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7 août 2018 2 07 /08 /août /2018 08:57

Bonjour les amis !

 

Ca y est je l’ai eue ma grande trouille !!! Ah oui, peur est insuffisant pour exprimer mes émotions ! IL s’est sauvé !!!!

Cassis était gentiment sur mes genoux, mais il devient de plus en plus hardi ! Il est allé sur le bureau, pas de problème ! Il a joué avec les crayons et les pinceaux, il s’est glissé sous les papiers, il s’est caché derrière les objets… Seulement mon bureau communique avec tout le reste car il est poussé contre les étagères, et les étagères communiquent entre elles tout autour !

Et d’un coup, plus de lérot !

J’ai vite jeté mon polaire devant le dessous de la porte par où il lui serait facile de gagner le couloir et toute la maison y compris les chats ! J’en pâlis d’y penser ! Et j’ai fermé la fenêtre qui eut été un moindre mal s’il sait gérer sa liberté…Mais il est encore bien petit et bien jeune…et tellement innocent car je ne sais l’enseigner…

Sous mon bureau, il y a un des casiers ouverts dans lequel je plante tout ce qui est rouleaux de papiers, papiers cadeaux, papiers d’emballage, papiers crépon, papiers adhésifs, et aussi quelques pages de plastique bulle à remplissage de colis. C’est coincé derrière l’ordinateur et tous les fils, imaginez le tableau.

Je me suis dit : « A tous les coups, il s’est caché là-dedans. »

J’ai tout sorti en appelant gentiment Cassis par son nom, mais le connait-il seulement ? Je ne pense pas. J’ai fait des petits bruits de souris entre mes lèvres…Pas plus de réponse et aucun bruit pour me donner  une direction.

Je sors tout le contenu du casier que je coince derrière moi entre mon dos et l’autre mur-étagère, C’est vous dire le peu de place vacante, il y en a partout, mais, aucun lérot devant moi. Où est-il ? Je ne pleure pas mais c’est tout juste !

Je sais qu’il va revenir à un moment ou à un autre, il aura faim, je pourrai poser à manger sur le sol, mais je ne puis rester là non plus ! Et s’il se met derrière-sous la porte et que je l’écrase en entrant dans le bureau ! Mes intestins font des nœuds !

La mécréante que je suis rappelle son saint préféré à la rescousse : « Saint Antoine de Padoue si tu existes, si tu m’entends, s’il te plait je t’en supplie, fais-moi trouver Cassis avant qu’il ne lui arrive du mal ! »

Je cherche comme je peux dans les creux des boîtes de rangements  diverses et variées entassées dans les casiers… Je maudis l’animal qui ne bouge pas, donc que je n’entends pas ! Si cela se trouve, il s’est endormi dans un coin, tout content de lui…

« Cassis ! Cassis, Mon chéri ? Où es-tu ? Réponds saleté de bestiole ! Reviens ! Tu vas te faire mal ! Cassis ! »

Je suis à genoux pour me déplacer et je m’insinue entre tous les obstacles rapprochés, je tâte à l’aveugle du bout de mon bras entre les fentes…

« Cassis, viens je vais te donner une noisette ! Cassis ? Cassis ? Ramène ta fraise bougre d’âne ! Non, t’es mon petit amour, allez viens voir maman ! »

« Mais aucune réponse, aucune à mes longs appels anxieux, et le cou tendu vers les cieux », je supplie Saint Antoine avant devoir partir faire à diner !

Toujours à genoux je recule de mon bureau, encombrée que je suis avec la chaise de bureau qui me coince avec le mur qui l’arrête derrière elle et…

Je vois mon Cassis qui s’exerce à la traversée sur la poutre pour les prochains jeux olympiques sur la barre de métal qui réunit les deux côtés de mon meuble !

-« Cassis !!! Mon bébé ! Viens vite ! »

Je tends la main, vite il attrape la passerelle que je lui fais et galope ventre à terre sur mon bras jusqu’à mon épaule, me mord l’oreille au passage et…Toute tremblante je le remets dans son appartement avec des petits pois tout frais que je lui avais cueillis en allant récolter 3 nouveaux kilos de haricots ! (Vantarde, il n’y en a que 2,800 Kg ;-) OUF !!!

 

Tout va bien …Pour cette fois, mais cela va rester un gros problème tout de même ! C’est que même quand il sera adulte, même plus gras qu’une souris ce n’est pas énorme et il pourra toujours passer sous le porte !

Il faudrait que je puisse entrer dans sa boîte appartement pour jouer avec lui, mais la boîte de cette taille ne passerait pas dans l’espace libre de la pièce ! Et moi pas dans la sienne actuellement !

Lui faire une laisse avec un petit harnais ? ;-)

 

Bon, sur ces émotions, j’ai appelé maman et je vais aller voir les poules et faire à diner…

Vous lirez ceci demain mais ma pensée vous envoie tous mes vœux de bonne soirée et bonne nuit !

 

Bonjour les amis !

Ah quand je pense à ma peur d’hier !

Par contre hier soir la porte étant couverte de petites mites* allongées comme des petits rouleaux de papier fin… j’en ai cueilli trois que j’ai donné à Cassis et ça, il aime, c’est certain ! Ca, le fromage blanc, les oléagineux, les pois sont en tête de liste. Par contre je ne le vois guère manger de grains de céréales en  flocon, en paillettes en poudre ou en vrai, ni même détrempées.

 

*Je me permets de vous rappeler cette petite différence que j’ai ignorée longtemps, et j’ai appris depuis que j’étais loin d’être la seule :

Je ne connaissais sous le nom de mites, que les tout petits papillons blancs-beiges, redoutables pour les fourrures et les objets de laine. Aussi dans certains aliments de farines.

Les papillons sont de jour principalement et ont les ailes verticales au repos. Les mites sont surtout de nuit et ont le plus souvent les ailes à plat comme les avions Mirages, ou en fuseaux.

Anecdote : Mon amie américaine m’envoie une photo d’un gros et gras papillon de nuit, tout velours. Et sous la photo elle marque que c’est une mite. Je ne connaissais pas la différence à ce moment-là entre papillon et mite, et je m’écroule de rire :« Ah ces américains, ils ont tout, tout plus grand, plus gros, plus haut que les autres, « Think big ! »,  même les mites sont géantes et les armoires doivent contenir des lainages avec de sacrés trous ! »

Et c’est de ce jour que j’ai rabattu mon caquet au sujet des mites américaines et autres et nous en avons également de très grosses, (nananah !), qui ne mangent pas forcément les lainages d’ailleurs ! (ni de chez nous…) ;-)

 

Sur ce sourire je vous quitte et vous souhaite une excellente journée, peut-être la dernière de la canicule. Dommage pour le soleil des vacances mais avouez que cela va nous reposer un  peu, les travailleurs d’efforts dehors, ou d’usines surchauffées et nous les anciens, même si nous ne faisions rien, ce qui est loin d’être le cas pour la plupart, n’est-ce pas !

Et je vous embrasse tous tour à tour, il fait encore suffisamment frais à cette heure pour pouvoir le faire !

LN

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