Bonjour chers amis,
Il fallait bien s’en douter, le beau temps ne durerait pas toujours et hier était bien gris-humide. Mais ne nous plaignons pas, nous avons bien profité du soleil de novembre…Et puis il reviendra bien de temps en temps nous saluer !
Cela me fait toujours drôle de penser à ma correspondante en Nouvelle Zélande, de l’autre côté de la Terre… Quand nous commençons l’hiver, Elaine sème ses carottes sous le soleil de printemps. Ainsi quand le soleil n’est pratiquement plus chez nous, nous pouvons nous contenter en nous disant qu’il est parti visiter nos amis de l’hémisphère Sud. Bon, ce n’est pas tout à fait comme ça, mais je simplifie ! N‘Faut pas trop m’en demander non plus !!!!
Surtout, surtout, dites bien à vos enfants que la guerre et les armes ne sont pas des jeux et que l’on ne doit jamais, absolument jamais, faire semblant de viser quelqu’un avec une arme même fausse, et …Même pas avec ses doigts !!! Je suis désolée pour ce pauvre policier de cette erreur lamentable, même si mon cœur souffre en pensant aux parents de ce gosse.
Allez, nous allons retrouver Madeleine et son chien qui n’en a pas fini de sa journée de tortures ! Et si ça vous embête…zappez !
DES NOUVELLES DE MADELEINE(6)
VENDREDI 15h15
Madeleine va dans son bureau et s’installe pour travailler sur son ordinateur. Vous savez ce que c’est, quand on entre dans le monde informatique, on a tendance à oublier la vraie vie autour. C’est ainsi qu’au bout d’un looong moment elle sursaute :
-« Le chien ! J’ai oublié le chien ! »
Elle repousse sa chaise un peu vite et…manque de marcher sur l’animal qui, de lui-même, est venu se coucher près d’elle sur le petit tapis qu’elle met sous ses pieds.
-« Tu es là ! Je ne t’ai même pas entendu venir !
C’est très bien ! »
Du coup les deux sont debout ensemble. Bobine suit Madeleine, tout en cliquetant des ongles, jusqu’à la cuisine où cette dernière se prépare un verre d’eau !
-« Mon pauvre chien ! J’ai oublié de te donner à boire !!! »
Elle prend un saladier, verse de l’eau fraîche dedans et dépose le récipient près de l’évier. Le chien lape en clapotant un peu d’eau autour, mais là, ce n’est pas grave ! Même si Madeleine pense : « c’est ça, je nettoierai » tout en pinçant un peu les lèvres.
-« Il est presque 7h, il est temps d’aller te faire faire un tour. Tu me prends mon temps ! Heureusement que Marianne a dit que ce n’était que pour un jour ou deux !!! »
Cette fois elle prend son sac et pense à se munir du sachet de plastique mais devant la porte… Une petite flaque jaune pâle !
-« Non et non ! Mais ce n’est pas possible ! J’étais tranquille moi, pourquoi le sort m’accable-t-il ainsi ?
Et se tournant vers le chien :
-Encore heureux que je ne t’avais pas donné à boire !»
Puis tout en allant chercher la serpillière, elle se souvient qu’à un moment, elle a entendu le chien pleurer doucement de l’autre côté, mais elle a pensé qu’il s’ennuyait et qu’après tout, il lui devait bien cet effort ! »
-« Ca y est, c’est propre. Cela sèchera quand nous seront parties allez, zou… »
Madeleine reprend le bout de la laisse qui traine derrière le chien penaud, prudent …
A SUIVRE….
Ici l’odeur du pain qui cuit est dominée par les odeurs de vinaigre blanc + essence de lavande, car c’est notre chatte grise qui recommence à marquer partout ! Comme dit Michel avec l’élégance de langage qui le caractérise : « Mais qu’est-ce qu’ils ont dans le C-- ces chats ? »… Là, je sais, mais dans la tête, j’ignore et nous serons embêtés jusqu’au bout par cette nichée !
Allez, il y a des choses bien plus graves, ne nous attristons pas pour des « pipis d’chats ».
Je vous laisse retourner à vos travaux divers et d’hiver, courageusement ou résignés, je vais faire de même et me dépêcher de gagner du temps pour dessiner.
Aujourd’hui je vous envoie des oiseaux rigolos et qu’ils vous portent mes gros baisers « sœurternels » plein d’affection !
« A plus ! » comme disent les gosses « fatigués » !
LN