17-03-01-013
Bonjour les amis !
Ca y est l’électricité revient aux alentours et mon amie a du courant ! OUF !
On a d’autant plus besoin de lumière que le ciel est bien gris et bien bas !
Ce balbuzard ne fait pas partie du poème, c’est pourquoi la technique du fond est différente, une idée de collage que j’aime particulièrement employer.
Et j’ai fait mon devoir : J’ai écrit un petit texte sur le dessin proposé par Yvonne. Mais je ne suis pas certaine que cela puisse l’intéresser car, comme toujours, c’est un peu long surtout pour ce qu’elle veut en faire. Si Yvonne n’en veut pas, elle me le dira et je vous le proposerai, mais vous comprenez que je veuille lui en laisser la primeur !
Maintenant à vous d’écrire !
Je voulais vous en parler, puis j’ai oublié et cela me revient soudain :
J’ai découvert la pêche à la mouche !
Je n’ai pas pêché moi-même. (Péché oui, certainement sinon où serait le plaisir de la gourmandise ?) Mais une personne passionnée m’a raconté et ouvert une fenêtre sur un sport complètement ignoré de moi.
Je sais ce qu’est le principe de la pêche à la mouche et j’ai adoré ce film qui doit être titré de « Au milieu coule la rivière » je crois. Magnifique.
Je sais ce geste gracieux pour lancer la mouche au loin d’un coup souple de poignet, le fil qui serpente comme un fouet et l’appât qui tombe juste là où le voulait le pêcheur. Mais au-delà de cela, je voyais une personne d’une patience étonnante qui restait plantée là à attendre qu’un poisson daigne s’accrocher à son hameçon…Peu d’intérêt à mon avis.
Et pour être tout à fait sincère, je voyais là un prétexte aux hommes pour s’échapper de la famille et être tranquille ! Mais la personne passionnée de ce sport qui me racontait tout cela est une femme ! (Vous avez raison, qui peut dire qu’elle ne s’échappe pas, également, de sa famille ! Mais pas du tout.)
Et j’étais bien loin du compte, pauvre ignorante que je suis !
D’abord c’est un sport. Non pas de rester planté comme un piquet ! C’est un sport de se lever à l’aube, de parcourir des kilomètres pour rejoindre une pêcherie, association, où quelque endroit possible, puis une fois sur place, trouver l’endroit, aller, venir, au besoin, changer etc… et ceci jusqu’au soir.
Ensuite autour de ce simple fait de laisser tomber dans l’eau un fil armé titiller un poisson assez stupide pour se laisser prendre, il y a toute une science.
Connaître les différents poissons, leurs nourritures, leurs habitudes…
Connaître les leurres, les appâts voire les fabriquer de plumes de coq ou d’autres oiseaux ou de poils de mammifères selon ce que l’on souhaite pêcher. J’ai vu des photos de ces objets tout de finesse et d’art pour ressembler le plus possible à l’insecte que l’on veut « offrir » au poisson.
Connaître les saisons, quels insectes naturels vivent au moment de la pêche, quels insectes préfèrent tels poissons, et même à quelle profondeur il faut lester, les nourritures naturelles comme les poissons changeant de niveau suivant la météo !
Il faut repérer le poisson, le suivre ou le précéder, éviter de porter une ombre au-dessus de lui…tactique !
Il faut beaucoup d’observations de la nature pour être un bon pêcheur à la mouche.
Cette pêche peut se pratiquer en rivière, en réserve, comme en mer, du bord de l’eau ou en barque au milieu d’un étang ou d’une rivière. Mais je ne pense pas que ce soit autorisé librement partout, là je ne me suis pas renseignée. Et il y a des centres de formations pour apprendre et des endroits pour pratiquer partout en France !
C’est bien beau tout ça, mais quelque chose me restait tout de même sur le cœur…
-Mais les poissons que vous attrapez, vous les mangez ?
-Selon les endroits on a droit à emporter jusqu’à 1 ou 2 kilos de poissons, mais en général nous faisons cela pour le sport et nous les remettons à l’eau.
-Mais vous arrachez la bouche de ces pauvres bêtes pour les rejeter souffrants dans la rivière ?
- Mais nous ne les « arrachons »pas ! Nous n’avons pas d’hameçon avec le crochet qui retient, ils sont à peine piqués ! »
Je ne suis pas certaine que j’aimerais être juste « à peine piquée » et rejetée à l’eau moi-même mais c’est « moins si pire » que je ne croyais !
Nous sommes jeudi 9, la journée s’annonce aussi grise que celles passées mais peu de vent, c’est déjà ça !
Vous trouverez bien des choses pour vous occuper et même vous amuser ? Alors tout ira bien ! Prenez tout de même soin de vous et je vous envoie un petit air de samba pour commencer !
‘Si tu vas à Rio, n’oublie pas de monter là-haut, dans un petit village, caché sous les fleurs sauvages, sur le versant d'un coteau.… »
Avec mon amitié toujours !
LN