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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 08:27
arbres-07-07-01-165
arbres-07-07-01-165

Bonjour à tous!

J’espère que vous avez bien profité de ce dimanche ensoleillé et plus d’un ont sorti la tondeuse ce week-end, Michel compris, pour une « petite dernière » avant les prochains mauvais jours !

Demain je vais profiter du soleil pour laver les draps cela en fera encore deux séchés au soleil !

Les troupes d’occupation que le zona a laissées sur place étaient particulièrement actives hier toute la journée. Pourquoi ? Alors que la veille c’était plutôt calme et j’en avais déduis, bêtement, que cette nouvelle chemise plus douce devait moins exciter les endroits sensibles. Est-ce ce que ces manifestations provoquèrent la suite ?

Vers 7h du soir je me suis sentie soudain très fatiguée physiquement et moralement, du genre « j’suis bonne à rien, j’y arrive pas… » vous voyez le genre. A 8h30 je m’écroulais sur le canapé aux côtes de Michel qui regardait Zorro, en attendant qu’il soit prêt pour diner.

Pas faim. Michel ne supporte pas qu’on ne mange pas, pour lui, ne pas manger c’est mourir, que ce soient humains ou animaux ! Ces chats ils les nourriraient bien avec un entonnoir comme des oies s’il pouvait. Je me force donc à manger de la soupe et mon yaourt, mais je ne mange ni pain ni fromage. Après diner je contrôle mon semi coma pendant que Michel regarde le film et vaisselle faite, yaourts en route, je vais me coucher. « Tu lis ? » » ah non, je DORS » !!!!

IMPOSSIBLE. Impossible de dormir. J’ai les yeux fermés, ma tête tourne à vide, je compte rien n’y fait. Il faut que je gigote ! et je tourne et je me retourne et j’ai mal ici et j’ai mal là, pas de grosses douleurs du tout, mais des trucs qui piquent, qui dérangent… qui me forcent à bouger…

Du coup j’avais dit à Michel :

-« Si tu fais pipi entre 4 et 5h, réveille-moi que je voie la lune de sang »

Il n’a pas eu besoin, réveillée je l’étais et j’ai vu la Lune, pas si grosse que ce qu’il était dit et pas si rouge non plus, mais le ciel était clair, cette lune un peu sombre et les étoiles autour, c’était un décor différent et grandiose, paisible, immense. J’ai pris une photo mais mon petit appareil dit que c’est trop loin !

Ai-je dormi ensuite ? Pas plus…Et pourtant….

Et pourtant ce matin je suis mieux réveillée et active que si j’avais dormi !!!!

Vous y comprenez quelque chose vous ? Alors expliquez-moi car je ne me reconnais plus depuis quelques temps.

Nous allons devoir déclarer nos impôts par Internet…Encore faudrait-il que tout le monde soit connecté !!! Il y a encore beaucoup de zones blanches ! De plus il ne suffit pas d’avoir Internet pour savoir s’en servir, beaucoup ne savent que ce servir des mails ! Moi-même je ne me vois pas remplir des papiers par Internet !

Pour notre feuille d’impôts je suis tranquille, je n’ai rien à y faire les retraites sont automatiquement enregistrées !

Cette nuit j’ai eu des pensées pour vous, particulièrement celles que je connais insomniaques régulièrement, mais aussi pour celles que je sais en mauvais état en ce moment et qui ne doivent pas dormir beaucoup non plus !

Je pense à chacun de vous et espère que votre vie se déroule sans trop de difficultés !

Avec mes amitiés toujours !

LN

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27 septembre 2015 7 27 /09 /septembre /2015 08:35
champignons non comestibles
champignons non comestibles

Bonjour chers amis!

En vieillissant on devient une sorte de caricature de soi-même. Bien souvent plus près de la tête de tortue que du chat-mignon. Mais il est dur de voir souligner le trait et c’est ce qu’il m’arrive ce matin.
Serait-ce le PPS de Gi qui a influencé quelque insec
te ?

Je me suis réveillée avec un œil tout boursouflé et rose foncé. Serait-ce comme dans son reportage d’images un papillon venu chercher sa dose de sodium entre mes paupières ?

Pauvres tortues harassées par les papillons qui leur pompent leurs larmes comme nos vaches le sont par les mouches !

C’est assez impressionnant de voir ces pauvres têtes comme du vieux bois, vivantes de mille couleurs voltigeantes et agglutinées !

Mais malgré ma compassion pour elles, je n’avais aucune jalousie qui me vaille le traitement de ce matin !

Hier, ce fut une bien belle journée et Michel avait envie d’aller voir s’il pourrait trouver un champignon ou deux… Plutôt deux d’ailleurs!

Seulement moi j’avais les pains à faire (et quelques autres projets mais là, faut pas rêver)…

Je me suis dépêchée et à 5h15 nous partions en balade.

C’est fou comme la marche en forêt me fait mal au bras. Comment cela ce n’est pas logique ? Mais si, car j’ai de moins en moins d’équilibre sur mes pieds qui jouent aux osselets et je prends un beau bâton que Michel a coupé pour moi, et comme je m’appuie sans cesse dessus…Bon, ben vous avez tout compris !

Ah les champignons ! La seule promesse qui fasse marcher Michel !

Nous marchons, marchons, enjambant les ronces , sautant les ruisseaux, pataugeant dans le marécage…Et soudain…Une lueur d’espoir, comme une petite flamme de bougie au loin, bien jaune et bien vivante, une girolle à l’horizon !

Alors vite vite nous nous débarrassons maladroitement des fougères qui s’emmêlent dans nos pieds et nous retiennent, nous perdons la tête dans des branches basses et griffues des sapins et enfin, là, à nos pieds…. Une flèche de lumière venue juste l’allumer …une feuille de hêtre tombée au sol…

Bon, ne pleurez pas de déception pour nous, nous en avons trouvé une quinzaine tout de même, de quoi nous faire un bon petit plat aujourd’hui.

Et puis, même bredouilles de cèpes, nous avons fait une belle promenade et cela nous est déjà une récompense.

Le soir j’ai nettoyé dans tous les petits plis de ces girolles avec une brosse à dent, c’est ce que j’ai trouvé de mieux, de plus efficaces, elles attendront proprement ce repas de midi que je vais mettre au feu tout à l’heure.

Inutile de vous dire que je n’ai rien préparé d’autre à vous dire, je sais « c’est un peu court Monsieur » mais je ferai mieux la prochaine fois, dès que j’aurai du temps pour ça !

Pour vous faire participer de loin à notre échappée je vous ai pris une photo de jolis champignons, mais non comestibles ceux-là.

Bonne journée de dimanche à vous tous, chers amis et à lundi !

Avec mes amitiés « forestières »!

LN

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26 septembre 2015 6 26 /09 /septembre /2015 08:38
fleurs-montage-15-09-25-059
fleurs-montage-15-09-25-059

Bonjour à Tous et Toutes!

C’est drôle comme parfois les nouvelles arrivent toutes en même temps de personnes sans rapport entre elles !

Hier fut un jour semblable, que ce soit au téléphone ou par mails et des contacts repris après tout un été et parfois plus…

Comme je ne sais si vous avez remarqué la même chose, mais les coups de téléphone d’amis ou de parents arrivent le plus souvent vers les 6h du soir, avant le diner ! Je pense que c’est le « Oh zut, j’ai encore oublié d’appeler ». Mais c’est bien, c’est chouette !

Tout compte fait le temps n’a pas été vilain hier et nous avons vu un gros frelon. Nous avons bien regardé les pattes, et le dos et les ailes alouette, il était bien jaune et les pattes ne l’étaient pas, donc je pense que c’est un de chez nous, on garde.

C’est impressionnant mais j’en ai eu qui vivaient autour de moi dans mon bureau, je sais qu’ils sont calmes et non agressifs. Pas comme les guêpes !!!

Un des poussins à un plumet qui lui pousse sur la tête ! J’ai hâte de voir ce que cela va donner ! C’est l’avantage d’avoir des poules de races mélangées, c’est chaque fois des surprises.

Pour pallier à l’indigence de mon blog j’ai heureusement des amies de talent.
Voici un poème qui s’adapte tout à fait au moment, j’espère qu’il vous plaira
!

Rondeau

LA MORT de L’ÉTÉ

La rose meurt, gracile tige

Le parc en deuil où tout se fige

Semble orphelin. Du bel été

Rien ne subsiste et, dépité,

L’oiseau muet, soudain, s’afflige.

L’arbre ployé jusqu’au vertige

Grisé par l’autan qui voltige,

Ne verra plus son velouté :

La rose meurt…

Morte-saison ! Trépas ! Que dis-je ?

Tout est défunt et nous oblige

A voir surgir, déchiqueté,

L’amour perdu sans volupté

Sous le soleil qui la néglige,

La rose meurt…

Mireille TURELLO-VILBONNET

Le dessin est un montage de fin de saison, j'ai enfin réussi à avoir des soucis de graines offertes qui n'avaient pas levées l'année dernière et se sont décidées cette année sans que je m'en mêle! Quand je vous dis que ce que je ne sème pas pousse mieux!

L'insecte trouvé cet été est un chrysocarabus Auronicien-carabe doré sauf erreur...

J’ai en tête une histoire qui grimpe, mais c’est une longue, je ne sais si cela peut vous plaire et quand je pourrais l’écrire ! Dans ma tête cela va tout seul, je reprends quand je veux et cela ne prend pas de temps !

Je vais voir…

En tous cas je pense bien à vous et je vous souhaite une bonne journée et même un bon week-end, oh oui, je ne lésine pas ! ;-D

Avec toutes mes amitiés pour chacun et pour tous !

LN

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25 septembre 2015 5 25 /09 /septembre /2015 08:19
Correze à minima-05-0097
Correze à minima-05-0097

Bonjour à tous !

Vendredi, chouette jour de poisson !

Il a fait un temps superbe et ça y est Michel a réfléchi.

Oh cela fait longtemps qu’on en parlait, qu’on disait qu’il allait falloir le faire, qu’il fallait prendre notre courage à deux mains et passer au sacrifice…

-« Quoi Mésange ? Non, non, on n’a pas tué les coqs, pas du tout ! »

Non, ce n’est pas si grave, mais il fallait prendre la décision et ce n’était jamais le moment. Quand je demandais à Michel :

- « alors on le fait ? »

-Non Mhel, ce n’est pas ça non plus ! Coquine ! « Ça se fait sans se demander » souviens-toi de la chanson !

Une fois je dis à Michel :

-« Maintenant on y va ?

-Attends il faut que je REFLECHISSE »

Et les semaines passèrent, Michel réfléchissait et aujourd’hui…

Il faisait si beau !

-« Vite, tu as une minute ? Viens c’est le moment on le fait dehors !

-« Tu crois ? Tu vas prendre froid si tu te déshabilles !

-« Non, on se mettra au soleil et j’ai réfléchi, c’est maintenant.

-« OK ! »

Alors je suis allée chercher ciseaux, rasoir, peigne, glace et serviette et…

Je lui ai coupé les cheveux !

Je suis toujours un peu triste quand je dois sacrifier ces belles boucles blanches, si seulement je pouvais me les recoller sur ma propre tête !

Et histoire vécue mais traduite à ma façon, accrochez-vous !

-« Eh ho! D’où viens-tu toi? Je ne te connais pas ?

-Je viens d’arriver du Pays-du-Dehors…

-Ah c’est pourquoi tu es si foncé ! Et que viens-tu faire dans le Pays-du-Dedans ?

-Ben, je viens demander asile…Au Pays-du-Dehors il ne fait plus trop bon vivre, les temps vont être durs, me donnerais-tu asile ?

-Ben moi, heu oui, pas de problème, mais je suis déjà un peu en fraude, je suis un SDF.

-Mais tu es bien au Pays –du-Dedans ?

-Oui, mais étant jeune j’ai voulu m’enfuir de la maison et depuis je suis en errance, je me suis trouvé un abri ici.

-Et est-ce que tu me laisserais vivre avec toi, on est bien là et il fait bon…

-Moi oui, mais si on a un contrôle on est mal, il faut que tu te mettes en règle d’abord !

Mais ne t’inquiète pas trop, la Présidente est gentille, attends, regarde plus haut, tu la vois ? Elle arrive… Va lui demander…

-Excusez-moi-de-vous-demander-pardon-s’il-vous-plait Madame la Présidente !

-Oui, Bonjour…mais…Vous êtes originaire du Pays-du-Dehors ?

-Oui madame.

-Alors que faites-vous ici ?

-Je suis venu chercher refuge.

- Comment puis-je être certaine que vous ne ferez de mal à personne au Pays-du-Dedans ? Je ne puis vous faire entrer dans la communauté musicienne du Pays –du-Dehors dont je vois bien que vous êtes membre, vous êtes tout de même différent et je ne sais si vous n’êtes pas un adversaire, un espion ou quelque chose du genre ?

-Ecoutez Madame la Présidente, je vous propose quelque chose. J’ai rencontré un habitant de la communauté musicienne du Pays –du-Dedans sous cette cuisinière qui a dit qu’il accepterait de partager son abri et sa nourriture avec moi si vous m’accordez la permission de rester… Ainsi je n’entre pas en contact avec le plus gros de vos administrés et je vous prouverai que je puis rester discret et inoffensif.

-Hoé ! Là –dessous ! Sortez de sous ce poêle…

-Moui…j’suis là…

-Ah c’est toi !!!Ca fait un moment qu’on te cherche ! Tu te planquais là ! Tu veux retourner là-haut dans mon bureau avec les autres grillons ?

-Non, je suis bien là…

-Et tu es prêt à héberger ce grillon noir des champs ?

-Oui pour l’hiver, au printemps il repartira !

-Tu n’as pas peur ?

-Non, à deux il n’y aura pas de concurrence, ce n’est pas comme si il se glissait dans la communauté où il y aurait des jalousies et des rivalités pour les filles !

-Bon, alors c’est d’accord, mais restez discrets ! Sinon, du balai tous les deux !

-Oui, Merci LN, on sera très sages ! Allez toi, viens que je te montre où tu vas coucher…Dis, tu sais jouer du violon ? Parce qu’ici c’est tous les soirs…..

Et ils disparurent sous la cuisinière en se tenant par la patte.

Et voilà ce sera tout pour aujourd’hui ! J’espère que je ne vous ai pas trop embrouillé la cervelle avec mes inepties !

Je vous envoie toutes mes amitiés !

LN

Dessin; La Corrèze à minima!

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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 08:38
jongleur-15-09-23-058
jongleur-15-09-23-058

Bonjour à tous!

Les feuilles rousses se poussent sur la mousse!

Et ce fut une belle journée douce….

J’ai réussi à finir ce dessin. Pas exactement ce que j’aurais voulu et avec beaucoup de mal, mais j’ai au moins fait cela….Et pas grand-chose d’autre en dehors de mes nécessités de ménagère, ce qui m’occupe tout de même pas mal.

Qu’est-ce que nous sommes contents de ces petits plats en terre que nous avons achetés à « Farfouille » ! Tous les jours je fais le déjeuner et je le dépose dans ces plats, cela me permet de faire une petite installation plus ou moins décorative, et je passe au four 3 minutes. Ainsi tout est brûlant, les plats sont appétissants et restent bien chauds jusqu’au bout du repas, très agréable !

Et maintenant voici la fin de l’histoire…

8-LE PIANO VIOLET

John ne sait plus trop quoi faire, il attend les autres puisqu’ils se sont donné rendez-vous là.

A ce moment sa femme arrive, gare la voiture et approche… La mère du gosse regarde par la fenêtre en soulevant le rideau. Elle observe cette femme qui parle avec cet homme en se tournant de temps en temps vers la maison… Mais qu’est-ce qu’ils veulent ces deux là ? Se demande-t-elle .

C’est alors qu’arrive Jed et son scooter , vite rattrapé par sa sœur en voiture. Ils sont maintenant quatre à discuter devant la maison.

Alors le père qui manifestement était à se reposer, sort en maillot de corps les yeux encore bouffis et s’adressant au groupe d’une voix rude demande :

-« Mais qu’est-ce que vous voulez ? Fichez le camp !

-Je suis enseignante intervient Lyna et j’aimerais parler avec vous…

Là, le père est un peu inquiet. Enseignante… école… ça représente des avantages ou des risques d’ennuis… Il se penche vers le garçon :

-C’est ta maitresse ?

Le gosse dit non de la tête.

-Tu la connais ?

Même réponse.

-Il ne vous connait pas dit l’homme s’adressant à Lyna.

-Non Monsieur, (Lyna avance près de la porte avec son gracieux sourire rassurant) J’enseignais à l’école du quartier nord. Mon mari est également enseignant mais en musique, à domicile et il a été surpris du talent de votre enfant sur le piano au bord de la rivière et il aimerait former votre fils, gratuitement, si cela l’intéresse.

Toujours bouchant la porte de sa stature le père tourne la tête vers l’intérieur pour interroger sa femme du regard. Elle approche derrière lui et dit :

  • Ces enfants sont les vôtres ?
  • -Oui Madame, ils nous ont aidé à chercher votre garçon.
  • Entrez… dit la dame un peu rassurée.

Et c’est ainsi que John put connaitre que la famille a 6 autres enfants, et Didjé , Dany-Joe pour l’état civil, est muet de naissance sans que les docteurs puissent dire pourquoi, que c’est un très gentil garçon mais qu’à l’école personne ne s’en occupe et que s’ il sait lire et écrire c’est grâce à ses frères et sœurs .

La maman de DidJé. prend la parole :

  • Pour la rentrée prochaine nous pensons le faire inscrire dans une école pour sourds et muets. Cela ne va pas être facile pour nous car c’est loin et ce sont bien des frais mais nous ne voyons pas d’autre moyen pour aider notre garçon.

John est content de pouvoir expliquer à cette femme :

  • Voilà ce que je vous propose :

Je viendrais chaque après-midi scolaire chercher votre enfant. Ma femme ne travaille plus et lui donnerait ses cours normalement…

  • Mais la loi…
  • Ne vous inquiétez pas, ma femme étant enseignante a le droit de le faire à domicile, votre fils sera déclaré normalement, vous ne risquez aucun problème, et je lui donnerai quelques leçons de musique courtes.

Par contre les après-midi sans école ce serait avec moi qu’il travaillerait.

Nous allons tous apprendre le langage par signes en même temps que lui, cela nous l’enseignera c’est toujours utile.

-Mais je ne sais s’il va vouloir ou même être capable ? …S’inquiète le père !

-C’est pourquoi je pense que nous pourrions faire un essai avant la rentrée scolaire, pour voir si cela plait à Didjé, ainsi qu’ à nous et si cela vous convient à vous.

Nous prendrions bien soin de votre fils, soyez tranquilles.

Et c’est ainsi qu’après un essai de quelques jours DidJé. ravi demandait lui-même à aller le plus souvent possible travailler avec Les Douglas, les parents de l’enfant étaient très contents de cet arrangement en voyant leur fils s’épanouir, et chez les Douglas les rires et la passion étaient de retour.

Dany-Joe devint un grand virtuose, la joie et la fierté de tous, public compris.

Peut-être avez-vous vu les affiches de Dany-Joe Williams Douglas ? Il a maintenant 25 ans et il est reconnu du Monde entier.

Parfois, au premier rang on voit un homme âgé et sa femme échanger des sourires de fierté avec un couple de couleur assis à côté d’eux !

Mais surtout ce qui se remarque le plus…

C’est que…

le piano est VIOLET….

FIN.

15 septembre 2015 Hélène Porcher

Pas déçus les amis, ça finit bien !

Je ne saurais vous laisser tristes et déçus. Si je NOUS raconte des histoires c’est pour nous faire plaisir !

Alors avec ce sourire, commençons ce jeudi pour en faire une chouette journée, de notre mieux.

Je vous envoie à tous mes amitiés réchauffées au feu de bois !(Merci Michel !)

LN

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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 08:35
bateau-15-05-05-036 reprise arc en ciel
bateau-15-05-05-036 reprise arc en ciel

Bonjour les amis !!!

J’ai payé les impôts fonciers et ensuite…je me suis mise à dessiner…

Mais que j’ai eu du mal !

Cela fait trop longtemps que j’ai arrêté et je n’avais pas ces outils encore en main, je ne sais plus où c’est et ce que je peux espérer, bref j’ai ramé tout mon temps et rien fait d’autre !

Mais par contre j’ai des amies qui écrivent bien…

Et voilà un nouveau message joli de Martine Goblet ! Merci à toi, dame au cœur de lumière et au courage inextinguible !

ARC EN CIEL…

« Quand je contemple le monde que je souhaite créer,

j’ai le cœur qui chavire de tendresse ; pour des enfants sauvés, pour des animaux épargnés, pour des amoureux comblés, j’ai dessiné un arc en ciel et gravé les notes de mon espoir. » (Martine Goblet,

Et plus simplet voici l’histoire :

7- LE PIANO VIOLET

-Bon alors vous prenez chacun un quartier parmi ceux que j’ai surligné de couleur différente. Jed tu fais attention avec ton scooter. L’ennui c’est qu’il n’y a que Papa pour avoir vu ce gosse donc ce qu’il faut que vous trouviez c’est un enfant que vous n’entendez pas…Je sais, c’est spécial comme recherche. Quand vous voyez un gamin noir de cette taille, un Tee-shirt trop long, demandez-lui où vous pouvez trouver un pub, par exemple… sauf si vous êtes devant ! Une église, qu’importe, pour voir s’il peut vous répondre.

Papa va faire ce quartier car c’est là qu’il a le plus de chances de le trouver.

On s’appelle régulièrement les uns les autres et si l’un de nous trouve, il avertit immédiatement bien sûr et il ne lâche pas le gosse des yeux.

-Oh c’est super, on a l’impression d’être des supers flics, un vrai film !

Tous les quatre échangent une bise en se souhaitant bonne chance et sautent chacun dans ou sur son véhicule.

Le temps passe, mais rien… D’ici que le gosse ne soit pas sorti, pourvu qu’il ne soit pas puni !

Le temps passe, Jeanie est tombée dans un endroit où vivent pas mal de gens de couleurs, mais elle n’a rien qui pourrait correspondre au gamin.

Et c’est John lui-même qui trouve le gosse, pas bien loin de la rivière d’ailleurs !

-« Appel à tous j’ai trouvé le petit, il est au 2-4-2-1 de la 16e sud , rendez-vous là, je prends contact et je vous attends. »

John descend de voiture et s’approche du gamin qui le reconnait avec plaisir et vient au-devant de lui.

John demande au gosse où sont ses parents. Le petit le guide vers une petite maison, pas bien riche mais soignée.

La porte s’ouvre sur une femme imposante et un peu sur la défensive de voir cet homme blanc avec son fils.

-Madame, excusez-moi de vous déranger, dit John, mais j’ai rencontré votre fils au bord de la rivière et j’ai été surpris de ses dons musicaux…

-Ah oui ? répond la maman d’un ton monocorde et le doute dans la voix…

-Et je suis musicien moi-même, votre fils m’intéresse…continue le pianiste.

-Voyez-vous ça !... dit la dame sèchement.

-Je m’appelle John Douglas, peut-être avez-vous entendu parler de moi ?

-Non Monsieur.

- Je suis pianiste concertiste et j’aimerais pouvoir m’occuper de votre petit garçon et exploiter les dons qu’il a.

-Merci Monsieur mais nous savons très bien nous occuper de lui. Viens Didjé ! Rentre !

-Madame, madame, ne vous méprenez pas… «

Mais la porte se referme.

A suivre….

Ce matin le temps se tâte : pleuvra ? Pleuvra pas ?

Même si tout est encore bien vert, le sol se couvre de feuilles jaunes et bordées de roux, on y est, c’est l’AUTOMNE.

Quoi qu’il en sera, à tous excellente journée et mes baisers, comme les feuilles, volent au vent pour caresser vos joues !

LN

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22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 08:21
fleur-14-03-05-024
fleur-14-03-05-024

Bonjour les amis!

J’en avais “gros sur l’haricot” de la “fin des z’haricots”! Pas rigolo à trier et j’en ai l’ongle du pouce soulevé à force d’ouvrir les gousses trop avancées pour être mangeables et récupérer les grains qui sont cachés dedans.

Mais c’est fait ! Direction congélateur sauf les grains que je vais cuire aujourd’hui.

En même temps j’écoutais le film qui passait à la télévision. Pas un chef d’œuvre juste une histoire interdite au moins de 10 ans ce qui veut dire qu’il va y avoir un crime à un moment ou un autre. Faute de grive envoyez le crime…

Ce que j’aime c’est d’essayer de relever les indices pour deviner avant la fin qui va être le coupable et pourquoi. On arrive au nœud de l’histoire quand un bruit dégoûtant me fait tourner la tête, Lasouris est prête à vomir sur le fauteuil. NON !!! je crie non, et je saute , elle a peur, elle court, je cours derrière elle pour la faire sortir mais…elle vomit sur le tapis en passant avant de faire claquer la trappe-à-chats …

Zut. Je ramasse et lave ce qui doit l’être et quand je reviens….Je ne saurai jamais la fin de l’histoire ! … En fait j’ai vu la fin, mais le nœud de l’histoire c’était juste au moment du chat !!! Tant pis.

J’avais fini mes haricots, je range pour aller dans mon bureau, sonnette…Un bouquet d’asters entre et vient se glisser sous mon nez, une gentille visiteuse derrière !

Et voilà pourquoi certains d’entre vous n‘ont pas eu de réponse à leurs mails. Je vous demande pardon !

Bon, je vais vous copier le chapitre suivant de la petite histoire…

6- LE PIANO VIOLET.

--« Chéri assieds-toi, veux-tu, invite Lyna, il faut que nous parlions tous les deux. Ça ne va pas… C’est l’histoire du gosse qui te ronge ?

-Je n’arrive pas à penser à autre chose et cela me met en rage. Si seulement j’avais eu l’idée de lui demander qui il était !!! Mais quel idiot j’ai été ! Si cela se trouve j’aurais pu changer le destin de cet enfant et lui faire exploiter un don qu’il ne soupçonne même pas !

-Et si on pouvait penser que c’est le destin John?...Peut-être que justement tu n’as pas à intervenir dans la vie de ce petit ? Peut-être est-ce seulement pour te dire qu’un jour…

- Mais non ! l’interrompt son mari, des miracles comme celui-ci n’arrivent pas deux fois…Peut-être en effet n’aurait-il pas voulu, ne serait-il pas intéressé, ses parents auraient pu refuser, ou le gosse aurait-pu ne pas avoir le courage de continuer de travailler à un entrainement que nous savons si dur pour arriver à être un grand musicien, tout ça je le sais et je l’aurais accepté mais c’est de n’avoir même pas pu essayer qui me tue ! Il aurait juste fallu …

-Alors cherche-le ! explose gentiment sa femme. Mais ne reste pas à te morfondre !

-Tu en as de bonnes ! Cherche-le ! Où ça ? Portland est grand !

-Et de un : s’il vient dans ce coin, c’est qu’il n’habite pas si loin de là… On peut déjà discrètement chercher dans ce quartier.
Et de deux : si on ne trouve pas il a sans doute fréquenté une école, normale ou pour handicapé. On ne va pas alarmer qui que ce soit pour l’instant, mais on aura ce dernier recour
s…

- Et je vais frapper à toutes les portes : « Pardon Madame, auriez-vous un gosse doué dont je pourrais faire un génie ? »

- Réfléchis. Ce gosse était là le soir. Donc après l’école. On peut déjà faire un tour en voiture vers ces heures-là, ces gamins jouent en général dehors par un si beau temps !

- Tu dis ON, tu viendrais aussi ?

-Nous sommes quatre. Jed avec son scooter, Jeanie avec sa voiture et nous chacun la nôtre, on se partage le terrain et on communique avec les téléphones portables ! »

John regarde sa femme interloqué pendant quelques secondes… Puis il commence à sourire de plus en plus large avant d’exploser…

-Tu sais toi ? J’aurais dû t’épouser ! Tu es géniale ! »

Et il se jette sur sa femme et tous deux roulent en riant sur le canapé.

Les enfants qui entraient à cet instant, s’arrêtent une seconde :

  • Eh bien ! Quand les enfants ne sont pas là les parents dansent !
  • Attendez, ne vous sauvez pas, on a besoin de vous ! »

A suivre, courage il n’y en a plus que deux !!!

Il pleut mes amis, pas de petite balade au soleil, pas de piqueniques dans la prairie !

Mais je suis bien certaine que vous avez chacun des tas de choses à faire à la maison !

Alors bon courage à tous et toutes et à demain pour partager à nouveau nos amitiés !

LN

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 08:37
Poissons et chat-A-02-029
Poissons et chat-A-02-029

Bonjour les amis !

Ne me bousculez pas, je suis toute endolorie !Et là, le zona n’y est pour rien !

Contrairement à ce que je m’étais promis ( Il n’y a que les promesses à moi faites que je m’autorise à trahir) je n’ai pas dessiné hier.

Il faisait beau.
Je suis descendue dans mon jardin pour y cueillir du romarin et…J’ai rencontré des rangs de haricots enfouis sous cette petite plante dont je ne trouve le nom nulle part et qui m’envahit le jardin autant que les araignées derviches m’encombrent la maison
.

J’ai demandé aux haricots s’ ils voulaient encore pousser, et ils se sont écriés, révoltés : «Ah non,plutôt pourrir ! »

Sachant que les jours à venir annonçaient à nouveau de la pluie, j’ai compris que j n’avais plus d’autre choix que de tout arracher, cueillir, trier, entasser les herbes et les branchettes etc….

Mais cela m’a pris TOUT l’après-midi jusqu’au soir et pourtant je me dépêchais !

Bon. C’est fait, il ne reste plus qu’à éplucher et trier car il y a de tout, du vert, du sec, du fin, du gros, du grain frais, du grain sec etc… Je ferai cela petit à petit en écoutant la télévision par exemple. Hier soir j’ai tout bien rincé et j’ai mis à égoutter cette nuit, ce sera plus facile pour les mains et…demain.

Je crois en avoir déjà parlé mais suite à la question d’une amie je me répète :

Oui, il est très désagréable d’avoir des petits bouts d’herbes aromatiques dans le frichti. Si certaines se ramollissent suffisamment pour se faire oublier sur la langue, le romarin, la sarriette et la coriandre entière posent des problèmes de contact. La solution c’est la boule à thé ! Ainsi on retire en fin de cuisson.
Pour la coriandre si on la mouline en poudre il faut la vanner en remuant et soufflant légèrement afin de faire voler l’écorce qui n’a aucun goût. Elle est rêche et désagréabl
e.

Mouliner ses herbes doit être fait au fur et à mesure, même quand elles sont sèches car elles perdent vite leur goût et leur parfum…

Pardon pour ceux qui avaient déjà lu cela et à la plupart qui connaissais de toujours !

Et voici :

5- LE PIANO VIOLET

Le lendemain John ne peut s’empêcher d’être excité et angoissé. Toute la journée il ne pense qu’à ce petit bonhomme et n’arrive à se concentrer sur rien.

Même Lyna finit pas être pressée que l’heure arrive, qu’il file retrouver le gosse et savoir où il en est… avec pourtant une crainte …Pourvu qu’il ne soit pas déçu, John a tant besoin de quelque chose pour lui rendre la passion perdue depuis l’accident…

S’il ne se retenait pas John courrait à son rendez-vous comme un jeune amoureux.

Mais …. Passé le virage il se retrouve devant une place à l’herbe piétinée… Le piano a disparu…et l’enfant avec…

Il en a presque le vertige !

Il n’a pas rêvé ? Il y a bien eu un piano violet et un enfant noir à cet endroit hier !

Cela ne dure qu’une demi-seconde…Ah mais bien sûr ! L’exposition de piano n’était que pour quelques jours et elle est terminée, le gosse a dû venir et ne trouvant pas l’instrument est reparti…

Et puis peut-être n’est-il même pas venu !

Peut-être que John s’est raconté des histoires parce qu’il est en manque, en manque de transmettre son amour de la musique, ses connaissances et ses découvertes personnelles qui peuvent profiter à d’autres…En manque de passion tout simplement !

Il reste là, planté, ses mains sorties de ses poches pendent, désolées…

Lentement il monte sa main blessée devant lui, doigts écartés, il la regarde, bouge ses doigts comme pour vérifier, les plie, les déroule un à un, geste rejoint par son autre main…Ses mains si belles qui faisaient les photos des concerts…. Cette pauvre main sauvée par miracle mais qui garde traces de son accident autant à voir que dans ses fonctions… Il serre le poing et il a un mouvement de colère, de rage, de frustration amère, à quoi ça lui sert maintenant !

Et puis John est un homme bon et sage qui sait se contrôler, il demande pardon par la pensée au magicien qui a su lui redonner un membre capable de faire ce que font la plupart des humains, il a tort de se rebeller, il a beaucoup plus de chance que bien d’autres. Déjà d’être sorti vivant de la carcasse de sa voiture puis de pouvoir profiter d’une utilisation normale de ses mains. Il a eu une vie de gloire, de passion et de plaisir à la vivre, et il a une famille saine et tellement gentille…

Bien qu’il soit tout à sa honte son sentiment d’impuissance l’envahit à nouveau et l’écrase de fatigue.

Il tourne les talons et, tête basse, rentre lentement à la maison.

A suivre….

Je vous laisse à cette petite lecture si vos occupations vous en laissent le temps, car nous sommes lundi et le rythme hebdomadaire reprend ses droits.

Pour l’instant le soleil est encore présent dans le ciel du Haute Corrèze et la fraicheur de cette nuit (5°C) nous laisse présager que cela tienne un moment, youpi !

Profitons-en mes amis !!!

Bonne journée à tous, une pensée pour tous ceux qui souffrent dans leur cœur, leur corps et leur âme et remercions la chance que nous avons de pouvoir VIVRE !

Avec toutes mes amitiés toujours !

LN

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20 septembre 2015 7 20 /09 /septembre /2015 08:15
Paysage-03-148
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Bonjour les amis!

Mauvaise nouvelle, le joli petit poussin est mort ! Je l’ai retrouvé tout plat sur le ciment dans le poulailler.

Je ne suis pas plus surprise que cela car la mère avait un comportement bizarre. Ne dit –on pas « tu es empotée comme une poule à un poussin ? »

Elle le cachait tout le temps, ne le sortait pas comme faisaient les autres. Elle ne le défendait pas vraiment, s’enfuyait en l’appelant c’est tout.

Et les coqs blancs sont trop grands maintenant. Mais si je les mets de l’autre côté je crains qu’ils ne se fassent massacrer par les anciens! Dilemme !

Mais….

Aujourd’hui je suis en VACANCES!

Je ne renie pas mes devoirs d’intendante, mais cet après-midi les quelques heures de libres seront pour moi ! Enfin j’espère ! Ma récompense : je SUIS A JOUR !

A jour de courrier, à jour de comptes (et justes !) il n’y a qu’un peu de raccommodage et les derniers travaux du jardin, mais ces derniers peuvent attendre encore un peu.

Hier soir quand j’eus fini de ranger mes paperasses, je me suis récompensée des deux PPS de Gi que j’avais enregistrés mais pas eu le temps de regarder.

J’ai plein de poèmes magnifiques mais un peu difficiles à lire pour moi sur lesquels je veux m’appliquer, là je vais pouvoir prendre un peu de temps…de temps en temps.

En vous disant cela je pense aussi dessiner, voire écrire…Mais en même temps j’ai peur de me porter la poisse, qu’est-ce qui va me tomber dessus et m’rn empêcher ? ahahah

Allons soyons optimistes et confiants, aujourd’hui je suis en vacances !!!

Et voici la suite de l’histoire :

4- LE PIANO VIOLET.

John revient à la maison plutôt perplexe…

Arrivé chez lui, il rejoint sa femme à la cuisine et pendant qu’elle prépare le diner, appuyé du dos au buffet, les mains dans ses poches et les yeux dans le vague, il parle…

-Chérie j’ai rencontré un gamin, INCROYABLE, je n’en reviens pas…

Il relève la tête et rencontre le regard de sa femme qui s’est tournée vers lui, s’essuyant les mains dans son torchon à vaisselle..

-Ah oui ? interroge t-elle, les yeux déjà brillants d’espoir que quelque chose ait pu changer les idées de son époux.

-Viens ajoute-t-elle, ça cuit, on va sur le canapé et tu vas me raconter… »

Une fois installés l’un contre l’autre John commence :

- J’avais vu, près du piano violet, un gamin qui écoutait caché dans un buisson quand je m’amusais à pianoter des petits airs et qui s’était sauvé.. Aujourd’hui il était là quand je suis arrivé ! Et il jouait des petits morceaux « à la feuille ».

-Il doit aimer jouer avec l’instrument, c’est fait pour ça, pour inspirer la jeunesse et leur donner la possibilité de s’essayer…

-Oui, mais ce qui est extraordinaire c’est qu’il jouait les morceaux que j’ai joué hier…

-Il les connaissait déjà ?!!!

-Non. Enfin cela ne semble pas. C’est bizarre… Ce petit garçon qui a peut-être 6 ou 7 ans est manifestement atteint d’aphasie, mais il est loin d’être idiot, il parle avec ses mains comme il peut. J’ai pensé qu’en effet il avait déjà fait du piano, mais comme son comportement me donnait des doutes, j’ai joué « Le polichinelle » qui n’est jamais sorti de la maison, que je jouais à nos gamins. Il a regardé mes mains attentivement, et quand j’eus fini il a hésité une seconde pour la note de démarrage et…il a joué la pièce sans faute. C’est maladroit, ses mains sont petites, il n’est pas exercé cela se voit, mais il avait parfaitement mémorisé et trouvé la suite des notes sur le clavier. Incroyable.

-En effet c’est spécial ! Il n’y a pas de piège dans tout ça ? S’inquiète Lyna.

-Ben depuis je réfléchis et je ne vois pas… Non, je crois que ce gosse est un génie quelque part… Son handicape peut lui avoir donné des possibilités plus grandes en un autre domaine, l’oreille absolue entre autres…

Tu te rends compte, ce môme ne vient pas d’un milieu riche, tu verrais, il est vêtu d’un Tee-shirt d’adulte ! Mais il est propre et le gosse est bien élevé. C’est peut-être un trésor inouï pour la musique et il risque de végéter sans en rien faire…

Et moi je suis là à donner des leçons à des gosses de riches qui viennent à reculons, n’en ont rien à faire ! Je te le dis cela me tue d’obliger ces enfants à étudier alors qu’ils n’ont d’yeux que pour la pendule, j’ai tellement l’impression de perdre mon temps et le leur! Je voudrais quelque chose qui me donne espoir d’être utile, je voudrais partager ma passion, et je n’en ai encore pas trouvé un pour s’intéresser tant soit peu à ce qu’il fait, sentir la musique avec un minimum de sentiments… Et je vois ce petit garçon de couleur, tout mignon, qui avale les notes comme des bonbons…

-Je comprends bien John…reprend Lyna la voix douce. Mais qui te dit qu’il soit vraiment intéressé par…

-Il vient de lui-même tout seul pour jouer au bord de la rivière ! coupe John vivement.

- Ne t’emballe pas John. Je sais comment tu es et ce dont tu rêves, mais je ne voudrais pas que tu te fasses des illusions, tu risques d’être déçu ! Il a une famille et elle peut ne pas être intéressée à ce que le petit devienne musicien !

-Je sais Lyna, tu as raison, mais je ne peux m’empêcher d’y penser…

-Ecoute, revois le demain et essaie de communiquer avec lui, vois ses parents, tu ne risques rien de tenter après tout ? Juste : garde dans ta tête que cela peut n’aboutir à rien, je ne veux pas que tu reviennes déprimé, si cela ne marche pas, ce n’est pas un échec, c’est juste que ce n’est pas inscrit dans vos destins, c’est tout…

-Oui ma sage Lyna ! Tu as raison sourit John en lui plantant un baiser sur le nez qui la fait protester en riant.

-Arrête !!!Rit sa femme avec tendresse !

Ma soupe doit-être prête ! Les enfants ! A table ! »

A suivre…

Je vous souhaite un bon dimanche à tous et je vous envoie toutes mes chaudes amitiés !!!

LN

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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 08:32
fourmi-13-10-01-088
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Bonjour M’sieurs –Dames!

Journée intense et besogneuse, ce fut hier!

Ca y est la saison a changé et Michel a rallumé la cuisinière. Cela chauffe mieux et surtout la chaleur ne se perd pas dans les airs comme par la cheminée ouverte !

Et les petits oiseaux ?

Désolée ils sauront bien se débrouiller ! Et la cheminée du toit garde un peu de chaleur, j’ai entendu dire que parfois les chauvesouris s’y réfugiaient.

Lessives et étendages à l’intérieur.

Préparation de quatre pâtons pour les pains qui suivront.

Pâte et cuisson de 6 gaufres. J’espérais pour trois jours mais Michel n’a pas résisté à la tentation. A propos : J’ai ajouté une petite cuillerée de miel dans mes gâteaux, si peu que ce soit cela parfume bien, c’est délicieux, même pour moi qui ne tiens pas particulièrement au miel. C’est du bon, offert par nos amis qui ont des ruches ! Merci à eux !

-Cueillette de quelques navets qui se sont mis à pousser à toute vitesse quand ils ont senti la pluie, alors que c’étaient de vieilles graines, et que les pousses végétaient. Je n’avais rien espéré, c’est cadeau.

Nettoyage et congélation des feuilles et de quelques racines, en en gardant une poignée de chaque pour la soupe de ce soir.

-Ajout de pissenlit, orties, carottes à la soupe, et des haricots « nera occhi » ( appelés comme cela par mon amie Italienne qui me les a fait découvrir pour « la minestrone », petits haricots à œil noir et à peau très fine que je trouve au rayon des produits étrangers parfois) déjà cuits que j’ajouterai au dernier moment.

Etc.

Bref, un emploi du temps qui occupe sans difficultés et laisse penser aux amis et aux projets…

Et aux histoires…. La voilà….

3- LE PIANO VIOLET.

C’est curieux, depuis hier il ne peut se retirer ce piano de la tête… Sans cesse sa pensée y revient, comme s’il y avait là un message à comprendre… Mais il n’y a rien à comprendre !!!

Il n’en a même pas parlé à Lyna, cela ne s’est pas trouvé… Mais en fin de journée, c’est poussé par une puissance irrésistible qu’il part dans la direction de la rivière et cette fois, d’un pas rapide, comme à un rendez-vous…

Il n’est plus loin de l’endroit où est installé l’instrument et il a un pincement au cœur car quelqu’un est déjà là à jouer et, chose curieuse, il joue, sans virtuosité mais bien, les petits morceaux de la méthode pour enfants que lui-même jouait hier….

Du coup après ce premier pas de recul puisque la place est prise, il se décide à avancer et rencontrer le personnage.

Quelle ne fut sa surprise !

C’est l’enfant qui s’était enfui hier ! Il ne l’avait pas beaucoup vu, mais il en est pratiquement certain, c’est bien lui !

Un petit garçon de 7 ans environ, noir de peau et de cheveux, vêtu d’un T-Shirt si grand qu’il lui fait comme une robe dont seul l’ourlet de son short long dépasse.

L’enfant est si appliqué qu’il n’entend pas John arriver avec la plus grande discrétion, et c’est quand l’homme lui pose la main sur l’épaule que l’enfant sursaute prêt à s’enfuir. Mais John a anticipé le reflexe et maintient gentiment le gosse sur le tabouret.

-« C’est bien ! Tu connais ces exercices !

L’enfant lève vers lui des yeux ronds et de la tête fait signe que non…

  • Comment ? Bien sûr que tu les connais puisque tu les joues !

L’enfant se tourne légèrement vers John et avec ses mains montre tour à tour John, le piano, son oreille et ses mains se posent sur les touches.

  • Tu ne parles pas ?

Il fait Non de la tête.

-Mais tu n’es pas sourd ! Alors essaie de me dire où tu as appris ces morceaux.

Le gosse reprend le même manège montrant du doigt John, le piano et à nouveau…

Le tabouret est assez long pour deux, l’enfant étant bien mince. John s’assied à côté de lui et joue un petit air simple.

-Tu connais ce morceau ?

Non de la tête mais… l’enfant le joue.

Alors John pianote un air dont il est certain que l’enfant ne l’a jamais entendu ailleurs…. Et l’enfant le répète pratiquement sans faute.

Du coup tous deux s’amusent à jouer l’un après l’autre des petits morceaux très différents en riant.

Le gosse est charmant, visage ouvert et souriant, regard vif et John passe un moment très agréable comme cela fait longtemps que cela ne lui est pas arrivé, un moment de libre innocence.

Mais il se fait tard, il faut rentrer, cérémonieusement pour rire les deux musiciens se saluent, la main sur l’estomac, le dos courbé comme après un concert et John rentre chez lui, laissant l’enfant jouer sur le piano violet.

-A demain !

À suivre…..

Mon correcteur se perd, il ne sait plus si c’est en Anglais, en Français ou en Italien!

Nous sommes à nouveau samedi et le week-end est là. Je vous le souhaite intime et tendre au coin du feu plutôt que joyeux et sportif dehors vu le temps. Mais vous faites comme vous voulez du moment que vous y prenez plaisir !

Je vous envoie, par signaux de fumée, l’expression de mon affection la plus sincère !

LN.... Une fourmi de 18m ça n'existe pas! Ca n'existe pas!...Desnos.

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