Chers amis bonjour!
Ca y est, j’ai fini mon histoire. Mais ne me demandez pas mon opinion, je n’en ai aucune idée. Comme je la « sais » et que cela s’est étiré sur trop longtemps, pour moi elle n’a plus guère d’émotion. Mais je vais vous la soumettre, morceau par morceau, et c’est vous qui me direz si je continue ou si j’arrête. De toute façon je n’ai pas trop de scrupules au risque de vous encombrer car si cela ne vous intéresse pas, il vous est facile de ne pas lire, tout simplement !!!!
Et ainsi je vais pouvoir, DEVOIR, penser à mes cartes de Noël et pour le moment je n’ai pas le moindre petit indice de ce que je pourrais faire ! Entre le peu de temps, et le peu de connaissance de mes pauvres outils, je me retrouve très maladroite ! Mais ce n’est pas ce qui m’empêchera d’essayer ! Ce serait mal me connaître ! ahahh !
DES NOUVELLES DE MADELEINE (1) d’H.PORCHER
Vendredi au matin :
Madeleine pivota sur ses talons, son chiffon à poussière à la main, et observa avec satisfaction que tout était nickel.
Elle alla ranger son matériel, redressant en passant une fleur dans le vase de quelques doigts experts.
Madeleine aimait à ce que tout soit impeccable, chaque chose à sa place.
Etre seule, disait-elle souvent, a pour unique avantage que les choses soient comme on les veut sans que nul ne vienne déranger quoi que ce soit !
En passant, Madeleine redressa une mèche de cheveux devant son miroir…
Cela aurait pu être différent pensa-t-elle… Mais la vie en avait décidé autrement. La maladie l’a emporté si jeune… Elle ne s’est pas remariée, elle savait que personne ne pourrait lui donner l’harmonie qu’elle avait connue avec Jean, elle n’aurait pu se suffire d’une vie médiocre après l’avoir connu.
C’est comme ça… Et c’est bien comme ça.
C’est la différence entre l’acceptation et la résignation. Elle a construit sa vie sur son malheur et non à cause de lui.
C’est à ce moment de ses réflexions que sonna la clochette de l’entrée :
-« Oui ? »
Avant même que Madeleine arrive à la porte celle-ci laisse débouler une jeune femme exaltée portant dans ses bras un chien.
-« Marianne ?
-Oh Madeleine, vous seule pouvez me sauver !
-Mon Dieu, mais que vous arrive-t-il ?
-L’ambulance va arriver d’une seconde à l’autre, il faut emporter Pierrot à l’hôpital et celui de Clermont en plus, je n’ai pas le temps, je vous expliquerai plus tard, je vais devoir rester un ou deux jours là-bas, je n’ai que vous pour prendre soin du chien !
-Mais je ne sais pas m’occuper d’un chien !
-Si, vous saurez, ce n’est pas difficile, je suis désolée de vous encombrer mais je ne peux pas faire autrement, je vous en prie ! Voici le double des clés, il y a des croquettes et ce qu’il faut à la maison… »
Et elle plante le chien dans les bras de Madeleine et s’enfuit en criant par-dessus son épaule !
-« Elle s’appelle Bobine ! »
La porte claque.
Madeleine reste statufiée. Le chien gigote et Madeleine le pose sur le sol. L’animal libéré se met à courir un peu partout, désorienté.
« -Ah non, vient ici ! Non, pas là ! »
Elle rattrape le chien, le tient à bout de bras comme s’il dégoulinait et va le déposer dans le cabinet de toilette, ferme la porte.
« -Mais qu’est-ce que je vais faire de ce ça ? Elle est malade de me coller cet animal ! Je ne sais même pas comment on prend soin d’un chien et ma maison n’est pas faite pour cela ! Je n’en veux pas !
Bon sang, il va tout me démolir là-dedans ! »
Elle se précipite à la porte pour rattraper Marianne, mais déjà l’ambulance s’éloigne…
« -Quelle horreur, je ne lui ai même pas demandé ce qu’avait son petit dans tout ça… »
Madeleine rentre à nouveau, ferme doucement la porte tout en réfléchissant très vite :
-« Qu’est-ce que je vais faire de lui ? Je ne veux pas de cet animal, il va tout saccager ! Bon sang, non, mais qu’est-ce qu’elle me fait ??? Ah ça alors, c’est trop fort ! A-t-on le droit d’imposer ainsi… »
Puis un autre sentiment montre son nez et la fait réfléchir :
-« La pauvre était dans tous ses états, son gosse est malade, elle ne savait que faire, je ne vais pas la laisser tomber ! D’ailleurs comment pourrais-je maintenant ? Je ne vais pas mettre son chien au chenil municipal ! »
A suivre…/…
Vous me direz si je continue….
Et je vous souhaite à tous une excellente journée avec mes plus chaudes amitiés !!!
LN