Le blog de helenedurio.over-blog.com

18-05-12-059

Bonjour à tous les amis!

Et parlant de tous les amis , vous savez que ce blog est assez modeste et « entre nous », amis qui nous connaissons les uns les autres pour la plupart. Je sais que certains ont « ramassé » le blog mais ça je ne sais comment cela marche et pas de problèmes, au contraire. Mais quand j’écris c’est à VOUS que je pense.

Et la plupart d’entre vous sont inscrits à la news-letter comme abonnés même si je connais des fidèles qui ne sont pas inscrits.

Mais vous savez aussi que côté technique je suis nullissime. Et cherchant autre chose je suis tombée, sans me faire mal heureusement et au contraire, sur la liste des abonnés et j’y ai trouvé quelques noms inconnus de visu que je tiens à remercier. Par discrétion je ne mettrai pas leur identité, juste quelques initiales mais, à vous :

Jo,more,natu,luci,fab,mau, et tous les autres que je fréquente parfois de près, je vous remercie de cet accompagnement qui me réchauffe le cœur et me rassure !

Ca y est les courgettes sont installées en face des courges et pourront converser tout au long de la saison ! Je n’ai pas eu le temps de poser les wind-chimes avant que la pluie n’essaie de nous noyer, j’espère que les chevreuils seront suffisamment intimidés par ceux de l’autre côté de l’allée qui les sépare des courges !

Et j’ai planté les 60 poireaux, mieux installés que les années précédentes quand ils arrivaient en fin de plantation et que je les casais comme je pouvais dans ce qui restait de place. Là, je leur ai même fourni du compost, j’espère qu’ils en seront heureux…et me le rendront !

Mon amie M. me menace de gel, j’espère qu’elle se trompe car j’ai regardé la météo et il n’y avait rien en dessous de 4 ou 5°c dans les jours à venir ! Bien sûr il aurait été plus prudent d’attendre mais je ne vais pas être libre les jours qui vont suivre et après je ne trouverai plus de plants. Difficile de tout faire coïncider !

Le prochain gros travail sera de semer les haricots mais il faut attendre la fin du mois que la terre soit réchauffée et…qu’elle le reste ! Sinon évidemment il faudra désherber, et puis désherber, et sans doute désherber encore !

Et nous sommes dimanche, je grince de partout mais si je vous dis que mon pire souci est la démangeaison de cette piqure de tique si petite que je n’aie pu l’arracher qu’en la grattant parce qu’il n’y avait aucune prise dessus, vous comprendrez que mon supplice est tout de même très relatif ! Tout va bien ! Il fait « gris-z’humide »  mais il n’a pas gelé, pour l’instant il n’y a pas de neige et mon travail sera l’épilation à continuer, cool sous la serre, assise sur un petit banc !

Bonne journée à vous tous, au calme et aux plaisirs quels que soient vos choix du moment qu’ils ne font de mal à personne.

Avec mes amitiés joyeuses !

LN

18-05-10-057

Bonjour les amis!

Aïe, ouch! Non, ça va, ne bougez pas, ça grince mais ça fonctionne!

J’ai préparé les 10 gros trous pour les potimarrons avec compost. Michel est venu m’aider pour les trois derniers car j’étais dans les pierres, j’ai tiré un caillou énorme, je pouvais à peine le porter. Comment voulez-vous que cela pousse là-dessus ! Mais comme pour faire des terrains plats Michel a dû couper la pente, nous sommes à pratiquement 1 mètre en dessous du niveau de la terre du dessus ! Malgré tout cela s’améliore car en faisant les trous on retrouve de la pierre morte beige au fond, mais le dessus maintenant prend couleur et vers de terre. Dans quelques cinquante ans nous devrions pouvoir avoir une bonne terre, cela nous sera plus facile ! ahahahha

Aujourd’hui je vais placer les potimarrons, la paille, les cloches de grillage et refaire la même chose pour les courgettes.

J’ai reçu ceci et j’y ai vu de bien jolies choses, j’ai pensé que cela pourrait vous intéresser également.

A voir…

https://horizon.lointain.fr/expos/usage-de-lombre-a-st-martin-duriage/

d'après une photo de Pappalardo.

Et j’ai ce texte court que j’ai trouvé très beau, je vous le mets avec une image:

« … j'aime les ponts, ce sont eux qui me transporteront dans des pays sans chagrin... des pays où il n'y aura pas de fous au pouvoir... des pays sans désespérés sous des tentes au bord du canal, des pays où il fera beau le jour et où il pleuvra la nuit pour nourrir la terre, des pays où les abeilles viendront encore voler le dessert du repas champêtre, des pays sans course à l'or simplement des pays où l'amour dure sans faucheuse. » Claude Pesci. ( …et c’est ma petite sœur !!!)

Et non seulement j’aime les ponts également, mais maman un jour m’avait dit « J’aurais aimé faire une collection de photos de ponts, cela m’émerveille toujours… ». Il y en a vraiment d’extraordinaires et tant de sortes différentes. Je me demande toujours comment les gens d’avant avant ont pu faire traverser des rivières tumultueuses à des ponts de lianes, étant donné qu’ils sont à des hauteurs vertigineuses.

J’ai été étonnée de l’intelligence qui reste dans un cerveau malgré la perte de mémoire. Hier soir appelant maman, le Monsieur l’installe dans un fauteuil avant de lui passer le combiné. J’entends maman demander « C’est qui ?.. » et avant que le monsieur ait-eu le temps de répondre je crie

-« Bonjour Maman ! »

Elle éclate de rire :

-« Avec une telle réponse je n’ai pas à chercher, c’est ma fille ! »

-« Ah oui, mais la grosse question c’est…Laquelle ?

-« Qu’importe puisque je l’ai au téléphone !

-« Oui mais quel est son nom ? Tu as deux filles !

- Alors c’est…disons l’autre ! »

-« Allez je t’ai fait suffisamment enrager c’est LN ! »

Elle ne m’a pas reconnue, elle ne sait plus mais elle garde conscience que cela risque de faire de la peine et elle cherche à déjouer le piège, également pour protéger son amour propre et ne pas avouer qu’elle ne sait pas.

Je soupçonne que dans la « maison » ils font faire des petits exercices d’entrainement pour les personnes âgées et c’est très bien, je ne reproche pas. Il y a des personnes âgées qui ne peuvent marcher mais dont la tête fonctionne plutôt bien ! Les problèmes de l’âge, comme du reste ne sont pas les mêmes pour tous.

Il est bien aussi de pousser la personne à faire un petit effort, je suis d’accord.                           

Mais quand une personne comme Maman ne se souvient plus de rien ou presque, malgré son apparence d’intellectuelle distinguée, ces accompagnatrices devraient faire attention à ne pas insister. Maman se sent en faute, grondée, vexée, honteuse et quand je l’ai le soir, elle est très déprimée et au bord des larmes. Maman a toujours été très fière et elle se sent humiliée de ses manques. Cela me fait mal, alors j’essaie de la faire rire du problème en la déculpabilisant, elle se détend au moins un peu et s’endort plus sereine.

Tous les soirs je remets la nasse sur la fenêtre. Depuis deux jours il n’y avait « personne » dedans. Mais ce matin c’était habité et bien vivant mais surprenant ! Une mésange à huppe y était entrée! La pauvre était nerveuse vous vous en doutez ! Or, elle était restée dans le coté qui ne s’ouvre pas, trop légère pour faire basculer la trappe, seulement, passer dans le tuyau l’effrayait !

Mais tout de suite Michel est venu à mon aide. Il a couvert la cage le plus possible pour calmer l’oiseau et ne lui laisser voir que le sens de la sortie, et avec mon réglet que j’ai glissé doucement par une fente j’ai pu faire ouvrir la petite trappe et voir, avec bonheur pour nous trois, s’envoler la petite mésange enfin libre ! Elle n’a pas demandé notre carte pour savoir si elle pouvait revenir dans ce restaurant !!!
 

J’espère que la météo sait ce qu’elle dit, ne nous annonçant aucun gel pour les jours à venir ! Je me suis fiée à elle pour mes plantations ! Après je suis prise avec des visites médicales et des visiteuses…

Je vous souhaite à tous une belle journée, elle semble vouloir être ensoleillée ! Profitons-en !!! Avec de grosses bises pour chacun de vous !

LN

pervenches.

Bonjour à tous !

Ce matin la brume est épaisse, comme un voile triste sur le jour.

Je ne connaissais pas personnellement cette dame, je ne la connais qu’à travers la respectueuse affection d’Yvonne. Je sais donc l’importance que cette Dame a dans l’organisation et le développement de l’APF , association des paralysés de France, un combat , une vie. Elle a en particulier développé ce lien, « Les Cordées », entre les handicapés et non handicapés d’abord par correspondance postale, puis par Internet. Un lien indispensable qui permet aux soignés, aux soignants et aux accompagnants de se comprendre et de s’entraider. Mais je laisse ce texte vous expliquer mieux que moi…

Le mot d’Yvonne :

Je laisse à Alain Rochon, président de APF France handicap vous annoncer cette terrible nouvelle !

Je l'ai apprise alors que nous étions sur le chemin du retour et que nous étions passées, quelques heures avant à côté de Perpignan...

Elle va vraiment beaucoup nous manquer. Les Cordées sont en vie grâce à elle !

yvonne

Chères amies, Chers amis,

Nous avons la tristesse de vous annoncer le décès d’Aline PAIRET, notre amie, survenu le dimanche 6 mai.

Aline est de ces personnalités qui auront marqué la vie d’APF France handicap.

Sans doute n’aura-t-elle pas entendu prononcer notre nouvelle dénomination.

Adhérente depuis 1950, institutrice de son métier - qu’elle exercera pendant 23 ans, jusqu’à ce que l’aggravation de sa polio finisse par l’en empêcher physiquement en 1977, elle assurera les fonctions de Déléguée départementale de Perpignan (Pyrénées-Orientales) et de Déléguée régionale du Languedoc-

Roussillon, de 1978 à 1992. Elle entrera dans les « Cordées » en 1993, réseau dans lequel s’enracine pour partie notre association et qu’elle animera à partir de 1999. Elle sera élue administratrice de notre association de 1995 à 2007, où elle assurera la fonction de Secrétaire.

Celles et ceux qui ont partagé des moments avec elle reconnaîtront en Aline une grande militante, particulièrement active et déterminée. Elle n’était jamais la dernière pour les manifestations, et d’ailleurs elle adorait ça. L’un de ses maîtres-mots était « MOBILISATION ». On retrouve dans l’un de ses écrits ces quelques aphorismes qui parlent pour aujourd’hui : « Ma certitude est que pour faire avancer nos idées, il faut se mobiliser tous ensemble… Ma conviction est que chaque personne est une, unique ; et que lutter pour la pleine citoyenneté ça vaut le coup, dans une association que nous voulons innovante, créatrice, revendicative, porteuse d’espoir… Aller au plus profond de ce qui touche le choix du mode de vie… »

Aline a toujours été une personne déterminée dans ses convictions qu’elle défendait « bec-et-ongles », non sans autorité ; tout en se montrant, au contact direct avec ses semblables, d’une grande tolérance (« tout le monde a sa place chez nous, tout le monde !... »), d’une générosité et d’une infatigable capacité d’accueil, à l’aune de la grande et fondamentale bonté et chaleur humaine qui étaient siennes.

Combien de fois ne nous a-t-elle pas dit qu’il faut serrer ou resserrer les rangs dans de grands moments d’adversité ? L’avenir est devant nous, pas derrière ;

il faut avancer, martelait-elle.

Nous lui rendons un affectueux hommage, et nous adressons à sa famille et à ses proches nos condoléances et notre profonde amitié.

Amicalement,

Alain ROCHON

P.S. :

• Les obsèques d’Aline PAIRET se dérouleront le mercredi 9 mai à 15 h 30 en la

Cathédrale Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie d'Elne – place de l’église – 66200 ELNE

Mes petits bavardages seraient bien désuets à côté de cela, mieux vaut qu’aujourd’hui je me taise et vous laisse penser à ce que chacun peut faire, si peu que ce soit,  pour aider les autres, tous les autres….

Je reviendrai demain, j’espère avec de meilleures nouvelles car la vie continue, heureusement pour nous, et celle d’Aline Pairet se perpétuera dans cette grande vague de bonnes volontés qui portent les progrès de l’APF à l’aide des handicapés de France.

Bonne journée à vous chers amis ! Et souvenez-vous combien j’ai d’amitié pour chacun de vous !

LN

l'averse d'hier! Montage de deux photos de l'averse

Bonjour à tous !

Je voulais vous mettre un poème de Mireille Turello-Vilbonnet dont j’admire le travail. Je ne puis moi-même juger de la qualité, n’y connaissant pas grand-chose, mais je puis affirmer que cela est parfait vue l’exigence de la Dame lors des sélections qu’elle préside. Elle a travaillé longtemps pour arriver au top niveau et ne peut supporter la moindre faute, cela lui arrache les yeux et les oreilles tant elle est imprégnée de son art.

J’admire cette rigueur qui est si loin  de mon tempérament fantaisiste plus prompt à la facilité, je l’avoue !

Mais la poésie a diverses formes, et des vers libres parfois, libres de s’évader des règles, et le dernier jugement toutes catégories confondues, c’est ce que nous-même ressentons à la lecture !

Il y a place pour des Martine, des Frédéric, des Mireille, des Johanne (poèmes montés en PPS illustrés et musicaux), des Germaine, des Yvonne, des Jacky et des bien d’autres… C’est un monde merveilleux où chacun peut aller cueillir la fleur qu’il préfère selon son humeur !

Seulement je me suis faite une règle, celle de vous garder côté joie, plutôt que mélancolie si facile à nous atteindre surtout nous les anciens et les blessés de la vie…

Seulement Madame Vilbonnet est une grande romantique bousculée par une vie de passions et de douleurs, facilement nostalgique, et les sonnets qu’elle écrit comme nous respirons s’y prêtent bien. Je ne peux tout relire en ce moment pour vous trouver quelque chose qui ne comporte pas de regrets.

Et j’ai trouvé …

Celui-ci que je vous propose….

Ecrit en vers et non en prose !  ;-)

Je l’ai photographié, la présentation en souffre ! Je vous demande votre indulgence !

Mirelle Turello-Vilbonnet

« Loin du sentier vernal » (recueil illustré en plus !)

C’est quoi « l’épilation de la serre ? »…

En haut l’état du sol .

1-Sur toute la surface sauf les petites allées.

Il  faut retirer toutes les herbes qui germent mais en garder certaines !!!

2-Persil à garder

3- Tétragone je gardais mais cette année je retire, cela envahit tout avec des grandes lianes rampantes, je vais essayer d’en limiter l’extension dans le bac au fond de la serre. J’en ai aussi semé un peu dehors… Donc je retire…Ou j’en prends pour repiquer dehors.

4- Salade, je garde précieusement, tétragones je retire.

5- Je pense que c’est une camomille, j’en garde dehors ça tient bien et ce n’est pas vilain. Et puis si j’ai mal aux yeux…Mais je ne m’en suis jamais servie. Juste pour le plaisir des petites fleurs blanches. Celle-ci sera arrachée.

6-Arroche fraise. Très amusant avec ses fruits rouges tout au long d’une longue tige. Comestible, feuilles et fruits, mais sans intérêt gustatif aucun. Très décoratif néanmoins, même sur un plat ! J’en repiquerai sans doute un ou deux dehors, mais encore trop envahissant pour la serre, cela s’étale de trop. Une pensée pour les grillons qui adoraient ça.

Le reste doit pouvoir prendre la place.

Vous voyez le travail ! Heureusement je suis myope, ça me va !!!

Ah j’ai oublié les œillets d’Inde dont je garde quelques éléments et repique quelques autres dehors. Mais j’avais récolté beaucoup de graines que j’ai semées dehors dans les parterres, si elles lèvent toutes cela va flamber d’orange au rio !

J’étais déjà remontée dans mon antre quand Michel est revenu en courant et me crier d’en bas :

« -T’as vu qu’il a plu ?

-Ah non ?!…

- Ce fut très court et cela m’a surpris ! Du coup, tu ne descendrais pas manger une glace avec moi ? »

Devinez si j’ai dit oui ou non ? Bien sûr que je suis vite descendue !!!

Nous étions à deviser tout en léchant notre cornet quand un coup de tonnerre éclate dans le ciel encore bleu.

Je cours, je vole débrancher le téléphone et l’ordinateur resté sous tension et je reviens m’asseoir…Et on rit de ma précipitation car c’était le seul coup, plus rien… Donc nous reprenons notre tâche harassante consistant à vider notre gaufrette de sa crème et d’un coup Michel sursaute en portant sa main à sa tête et dit :

-Mais qu’est-ce qui m’est tombé dessus, regarde je dois avoir une bête.

Je m’empresse de regarder, fouiller dans ses beaux cheveux blancs et de lui dire qu’il n’y a pas de bête dessus, mais qu’il y en a bien une dessous !

Et c’est alors que bing ! Je porte ma main à ma tête, quelque chose m’est tombé dru dessus !

Une goutte d’eau !

Mais une goutte tellement large et lourde et seule que cela nous semble incroyable…Pas longtemps ! C’était juste un avertissement avant que les vannes s’ouvrent ensemble et nous déversent une tonne d’eau en quelques minutes à peine ! Nous avons couru à la maison qui nous ouvrait déjà grand ses portes et Michel a déploré…

-« Zut, et je n’ai pas eu le temps d’aller chercher le bois pour la cheminée… Maintenant c’est trop tard, c’est trempé ! »

La pluie tombait si serrée et si droit que mon linge tendu au long du mur ne s’est pas mouillé, à peine humecté par l’atmosphère !

C’est bien, le jardin sera arrosé ! Et les petites pommes de terre 1ères, les « Rosabelles », poussent déjà leur petit plumet serré au-dessus du billon !!!

Malgré les petits orages nous menaçant de coupures nous avons pu voir un très beau film qui nous a rappelé de bien mauvais souvenirs, mais je crois hélas qu’il ne nous faut pas oublier afin, peut-être, de pouvoir empêcher que cela recommence…

C’était « Elle s’appelait Sarah » de Gilles Paquet-Brenner d’après le roman de Tatiana de Rosnay. C’était sur la 8.

Et ce matin tout neuf a du soleil, nous ne savons pour combien de temps car cela tourne vite à cette époque, mais j’aurai au moins le temps d’aller voir le tout petit pommier malingre, un mètre cinquante de tronc gros comme mon poignet et une touffe de courtes branches couvertes de lichen, qui végétait depuis bien avant que nous habitions ici, reprendre vie et fleurs ! Il en a plein, quelle surprise !

Et pas de lérot dans la nasse ce matin…

Je vous souhaite à tous une belle et bonne journée avec des joies et des tendresses et je vous partage les miennes sans retenue !

LN

18-05-02-053

Bonjour à tous !!!

C’est le hasard, mais m’arrive une grande vague de poésies de tous côtés…Alors que j’ai bien peu de temps pour les lire et j’aime à SAVOURER les poésies et non à les scanner vite fait !

Mais c’est tellement agréable tous ces partages !!! Patience !!!!

Là, je vous mets celui de Martine Goblet, oui encore mais je ne m’en lasse pas, et je lui ai fait une petite illustration à ma façon…Au-dessus de cette page ! Peut-être  ai-je déjà posé ce poème car je l’avais déjà lu mais n’étant pas certaine, deux fois n’est pas de trop, n’est-ce pas ? Sinon, pardonnez-moi s’il vous plait….

Au royaume des mal-aimés

Toi, le cœur de printemps la saison des tourments
Vois petit brin d’herbe se dresser fièrement
Il  a bien survécu à bel hiver sournois
Avance sur les sentiers et garde tes émois

Arraché, pollué, écrasé, rejeté,
Brin d’herbe silencieux à la saison nouvelle
Brille de toutes ses forces de survie au creux de sa faiblesse
Brûlé par le soleil d’été,  inondé sous les pluies du printemps
Lui le mal-aimé vit tranquillement ignorant les accidents
Quand l’automne jette son arc en ciel de couleurs sur la terre
Il  sourit paisiblement et flétrit doucement
L’hiver le plongera dans l’oubli
Mais sourire de la vie il reviendra pour nous enchanter
Pour l’espoir d’un nouveau départ
Pour la fraternité entre les plantes et les animaux
Brin d’herbe tu es ma saison d’espérance

Au-delà des saisons, humain garde ta force de vie…
Chaque pas te conduit vers la vérité hors du temps…
Martine  Goblet

 

J’avais copié collé le texte de Frédéric Roche que je voulais vous partager mais si quand je le regarde sur l’ordinateur il est parfaitement en état, quand je veux le mettre sur un mail il est tout dispersé. Du coup je ne sais comment il s’installerait sur le blog et je n’ai pas le temps en ce moment pour les expériences. Aussi je verrai cela plus tard.

Aujourd’hui je suis allée épiler la moitié de la serre des petites herbes et plantes qui repoussent spontanément bien que j’aie tout retourné avant. Pour une fois je n’ai pas eu froid, le soleil chauffait le « toit et moi » !

Michel en a fini avec le terrain pour les courges.

Il va y avoir des jours de réduction au magasin, nous comptons en profiter pour acheter nos plants d’autant plus qu’il nous faut aussi de la paille et du grain. S’il fait trop froid je peux garder les plants quelques jours sous la serre en attendant la chaleur revenue !

Il faut que j’écrive cent lignes de « décidément ».  Car « décidément » je n’arrive pas à me corriger d’une faute que je trimbale depuis toujours. On ne peut faire une confiance aveugle au correcteur, non seulement il ne voit pas tout, mais parfois il nous ferait faire des bêtises, mais en soulignant il nous aide bien à rattraper ce que nous avons laissé passer. Par contre je ne lui demande jamais de corriger lui-même pour ne pas perdre trop, je trouve et corrige ma faute moi-même.

Le beau temps n’est pas sûr aujourd’hui, mais comme mon travail est sous la serre, pas de problème pour moi, je serai à la tâche et à l’abri !

Je file le devoir m’attend, Merci Martine de défendre les herbes et de nous donner un peu de matière à rêver !

Je vous envoie toutes mes amitiés de plein vol et surtout, prenez bien soin de vous !

LN