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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 17:43

paon-pour-blog-.JPG

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 18:45

Ce bourdon mettait tant d'ardeur  et semblait avoir tant de plaisir que j'ai eu du mal à ne pas lécher le coeur de la fleur pour voir si c'était si bon que cela! ahahah

Après un peu de grisaille le soleil revient et ma ligne refonctionne...Pour combien de temps? Mystère...Mais je fais mon possible pour rester en contact avec vous tous!

Avec mon affection!

LN

bourdon-2012_09180011-GP.JPG

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 17:17

Bonjour tous et toutes!

Je n'ai pas le temps de vous écrire longuement malgré la grosse envie que j'en aie, mais c'est le temps de rentrer le bois, beaucoup de bois, plus encore de bois autant que nous puissions en trouver, nous ne savons si cela durera et ce qui est rentré n'augmentera plus.

Mais je ne vous oublie pas et j'ai trouvé dans mes images ce dessin de chat, tout joyeux, qui devrait vous apporter un sourire plus graçieux que le mien.

Mais le mien, pour vous, est plein d'amitiés!!!

LN

animaux-chat-08-07-31-182.JPG

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 16:55

Juste une image pour que tout "roule" comme vous le voulez!

Amitiés

LN

billes-09-09-23-206.JPG

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 17:22

Bonjour à tous !!!

La chasse est ouverte…

Vous connaissez maintenant mon amour des animaux vivants et ma répulsion à leur mort et plus encore à les manger.

A la limite quand cela ne ressemble à rien, je peux en consommer Mais surtout que cela ne ressemble pas à l’animal décédé !

Que ce soit une araignée, une souris que mangent les chats, ou un chevreuil abattu par les chasseurs, cela me fait toujours mal. La mort c’est du gâchis de la beauté.

 

On pourrait penser que je sois logique, si on aime on ne veut pas tuer…

Eh bien non.

 

Cela m’étonne toujours mais il faut l’accepter, je connais des gens très bien qui aiment leurs animaux avec beaucoup d’attentions et qui pourtant sont capables de tuer le lapin ou…le chevreuil à la chasse. Je pense même qu’une même personne peut très bien avoir un  animal chéri à la maison et tuer le même genre de bête ailleurs. Ce qui me fait penser que, de ma part, mon refus de viande est une sensiblerie hors nature.

 

Hier encore un monsieur absolument charmant nous a enchantés en nous faisant visiter sa propriété pleine d’animaux qui sont choyés comme des enfants ne le sont pas, qui lui font briller les yeux de tendresse quand il en parle, et qui nous a fait cadeau d’une épaule de chevreuil tué le matin même.

Bien sûr que je l’ai acceptée sans rien dire d’autre que merci de bon cœur ! Car je sais combien c’était généreux de la part de couple, et Michel aime bien, pas de problème ! Je vais m’en occuper et la cuire sans problème, rassurez-vous, ce ne sera ni perdu, ni traumatisant pour moi et Michel sera bien content!

 

Mais j’ai noté une fois de plus ce paradoxe de ces chasseurs qui aiment les animaux.

Il y a un excellent livre de Pierre Moinot à ce propos : « La chasse Royale »  ou le gibier pourrait même être une femme… 

Les crimes d’amour sont fréquents !...

J’ai  également lu un livre sur les chasseurs riches de New York qui viennent chasser la grosse bête dans le Montana. Cela leur coûte une fortune pour venir crapahuter dans les montagnes à l’affut de l’ours par exemple. Eh bien certains, devant la beauté de l’animal, n’arrivent pas à tirer, bouche bée. Par contre pour d’autre c’est leur admiration qui les incite à tuer…Sans doute égoïstement et inconsciemment pour que cela n’appartienne qu’à eux ?

Je ne sais pas.

Mais tout cela existe et c’est donc intéressant à essayer de comprendre !

Je vous laisse libre de vos opinions à ce propos et je vous mets un dessin de circonstance !

 

Profitez bien de cette fin d’été et toutes mes amitiés !

LN

animaux-cerf-reduit-03.026.JPG

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 16:04

montbretia-DSCF4755.JPG

 

 

LES MONTBRETIAS

Braises incandescentes

Et  flammèches  vivantes

Cavalent à l’assaut

Des tiges en arceaux.

Les feuilles, lames vertes,

De diamants couvertes

Ombrent  la découverte.

En gerbe à l’unisson

De l’ombre avec passion

Jaillit  cette moisson.

(Hélène Porcher 2012)

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 Bonne rentrée à tous, bon courage et mes amitiés!

LN

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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 19:40

Bonjour à tous !

Les gens qui connaissent les environs de Meymac reconnaîtront sans doute les personnages, disparus ce jour (et dont j’ai changé les noms par discrétion) qui m’ont inspiré ce texte.

En espérant que ce texte vous distraira je vous joins mes amitiés !

LN

 

 

SEPTEMBRE….

 

Paul descend les trois marches qui séparent l’appartement de son atelier refroidi durant la nuit. Par la porte restée entrebâillée, des odeurs de petits matins, l’arôme du café frais passé et la fumée piquante du feu de bûches qu’on vient de rallumer, emplissent de tendresse cette pièce sombre et morte. Invisible, un bruit léger de vaisselle qui tinte au contact de la pierre d’évier nous laisse deviner une seconde présence.

Paul n’allume pas la lampe, pas tout de suite, il n’en a pas besoin, chacun de ses gestes connaît parfaitement l’emplacement de chaque chose. Il croise frileusement les pans de sa veste de travail sur sa poitrine et avance dans la pauvre clarté d’aube gelée à peine diffusée par les petits carreaux embués des deux fenêtres encaissées dans l’épais mur de granit.

Septembre a tiré ses rideaux de brume sur l’intime vérité de chacun. Le calme profond de la terre qui s’engourdit est grave et apaisant après la folle comédie des vacances d’été. La « frime » comme dit la petite…

Paul  retrouve son sourire plein de sous-entendus à se souvenir de ses clients bruyants et libérés de onze mois de travail dans leur uniforme d’estivants, shorts et espadrilles, avec leur suite de gosses et de chiens turbulents.

Ils veulent se croire, pour quelques jours, libres, riches…

 Montagnards parce qu’ils ont fait une grimpette dans les sapins afin de cueillir trois mauvais champignons qu’ils jettent à leur retour…

Tarzan parce qu’ils ont vaillamment écrasé du talon la tête d’un serpent non identifié sous les yeux épouvantés et reconnaissants de leur petite famille…

Homme des cavernes pleurant dans la fumée des barbecues.

Ils sont Don Juan rêvant de passions dévastatrices en glissant des regards à la dérobée sur les filles de la tente d’à coté…

Ils sont Roméo, elles sont Juliette, se jurant des amours éternelles pour les quinze jours qui restent, ils se promettent des amitiés indestructibles…Jusqu’au départ…

Les plus agaçants aux yeux de Paul, ce sont ces seigneurs qui, parce qu’ils ont acheté trois vieilles pierres qu’ils viennent visiter une fois l’an, prennent des airs protecteurs et entendus pour bavarder avec les paysans locaux ; Ceux qui prétendent être du pays parce qu’ils viennent en juillet faire du pédalo sur le lac voisin, ceux qui disent bien connaître et aimer la région quand ils n’en savent que les terrasses des cafés sous le soleil.

Mais Paul devine facilement sous cette fausse allégresse les révoltes, les amertumes, les insuffisances, les frustrations que ces hommes et ces femmes essaient d’oublier pour pouvoir continuer à vivre, il les respecte et joue le role du spectateur. Il les aime bien, pour leurs blessures, même ceux qui l’énervent et qu’il n’hésite pourtant pas à bousculer du verbe, les « petits malins » comme il dit tout en pensant le contraire…

Et puis il y a ces quelques rencontres sympathiques, un bref mais véritable contact, profond, qui laisse espérer que le monde de demain ne sera pas aussi désolant qu’on pourrait parfois le désespérer.

-« N’est-ce pas mon chien ! » dit Paul en s’inclinant  vers l’animal couché à ses pieds et qui lève son regard vers son maître comme s’il avait tout compris et l’approuvait.

-« Oui, tu le sais toi ! Ici ce n’est pas pareil. Nul ne peut tricher dans la solitude, seuls les purs peuvent y survivre. »

Paul se cale dans son coin, presqu’enfermé entre les casiers le long du mur dans son dos et la planche qui lui sert d’établi. L’ampoule qu’il vient d’allumer diffuse une lumière jaunâtre, sans importance, ne laissant que deviner un fouillis de baguettes de toutes tailles et de toutes couleurs sur la table. La fenêtre à sa gauche laisse couler les pâles lueurs du jour qui se lève paresseusement.

De la pliure de son index Paul ajuste ses lunettes et, après s’être penché pour dévisser le robinet de ses grosses bouteilles, verticales colonnes de métal, il bascule de nouveau à sa place et, le geste mesuré comme pour ménager le suspense , il frappe la molette de son briquet qu’il présente au bec de son gaz. Une longue flamme orangée s’étend comme une molle langue mais Paul, d’un pouce précis, règle le débit et affute le feu qui devient bleu, court et dur comme une lame.

Notre homme cherche, lève, repose, choisit une tige de verre qu’il tend à la flamme. De sa main libre il en prend une autre qu’il colle à la boule qui, déjà, se fond en une masse opaque. Paul, le front penché offrant sa calvitie naissante, s’absorbe dans son ouvrage. On sent que de longues années de pratique lui ont donné plus que du savoir : l’harmonie des gestes où chaque mouvement arrive juste à temps, tranquillement, s’enchaînant au précédent comme si cela était prévu de tous les temps.

La boule de verre s’enfle et tourne, le feu qui le fait vivre est maintenant à l’intérieur de la masse, prisonnier de cette matière translucide et devenue vivante par le pouvoir de l’homme.

Des secrets transmis de père en fils dans l’ombre d’un atelier du Massif Central, transmis peut-être il y a bien plus longtemps par les Dieux des Volcans…

D’un geste mesuré, précis, du poignet qui bascule, il donne une forme à cette substance pâteuse qui s’étire. Paul prend une autre tige, une autre couleur, pendant que sa main gauche continue de tourner lentement le verre devant le bec du gaz.

La porte de la cuisine s’ouvre. Sa femme entre, trainant ses chaussons. Il ne lève pas la tête. Il SAIT. Elle s’installe derrière l’autre établi qui fait l’angle et qui se transforme en vitrine pour offrir aux clients une diversité de petites merveilles fabriquées pendant les longs hivers Corréziens : des bijoux de toutes formes et de toutes couleurs, des animaux de verre filé, des personnages amusants, des objets d’art aux transparences magiques, aux fragilités gracieuses qui captent et multiplient le moindre reflet de brillance, et ces insolentes petites vaches brunes, soufflées, qui symbolisent le plateau régional et qui, sans qu’il s’en doute, ont un peu l’expression de l’artiste qui les a créées.

Odile souffle un peu en s’asseyant, sa chatte aux yeux d’agate saute sur l’étagère et observe autour d’elle de son regard énigmatique qui se plisse mystérieusement. La femme se case sur son tabouret dans l’espace exigu qui lui est réservé et prend un couvercle de boîte contenant des petites billes de verre que son mari lui a préparées afin qu’elle les monte en bijoux.

Ils travaillent ensemble, depuis une heure, ou deux peut-être, depuis longtemps, depuis toujours… Ils respirent le silence qui les entoure seulement rompu par le sifflement du gaz, parfois le gémissement du chien qui rêve sous la planche, le son cristallin des baguettes qui s’entrechoquent et le vent qui pousse les feuilles mortes contre la porte.

Odile lève la tête, regarde son mari et, après un instant, comme si elle avait bien réfléchi pour savoir si c’était assez important pour ébrécher la douce harmonie, elle dit timidement, la voix un peu rauque :

-« J’aime bien septembre… »

Paul, presque sans bouger la tête la regarde par-dessus ses lunettes, leurs regards s’embrassent pudiquement. Les yeux gris de Paul se voilent de tendresse et de reconnaissance, s’y ajoute un éclat de malice… Eh oui, il n’est pas besoin d’en dire plus ! A vivre au même rythme, d’un même cœur, ils se sont compris :

« J’aime bien septembre aussi… »

 

Hélène Porcher

1982

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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 18:14

Fin de vacances 2012.

Chers amis,

Beaucoup de mouvements dans notre vie calme et retirée, beaucoup de joies aussi.

La visite des parents, des enfants, petits enfants et des amis, tout cela nous enrichit pour l’hiver qui sera long.

Il y eu des incompréhensions de part et d’autre des générations, comme toujours, c’est obligé, mais chacun prend à cœur de faire que tout fonctionne dans la paix, la tolérance et la tendresse et tout s’est passé à merveille, ne nous laissant que de bons souvenirs.

De plus les vacanciers  nous apportent des enseignements du nouveau Monde : Après la DS NINTENDO et le MP3 nous avons rencontré un bijou IPOD et une voiture qui tient des conversations avec le conducteur et reste toujours calme et polie ! Evidemment, sans couverture Internet la plupart du temps, nous n’avons pas TOUT expérimenté, mais cela nous a tout de même donné une idée de ce qui existe.

Peut-être aussi de savoir de quoi on nous parle à la télé avec des pubs qui donnent des noms mais jamais d’explications d’usage !

 

Ces visites sont aussi les jalons du temps qui passe, des gamines qui ressemblent à des jeunes filles, des parents plus sages… et leurs regards attendris sur nos rides… « Attends Mamie, tu ne peux pas faire cela toute seule ! »

 

Les invités partis, pas le temps de souffler car il faut courir ramasser au jardin les haricots verts qui se parcheminent, les petits pois qui se poudrent de mildiou, les pommes de terre qui cuisent sous terre car nous avons eu un mois d’août à l’opposé du pluvieux juillet, une chaleur de four !

Après le linge à laver il y a le réfrigérateur, lieu de rendez-vous des gamins à la fin du repas où ils s’installent afin de faire des comparaisons de goûts et choisir longuement, et enfin !,  leur dessert. Par 50°C au soleil dehors, même si la maison est fraîche, je me retrouve avec un réfrigérateur « empoiqué » de neige. (Ne cherchez pas « empoiqué » dans le dictionnaire, il n’y est pas, c’est du berrichon et cela signifie tout encollé, encombré de poix).
J’ai un réfrigérateur qui est une véritable corvée pour le « défriser » (comprenez dé-freezer !), l’eau coule partout, dessous, autour et c’est une cuisine entière à éponger, tout ce qui était dedans à laver et essuyer, une dame à doucher etc…Mais ça y est il est propre et nous avons mangé tous les restes, ceux qui nous plaisent et…les autres qui étaient au goût de nos invités et pas au nôtre. Encore des expériences, mais aucune ne fut concluante aussi nous allons, de ce pas, refaire le plein au supermarché à NOS goûts ! ahahah

 

Le temps s’attriste, l’automne approche à grands pas, les enfants vivent leurs derniers jours de liberté déjà chargés de préparatifs, les parents reprennent le boulot, les plages se vident et les métros se remplissent….

 

Mais nous allons continuer à nous distraire en échangeant le compte rendu de nos prochaines aventures, rien de grandiose certes, mais des expériences et des découvertes du quotidien qui font tout de même la plus grande partie intéressante de nos vies !

 

Alors bon courage à tous, de bonnes résolutions pour une année neuve et constructive et mail par mail nous nous tiendrons la main !

 

Avec mes amitiés pour tous, VIVE LA VIE !!!

LN

fleurs.JPG 

 

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 15:22

Bonjour à tous!

Peu de temps entre jardin et touristes en visite aussi je ne peux, pour un moment, être très présente. Pour vous faire attendre voici un nouveau dessin, un peu "dur" et inhabituel pour moi, mais qui m'amuse à faire dans le peu de temps qui me reste.
J'espère qu'il ne sera pas en concurrence avec votre soleil!

Je vous envoie plein d'amitiés, et à bientôt!

LN

 

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9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 16:26

 

bourrache-reduit.JPG

Bonjour Bertorelle, je vous remercie de votre visite et de votre message.
Vous avez tout à fait raison :

 « Celui qui vous tend la main, n'est pas toujours, celui qu'on attendait !!! »

J’ai une autre rencontre que je n’ai pas oubliée :

Sur les conseils de quelqu’un en qui j’avais confiance et qui travaillait dans la maison, j’étais allée présenter des dessins à une boîte d’Editions. J’étais assez contente de mon travail et tout en sachant bien entendu qu’ils n’attendaient pas que moi, J’ai tout de même reçu un sacré choc quand une dame qui me recevait, avec beaucoup de gentillesse pourtant, m’a dit :

-« Mon petit, cela n’a rien à voir avec ce dont nous avons besoin, venez voir… »

J’avais fait des dessins à la taille de ceux que je voyais dans le magazine, or là, devant moi, s’étalaient des dessins plus grands que le format raisin même, absolument époustouflants.

Je me suis sentie honteuse d’avoir osé présenter mes pauvres petites choses, découragée, je n’y arriverai jamais  et trahie d’y avoir été poussée.
Aussi, mon trop grand carton sous le bras, je suis partie et je pleurais gentiment.

Un garçon, pardon je ne me rappelle plus son prénom que j’ai pourtant conservé longtemps, est venu près de moi.
Je m’attendais à l’éternel accrochage, j’en avais l’âge !

Mais non, et c’est là le beau de l’histoire ! Ce garçon ne m’a pas fait d’avances du tout, il a été très gentil, comme un grand frère. Il faisait architecture et mon carton à dessin l’avait interpellé. Nous nous sommes assis sur un banc et il m’a parlé très gentiment, m’a consolée en me disant qu’il ne fallait pas que je me décourage etc… Puis nous nous sommes quittés , tout simplement….

Merci à lui…

Un ami n’est jamais loin de vous, juste un ami de passage peut-être… Laissez le venir à vous, acceptez-le… Tout simplement.

Avec mes amitiés !

LN

 

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