Bonjour à tous chers amis et amies !
C’était il y a longtemps longtemps, aux temps antédiluviens quand existaient les dinosaures !
Nous en avons tous entendu parler, ces énormes animaux écrasant les pâquerettes sous leur passage, et qui disparurent comme fétus de paille sous vent d’orage.
Pourtant, quand il ne resta pratiquement plus d’individus, une femelle sage se dépêcha de pondre un œuf. Vous me rétorquez : « que veux-tu qu’elle ponde d’autre qu’un œuf ? » Mais je ne sais pas si, à cette époque…Bien qu’âgée je ne me souviens pas de ce qui pouvait se passer si loin que cela!
Seulement elle était déjà bien affaiblie notre jeune maman et il fallait faire très très vite !
Elle se baissa discrètement près d’un rocher et cala son précieux œuf…Petit oeuf…Tout petit œuf…C’est tout ce qu’elle avait pu faire. Quand elle se retourna pour regarder ce qu’elle avait déposé, elle eut le cœur gros et une larme roula sur sa figure là-haut, tout là-haut si loin de son…derrière !
Qu’allait devenir une si petite chose ? Quel avenir aura-t-il ? Qui prendra soin de lui si toutefois cette coquille donne vie ?
Hélas, pour cette maman aussi l’issue fut fatale.
Je ne saurais vous dire comment éclot cet œuf et qui s’en occupa, et comment plus tard l’animal qui en surgit rencontra un autre animal de sa sorte et de sexe opposé.
Je suis conteuse, « inventeuse » d’histoires ! Pas scientifique !!!
Mais ce dont je suis certaine c’est qu’à notre époque actuelle, ces bébés ont réussi à venir jusqu‘ à nous et j’en ai dans notre jardin.
Ils sont long comme votre main à peu près, un corps mou, allongé, finissant par un bout effilé à l’arrière et un peu enflé à l’avant.
Autour 4 pattes palmées qui s’étalent sur les cotés et ne retiennent le corps qu’à peine au-dessus du sol.
De chaque coté d’un front carré et noir on devine deux yeux ronds et dessous deux petites narines minuscules et une grande bouche surtout quand elle s’ouvre !
Le tout est noir et jaune, généralement mouillé car ces animaux sortent de préférence quand il pleut.
Ils avancent lentement, très très lentement parmi les feuilles d’automne qui les dissimulent. Si vous les effrayez ils s’immobilisent dans la position ou vous les avez surpris, comme au jeu des statues que nous avions étant gamins. Parfois cela nous fait sourire de les voir tête haute, inclinée sur le coté et une patte relevée , suspendue dans l’air !
Ils préfèrent sortir le soir, mêlés aux feuilles brunes, les nuit où il pleut, et alors ils sont en grand danger car nous risquons à chaque pas de les écraser en allant fermer le poulailler ou clore les volets de la maison, nous ne nous déplaçons qu’avec moult précautions, la lampe de poche braquée sur chaque centimètre d’herbe qui nous précède, afin de les éviter.
Ils ne font aucun bruit, ils ne mordent pas, ils n’ont pas vraiment peur et ne se sauvent pas. Ils sont douceur et lenteur comme s’ils venaient d’arriver de la préhistoire à pied et s’en trouvant bien fatigués.
Je sais, je vous en avais déjà parlé il y a peut-être un an de cela, mais je les aime tant, je n’ai pas résisté à vous les rappeler.
Mes chères Salamandres !
Je vous souhaite une excellente journée malgré le mauvais temps dans certaines régions, la mienne en particulier qui peut-être m’empêchera de « poster » ce texte aujourd‘hui !!!
Avec mes amitiés pour quelque jour que ce soit ! Et à bientôt si vous le voulez bien !
LN
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