LES PETITES LUMIERES DE LA NUIT ...2e

Bonjour à tous !

J’espère que votre journée d’hier s’est bien passée !

Nous, Michel et moi, avons fait de la couture à quatre mains !

Michel ayant été un zingueur une grande partie de sa vie a une bonne préhension des espaces et des mesures. Mais il y a une différence entre un morceau de zinc rigide que l’on peut définir au millimètre près, soudé par-dessus bout à bout et un morceau de tissu fin et souple qui reste mouvant et pour lequel il faut ajouter les ourlets et coutures…un peu variables !

Mais nous nous en sommes bien tirés ! Et sans même nous disputer ! Il reste encore à faire les longueurs qui attachent la toile au sol, je prendrai une photo avant que tout ne s’envole ou ne soit, plus probable même, arraché par les chats !

Over-Blog m’annonce une nouvelle abonnée. Alors bienvenue à Sophie !

J’en profite pour vous rappeler que si, AVANT, je pouvais connaitre vos identités et adresses mail, je n’ai plus cette possibilité maintenant, je pense que cet avantage nous a été supprimé avec le reste. Il nous reste le « répondre »… N’hésitez pas à en profiter…

Et voici la suite de l’histoire en cours…

LES PETITES LUMIERES DE LA NUIT -2e épisode

Nous avançons parmi les folles avoines et les pâturins des prés, les dernières marguerites et les raides séneçons, notre esquif au-dessus de nos bonnets, nous ne voyons que nos pieds avancer sur le sol recuit par le soleil d’Août.

-« Là !!! souffle, angoissée, ma petite sœur qui a de bons yeux »

Immédiatement nous nous éteignons sous la feuille.

Ah…
Peut-être n’êtes vous pas au courant ? Je vous explique :

Quand nous sommes en danger, nous fermons les yeux et aussitôt tout s’éteint, nous devenons invisibles. Si parfois vous voyez une feuille, ou une faîne, ou un gland, ou que sais-je, glisser sans comprendre pourquoi, il y a l’un d’entre nous dessous, faites attention s’il vous plait..

C’est très pratique et surtout à cette seconde où ma sœur nous alerte alors que le Grand Rouquin n’était pas loin !

Cet animal est notre pire ennemi. Il chasse tout ce qu’il trouve, et même, nous sommes nous laissés dire, il chasse les chats de la maison du haut !!! Nous l’avons vu guetter Pompon, son propre frère, et lui sauter sur le dos avec violence, toutes griffes et crocs dehors, c’était effrayant au possible, les poils volaient autour d‘eux, ils roulaient emmêlés en criant et feulant, dévalant la pente emmêlés l’un dans l’autre,, j’en ai fait des cauchemars pendant trois nuits!

Donc nous étions là, invisibles, couchés sur le dos dans la fraîche profondeur des grandes herbes à regarder le ciel.

« -Regarde ! Il n’y a qu’un seul nuage dans l’immensité bleue ! Qu’est-ce qu’il fait là tout seul ?

-Tu as raison, il semble incongru. Tu as vu à droite on dirait une tête de cygne

-Oh oui ! »

Puis nous nous sommes mis à bavarder un peu quand, machinalement, j’ai regardé le nuage à nouveau..

-He ! Regardez ? La tête de cygne s’efface !

-Pourtant le nuage n’a absolument pas bougé de place, dans ma perspective il était contre le sapin et il y est toujours…

-Je ne savais pas ! Je savais que le vent poussait les nuages et qu’ils se déformaient dans le mouvement, mais je n’avais jamais pensé qu’ils se dissolvaient ! C’est pourtant logique…

-En effet, regarde ! Notre nuage s’évapore doucement, il fond ! Ca y est, il n’y a plus rien que le grand dôme d’azur !

-Nous avons encore appris quelque chose aujourd’hui !

-Allez, le monstre est parti, il est temps de rentrer et de plus, j’ai les fesses humides ! »

Et nous nous sommes repliés à l’abri pour attendre la nuit après avoir installé notre aéroplane sur son aire de décollage.

A demain mes amis, prenez bien soin de vous et méfiez vous des orages annoncés !

Avec mon cœur qui chante et que je vous partage !

LN