Chers amis, bonjour !
Pas un souffle de vent.
Coupures intermittentes de courtes durées de l’électricité.
OUF, pensai-je, j’ai un onduleur !
L’onduleur fonctionne, tout reste allumé…sauf l’ordinateur qui lui se coupe brutalement.
Pourtant cela avait déjà marché ?!
J’ai tout vérifié, c’est bien branché, mais cela m’a refait pareil.
GRRRRRRRR. C’est bien la peine !
Aujourd’hui je vais vous donner un plaisir auquel vous n’avez jamais pensé, j’en suis certaine !
Dans votre vie, vous avez dû rencontrer moult mites et papillons! Ils ont volé autour de vous, se sont posés près de vous et qu’avez-vous fait ?
Peut-être les avez-vous chassés ?
Peut-être les avez-vous écrasés ?
Eh bien aujourd’hui je vous offre le plaisir inégalable, quoique virtuel, de chatouiller un ventre de mite !
Ne vous gênez pas et si elle se moque de vous, c’est parce que c’est une mite railleuse, mais c’est sans danger aucun!
Elle était ainsi collée le ventre derrière la vitre et c’est ce qui m’a donné l’idée de vous l’offrir en partage !
Je n’ai guère fait autre chose hier que de m’em-mailer tant il y avait de courrier. Le temps gris pousse les amis sur l’ordinateur et surtout j’ai fait l’erreur d’aller sur les blogs et les avis de parutions des commentaires déferlent, me bloquant ma boîte, et je ne peux qu’interdire par article. Mais j’ai eu le bonheur de retrouver des amis qui n’avaient pas trop écrit cet été, profitant des vacances loin de l’informatique et ils ont eu bien raison de prendre l’air.
Aujourd’hui nous allons à Ussel, Michel a un urgent besoin de chaussures de travail sinon on va bientôt voir ses doigts de pieds dépasser ! Nous allons plus loin que la ville dans une entreprise de matériel agricole en espérant qu’ils auront des chaussures qui ne prennent pas l’eau, ce qui n’est jamais le cas dans les chaussures des magasins, même de Gam-vert.
Ensuite LECLERC D’Ussel pour des boîtes à chats.
-« Du coup chéri j’en profiterai pour faire mon supermarché
- Un gros supermarché ? demande le pauvre homme d’une voix angoissée.
-Ben oui, plutôt ! Mais nous pouvons aussi faire la grève de la faim si tu préfères ?»
Non, non, manifestement il ne préfère pas et nous ferons les provisions. Ah, vous aviez deviné !?
Normalement ce devrait-être le dernier jour de souffrance de Madeleine…. Cool ! s’écrirait notre petite fille !
DES NOUVELLES DE MADELEINE(9)
Samedi au matin
Le lendemain matin quand Madeleine se réveille elle n’eut pas besoin de faire de gros effort pour se rappeler que le chien habitait sa maison, car Bobine était… sur le lit !
Son premier geste fut de la chasser vigoureusement. Mais après tout, demain elle ne sera plus là…. Tout est à relaver de toute façon ! Ce n’est pas comme si elle risquait de prendre de mauvaises habitudes.
Bon sang, ce chien lit- il dans les pensées ! Bobine comprend que Madeleine accepte et s’enhardit jusqu’à venir lui souhaiter le bonjour en venant lui lécher la figure ! Son petit corps dodu s’écroule sur le revers du drap, elle roule et montre son ventre glabre et rose, Madeleine sent le plaisir du chien et ne peut lui refuser ce moment de tendresse.
-« Tu m’en fais faire des choses ! Je vais devoir tout relaver demain quand tu seras partie ! Regarde-moi ça, tu froisses tout ! »
Mais ce disant elle rit de voir le chien s’agiter en se tortillant avec tant de joie simple !
Cette nouvelle journée ne se passe pas plus mal que la veille, sauf que Madeleine guette le retour de Marianne et ne peut s’intéresser vraiment à ce qu’elle fait…
Jusqu’à 20h, pas de nouvelles.
Enfin ! Le téléphone sonne. Madeleine se précipite et arrache littéralement le combiné :
-« Marianne ? Oui ! Alors comment va le petit ?
-….
-Oh, je suis désolée… Mais les docteurs ne sont pas inquiets ?...Alors tant mieux, mais cela ne vous empêche pas d’être tendue, je m’en doute bien…
-…
-Vous dites ? Une seMAIIINE !! ? heu, non, ben non, que voulez –vous…
-…
-Non non, tout va bien, elle est gentille, ne vous inquiétez pas. Prenez soin de vous et de Pierrot ! »
Madeleine raccroche doucement…
Son visage est tiré…
-« Huit jours ! Il va falloir garder le chien huit jours…. Oh bon sang de bois !!!! Ce chien va tout me pourrir ! Il est gentil mais je n’en ai jamais voulu ! Je n’ai même pas voulu d’enfant parce qu’avec Jean cela ne s’était pas fait, pas eu le temps. Ensuite je me suis trouvée plus tranquille ainsi. »
Elle a un geste de refus quand Bobine s’approche, inquiète de son visage fermé. Le chien recule, la regarde, attend…
-« Non, va ce n’est pas ta faute, excuse-moi. Allez viens, on va s’arranger ! »
A SUIVRE….
Je vous rassure. Madeleine s’est habituée au chien, même si elle n’est pas enchantée, la situation est acceptée. Et du coup le sujet va changer.
Qui a crié : « ENFIN ! »
Allez, je souris, vous avez raison !!!
Donc bonne journée à vous tous et mes amitiés pour chacun de vous !!!!
LN