Bonjour à tous!
Ce fut encore une chaude journée, mais pas trop lourde. Il suffisait de choisir le côté ombre pour se sentir mieux.
Par contre la nuit fut orageuse avec forte chute de grêle. Il pleut encore et les flaques sont bien remplies. Michel a dû se lever pour tout débrancher, pour une fois c’est lui qui a entendu le premier coup de tonnerre, je dormais profondément.
Ce matin je ne suis pas encore allée au jardin, j’espère ne pas y trouver trop de dégâts, que ce soit dans les haricots ou les courges !
Le jour ne se lève pas, cela sent l’automne…Déjà…
J’ai deux poulets parfaitement identiques, blancs, que je nomme les jumeaux, je n’arrive toujours pas à savoir si ce sont des poules ou des coqs ou si ils sont différents. Je suis nulle à les reconnaitre avant longtemps ! Un coq qui pond c’est une poule, ça j’en suis sûre !
Cela me rappelle…
En Seine et Marne nous avions des lapins. L’astuce était de garder une lapine l’hiver afin de la faire porter au printemps.
J’en avais une magnifique, grise, que j’avais gardée précieusement et au printemps je me suis arrangée avec mes voisins qui avaient des lapins pour la faire « monter ».
Donc je prends un cageot, j’installe ma lapine, je l’emmène jusqu’aux clapiers où m’attendait ma voisine, je mets ma belle auprès de son galant et nous attendons. Chacun restant parfaitement indifférent à l’autre.
Bon. Il y avait eu le déplacement de ma lapine, peut être le lapin n’était-il pas en forme ?
Je reviendrai demain !
Ainsi pendant trois ou quatre jours j’ai transporté ma bestiole, qui déjà sautait directement dans le cageot et semblait apprécier les visites, mais le petit copain ne manifestait ni hostilité, ni sympathie aucune envers son invitée.
Cette fois-là c’était le monsieur qui m’accueillait et qui, pris d’un doute a ausculter de façon plus approfondie ma lapine et vous aviez déjà compris, c’était un mâle que j’avais bien gardé tout l’hiver sans avoir de reproductrice pour la saison !
Fichue fermière me direz-vous ! Mais ne riez pas trop car, si vous n’avez jamais eue l’occasion de devoir différencier un lapin d’une lapine, un chaton d’une petite chatte, vous ne vous doutez pas de la difficulté que cela peut être !
J’ai vu à la télévision une femme dont j’admire infiniment le courage :
Elle était arrivée à peser 300 Kg ! Oui trois cents kilos !!! Elle n’en pèse plus que 95. Mais quel calvaire, quelles privations ce dut être pour elle d’en arriver là ! Elle a même le courage de montrer ses photos afin d’encourager des personnes dans la même situation, pour leur dire qu’elles peuvent s’en sortir et comment car il faut beaucoup d’assistance pour tenir sur tous les plans, physiques, physiologiques et psychologiques !
Cette femme parlait en termes simples et modestes de ce qu’elle avait enduré en personne obèse, ses propres difficultés, mais aussi les réflexions désobligeantes faites dans son dos, les humiliations de certaines situations et le long chemin parcouru pour perdre du poids. Des années !!! Elle m’a vraiment touchée.
Et là-dessus, je vous envoie le blog et je vais aller m’habiller et courir au jardin voir les dégâts possibles…
Je souhaite que vos propres jardins n’aient subi aucune dégradation, que vos fleurs ne se sont pas couchées têtes basses sous une pluie trop forte !
Cette eau ne devrait pas faire de mal à nos cultures au contraire !
Bonne journée les amis et mes amitiés enthousiastes vous accompagnent !
LN
PS. Michel revient d’aller ouvrir le poulailler, il a fait le tour par le jardin, il semble qu’il n’y ait pas de catastrophe spectaculaire. OUF !