme nous avons en ce moment des fourmis noires, pas si grandes que celles de la poutre mais pas mal non plus, comptez 1 bon centimètre, nous sommes obligés de ranger ce que nous gardons pour les poules sinon le bol grouille de bâtons noirs.

Les fourmis adorent les pommes !

J’avais donc enveloppé les trognons pour les poules dans un film plastique. Les fourmis y ont fait un trou et une dizaine étaient entrées et mangeaient tranquillement.

Alors j’ai pris une petite boulette en sauce sur la part des chats pour voir. Elles ont été longues à la découvrir mais elles l’ont mangée aussi.

Donc comme les autres fourmis, elles mangent de tout ou presque et la poutre n’était que...Leur maison…

Ben oui, vous le saviez ! Mais je n’y avais pas pensé. Et si elles rongent le bois ce n’est pas qu’elles « bouffent la baraque » mais qu’elles agrandissent l’appartement !

Et l’image du jour c’est la lampe que Michel nous a faite avec ses grosses papattes ! Adroites les patounes ! Plus haute maintenant, nous pouvons plus largement profiter de la lumière, et vous voyez mon jeu de « Chassé-croisé » qui attend et sur lequel je sèche déjà depuis deux jours sans pouvoir le démarrer. Mon crayon y est attaché sinon les chats me le cachent sous le canapé et il n’est pas facile d’aller le chercher.

J'espère que nos télés vont marcher sans problème après nos dépenses. Pour l'instant nous n'avons changé que l'un des deux. Oui deux, car nous enregistrons pendant qu Michel regarde via l'autre...

Ce sera tout pour aujourd’hui et je vous embrasse tous dans une même embrassade ! Vous n‘êtes pas si nombreux mais cela me fait tout de même une belle brassée !!!

LN

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4 avril 2016 1 04 /04 /avril /2016 08:47
mini oeufs-8833
mini oeufs-8833

Bonjour les amis!

Je vous mets cette photo pour vos montrer le dernier petit œuf de mes poules!

Il est vrai que c’est une erreur de leur part et que je me suis écriée :

-« C’est qui qu’a fait ça ? » Les poings sur les hanches ! ahahah

Sans obtenir de réponse d’ailleurs. Elles sont solidaires et personne n’a dénoncé personne !

Mais je n’étais pas fâchée car je trouve ce petit œuf absolument adorable !

Pour que vous puissiez juger de sa taille je l’ai posé devant un œuf normal et mes œufs normaux ne sont eux-mêmes pas si gros que ceux que nous pouvons trouver dans le commerce en taille courante.

Derrière dans le bocal, ce sont ceux que j’ai déjà récoltés les années précédentes. J’en ai eu aussi, pas tellement plus gros, mais en tirebouchon ou de forme bizarre, mais ceux-ci, fragiles, se sont effondrés au cours du temps.

Certains œufs vous paraissent bleus mais c’est l’ombre qui donne cette illusion, ils sont tous plus ou moins crème.

Le chien de bois c’est le seul qui me reste de tous les animaux que j’avais fait en bois à l’aide d’une scie Dremel, petite scie pour petits bricolages. Je concevais les volumes en collant des épaisseurs de planchette car la Dremel ne pouvait couper dans une matière trop épaisse.

Sous l’œuf vous avez le coquetier de deux plaques emboîtées que j’ai dû déjà vous montrer je crois et qui a l’avantage pratique de se laver facilement et de se ranger à plat sans tenir de place. Egalement fait en bois avec La Dremel. Il ne m’en reste qu’un, je finis toujours par tout donner et nous n’en avons même pas un chacun !!! ;-)

Et à gauche vous pouvez deviner…un crâne d’oiseau ! Je l’ai trouvé ainsi et il a la forme de certains masques du Carnaval de Venise avec un long nez crochu !

Hier il a fait très doux avec beaucoup de vent. J’ai pu faire sécher mes lessives en quelques heures, Super !!! Je pense plus par le vent que par le soleil.

Quel plaisir d’avoir du linge aux odeurs de la nature !!!

Et pour le pain, je le mets dans une boîte pour le protéger du vent mais surtout des chats, au soleil et du coup il monte bien !

A propos de chats un gros matou noir rend visite à mes dames pourtant stérilisées. Cela me fait gros cœur quand je le vois car je pense à Lucifer. C’est curieux comme je m’étais particulièrement attachée à lui sans trop savoir pourquoi. Quand je pense à lui j’ai la sensation de son corps musclé sous la main ! Cela doit être ça, son côté mâle qui m’inspire ahahah ! Et pourtant je n’aime pas les mâles poilus, mal rasés de notre époque. Mais un chat sans poil, cela me semble très vilain. Attendrissant certes, mais je ne trouve pas cela joli et cela me fait mal pour eux. Pourtant ils semblent ne pas en souffrir, même pas du froid !

En 1962 avait été construite une toute petite voiture de 1mx1mx1m, 60 Kg La Peel P50, en 41 exemplaires.

Elle coûtait 256 euros (Remis en euros je suppose car c’étaient avant !)

Il en reste un exemplaire aux enchères en Floride, prix : entre 68000 et 91000 euros…

Si vous en avez gardé une dans votre garage, c’était un bon placement ! ;-) (vu dans Ca M’intéresse, évidemment !)

Plus intéressant :

Un implant de la longueur d’un trombone pouvant être inséré dans une veine de la nuque et poussé jusqu’au Cortex sans plus de mal, pourra aider les paralysés munis de membres bioniques ou exosquelettes à fonctionner normalement. L’année prochaine 3 paraplégiques seront équipés. Les signaux électriques du cerveau seront captés par cette petite tige entourée d’un fil et transmis grâce à un relais inséré dans l’épaule jusqu’aux membres bioniques. C’est incroyable !!!!

Bien que ce soit le numéro d’Avril j’espère que ce n’est pas un poisson !

(extrait de Ca M’ Intéresse, bien sûr !)

Ce matin un peu de brouillard mais pas sans espoir…A suivre.

Et selon le temps je travaillerai un peu dehors au jardin ou bien à continuer mes classements exténuants.

J’ai vaguement ouvert un dossier où j’ai vu des anciens textes qui pourraient vous intéresser mais…Il me faudrait les recopier, et si je ne rechigne pas à taper une histoire au fur et à mesure qu’elle me vient en tête, je déteste copier un texte.

Je ne suis pas une bonne dactylo, il me faut regarder tour à tour le texte, le clavier, l’écran et retour et cela me tue…

Enfin pas tout à fait car j’ai fait cela pendant toutes mes années passées depuis ma tendre jeunesse pour copier les histoires de ma maman, pour l’aider, puis pour payer ma chambre pendant mes études, puis dans les bureaux où j’ai travaillé, puis pour la comptabilité de mon mari jusqu’en 1992 ! Aussi devrais-je en avoir pris l’habitude.

Le pire que j’aie eu à faire fut de devoir copier des circulaires en allemand alors que je ne connais pas du tout cette langue ! Obligée après chaque mot de compter les lettres pour être certaine de ne pas en avoir oublié !!!

Bon souvenir : un laboratoire où je tapais sous dictée d’un magnétophone. Ça c’était super ! Mais cela n’a pas duré car j’étais intérimaire et sans cesse allant d’une place à une autre au secours des employeurs et employées. Mais j’étais toujours bien accueillie et j’y ai partagé de bons moments !

« Allez Mémée, tu as assez radoté sur tes anciens exploits ! Tu les embêtes ! »

Avec un grand sourire je file, mais avant je vous embrasse de bon cœur !!!

LN

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3 avril 2016 7 03 /04 /avril /2016 08:52
cyclamen- 03-133-1
cyclamen- 03-133-1

Bonjour les amis !

Et voilà à nouveau dimanche….

Une pale lumière caressant les sommets d’en face, optimiste, j’ai mis une machine de linge à tourner. Oui, je sais, c’est le Jour du Seigneur, mais s’il fait beau j’aimerais bien étendre le linge dehors !

Et puis entre nous soit dit, je n’ai jamais vu que je jour du Seigneur soit un jour de repos pour les femmes ! Disons qu’elles changent de boulot…Moins de lessive et plus de cuisine et de vaisselle la plupart du temps…

Mais quand elles ont réuni tout leur monde et qu’elles voient mari, enfants, parents, amis réunis et heureux, que de la cuisine elle les entend bavarder, rire, jouer, heureux, ensemble et vivants, alors la plus heureuse c’est bien elle…

« Vous revoulez un peu de café et du gâteau ? »

(Je m’étonne que le correcteur accepte revouloir, je pensais qu’il ne serait pas au dictionnaire ! Il y a peu de verbes en RE… qui sont acceptés.)

(Ah tiens- alors que je pose sur le blog, le verbe est souligné! Il ne l'était pas sur WORD!)

Mais puisque vous êtes sur ce blog, cela me laisse penser que vous êtes seuls, bien tranquilles, peut-être bien contents de vous reposer, mais peut-être aussi avec un rien de sentiment d’abandon.

Alors je vous ai écrit une deuxième version de « fenêtre »…

Bon, ce n’est pas une « ŒUVRE » ! Mais comme disait hier si bien Mésange, un peu de douceur ne fait pas de mal de temps en temps ! Nous en avons tellement besoin dans ce monde tellement perturbé de violences, de mensonges et de craintes…

A la fenêtre…

Chaque matin Minou venait se tasser contre cette fenêtre. Son train d’atterrissage bien plié sous son ventre, les épaules serrées et le cou tendu à l’affut, il attendait.

Personne dans la maison ne le savait.

Mais sa maitresse eut la malchance de développer un zona qui la tint éveillée à n’importe quelle heure de la nuit. A ces moments là, elle descendait prendre un cachet.

C’est ainsi que par hasard, tombant sur cette heure précise, elle remarqua l’attitude de sa Majesté Minou.

Quand elle voulut caresser ce chat magnifique, lui habituellement si tendre, ne lui décocha même pas un regard. Au contraire son dos frissonna de colère et il continua de regarder dehors sans bouger.

Y a-t-il un oiseau ? Une souris ?

Ce n’était pas très important, même si la brave femme se sentait un peu vexée du mépris de son animal, et elle retourna se coucher, il restait encore une heure qui, si elle arrivait à en profiter, ne pouvait que lui faire du bien.

Au bout de plusieurs fois de la même constatation, Marina fut tout de même impressionnée et curieuse.

Que peut bien attendre ce chat ? Une compagne ?

Elle décida d’en avoir le cœur net et prenant un mot croisé, s’installa non loin de là sur la table ronde afin d’élucider le mystère…

Au bout d’un long moment, bien que rien n’ait changé de l’autre côté de la croisée, le chat se mit à frissonner, à se dresser à demi sur les pattes, avant de se replier, puis recommencer nerveusement. Ses oreilles s’agitaient en tous sens, sa queue battait contre le placard qui lui servait de trône.

Puis, tout à coup, il sauta de son observatoire et dévala l’escalier pour se précipiter dehors par la trappe.

Marina se leva prestement et vint près de la fenêtre pour regarder ce qui avait pu alerter ainsi son greffier !

La charrette du laitier arrivait l.

Elle vit sortir comme une fusée, de sa droite, dans la rue, le chat qui avait fait le tour de l’angle de la maison pour se retrouver là.

Oubliant toute dignité, le chat se précipita au-devant du conducteur de la charrette qui livrait lait, crème, beurre et fromages aux habitants de la rue. Il passa entre les pattes du cheval sans crainte aucune et se jeta dans les jambes de l’homme en blouse grise.

Celui-ci, l’air heureux, se pencha pour caresser le félin qui se frotta sur les jambes de l’homme, un long câlin s’en suivit…

Marina se précipita dehors et d’un geste héla le livreur pour lui demander d’attendre, ce qu’il fit volontiers, d’ailleurs espérant une nouvelle cliente.

-« Que faites-vous à mon chat ? demanda Marina.

-Pardonnez-moi, Madame, il est à vous ? Il est magnifique et j’en ai eu un tout pareil à une époque, hélas il a eu un accident. Alors je suis heureux de voir celui-ci qui me rappelle tant mon Zizou bien aimé !

-Mais je suis très étonnée, Minou est d’un naturel plutôt sauvage et ne se familiarise pas facilement avec des étrangers !

L’homme sourit avec malice :

-« Oui, mais vos invités ne vendent pas une crème aussi bonne que la mienne ! »

En même temps le brave livreur versa de son bidon une lichette de crème dans une petite soucoupe qui attendait sur le bord du chariot alors que le chat, tendu, debout, accroché au rayon d’une roue, attendait.

L’homme posa la soucoupe au sol, le chat se laissa retomber souplement et s’installa dans la plus grande félicité pour se régaler à petits coups de langue.

-Mais je croyais qu’il ne fallait jamais donner de lait à un chat ? s’étonna Marina

-De lait, oui. Cela leur donne de la diarrhée. Mais de la crème, cela vous le pouvez, et de la mienne tout particulièrement ! »

Minou avait trouvé un ami, le livreur une nouvelle cliente qui ne manqua pas d’acheter ses produits laitiers à cet amateur de chats et Marina de se procurer des produits sains de la ferme et une rencontre matinale agréable et souriante.

Hélène Porcher- 1er avril 2016

Et là-dessus je vous laisse vivre votre journée. Faites le pleinement comme si c’était la dernière car demain, elle n’existera plus. Mais nous si ! Et nous en recommencerons une autre, rassurez-vous ! Plein d’autres toutes aussi neuves le matin et aussi éphémères! Mais que toutes ces journées œuvrées avec joies diverses et courage nous fassent de belles vies !

Avec toute mes amitiés pleines d’enthousiasme et de tendresse !

LN

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2 avril 2016 6 02 /04 /avril /2016 08:55
bouquet-03-060
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Bonjour chers amis !

Avez-vous retrouvés souvenirs ou images avec le dessin d’hier ?

Sinon, voici une version pour vous….

Ce texte suit les deux dessins de fleurs devant la fenêtre….Celui d’hier et celui d’aujourd’hui…

Ils étaient jeunes….

Ils étaient jeunes, ils étaient beaux, ils étaient amoureux, les parents les étouffaient de leur autorité protectrice, l’avenir et les autres les effrayaient, mais quand ils étaient ensemble ils n’avaient plus peur de rien, ils s’aimaient…

Seulement le père de la gamine n’a pas apprécié les assiduités de ce garçon de 19 ans qui voulait être musicien !

-« Je ne veux plus te voir, tu ne peux faire vivre une femme avec un métier de fainéant. C’est beau d’être artiste mais cela ne nourrit pas une famille. De toute façon Magali n’a que 15 ans, il n’est pas question qu’elle fasse quoi que ce soit avant sa majorité, alors, en attendant, file te chercher un bon boulot et on en reparlera dans trois ans ! »

Le garçon était fier et vraiment très amoureux.

Il fit parvenir un mot à Magali, glissé dans le trou secret de leur arbre gravé de leurs initiales :

-« je vais montrer à ton père et à toi que je pourrai te protéger toute ta vie. Je pars chercher, soit la gloire, soit du travail, je t’écrirai et te donnerai mon adresse sitôt que j’en aurai une et je reviendrai te chercher. Si tu le peux, je te dirai au revoir sous ta fenêtre à 6h du matin dimanche en allant prendre mon train.

Attends-moi Magali. Je ne sais quand, mais un matin je serai sous tes fenêtres, venu te chercher. Tu es ma femme pour la vie et je n’aimerai jamais que toi, aie confiance, je reviendrai et nous vivrons jusqu’au bout de nos vies ensemble.

Ton Philippe. »

Ce dimanche matin Magali s’était réveillée tôt, elle qui a toujours tant de mal habituellement à sortir des toiles, et elle guettait à sa fenêtre pour cet au revoir qui la déchirait… Elle a longtemps attendu et il n’est pas venu….

Depuis le temps passe et passe, elle n’a jamais reçu de nouvelles, ne sait où il est, mort ou vivant. La famille de Philippe a déménagé un beau jour sans prévenir et elle ne les connaissait pratiquement pas.

Mais sans qu’elle le choisisse, plus fort qu’elle, tous les matins à 6h elle est attirée comme par une volonté autre que la sienne et elle se retrouve derrière cette fenêtre, à espérer …Mais personne ne vient…

Le temps passe, il passe toujours…

Magali a fini ses études. Magali a des copains, des amies, au collège, mais pas de petit ami.

Son père la voyant toujours à l’écart des autres lui a fait rencontrer des fils d’amis à lui au futur prometteur, avec des familles haut placées et pousse Magali dans le dos :

-« Tu sais Gontran est amoureux de toi ! Il l’a dit à sa mère qui me l’a confié…C’est un bon garçon et tu sembles l’apprécier ?!

-Il est gentil, oui…

-Voilà un gars qui serait un bon parti pour toi, imagine !

-Papa, je ne veux pas en entendre parler. Philippe a dit qu’il viendrait me chercher à ma majorité.

-Ce va nus pieds ? Il ne t’a même pas donné de nouvelles. Arrête de l’attendre ! Tu penses, depuis presque trois ans, il a déjà fait sa vie qu’est-ce que tu crois ? Ne sois pas si naïve ma petite fille ! C’est beau le romantisme mais reviens sur terre… »

Mais Magali ne fait pas de bruit, elle dit « oui papa » sans y croire et chaque matin elle se lève à 6h et va à la fenêtre… En vain.

Ce matin c’est son anniversaire. Elle va avoir 18 ans.

Sous la pression de son papa elle a décidé qu’elle prendrait sa décision aujourd’hui, d’attendre ou de renoncer… Elle n’y croit pas, elle sait bien que son père à raison, mais, au fond d’elle-même, une petite flamme reste vivante qui ne veut mourir…

Comme chaque matin elle va à la fenêtre, c’est la belle saison, le soleil se lève déjà, il va faire une belle journée…

Des voitures passent qu’elle regarde machinalement sans les voir… L’une d’elle s’arrête au long du trottoir d’en face…Tiens, le voisin a changé de voiture ! Il s’en est offerte une plus belle !

Le conducteur descend et lève la tête vers elle. Ce n’est pas le voisin s’étonne-elle. Elle ne le connait pas, c’est un homme, mais son cœur se met à cogner comme un dingue lui coupant la respiration…

Elle recule et laisse retomber le rideau et reste plantée là…

-« Non, je suis folle. Je me suis tellement focalisée là-dessus que j’ai des visions. De toute façon ce n’est pas Philippe, il n’était pas comme ça, et celui-ci est barbu en plus… Quelle sotte je fais… «

Alors elle reprend sa position en soulevant à nouveau le rideau… L’homme traverse la rue, lui fait un signe…et lui envoie un baiser…

Magali sent ses jambes se fondre sous elle, mais non ! Elle les prend à son cou, elle déboule l’escalier, elle fonce vers la porte d’entrée, l’ouvre d’un grand geste… Un instant d’immobilité absolue des deux personnages, le sourire nait progressivement sur leurs visages après une hésitation, s’épanouit et tous deux se retrouvent emmêlés, éperdus de joie.

Le père ayant entendu du bruit s’est levé et voit le tableau. Son visage est fermé. Il se tient droit comme une statue sur le seuil.

Alors Philippe lui tend un classeur, sans un mot, le regardant bien en face, Magali pendue à son bras qu’elle ne peut lâcher.

Après avoir regardé sévèrement Philippe dans les yeux à son tour, le père se penche sur le dossier qu’il a dans les mains, l’ouvre….

Photocopies de compte en Banque, de feuilles de paye, d’une photo de pavillon…

Philippe n’attend pas plus longtemps et s’inclinant vers la jeune fille lui dit…

-« Tu es majeure, je te l’avais promis, je viens te chercher… » et fait le geste de partir.

-« Attendez ! » dit le père en rentrant précipitamment, manifestement pour aller chercher quelque chose.

Il ressort et leur tend une boîte à chaussures…

-« Allez, partez…et revenez me voir plus tard…. »

Philippe ne répond pas, il guide Magali qui attrape le carton et qui n’hésite pas à suivre le garçon vers sa voiture.

Le père regarde le véhicule s’éloigner…

Plus tard, tous deux installés près de leur arbre secret, Philippe raconte…

Le dimanche matin de son départ, il n’avait pas pu passer. Sa maman qui ne savait rien de Magali était effondrée de voir partir son fils et avait tenu à le conduire à la gare en voiture. C’est, arrivé à Bordeaux, qu’il a envoyé une première carte afin de prévenir Magali.

Ne trouvant pas de contrat tout de suite dans la musique, il avait préféré s’embarquer sur un bateau pour gagner suffisamment d’argent pour pouvoir payer l’enregistrement de ses maquettes musicales. Il ne pouvait pas écrire souvent mais à chaque port il a envoyé une carte à Magali…qui ne l’a jamais reçue.

Puis il est revenu à Paris. Il a fait différents métiers jusqu’à ce poste où il part à la recherche de nouveaux talents pour une boîte. Là, il s’occupe des formalités et déclarations, cela lui a enseigné comment organiser son métier et lui a permis de rencontrer beaucoup de monde de la profession où il a su se faire estimer. En même temps il continue ce qui lui plait le plus et il est à l’aube de pouvoir enfin lancer son premier disque.

La chanson titre s’appelle : « Je reviendrai Magali… », elle commence à cartonner dans le petit cercle, tous les espoir sont permis pour que cela passe sur les ondes bientôt.

-« Mais pourquoi ne m’as-tu pas donné de nouvelles ? lui demande la jeune fille.

-Je t’ai écrit, régulièrement. Je t’ai également téléphoné mais le téléphone m’était systématiquement raccroché au nez.

-Mon père ? interroge la jeune fille d’un ton incrédule.. »

Philippe ne répond pas. Qui d’autre ?

Tout en écoutant, Magali se souvient que son père lui a donné un carton qu’elle a encore sur les genoux à cet instant. Elle dénoue la ficelle, lève le couvercle, ce ne sont pas des chaussures, mais toutes les lettres de Philippe sont là.

Elle reste silencieuse un moment… Puis… Se tournant vers le visage durci de son compagnon à la vue de cette trahison dont il se doutait bien, elle lui dit doucement :

  • « Philippe, tu veux bien qu’on retourne le voir, je ne veux pas lui faire de mal, il pensait me protéger…
  • Allons-y, je suis d’accord avec toi, maintenant c’est nous qui décidons de nos vies! »

Hélène Porcher le 1er avril 2016

Il fait très gris très humide, mais j’ai tant à faire à la maison que ce n’est pas un problème pour moi !

J’espère que, vous aussi, savez vous occuper agréablement, c’est samedi, peut-être en famille…

Alors à tous bonne journée, bon week-end et mes millions de bisous à partager, ne vous battez pas, s’il n’y en a pas assez, je vous en enverrai d’autres, j’en ai plein pour vous !

LN

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