Bonjour à vous tous!
Avez-vous remarqué que parfois nous utilisons une même phrase pour son sens et…son contraire…
Ainsi, si je dis :
« Qu’est-ce que tu fais ?
-Eh bien je décore le mur !
-Ma chérie, toi, j’commence à t’aimer ! Tu veux peut-être que je t’aide ? »
Imaginez cette phrase dite à sa jeune épouse repeignant la chambre d’enfant, c’est charmant.
Maintenant dites la même phrase à une enfant de 4 ou 5 ans armée d’un gros pinceau plein de couleur et couvrant ce même mur… Ce n’est plus aussi charmant n’est-ce pas ?
Les mots, en définitive, ont moins d’importance que le ton avec lequel on les prononce.
Et c’est ce qui me manque souvent dans mes dialogues…
Il me faut alors allonger le texte d’une grande phrase pour expliquer le ton courroucé du papa, ou les tendres intonations de l’amoureux !
D’accord, comme vous êtes intelligents et savez lire, vous mettez le ton grâce au contexte. Quand vous imaginez la gamine, cela vous rappelle votre propre gosse le jour où il avait « griffouillé » avec le stylo indélébile sur la tapisserie et le sentiment, vous le retrouvez vivant !
Ah ben mince alors, on en apprend tous les jours, « griffouiller », mot qui m’est familier et que j’ai souvent utilisé n’existe pas. On dit griffonner, c’est le dictionnaire qui l’affirme, alors ! A mettre dans mes tablettes !
Je me souviens d’un couple de visiteurs et de leurs deux enfants dont je ne garde pas un bon souvenir ce qui est exceptionnel dans notre vie. Ils utilisaient leur fille ainée de quelques 6 ou 7 ans comme bonne et nurse pour LE FILS de 3ou 4 ans. Ah le fils c’était quelque chose pour eux ! Et quand ils s’adressaient à leur fille par le mot « Chérie » nous tremblions tous !
Michel au bout de quelques heures de ce régime a pris la gosse à part, lui a dit quelque chose que je n’ai pas entendu, puis il est rentré dans la pièce où nous étions et d’un ton calme mais définitif a dit :
« Pendant que vous êtes là, la gamine est sous ma protection et vous la laissez tranquille. »
Personne n’a pipé et cette gosse a eu 48 h tranquilles avec un garde du corps dévoué. (Et le plus beau en plus ! Oui, c’est moi qui le dis !)
Plus tard le « fils sacré » a mordu mon bébé au mollet alors qu’elle était dans sa chaise haute !
Ce ne fut pas tout mais cela vous donne une petite idée…
Donc pour en revenir à mon propos premier, le son nous manque et c’est là où Internet a trouvé à combler ce manque avec les « émoticônes ». (celui-là, il ne doit pas être dans mon dictionnaire qui date de mes 20 ans !)
Il y en a de toutes sortes de ces « smileys », dommage que je ne puisse voir ce qu’ils expriment, mais heureusement je connais avec les signes comme celui-ci souvent utilisé pour mes besoins, mon préféré :
;-) Clin d’œil souriant ! Indispensable !!!
Et toujours sur le même ton à propos des… tons …de nos voix :
Avez-vous remarqué que quand nous parlons à nos bébés, nos chats et parfois à nos chiens, nous avons tendance à bêtifier allègrement ?
On pourrait dire : « Bonjour mon bébé joli » ou « bonjour mon gentil chien » en parlant du même ton qu’à notre mari ou voisin : « bonjour mon chéri » !!! (OK je ne dis pas chéri au voisin, mais vous peut-être ?!C’est votre droit !)
Comme si notre bébé ou notre chien ou chat ne comprendrait pas quand nous parlons normalement, c’est-à-dire, en général, un ton plus bas que nous le faisons pour eux.
Mais c’est instinctif et naturel, je ne sais à quoi cela correspond mais c’est ainsi. Je fais pareil.
Par contre ce qui est terrible ce sont les mamans qui inventent un langage pour leurs petits du style de mon ex voisine qui avait « des poupou pour le yayail » ce qui traduit en français classique voulait dire « des sous pour le lait… » Fallait être initiés ! Ce qui ne l’empêchait pas d’être une femme adorable, intelligente et très courageuse et n’a pas empêché le bambin de devenir un as de l’électronique et de l’informatique !
J’ai bien fait de ramasser les pommes de pins sèches jeudi, maintenant elles seraient trempées ! C’est bon pour le feu ces « pignes de pins ».
Et aujourd’hui, IL NEIGE !!!!
Et Aujourd’hui………..roulement de tambour…
Nous sortons !
Mieux !
Nous socialisons !
C’est le repas des anciens et nous avons dit que nous irions.
Nous sommes injustes d’y aller à reculons car tout est fait avec une grande gentillesse et beaucoup de soins.
Mais pour nous c’est si loooooong… Et en plus , ce qui devient de pire en pire, c’est que dans le bruit nos oreilles ne peuvent suivre la moindre conversation ! Cela limite sérieusement les rencontres. Reste la nourriture, abondante et fort bonne chaque fois, mais ce n’est pas quelque chose de grande importance pour nous, plus important pour les personnes seules bien sûr.
Nous commençons à ne plus voir l’herbe, zut il va falloir partir là-dedans et Michel qui voulait au retour passer au supermarché s’acheter des petits fromages parce qu’il n’en a pas pris assez pour ses petits déjeuners…
Est-ce que la neige n’aurait pas pu attendre un jour de plus ? Dimanche cela ne gênait personne !
OUIIII ! Promis, je vous raconterai !
Mais pour l’instant je vous laisse en vous embrassant chaleureusement et à demain !
LN