Bonjour à tous !
L’herbe à blanchi sous le gel ce matin, Michel a fait ces jours –ci de beaux carrés de feuilles de hêtres sur les emplacements des jardins afin de protéger la terre et en espérant que les herbes pousseront moins drues pour les cultures prochaines. Ces espaces dorés et saupoudrés de « sucre glace » sont bien jolis !
Un soleil timide effleure le sommet des arbres des forêts montagneuses de la Saulière derrière le rideau noir de nos sapins dressés de ce coté du vallon.
(Oui, nous les dressons à « faire le beau » et ils se tiennent bien droits ! LOL)
Comme dit Michel « Peut-être fera-t-il beau » car à cette heure nous ne pouvons guère prévoir, tout peut changer dans un sens ou un autre et très rapidement.
Je vais vous soumettre un petit poème très maladroit, pardonnez-m’en, je vous prie. Mais c’est pour faire suite aux pensées du marin. Soyez indulgents à la forme scolaire et n’en gardez que ma bonne volonté à vous faire suivre une histoire et mon courage à oser vous exposer ma maladresse.
Mais j’avais en tête un autre texte, un poème, un VRAI. Seulement il me faut l’autorisation de son auteur, et elle n’est pas encore arrivée.
Alors il vous faudra patienter mes chers amis !
En attendant, rongez ce petit « nonosse » et n’oubliez pas que je pense à vous avec beaucoup d’amitié !
Bonne journée !
LN
A quoi pense le marin ?
Le marin pleure Aïcha
Qu’il avait vue tout là-bas
Derrière le moucharabieh
Gardée, secrets des palmiers.
Comme un bel oiseau des Iles,
Les ailes coupées, docile,
Rendue à leur volonté,
A jamais sans liberté.
Aucune chance de pouvoir
Un jour, en ses bras, la voir !
Qui peut bien imaginer
Une femme encager ?
Vers d’autres il partira,
Des filles il rencontrera
Dans des chambres de passage,
Pourtant d’Aïcha l’image
Hantera ses jours et nuits
Tissant des rêves de vie
De mère , son enfant portant,
Mais toujours en vain, pourtant.
Le vin chaud ce soit l’endort
La mer le prendra encore
Emportant au creux des flots
Du beau marin, les sanglots.
Hélène Porcher