Bonjour à vous chers amis!
Hier soir le ciel était cramoisi, à croire que toute la chaleur s’était concentrée là, car sur terre il a fait sacrément froid !
Voici un joli texte de Jacotte.
Hélas je ne puis vous mettre la jolie présentation qu’elle avait faite, comme chaque fois, avec des dessins du Web qu’elle arrange avec goût. Je vous le pose dans la forme qu’elle avait choisie, les dessins justifiaient, mais je ne veux pas toucher son texte de peur d’en changer quelque chose.
« Que fais-tu grand-mère, assise là, dehors, toute seule ? »
Eh bien, vois-tu, j’apprends.
J’apprends le petit, le minuscule, l’infini.
J’apprends les os qui craquent, le regard qui se détourne.
J’apprends à être transparente, à regarder au lieu d’être regardée.
J’apprends le goût de l’instant quand mes mains tremblent, la précipitation du cœur qui bat trop vite.
J’apprends à marcher doucement,
à bouger dans des limites plus étroites qu’avant et à y trouver un espace plus vaste que le ciel.
« Comment est-ce que tu apprends tout cela grand-mère ? »
J’apprends avec les arbres, et avec les oiseaux, j’apprends avec les nuages.
J’apprends à rester en place, et à vivre dans le silence.
J’apprends à garder les yeux ouverts et à écouter le vent,
j’apprends la patience et aussi l’ennui,
j’apprends que la tristesse du cœur est un nuage, et nuage aussi le plaisir,
j’apprends à passer sans laisser de traces, à perdre sans retenir et à recommencer sans me lasser.
« Grand-mère, je ne comprends pas, pourquoi apprendre tout ça ? »
Parce qu’il me faut apprendre à regarder les os de mon visage et les veines de mes mains,
à accepter la douleur de mon corps,
le souffle des nuits et le goût précieux de chaque journée,
parce qu’avec l’élan de la vague et le long retrait des marées,
j’apprends à voir du bout des doigts et à écouter avec les yeux.
J’apprends qu’il faut aimer, que le bonheur des autres est notre propre bonheur,
que leurs yeux reflètent dans nos yeux et leurs cœurs dans nos cœurs.
J’apprends qu’on avance mieux en se donnant la main, que même un corps immobile danse quand le cœur est tranquille.
Que la route est sans fin, et pourtant toujours exactement là.
« Et avec tout ça, pour fini, qu’apprends-tu donc grand-mère ? »
J’apprends, dit la grand-mère à l’enfant, j’apprends à être vieille !
J’ai lu un article sur Alternative Santé, envoyé par des amis, qui explique les ondes qui nous entourent.
Des choses un peu techniques, scientifiques ou pseudo scientifiques, je ne saurais émettre de jugement n’y connaissant rien.
Mais parlant des ondes, non pas les ondes radio de toutes nos installations, mais des ondes naturelles qui régissent le Monde et la vie, il y était dit que chacun de nous également sommes émetteurs d’ondes, des ondes positives et négatives selon notre humeur et tempérament.
Et cela je veux bien le croire.
Il y a des personnes qui nous côtoient et nous calment sans avoir fait ou dit quoi que ce soit de particulier et sans vouloir même le faire, d’autres qui nous stimulent et enfin hélas des personnes qui nous agacent, nous énervent et nous fatiguent alors que réellement nous n’avons rien à leur reprocher, ne savons pas pourquoi c’est ainsi.
Je pense que la personne qui nous calme doit en énerver d’autres et vice et versa .
Cela doit dépendre de la conjugaison de nos ondes et de celles de la personne en face de nous !
Et si cela est vrai, je pense à la responsabilité que nous avons les uns par rapport aux autres !
Si chacun de nous voulait, pouvait se contrôler et n’émettre que des ondes douces et calmes !
Et si vraiment cette nécessité que nous avons de penser très fort à quelqu’un dans la peine comme si nous pouvions réellement les aider à supporter leur chagrin pouvait être efficace !?
Alors je m’y appliquerai encore plus qu’avant….
Et je commence dès maintenant en vous envoyant un beau paquet d’ondes affectueuses !!!!
Bonne journée à tous !
LN