Bonjour les amis !
Il ne faut jamais désespérer, ce que nous prenons pour un grand malheur débouche parfois sur un meilleur sort…
A QUELQUE CHOSE MALHEUR EST BON:
Une amie avait pour compagnon un homme exigeant, jamais content, la vie était bien difficile à ses côtés. Sa compagne travaillait autant que lui pour les besoins de construction, réparation de terrain et bâtiment en y ajoutant les tâches inhérentes à son statut de femme au foyer, bien sûr.
Mais pour vivre à deux, il faut supporter pas mal de choses sans rien dire… Elle ne disait donc rien.
Jusqu’au jour où, les travaux finis, le bonhomme chassa la dame sans préavis. Il n’avait plus besoin d’elle.
Ce fut un drame épouvantable pour elle qui se trouvait à la rue et avec bien peu de choses, rien qu’une petite pension d’invalidité. Elle se crut perdue et pleura toutes les larmes de son corps….Trouva refuge quelques jours chez une amie mais cela ne pouvait durer…
Et elle trouva un appartement, petit certes, mais dans un joli petit village tranquille qui accueillit la nouvelle arrivante avec joie et gentillesse, qui lui offrit un petit travail qui complétait la pension à minima bien insuffisante pour payer plus que le loyer, et des amis dans l’association avec lesquels elle put partager les rires et les projets.
Happy end !
Et cette autre histoire qui vient d’ arriver :
Une souris se promenait tranquillement dans la campagne, allant de touffe d’herbe gelée à une autre, à la recherche de graines de tournesol perdues par les mésanges d’LN.
La pauvrette avait faim et ses pattes souffraient horriblement dans cette gelée blanche. Elle tentait de relever sa longue queue et pourtant le petit bout retombait sur le sol et gelait pour moitié. Les mésanges n’avaient pas laissé grand-chose, ce peu qu’elle avait pu récolter nageait dans son estomac, clapotant tristement en lui donnant le mal de mer.
C’est alors que deux yeux clairs et fascinants comme des pleines lunes la tinrent en joue.. Feu !
La masse qui entourait les yeux lui tomba dessus, monstre épouvantable que ses pires cauchemars n’auraient pu imaginer.
Par un réflexe surprenant elle réussit à se dégager et le chat se tapit face à elle, immobile. Hypnotisée la pauvre victime n’osait bouger ni poil ni patte, sentant le froid la solidifier.
Comme rien ne bougeait et qu’elle sentait son ventre se glacer, elle pensa que peut-être l’adversaire s’était congelé. Elle risqua le tout pour le tout et se jeta sur le côté pour fuir !
Las ! Le monstre n’était pas pétrifié ! Il attendait et avec un sourire cruel se jeta sur sa proie.
Pauvre souris, tête et pattes pendantes, sut que sa dernière heure était arrivée, enfermée entre les mâchoires aux dents acérées, que pourtant l’animal n’avait pas complètement fermées, afin de trimbaler son trophée !
Ainsi secouée, mouillée de bave tiède, épouvantée et sans espoir, elle fut emportée au galop joyeux du carnivore victorieux, poussée à travers une trappe et… Les pinces s’entrouvrirent la laissant choir sur le sol carrelé d’une cuisine.
Le temps de réagir, elle fila sous l’évier.
Le monstre sautant derrière elle lui donna une tape griffue sur l’arrière train.
Mais sans s’émouvoir de cette marque de harcèlement sexuel dont elle avait lu un article sur un morceau de journal déchiré, voletant près du compost, elle s’élança à nouveau pour se glisser derrière le meuble.
Et là, gros bêta, penaud, tapi, resta comme une postiche devant le trou, bien trop gros était-il pour y laisser passer même une patte !
Depuis petite souris a bien compris le manège et comment être prudente. Elle vit comme une reine derrière des meubles aux entrées si étroites que nul ne peut venir l’en déloger. La nuit elle ramasse ce qui traîne, il y a toujours des miettes, le ménage n’étant fait qu’au matin.
Plus de froides nuits à se geler le museau (et le reste !) et à guetter le vol silencieux des hiboux, plus de famines où l’on pense s’évanouir cent fois par jour et par nuit, plus de craintes… à condition de bien observer les heures et les mouvements de l’ensemble de la maisonnée, c’est le confort absolu !
LN a posé une nasse avec un morceau de madeleine pour la déménager dans la forêt, mais si elle se croit maligne la donzelle, elle se fait des illusions, il y a plus malin qu’elle !
Et soudain, LN pense … Si la souris a fauté avec Raton, peut-être est-elle pleine ! Quel plaisir elle aurait cette trotte menu d’élever sa famille dans cette maison chaude et accueillante !
Happy end !
Le 1er Mars 2016 H.PORCHER
Maman m’a fait remarquer que le mot escabèche de la sauce vient de …étêter ! Je n’y avais jamais pensé ! Mais cela vient de poissons à tête coupée et marinés !
C’est drôle, je connais ce mot depuis si longtemps et pourtant je n’ai jamais fait le rapprochement !
Allez, chers amis, nous allons, le front en avant, attaquer cette journée, mais gaiment bien entendu !!!
J’en connais qui sont déjà à gratter le jardin ! Pas nous, mais une fille courageuse qui, comme Michel n’aime qu’être active et dehors !
Pas moi ! Mais vous peut-être ? Alors courage !
Je vous envoie toutes mes amitiés !!!
LN