Bonjour les amis!
Nous nous rencontrons non pas au bar, mais au “blog des amis réunis”!
A Dallas un jeune garçon de 14 ans, Ahmed Mohamed, doué pour les sciences, a fabriqué une pendule qui fonctionne dans une boîte à crayons. Il en a parlé à son professeur qui lui a demandé de l’apporter pour la voir et la montrer à ses camarades.
Mais l’école a surpris cette boîte qui faisait tic-tac et le garçon étant brun, ils ont été pris d’inquiétude.
C’est épouvantable de se dire qu’il suffit d’être foncé de peau pour qu’on nous soupçonne du pire !!!
Je comprends parfaitement que la sécurité d’une classe pousse les enseignants ou le proviseur ou je ne sais qui à prendre des précautions ! Il aurait été tout à fait compréhensible que l’on demande au garçon de bien vouloir attendre un contrôle, le temps que la police inspecte l’objet et s’assure que ce n’était pas une bombe!
Mais ce ne fut pas cela ! Ils ont mis les menottes au gamin, l’ont emmené pendant 4h en prison pendant qu’ils inspectaient la boîte, ont refusé d’appeler les parents alors que c’était dans le droit de l’enfant !
Mais quelqu’un a posté l’évènement sur facebook. Les gens ont été émus et ont envoyé plein de gentilles manifestations. Facebook a invité le garçon à venir chez eux, et même le président Obama a félicité le jeune savant et l’a invité à le rencontrer.
Bon, je pense que le résultat consolera ce garçon d’être trop bronzé et d’avoir été humilié !
Et voici la suite de l’histoire…
2- Le piano violet
John avance à grands pas et se dirige vers la petite rivière. Il aime cet endroit calme, le bruit de l’eau apaisant, la verdure, c’est un peu à l’écart de la circulation et peu fréquenté. Parfois quelques promeneurs vont tranquillement et se croisent en se disant bonjour avec un sourire de bonne compagnie.
Il n’y a personne car il est assez tard, et l’œil du pianiste est pourtant attiré par une tache de couleur…
Bon sang ! Mais oui ! Il avait oublié !
Nous sommes à Portland dans l’Etat d’Oregon aux USA. C’est une ville vivante, intéressante et ouverte aux Arts et à la connaissance et un groupe a organisé une sorte de « street’s arts » en récupérant de vieux pianos laissés au rebut qu’ils ont remis en état et ils en ont posés 10 ici et là dans la ville en cet été 2015, « Piano !Push Play » pour promouvoir un mouvement de récupération d’anciens instruments à mettre à la disposition des personnes qui aimeraient en jouer et n’ont pas l’argent pour en acheter. Cette exposition n’est que pour quelques jours… Mais ils espèrent ainsi sensibiliser l’opinion à ce projet.
Ils ont peint les pianos et celui-ci est VIOLET !
John sourit. C’est une bonne idée et s’il n’avait pas eu tant de difficultés il aurait fait partie du mouvement !
John retire ses mains de ses poches en approchant de l’instrument. Il caresse le couvercle, le soulève, tape de deux ou trois doigts quelques touches…
Le son n’est pas si mauvais s’étonne-t-il !
Sans prendre garde à la poussière possible, les doigts toujours sur les touches, il s’assied, se penche, et commence à jouer quelques notes…
On est loin de la qualités des instruments auxquels il s’est habitué depuis des années, mais ce piano l’attendrit par ces sons un peu métalliques qui lui rappellent celui de son enfance, de ses exercices et , machinalement, il joue quelques un des petits morceaux qui aimait étant gamin.
Malgré sa concentration, un mouvement dans le buisson proche lui fait lever la tête…C’était quoi ? Cela ne bouge plus…Sans doute un chien…Il siffle pour le faire venir, non rien…alors il retourne au clavier…Ca bouge à nouveau dans les feuillages, il se tourne brusquement et entrevoit un enfant qui s’immobilise, puis s’enfuit en courant. Il l’appelle, triste de l’avoir effrayé, mais le gamin est déjà loin….
Il est l’heure de rentrer. Avec tendresse il referme doucement le couvercle du piano et revient lentement retrouver sa famille au foyer.
A suivre….
Je vous souhaite à tous une excellente journée avec quelques rayons de soleil, sinon dans le ciel, qui fait ce qu’il veut, du moins sur les visages souriants des gens que vous aimez et rencontrerez.
En tout cas, si je ne suis pas lumineuse, et je le regrette, je suis tout sourire pour vous de toutes mes amitiés !
LN