Bonjour à tous !
Jeudi soir…
Bénis soient les jours ordinaires où il ne se passe rien car les autres…Quelle émotion !
Je vous rassure tout de suite, ça va.
Mais…
Vous savez combien je passe ma vie à craindre pour Michel, d’une part parce que j’y tiens, d’autre part parce qu’il est toujours ou presque dans des situations périlleuses, de par son métier, et de par ses goûts…Pour la provocation ! Si vous allez à la Roche de Beynat par exemple, il faut qu’il se tienne debout à l’extrèèème bord au-dessus du vide, par exemple !
Hier il était sur le toit, avant cela il se trouvait…Bref vous devinez combien je suis toujours plus ou moins en alerte, oreilles dressées à surveiller de loin sans qu’il s’en doute.
Mais aujourd’hui, point de gros travaux, j’étais tranquille à regarder quelques vidéos d’animaux envoyées par une amie, fenêtre ouverte sur la montagne ensoleillée, coooool… Quand j’ai entendu appeler « Loulou faut qu’tu descende… »
Pas bon ça, C’est l’augure de problèmes…
Et je retrouve mon mari tout déconfit, couvert des feuilles mortes et de boue éclaboussée !
-« Tu as pris un bain de boue ? » Je pensais qu’il avait glissé dans son cloaque !
Et d’une voix penaude et inquiète il me répond :
-« Pire que ça, je suis tombé et j’ai bien failli me tuer je ne sais pas comment j’ai pu m’en tirer ! »
La chance, uniquement la chance !
La photo du haut, c’est le raidillon pour descendre que nous fréquentons mille fois par jours. Le passage usé du milieu est une goulotte dans laquelle ne passe pratiquement qu’un seul pied. Alors pour faire plus vite, Michel a l’habitude de descendre en portant un pied sur le relevé de gauche puis l’autre sur le relevé de droite et ainsi de suite.
Vous pouvez d’ailleurs distinguer sur la gauche l’empreinte de son pied, là où il passe l’herbe ne repousse plus, c’est connu.
Mais aujourd’hui ce pied gauche alors qu’il descendait a glissé vers la goulotte, ce qui a déstabilisé Michel et l’a envoyé vers la gauche dans le trou de la photo du dessous. Il a roulé cul-par-dessus-tête dans cet étroit passage encombré de branches et de ronces, par-dessus ce tuyau à eau de la pompe actuelle, pour tomber entre la citerne, le rocher qui dépasse et la grille des kiwis avec ses bouts qui dépassent, 2,50 m plus bas à peu près. Evidemment dans une partie très humide etc…Ce qui n’est pas le plus grave.
Il a eu vraiment peur !
Résultat !
Une coupure spectaculaire à cause de son anticoagulant, mais sans gravité derrière le coude.
Des égratignures vers le menton mais cela ne l’empêchera pas d’être le plus beau, du moins pour moi.
Un froissement derrière la cuisse, assez sensible !
Mais surtout l’autre épaule a dérouillé et va lui faire mal un bon moment, la première, chute sur la glace cet hiver, commençait tout juste à lui faire un peu moins mal !
Mais ne nous plaignons pas, il est vivant et rien n’est cassé !!!! Et sa tête n’a pas cogné, on se demande d’ailleurs comment !!!
Il a eu droit à une infirmière aux petits soins, désinfectant et pansement sur la plaie qui saignait, arnica sur le reste et granules d’arnica sous la langue ! Et tout en faisant cela je remerciais notre chance !!!!
Par contre Madame Kiwi ne s’en remettra pas, le tronc est cassé ! Décidément elle n’a pas de chance, elle est restée morte quelques années et démarrait seulement maintenant, nous commencions à espérer pouvoir voir un jour des fruits !!!
Peut-être y aura-t-il une chance pour que la racine refasse un rejet ???
De toute façon Monsieur Kiwi risque lui de souffrir quand nous recevrons la cuve qui doit être glissée sous lui.
Il a grimpé jusqu’en haut du chêne et du Mai (Aubépine, en Berrichon), il va peut-être falloir prendre la décision de le maîtriser un peu et peut-être lui refaire un portique plus solide car il commence à peser sacrément lourd ! On ne pensait pas qu’il se développerait ainsi ! Il faut dire que lui a de l’eau !
Vive les jours où il ne se passe rien ! ahahah
Nouvelle de dernière heure :
Madame Kiwi est vivante ! Ce qui est cassé est l’ancien pied qui était DEJA mort. Mais la nouvelle pousse a résisté ! Tant mieux !
Je ferme il est tard mais je vous retrouverai demain matin !
Bonne nuit à tous !
Bonjour, bonjour !
J’espère que vous avez bien dormis !
Nous pas trop bien, inutile de vous le préciser, vous vous en doutez. Mais nous sommes debout.* Michel a mal bien sûr et je pense pour un bon moment, le choc fut rude, physiquement et psychologiquement. Heureusement qu’il ne pèse pas lourd ! Je n’arrêtais pas de penser à ce qui aurait pu se passer et je ne pouvais arrêter ma tête… Et comment j’aurais pu le chercher longtemps avant de le trouver là !!!!
Bon, ça va, tout cela n’est pas grave, nous en sommes quitte pour la peur et des semaines de « ça m’fait mal »… Et nous allons faire notre journée du mieux possible !
Faites bien attention à vous ! Bonne journée c’est vendredi et demain repos pour les travailleurs !
Je vous envoie toutes mes amitiés, heureuse de la chance que nous avons eue…et de vous avoir comme confidents compréhensifs !
LN
Tiens c’est une curiosité : Nous sommes couchés, nous sommes couchées tout va bien, mais nous sommes debout on ne met pas de s. (Ni elles sont deboutes!). Je le savais de fait et d’habitude, mais j’ai tout de même eu la curiosité d’aller vérifier pourquoi… Debout est considéré comme adverbe avec ensemble qui ne s’accorde pas non plus. OK Mais cela ne me dit pas pourquoi ? Etre UN ensemble …Nous sommes un ensemble, là je peux comprendre que ce soit sous-entendu et ne s’accorde donc pas. Mais on n’est pas un debout, il n’y a pas de « debout » en tant que nom …Bizarre…