ON SE FRINGUE!

07-04-24-129

Bonjour les amis !

Une journée lourdement chargée mais bien remplie. Tout s’est bien terminé.

Nous sommes allés à Ussel pour la prise de sang avant les prochains contrôles médicaux…qui seront à Tulle (GRRRRR.)

J’ai noté une fois de plus docteur qui fait les prises de sang. Un monsieur à la prestance élégante dans sa blouse immaculée, lent et tranquille, tête haute, sourire éblouissant et à mon avis il le sait, beaucoup de charme (dont je me méfierais) sous ses cheveux blancs.

Ensuite nous sommes allés chercher des chaussures demi-saison pour moi car les miennes me font trop souffrir. Les seules possibles c’étaient…Les mêmes. Mais j’ai trouvé un peu plus de confort pour mon 36-37 dans des tatanes du 39 ! Maintenant je ressemble à Zozo le clown, quand je marche j’ai l’impression que je vais perdre mes souliers par le talon, mais mes orteils s’étalent avec délices. Adieu coquetterie, confort d’abord !!!

Et puis j’avais emporté avec moi un des deux t-shirt qui me vont pour en avoir le modèle. Impossible dans le rayon adultes, mais au rayon enfant j’ai trouvé 2 maillots de 12 ans, un blanc et un gris qui me vont très bien. Je n’ai pas mis « parfaitement » car les enfants n’ont pas de hanches, mais moi si. Donc c’est très ajusté de ce côté-là. Par délicatesse envers moi je n’ai pas mis boudiné !  Mais comme je mets le bas dans le pantalon, cela ne se voit pas !

Ensuite je suis allée au rayon homme et j’ai choisi un Tshirt XXL pour me faire une chemise de nuit. Comme il a une ouverture avec boutons je pourrais même allaiter, mais il semble que ce ne soit plus de saison, tant pis !

Et enfin, je me suis choisi un pantalon d’hiver, tout doux, tout chaud dans les tons gris foncé. Il est un peu « feu de plancher » mais ce n’est pas grave, ce n’est pas par les chevilles que je m’enrhume et je mets des socquettes.

Michel n’a pas résisté à comme un haut de survêtement à capuche , jersey bleu dessus avec de grosses lettres noires dont je ne sais la signification, j’espère que ce n’est pas un repère dangereux, et doublé de matière grattée qui devrait tenir chaud.

En revenant nous sommes passés prendre un sac de croquettes pour mes pondeuses qui ne pondent d’ailleurs plus, mais elles méritent de se reposer, et un sac de tournesol noir pour les mésanges.

Arrivés à la maison, déjà tard, au moment de décharger la voiture Michel m’appelle, inquiet au sujet de la contenance du sac dit de tournesol. On tourne et retourne le sac dans tous les sens, il est imprimé CEREALES, dessin d’orge et maïs, mais nous ne trouvons rien nous disant que c’est du tournesol. Au toucher les grains semblent très petits.

Zut, le monsieur a dû se tromper en chargeant. Mais je ne puis ouvrir le sac pour vérifier dedans, si c’est de l’orge comme le dessin, mes poules ne le mangeront pas, et je n’ai toujours pas de tournesol…

OK, on repart à Meymac. M’étant déchaussée et n’ayant pas l’intention de sortir de la voiture, Mésange va être contente car je pars avec le pantalon rouge vif et les Crocs cyclamen. Mon œil d’artiste était prêt à me faire vomir mais j’ai évité de regarder mes pieds, il me suffisait de les sentir, je parle de douleurs et non d’odeur, nous sommes bien d’accord !

Arrivés en trombe à Meymac de peur que ce soit fermé, le monsieur et la dame venant au-devant de nous ont souri à notre mésaventure car cela n’est pas arrivé qu’à nous, c’est BIEN DU TOURNESOL, seulement c’est écrit en noir pale sur du rouge marron foncé avec 3 lignes transversales des caractères qui n’ont pas marqué et entourés de chiffres et signe cabalistiques. Tout ce trajet et ce temps perdu pour rien et nous étions deux, à lunettes, qui n’avons pas su voir !

Nous avons ri avec les deux gentilles personnes et sommes rentrés pour fermer les poules, appeler maman et ma sœur chérie, et penser à préparer la soupe !

Le plus beau moment de la journée fut le retour avant d’aller à nouveau à Meymac car le soleil se couchait et transformait NOTRE route en paysage féerique, magique ! « Trop beau » diraient mes petites filles ! « A peindre » hurlait  mes frustrations. Au deuxième retour les feux étaient déjà éteints entre les arbres, les fougères fanées, les rayures de la route endormies…

Ce matin s’est réveillé comme une ancienne carte postale avec des amoureux fleuris, les jeunes ne connaissent pas, mais les anciens se souviennent d’en avoir trouvé dans les affaires de leurs maman ou grand-mère, les teintes étaient bleutées-rosées avec une matière qui faisait penser à de la nacre…

Je souhaite que cette journée vous soit bienveillante et agréable et je vous fais plein de grosses bises amicales !

LN