Bonjour chers tous!
Hier soir j’étais au bord de la méningite.
Je voulais rajouter une liste nouvelle à mon ancienne liste des dessins que je vous pose, sinon je ne pourrai jamais me rappeler ce que je vous ai déjà montré.
Galère !
Il faut dire que j’ai des titres en lettres et des titres en chiffres et des choses bizarres, car j’ai installé tout ceci au fur et à mesure de ma compréhension du système !
Et ce fut looong ! ;-)
Je voulais ajouter sur les feuilles déjà faites, puis demander à trier, mais impossible.
J’ai fait sur Excel, sur Word, dans un sens, dans l’autre, je me suis perdue, je n’avais plus ma nouvelle liste, j’ai mis quoi ? où ? Je ne sais plus, bref, complètement perdue et le temps passait ! Et le téléphone sonnait !
Il était 19h20 quand j’ai pu crier EUREKA en sautant de ma baignoire de sueur intellectuelle !!!!
J’ai trouvé.
A la relecture il y avait une petite erreur d’une prise de chiffre, je l’ai corrigée et j’ai recommencé et mon deuxième tirage a une anomalie d’espaces de lignes à un moment mais là…il fallait aller faire la soupe !!! Ça ira !
OUF.
Et je vous avais promis un texte de Martine Goblet, le voici ! REGALEZ-VOUS !!!!!
« PORTE ENTR’ OUVERTE
Un samedi dans l’éternité,
J'ai pris ta main, et nous avons fermé les yeux, emportés par le même rêve, des instants fragiles et doux de la vie.
Nous avons franchi les barrières du temps, et oublié les quelques rancunes qui nous visitaient parfois. J'ai retrouvé la saveur de tes baisers, la couleur de tes yeux. Dans le même souffle réuni, nous avons laissé nos âmes vagabonder.
Je me suis retrouvée prisonnière de mes pensées.
Alors sont apparues quelques gouttes de rires, lorsque le monde bleuissait sous ton amour. Pour des instants de rêve j’avais inventé la couleur de la lumière, cueilli le ciel de tes regards, apprivoisé les mains voraces de la passion, découvert le tremblement secret de ton âme : j’avais gravé sur les sentiers de mon désir le mot Amour.
Maintenant, je reste là, près de toi, accrochée à nos vies, ma peau goûtant la tienne par ce simple mais majestueux lien de la main, je suis là, respirant à ton rythme, frémissante de tendresse et de ferveur. Le ciel dehors peut devenir ténèbres, je retiendrai les larmes pour les mêler aux flots de ma solitude.
Je suis là, comme un frêle espoir de bonheur tissé sur les mondes à venir, sur les blouses blanches de ma confiance, sur les tuyaux qui te retiennent encore, comme une preuve de ta lutte acharnée. Je sais que viendra le temps du départ, dans un silence replié, dans un air de lassitude, sans détresse, sur la frégate de la victoire. Car, sur les océans inquiets de l'ignorance, les vagues de l'oubli n'effaceront rien, et nous aurons gagné notre humanité.
Mais, déjà je t'entends murmurer au cœur de mon esprit ces quelques mots qui illumineront le temps loin de tes jours, proches de mes nuits :
« Disparu, décédé, n’écoute pas les mots de l’absence ; la passion ignore les frontières du temps, et de l’espace. Je serai là.
L’amour est la respiration de l’éternité, le souffle des mondes inconnus »…
Là, près de toi, j'oublie le futur, je vis le présent dans un miracle sans cesse renouvelé ; les aveux trop simples, trop étroits, prennent leur véritable envol pour envahir chaque instant de mon être : "je t'aime" ; ils sont notre triomphe sur ta mort … Et je n’ai plus peur. Plus aucune crainte n’envahira mon esprit car j’ai semé le désert de fleurs d’espérance, ouvert les cieux pour capturer mon étoile, emprisonné un nuage pour graver l’ourlet de tes lèvres ; j’ai inventé l’infini ; là près de toi, le temps nous appartient. Danseront les jours, les semaines, les années, jamais je ne pourrai t’oublier.
Parce que c’est toi…
Parce que c’est moi…
Parce que je t’aime…
Que tes souvenirs soient le Présent de ton Futur. »
Martine GOBLET
J’espère que cela vous a plu autant qu’à moi, ce sont des textes que je relis plusieurs fois car on risque toujours de laisser passer quelques perles ici et là !
Que l’amour règne et ne perdez pas de temps à vous construire de beaux souvenirs !
Bonne journée à tous et plein d’amitié, et en plus, le soleil va briller !!! Si, si ! derrière le brouillard j’ai vu le bout de son nez !!!
LN