10-12-09-166
Bonjour toi, vous, tous !!!
J’espère que vous avez passé un bon week-end et que vous êtes frais comme des gardons pour entamer une semaine de saines activités ! Et je pense que la température extérieure vous y aidera…A rester frais ! Alors couvrez-vous bien, il faut sortir les petites chemises de laine et les vestes polaires !
Mon doigt m’étonne, j’ai déjà eu des coupures bien moins spectaculaires qui m’ont fait bien plus mal et ennuyée d’avantage. Là, juste l’ennui d’une main que je ne puis utiliser comme je veux et à laquelle je dois faire attention pour ne pas refaire saigner, c’est tout.
Mon texte est très long, mais ne vaut pas le suspense de le couper et je n’ai rien préparé hier, je vous dirai pourquoi demain car cela m’a appris des choses…
Aussi voici mon histoire pour les enfants :
Léo deuxième partie
Un homme venu s’installer dans le quartier en bordure du village depuis quelques années, restait l’énigme pour tous. Il était « bizarre » disait-on de lui… Peut-être parce qu’il semblait tout observer dans le village sans jamais vraiment bavarder ou colporter de ragots… Gentil, aimable, mais discret. Il vivait seul dans une grosse maison, on le disait riche mais nul n’en était certain…
On lui inventait des histoires…Homme d’affaires richissime ayant mangé sa fortune au jeu… Trafiquant de drogue qui se cache…Assassin qui aurait tué plusieurs de ses femmes… Parfois même sorcier…
Cet homme qui ne sortait jamais sans être bien vêtu, portant chapeau et tenant cane fine dont il n’avait nul besoin pour marcher, faisait pourtant de bonnes choses pour la communauté, discrètement…Il avait donné de l’argent pour certaines œuvres, avait fait aménager un de ses terrains pour que les enfants puissent s’amuser et faire du sport en sécurité, organisait parfois des fêtes pour le village qui avait peu de moyens financiers. Et pourtant il avait toujours refusé de faire partie de la mairie comme on le lui avait proposé.
Un jour il imagina une surprise pour les enfants. Sur le fameux terrain il installa une grande table et y déposa autant de petits sacs que d’enfants à l’école.
Tous les sachets de tissus étaient colorés, décorés, plus jolis les uns que les autres, et dedans il y avait sans doute une surprise !
Après avoir prévenu qu’il attendait les enfants après la sortir de l’école et qu’ils devaient venir tous ensemble, il les attendit. Quand les gosses arrivèrent il leur fit barrage pour les réunir et dit :
-« Sur cette table il y a un sac pour chacun de vous. Choisissez celui que vous voulez mais un seul. A trois vous partirez…
Attention : Un…deux … Trois…Allez-y ! »
Et les enfants se ruèrent s’arrachant les sacs qu’ils voulaient en riant et criant .
Léo suivait bien sûr avec son fauteuil, mais rouler sur l’herbe n’est pas facile aussi quand il arriva à son tour il ne restait qu’un cadeau…
Le sac n’était pas chatoyant comme les autres mais de toile de jute brune à l’aspect douteux, pas de ruban mais une petite ficelle.
Le gamin fut un peu déçu, bien sûr, mais c’était de la faute de personne si lui ne courait pas aussi vite que les autres, allez, cela fait rien, et il y a un cadeau dedans tout comme dans les autres sacs !
Tous les enfants étaient maintenant assis dans l’herbe et ouvraient leur trésor entre leurs jambes avec des OH émerveillés…Des billes ! Des billes de verre transparentes avec une volute colorée à l’intérieur ! Billes de lumières aux reflets magiques !
Ils piaillaient de joie en se montrant les uns les autres les merveilles qu’ils avaient reçues !
Léo dans sa position haute à cause du fauteuil qu’il ne pouvait quitter se dépêchait de dénouer à son tour l’emballage pour découvrir sa part de merveilleuses billes. Il vida le sac sur ses genoux et ne trouva qu’une sorte pierre entourée de terre sèche. Il fut évidemment déçu, mais comme à chaque fois, courageusement, il se consola lorsque les enfants qui regardaient de son côté virent qu’il n’avait que ce caillou…
-« Oh ben t’as pas de chance Cap’taine Flamme !
« -De toutes les façons, du haut de mon perchoir je ne peux guère jouer aux billes ! »
« T’en fais pas on t’en prêtera et on s’arrangera… ! »
Alors que les enfants s’éloignaient, le monsieur étrange s’approcha de Léo…
- « C’est bien Léo, tu ne m’as pas déçu, tu as accepté le sort que j’avais choisi pour toi, car je savais bien que les gamins auraient ramassé les beaux sacs avant toi…
- -Oui , c’est normal !
- Tu as raison et c’est ainsi que tu dois voir les choses. Mais il y a quelque chose que tu peux avoir… Regarde ton caillou…Avec le petit sac rude, frotte le pour le nettoyer, allez vas –y…
- Léo, un peu surpris et doutant du conseil, se mit à frotter cette petite pierre lourde pour en retirer la terre qui l’entourait. Celle-ci s’effritait et tombait petit à petit sur les genoux du petit garçon…
- Ah mais…Ça brille… »
Le monsieur se releva d’au-dessus du gosse et appela les autres qui étaient en train de jouer avec leurs trophées :
- Venez voir les enfants !
Tous accoururent après avoir ramassé leur trésor.
- Regardez…
- Oh oh !!! fusèrent de toutes les bouches..
-Vous voyez, ce que vous preniez pour une vilaine pierre parce qu’elle n’était pas jolie, c’est une pépite d’or. Oh elle ne vaut pas une fortune mais tout de même. Ceci pour vous apprendre à ne pas vous fier aux apparences, ce qui compte, c’est ce qui est au cœur des choses, au cœur des gens….Vous vous rappellerez toujours de cela avant de juger trop vite.
Elle est à toi Léo et qu’elle t’aide à toujours te souvenir de la pépite que tu es….
Hélène Porcher 17-11-02
C’est un moyen bien simpliste de donner une leçon essentielle à nos enfants (trop tard pour les adultes qui n’ont pas compris cela) et combien il est essentiel d’aller plus loin que les apparences qui sont parfois bien trompeuses, dans un sens comme dans un autre d’ailleurs !
Cherchons le meilleur de chaque personne rencontrée, il y en a forcément et nous pouvons être heureusement surpris!
Je vous souhaite un bon lundi, mettez de la musique autour de vous, c’est un petit plus qui vous aidera à démarrer si c’est un peu rouillé ! …Mouillé c’est sûr !
Avec toute ma tendresse pour chacun de vous ! Oui, même vous que je ne connais pas encore beaucoup, mais si vous supportez ces bavardages au point d’y revenir, c’est que vous êtes des nôtres, alors bienvenue à vous !
LN
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