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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 09:06

Bonjour chers tous !

Il va falloir que je change vite de souris sinon je vais avoir un trou dans mon bureau à force de frotter en vain !!!!

Le brouillard est épais ce matin et d’un étrange gris aux lueurs aubergines…

Mais je ne vais pas perdre de temps à vous parler de la météo, j’ai mieux à vous offrir :

Une fois de plus Martine Goblet vient à notre aide pour secouer notre réflexion profonde :

« Aujourd'hui quelqu'un est venu nous parler de la non-violence ; et au fil des siècles combien sont apparus pour nous aider à respecter les différences, à calmer les angoisses ?

Nous pourrions faire une liste, mais je suis certaine qu’elle ne serait pas complète ; elle exclurait tous les anonymes qui, jour après jour, laissent passer le sourire des anges !

M’est apparue l’idée d’une définition de violence : je suis violente quand je ne suis pas en harmonie avec tous ceux qui m'entourent ; ce qui ne signifie pas être toujours d’ accord avec les idées ou les actions des autres. Simplement, je dois apprendre à respecter les différences, les comprendre, et reconnaître le lien qui m’assemble avec ces dissemblances.

Un sourire narquois peut être une violence, l’indifférence, le regard anonyme, celui qui blesse par son mépris, la main qui se perd dans des habitudes, le manque de compassion, les phrases insidieuses (même celle lancée au piéton qui traverse hors la loi !) tous ces manquements à l’écoute, à la douceur, ce sont des actes de violence.

Pas facile de vivre alors ! Entre les agacements de la vie quotidienne, le temps qui fuit, la masse de travail qui attend chacun de nous, comment peut-on gérer tendresse et lumière ?

Aucune réponse ! Nous avons tous, au cœur de nous, ce mystère d’affection, de sérénité, de partage et d’amour ; il suffit de l’utiliser ! J’ai appris que cela seulement se nomme Éternité. Chaque souffrance, physique, intellectuelle, morale, est une violence faite à l’Humain ; lorsque un individu s’égare sur les sentiers de la colère, il capitalise une violence infligée à l’autre et à lui-même. Laissez-moi un espace de rêves : un jour se bâtira un monde de paix et d’Amour. Je voudrais être présente ! »

Martine Goblet

Et comme Martine a raison, il y a tant de formes de violence.

Il faut particulièrement être attentifs aux personnes en état de faiblesse, enfants encore malléables, personnes en souffrance, personnes âgées hypersensibles et démunies par leur dépendance.

Mais la violence est aussi une forme de langage que chacun doit interpréter selon son milieu, ses habitudes, et adapter au milieu et habitudes de l’interlocuteur.

Je ne suis pas pour les punitions physiques sur les enfants loin de là, je n’ai pas le réflexe de la gifle, si facile à certains et pas forcément grave.

Mais parfois il est moins violent de donner une petite claque sur des fesses qui s’enfuient que de dire froidement et méprisant : « ma chérie, vous serez toujours aussi sotte ! »

La violence étant un langage selon le milieu, il est parfois nécessaire d’y avoir recours dans une certaine proportion afin d’être entendu quand il y a urgence.

Au garçon qui vous traite de c… lui répondre « Cher, vous devriez surveiller votre langage et acquérir un vocabulaire plus subtile» sera méprisant et ussi agressif. « Pas plus que toi » sur un ton calme et un sourire sera suffisant !

La tolérance c’est le but et j’en suis bien d’accord. Mais il faut aussi trouver les limites afin que cela ne devienne pas de la permissivité à n’importe quoi, voir à danger.

Tout cela n’est pas facile à mesurer, ce n’est que dans l’AMOUR de l’autre que nous pouvons trouver la bonne mesure et encore, n’étant que des humains imparfaits, nous ne sommes pas infaillibles et nous avons-nous AUSSI nos droits à l’erreur, au moment d’énervement, à nos dérapages.

Et là il y a violence également à ne pas interpréter ce droit, à prendre au mot, au geste, la violence qui nous a été adressée, il nous faut aussi comprendre de quel contexte, de quelle éducation, dans quelle mesure l’agresseur a voulu être violent ou non… Et parfois se défendre par les mêmes armes.

Celui-ci a parlé durement ? Réfléchir avant de se rebeller au pourquoi il en est arrivé là et alors il reste ce beau mot PARDONNER. Comprendre et pardonner…

AMOUR-COMPREHENSION-PARDON… Voilà un beau programme pour l’année qui va commencer !

Hier j’ai oublié mes devoirs de rangements et mises à jour et …Je me suis amusée à ça… Cette carte PPS, j’espère qu’elle vous amusera, peut-être pas autant que je me suis amusée moi à la faire, mais que ce sourire félin vous fasse sourire à votre tour en le voyant !!!

Avec mes amitiés toujours… Bonne journée à tous !
LN

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commentaires

G
Chère LN : toujours pas de chat, mais ta gentillesse habituelle...La gentillesse je l'ai pratiquée toute ma vie et toute ma vie j'ai eu tort ! Il ne faut pas prendre l'habitude de tout excuser car cela peut vous amener fort loin ; les victimes parfois se révoltent d'une trop grande indulgence envers leurs agresseurs ! <br /> <br /> À l'heure actuelle c'est tout juste si la victime n'a pas tort ! Je regrette mais il faut parfois sévir sans trop se poser de questions ; ce sont les violents qui doivent se les poser, et nous devons savoir punir et surtout éduquer... Apprendre aux enfants dès leur naissance les gestes et les mots à ne pas faire et dire...Donc il faudrait à chacun un éducateur, plein d'humanité et de compassion qui saurait expliquer les tenants et les aboutissants de chaque parole, de chaque geste ! Je crois que cela viendra, mais pour l'instant cela relève de l'utopie ! Cela demanderait un très, très long débat... et nos sociétés étant ce qu'elle sont de par le monde, avec leurs us, coutumes, tabous, et surtout ces religions qui essaient de nous faire prendre les vessies pour des lanternes (et qui y arrivent souvent quand l'éducation n'est pas au rendez-vous), bien des millénaires de lavages de cerveaux seront nécessaires pour que nous oubliions tant de fausses pistes tenues pour vraies ! Entre les très bons et les irrécupérablement mauvais dans cette existence, il y a la voie du milieu : Heureux ceux qui la cherchent, saints sont ceux qui la trouvent ! En attendant soyez heureux dans le monde où nous sommes, si possible, car pour certains c'est perdu d'avance ! Je t'embrasse chère LN ainsi que ton époux, et les amis qui nous lisent. En un mot on sait à peu près ce qu'il nous faudrait être, mais nous savons aussi que l'éternité comporte bien des siècles de tâtonnement... ; Nous sommes pour le moment pour la plupart d'entre nous plus près de l'enfer que du paradis !
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L
Je ne comprends pas pourquoi le chaton ne s'ouvre pas chez toi, il s'ouvre chez d'autres... Et celui que je t'ai envoyé dans tes mails, fonctionne-t-il?<br /> Je n'ai pas aimé ta phrase &quot;Pour certains c'est perdu d'avance&quot; car c'est absolument et définitivement faux. Je connais des personnes sorties de la pire des situations en s’agrippant de toute leur volonté et je pense que tu es une de celles ci!!!<br /> Bisous<br /> LN
G
De bon matin que de philosophie et vs avez raison mais comme je suis fiévreuse je ne vais pas m'étendre et aller me reposer en attendant le docteur.<br /> Bonne journée et bisous. Gi<br /> Et le dessin ? il est resté coincé, le pauvre !!!
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