Bonjour à tous!
Non, ce n’est pas le printemps, et pourtant…
Il m’a fallu faire du rangement.
Je n’ai pas toujours le temps de ranger au fur et à mesure comme je devrais, alors je pose dans un coin, mais petit à petit cela devient périlleux et il me faut faire face.
Alors mardi soir j’avais commencé à trier, décrocher toutes les cartes de noël, garder les précieuses, mettre de côté les autres pour les collectionneurs, et puis retrouver des choses à remettre dans les fichiers, que j’ai sortis de l’étagère, et d’un seul coup, mon espace déjà restreint fut complètement envahi.
L’heure de la soupe était arrivée avant même que j’ai commencé à déblayer.
Aussi ce matin mercredi, la nécessité d’approcher de l’ordinateur m’a bien obligée à agir !
Il me restait des cartons dans lesquels on peut glisser plusieurs classeurs.
J’ai tout repris en main, rangé les poèmes dans les dossiers des personnes concernées, retrouvé les lettres et dessins des enfants que j’aime, ajouté les nouveaux qui trainaient, bref ce fut un travail de romain mais c’est fait…Enfin presque ! J’ai une pile de dessins anciens, de références, de croquis etc…que je veux essayer, j’ai bien dit ESSAYER de regrouper en classeurs propres, chemises plastiques, plutôt qu’en vrac dans plusieurs chemises papier.
Tout ceci m’a donné plusieurs satisfactions :
- Retrouver des reliques, des souvenirs : « Tiens c’est ma puce qui avait fait ça », « celui-là c’est une merveille que Fabrienne m’avait offerte », « ça c’est une jolie carte de Mésange », « oh celle de Jacky », « ah ça c’est Gi », « et Christine celle-là »… « et Mhel »… Et les photos des uns et des autres.. Bref émotions et tendresse, voire reconnaissance de tant de gentillesse.
- C’est plus propre et même un peu plus pratique, les chemises à pages plastiques ne retiennent pas les étiquettes. Je les ai collées avec du ruban adhésif.
- Je n’ai pas arrêté de grimper de descendre de ma chaise, d’attraper, faire tomber, redescendre et remonter et…Je ne suis même pas fatiguée !
Ceci fait le Maître de la Maison a crié :
-« Dis là –haut ! Tu as appelé ta mère ?
-Non pourquoi quelle heure est-il ?
-Il est Midi ! »
Quoi ? Midi ! Et je n’avais même pas commencé à préparer de déjeuner !
-« Chéri, tu ne crois pas que ce serait une bonne idée de manger un cassoulet W.S. ?
-Je serais plutôt pour un couscous »
Vive les conserves !!!
Mais les boîtes de couscous doivent être améliorées. Il faut ajouter une merguez pour deux, des pois chiches et assaisonner la semoule, ajouter du cumin alors n’allez pas dire que je n’ai même pas pris soin de faire de la cuisine ! Tout de même !!!!
Oui, je vous précise que mes pois chiches étaient cuits et congelés, sinon cela ne nous aurait pas mis en avance !!!!
Pendant ce temps-là la neige et la pluie se disputaient l’espace à tour de rôle mais si elles croyaient m’impressionner, c’était peine perdue !
Allez, je vous mets la suite de l’histoire !
DES PLUMES POUR LE DIRE….-4-
Il me faisait des petits clins d’œil, il me disait des choses gentilles, j’aurais dû en être heureux et fier et pourtant mon instinct me poussait à garder mes distances. Quand il le comprit il devint parfois méchant, me donnant des coups de becs. Ensuite il se faisait tout doux, me disant d’être gentil, très gentil, qu’entre nous cela se faisait… Et puis, il me salissait, me jetait de la terre, me faisait rouler dans la boue. Je n’aimais pas ses manières, je lui disais d’arrêter ! Il me répondait que j’étais un « poussin mouillé », que je ne comprenais rien, que j’étais stupide, que je ne savais pas m’amuser, et il revenait, tour à tour, me dire de douces paroles puis me faire souffrir en essayant de m’attraper.
Alors je tentais de me cacher, je pleurais dans mon coin, de doute, de honte, de crainte, je ne comprenais pas. Je savais confusément au fond de moi que ce n’était pas bien, pas normal. Mais comment faire pour me sauver ? Nul dans le poulailler ne venait à mon secours, personne ne voulait voir ce qui se passait, personne ne voulait s’opposer au Grand Coq !
Je ne pouvais pas m’échapper, les grilles hautes étaient fermées et des gens surveillaient pour que je ne puisse m’enfuir…Je ne pouvais que, autant que j’en trouvais l’occasion, me cacher dans un coin sombre, me mettre en boule bien serrée afin de me faire oublier, me protéger, ne rien entendre, ne rien sentir, oublier.
A suivre….
Et maintenant je vous souhaite une très bonne journée !
Moi, je vais finir mes classements de dessins de jeunesse !
Je vous envoie plein d’élans d’enthousiasme et j’espère que chacun trouvera de quoi dire que, tout compte fait, la vie est belle et rien ne vaut la vie !!!! Avec des baisers bien entendu !
LN
L’illustration : « Honni soit qui mal y pense » c’est un gros plan du cœur d’une violette au printemps ! Elles arrivent j’en ai une toute boulottée mais elle est là !