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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 08:44
soucoupe volante sans truquage
soucoupe volante sans truquage

Bonjour les amis!

Temps sinistre!

Une boîte de courrier inexplicable, lente et manquant d’une colonne, celle des brouillons, modèles, fichiers envoyés et poubelle.

Est-ce à cause du temps et de l’encombrement du ciel ?

J’ai même reçu un PPS de zéro octet !!! Vidé en route… Le « maileur » (puisqu’il n’y a pas de facteur) a dû tomber dans le caniveau et sa sacoche s’est renversée !

On verra plus tard…

Oui chers amis, en allant voté j’ai ramassé une belle provision de bises amicales, TRES gentilles.

Et nous avons eu la visite des martiens. Je vous mets la photo ci-joint comme preuve ! Ils étaient pressés, ils ne sont pas restés mais ils ont promis de revenir !

Photo absolument pas truquée.

Histoire-La Louise…

CRACCC!

Et voilà la Louise qui part en arrière, tombant de son tabouret qui s’écrase en allumettes géantes.

Heureusement le plateau de la table la rattrape dans le dos, amortissant quelque peu sa chute et évitant qu’elle ne se fracasse le crane sur le carrelage de sa cuisine.

Louise se relève en se frottant les reins, elle en est quitte pour la peur et des bleus certainement, mais elle regarde avec tristesse son tabouret effondré.

Ce bon vieux tabouret…Depuis quand est-il dans cette cuisine ? Louise l’a toujours connu, même du temps de sa mère et pense qu’il doit dater de sa grand-mère ! Pensez-donc !

Il y avait déjà cette table en bois gris avec ce tiroir en bout où s’asseyait son père et puis quatre chaises mais il n’en reste qu’une. C’est plus fragile les chaises… Mais étant seule, une chaise lui suffisait bien ! Et puis…
Ce tabouret
!

Comment allait-elle faire pour attraper sur les étagères ? Combien de fois dans sa vie a-t-elle grimpé sur ce petit meuble ? Pied droit, pied gauche et hop ! Encore et encore !!!

Ah ! et puis…

Attendez, voilà qu’on frappe… à suivre !

Je vous dirai la suite demain !!!!

Ah, que je n’oublie pas, les martiens !

Bon, bien entendu vous ne croyez pas aux petits hommes verts, pourtant, s’ils étaient mignons à croquer peut-être seraient-ils également bio ?

Alors cette photo non truquée est le reflet de la lampe de la cuisine dans le carreau ! Ca l’fait, hein ?!!!

Hier soir nous avons regardé « Un américain à Paris » et cela nous a fait du bien ! A les voir virevolter comme des papillons nous nous sentions jeunes, légers et vibrants de toutes nos ailes. A la fin du film nous avons perdu toutes nos illusions en essayant de nous relever du canapé !

J’ai amorcé une nouvelle carte pour Pâques mais elle n’est pas finie, je ne puis être certaine du résultat pour l’instant.

Voilà les facettes d’un dimanche passé, je vous laisse mais je vous donnerai des nouvelles de « La Louise » et de SA visite, car ce n’est pas à ma porte que l’on frappait, mais à la sienne !

Là. J’ai fini de vous taquiner de trois fois rien, et je vais vous laisser faire votre journée au mieux. J’espère que vous n’avez pas trop à sortir aujourd’hui et si vous avez une combinaison de plongée sous-marine, c’est le jour pour l’aérer, chaussures en plomb contre le vent brutal qui risque de vous jeter à terre et protection intégrale contre l’eau et le froid !

Mais une fois rentrés chez vous ! Quel bonheur d’avoir un toit, un chauffage, un bon café ou chocolat fumant !

Soignez-vous mes amis, aimez-vous et je pense si fort à vous, je suis certaine que vous entendez battre mon cœur !

LN

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 09:02
Cartelette-09-12-10-270
Cartelette-09-12-10-270

Bonjour chers amis!!!

Mon blog va être court ce matin, pardonnez-m’en s’il vous plait.

Mais la matinée est chargée !

Hier je n’ai pas débuté de texte, je me suis plongée dans mon dessin. Figurez-vous que Pâques est dimanche prochain et…Je ne l’ai pas vu arriver celui-là !!!

Je n’ai aucune carte de prête !

Alors j’ai voulu faire un montage, j’y ai passé beaucoup de temps pour un résultat qui me laisse insatisfaite. Il me faudrait recommencer mais je n’en aurai pas le temps, peut-être pas le courage non plus…

J’y vois de moins en moins bien et cela ne me facilite pas les choses malgré ma ténacité.

De plus j’ai trop peu dessiné avec ces nouveaux petits outils aussi je ne trouve pas facilement ce que je cherche, parfois tout simplement parce que …Y a pas.

Et ce matin…
Avez-vous pensé à changer l’heure de vos pendules
?

Michel s’occupe de pratiquement toutes celles de la maison. Mais j’en ai une sur mon bureau, bien pratique à cause du réveil qui me sonne pour appeler maman le soir alors, qu’abrutie dans mon travail, je laisserais bien facilement passer le rendez-vous sans le vouloir.
Mais cette pendule, il faut que je trouve au moins un après-midi entier pour arriver à la régler !!!
!

Plier le linge pour pouvoir passer, faire le lit, penser au déjeuner...

Le petit déjeuner de Michel sera aussi « tranquille » que d’habitude, pas question d’accélérer le mouvement, c’est sacré, rythmé par ses feuilletons.

Mais mes poules se moquent de nos devoirs civiques, aussi vais-je devoir nettoyer et nourrir mes volatiles…avant de m’habiller « en dimanche » pour aller voter ! Michel se chargeant de « sortir la voiture ».

Une heure de plus pour la journée ? Je ne suis pas certaine d’en trouver le bénéfice… C’est comme quand je range mon bureau ou mes armoires, c’est comme si je vidais la mer avec une petite cuillère !!!

Bon, ce n’est pas en vous le racontant que je gagne du temps, mais au moins, la dérision sur mes incapacités me fait sourire et me permet d’envisager tout cela avec bonne humeur !

Cool ! Cool mes amis ! On va y arriver !

Alors je vous souhaite un bon dimanche, relaxé, détendu, et que la route de votre devoir vous permette, comme à nous chaque fois, de rencontrer des sourires amis et même des bisous gentils !!!

En tous cas, vous avez les miens, ça c’est certain !!!

LN

Illustration: des petites cartes que je faisais pour mes amis..et quelques fois pour moi aussi...

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 08:39
cheval-DSCF6706
cheval-DSCF6706

Bonjour chers amis!

Regardez cette sculpture…Voyez-vous cette tête de cheval de profile, légèrement inclinée, bouche ouverte, langue visible ? Je vous dirai plus loin…

Et oui, nous sommes tous atterrés…

Comment peut-on en arriver là ?

Je serais pleine de compassion pour celui qui est si malheureux, ou même se croit si malheureux qu’il veuille en finir avec ses jours.

Mais partir en décidant du sort définitif de son prochain, je ne comprends pas.

Déjà rien que le fait de se supprimer seul détruit plus ou moins la vie de tout un groupe familial ou de gens qui connaissaient la victime et vont souffrir, parfois ne jamais s’en remettre.

Mais le pire c’est qu’à midi aux infos, on nous a donné une liste d’au moins 6 ou 8 avions qui s’étaient écrasés, avaient disparus avec leurs passagers pour cause de suicide du pilote !!! Ce n’est même pas un cas exceptionnel !!!

Comment a-t-on pu laisser ce pauvre garçon dépressif sous traitement avec la responsabilité de la vie de tant de gens ? Il ne devait même pas travailler ce jour- là étant en arrêt de travail !

Ce gars est fou mais le monde autour de lui tout autant !

Ces immenses entreprises, commerciales, industrielles et même d’enseignement, tous ces grands groupes mènent à l’anonymat et aux catastrophes particulières. Mais dans ces centres immenses, personne ne voir rien, personne n’est responsable et rien ne va jusqu’au sommet de la pyramide.

Vive les petits groupes où l’on se dispute parfois mais on l’on s’entraide quand les temps sont durs et où chacun connait l’autre !

J’ai une amie au Vietnam qui m’explique que les vietnamiens et vietnamiennes sont en général très minces. Le quelques personnes plus rondes ne le sont que parce qu’atteintes du diabète. Leur nourriture comporte peu de viande, poisson , ou graisse, pratiquement jamais de sucré en dehors des fruits et beaucoup de légumes et de fruits. Et du riz et des pâtes.

Par contre beaucoup de sauces différentes dans des petits bols afin de tremper les aliments dedans.

Mais mon amie est eurasienne, c’est une armoire normande, sa maman qui est vietnamienne mais mangeant en France depuis si longtemps est ronde et du coup elles ne passent pas inaperçues ni l’une ni l’autre, mais en plus les gens viennent « tâter leur gras » comme dit mon amie. Ils viennent les pincer au gras du bras ou de la cuisse, voire même toucher les seins, ça les attire !

Rigolo de loin mais je n’aimerais pas du tout ça ! ahahah Elle non plus d’ailleurs !

Et demain c’est à nouveau samedi ! Comment cela peut-il se faire, dites-moi !!!

Un nouveau Texte de Martine Goblet pour le plaisir !

Ma maison

Aux pierres sages de siècles écoulés

Aux frémissements enjoués du passé

Ma maison

Pour la douceur de ton chant

Pour la vérité de ton ailleurs

Je t’aime

Lorsque s’allongent les ombres du soir

Tu souris en racontant leurs histoires

Ma maison

Vivante

Songes des murs ou souvenirs bleutés

Je reste près de toi

Et mon âme reconstruit son enfance

Martine GOBLET

Cela va bien avec la Fageolle !!!

La tête de cheval :

Je n’ai ajouté que les oreilles et les deux points blancs des yeux. Tout le reste est créé par la nature elle- même, c’est une tige séchée de potimarron !!!!

Super, non ?

J’en ai une autre mais elle est un peu flou…

Je vous souhaite un bon samedi, un bon week end même ! Le départ de vos douleurs pour des contrées lointaines… Visite ou coup de téléphone affectueux pour éclairer ces journées qui s’annoncent encore en gris par le temps.

Je pense à vous et vous prépare une histoire !

Avec mon affection attentive !

LN

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 08:37
bouvreuil-09-04-22-073
bouvreuil-09-04-22-073

Bonjour à tous!

Nous suivions un film qui ne nous plaisait guère et nous étions, dos au feu, appuyés les coudes sur la table plutôt par paresse, quand nous avons entendu une dégringolade bruyante et bizarre. Etait-ce dans le film ? Etait-ce dans la maison ?

Nous nous interrogeons du regard et Michel dit :

-« Ce doit être ici. »

Nous nous levons d’un même geste, d’une même inquiétude devant le fracas et ensemble nous nous précipitons dans la cuisine. J’arrive la première et je vois filer une queue de chat affolé par la trappe et, par terre sur le carrelage, deux de mes belles boîtes en plastique éclatées au sol.

Ces boîtes étaient au-dessus de l’élément, je m’en sers pour mettre le pain à lever ou garder un plat à refroidir sur la table sans que les chats puissent y mettre le museau.

-« Zut alors ! ( j’écris zut, mais le mot que j’ai dit était vilain)

-C’est laquelle ?

-Je crois que c’est Lasouris !

Michel va voir au dortoir et Lasouris est là un peu inquiète.

-Ben, elle est là, tu es certaine d’avoir vu un chat filer ?

-Ah oui, je n’en ai pas vu beaucoup mais je peux déjà t’assurer que ce n‘est ni un éléphant, ni un cricket !

-Alors ce doit être « Lachouette » , attends…Regarde dans le panier !

-Il est plein, Lachouette est là ! Mais j’ai bien vu un chat sortir !?

-Et bien tu sais quoi ? C’est Ledoré !!! Depuis quelques jours il revient manger presque régulièrement et lui, il savait entrer par la trappe !

Alors non seulement c’est lui qui devait être là, mais il devait y être depuis l’après-midi, il a dû rentrer pendant que nous étions à Meymac !! »

Et en effet, ils avaient l’habitude de sauter là-haut pour observer sans risque ce qui se passait au sol chez le commun des mortels !

Je n’étais pas contente car ces boîtes sont transparentes, parfaites pour mon usage, et on n’en trouve plus !!!

De plus, s’il se met à rentrer il va nous falloir condamner la trappe car il va recommencer à faire pipi partout… Re-zut !

Les chats mâles c’est bien…dehors ! Et encore ! Vous sentiriez l’odeur de mes pots de fleurs !!!!

Catho, qui lui reste dehors, est affreux ! Toujours sale, mal peigné, arraché ici ou là ou/et couvert de tiques. Michel arrive à le brosser presque tous les jours mais cela ne change rien. Il a, (le chat !), des nids partout bien propres, des niches que Michel a fait en bois, avec de la sciure propre, il va coucher dans la sciure sale ! Où va-t-il se rouler pour être aussi dégoutant et pourquoi ? On le lui demande chaque fois, mais pensez-vous qu’il prendrait la peine de nous répondre? Mais non !!!!

Ledoré qui ne reste pas ici, dort à la belle étoile et se nourrit on ne sait comment, est beau, rondouillard, luisant, sans plaie et tout propre !!!

Allez comprendre quelque chose aux chats !

Ma sœur a soulevé une interrogation :

Pourquoi quand une personne se plaint d’avoir mal ici, l’autre aussitôt dit qu’elle a eu cela, voire même qu’elle a eu bien pire…

Est-ce pour être plus important que l’autre ?

Mais étant donné que je le fais moi-même, j’ai une autre réponse.

Quand je fais cela ce n’est pas pour montrer que mon mal serait plus intéressant que celui de ma voisine, ou que le mal de mon amie qui a eu la même chose est plus important, mais pour rassurer, ou tenter de rassurer, en banalisant un peu le problème. Sachant que quelqu’un d’autre a vécu la même difficulté et s’en est sorti, cela veut dire : « vous verrez, cela va passer et vous vous en sortirez, prenez courage et patience ! »

Mais en effet, une fois j’ai voulu rassurer une nièce de cette façon, elle n’a pas compris mon intention, elle me boude depuis, et elle me manque.

Ce n’est pas toujours facile d’aider les autres et de trouver les mots qu’il faut…

J’ai du mal à ne pas penser à cet avion qui s’est écrasé dans les Alpes et de me demander qu’elle est la cause de cette horreur… Nous avons suivi toutes les explications et suppositions jusqu’ici, mais même en dehors de l’accident et de ses conséquences, les causes elles-mêmes, suicide ou attentat, d’une façon ou de l’autre sont épouvantables.

Heureusement les passagers n’ont pas eu trop le temps de s’affoler et encore moins de souffrir !..Mais ceux qui restent et pleurent…

Et je pense à ces hommes qui sont en train de récolter les petits morceaux d’humains sur le site…Pourront-ils retrouver le sommeil ?

Quelle horreur…. Comment cela peut-il être ?

Nous n’y pouvons rien changer, nous ne pouvons aider ces gens qui sont dans le chagrin, alors efforçons nous à penser à autre chose autant que nous le pouvons…

Les pinsons sont là !! Tous les ans à cette époque ils honorent ma fenêtre et se régalent de graines de tournesol pendant quelques jours puis disparaissent…

Suivons leur voyage par la pensée…

Je n’ai pas dessiné de pinson depuis l’ordinateur, mais j’ai un bouvreuil débonnaire qui pourrait vous redonner un petit sourire…

Nous ne pouvons changer le destin, le hasard, mais nous pouvons construire notre chemin en grande partie, pierre à pierre, pour en dégager la voie et la suivre en bonne compagnie…

Cela me fait penser qu’il me faut balayer la chambre !!! :-)

Alors, je vous quitte chers amis et profitez au maximum de cette journée !

Je vous envoie toutes mes amitiés et chaleureuses en plus car il fait froid encore !

LN

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 08:53
jonquille- 4-176
jonquille- 4-176

Bonjour chers amis!

Et oui il a neigé hier matin, et elle a fondu… Alors nous sommes allés à Meymac dépenser un peu d’argent, je ne savais où ranger nos derniers lingots d’or!

Notre Fabienne fidèle à ce blog se souvient –elle qu’un jour je leur ai montré un petit lingot d’or ? Comme elles étaient bouche bée, les quatre filles qui n’étaient pas du docteur March ! Pas plus étonnées que cela, chez LN on pouvait s’attendre à tout !

Mais quelle déception d’apprendre que ce n’était que du cuivre jaune, poli et fondu comme un lingot pour publicité !

Quelle horreur d’imaginer l’explosion de l’avion en voyant tous ces débris éparpillés… J’espère au moins que cela a empêché ces gens de souffrir ! Ils n’ont dû s’apercevoir de rien, j’espère ! Mais leurs familles et amis…

Que de catastrophes !

Aujourd’hui c’est gelée blanche après les boules de neige compactes d’hier soir et le soleil éclaire la Saulière !

Je vais vous poser la fin de l’histoire :

LA FAGEOLLE…3

Le soir commence à tomber avec son rideau d’angoisse légère. Les inconnus s’asseyent et se partagent le pain, le saucisson, le fromage en buvant de l’eau des bouteilles.

Puis, les voix se font plus calmes, plus basses. Ils se sont allongés sur le sol, les mains sous la tête et regardent le ciel.

Ces deux là s’embrassent.

Ce groupe discutent calmement pour savoir où est l’étoile polaire, se lèvent, pointent leur doigts dans des directions différentes, puis renoncent en riant avant de retourner s’asseoir.

Une fille dit :

« Il faudrait penser à rentrer… »

Ils ramassent leur attirail, remettent tout dans les sacoches et les boîtes des porte-bagages. Rien ne traîne et ne marque leur passage. Les garçons dans un ensemble parfait, s’alignent face aux sapins pour uriner et les filles s’égaient derrière la maison, discrètement pour ne pas révéler leurs fesses roses en dehors du cuir noir de leurs combinaisons. Puis tout le groupe se retrouve aux motos, ils reprennent les casques qu’ils se plantent autour de la tête, ils enfourchent les engins, les filles s’agrippent aux vestes des conducteurs et appuient déjà leur tête contre leur dos. Raclement de moteur, démarrages, petits coups d’accélérateur pour le bruit, pour l’au revoir peut-être ? Pour le merci certainement ! Et l’un derrière l’autre les engins disparaissent graduellement dans l’ombre de la nuit naissante, laissant retomber le silence.

La maison n’a pas bronché, mais si elle n’était pas trop rassurée au début, « avec tout ce que l’on entend » pensait-elle, elle reste attendrie avec une façade plus claire et plus détendue que jamais…

Elle aspire ce calme dans l’air pur de cette nuit douce, qui parle encore de tendresse, de jeunes amours, d’adolescence pleine de joie… Elle retrouve ses espoirs…Un jour ils reviendront, il y aura des enfants…Son rêve s’élance vers les étoiles, maintenant

coupé de temps à autres p ar le discret rappel fluté de la chouette qui retrouve la maitrise de l’espace.

Et la maison s’endort à nouveau…

Hélène PORCHER -6 mars 2015.

La Fageolle n’a pas été le théâtre réel de cette petite escapade. Mais le sujet a été « chaud » chez nous une année. Je ne suis pas certaine de ne pas l’avoir raconté au début de ce blog. Pardon pour les redites si il y en a !

Mais un printemps alors que nous n’habitions pas encore ici, nous sommes arrivés dans un froid de Pâques et de loup pour faire des travaux et… pour découvrir le long de la maison et des chemins alentour une floraison métallique de boîtes à conserves et papiers d’emballages alimentaires, style piquenique. Sur le coup nous étions un peu fâchés : « Ils auraient pu ramasser leur cochonneries, ils ont bien pu les amener !!! »

Puis nous nous sommes approchés des portes pour voir que les dépendances avaient été ouvertes, et à l’intérieur la porte de la maison aussi.

Pourvu qu’ils n’aient pas fait de dégâts ?

C’est alors que nous avons vu une longue trace noire le long du mur de l’ancienne étable montant jusqu’au plancher vermoulu du grenier.

Ils avaient eu froid les pauvres. Un autre feu avait laissé des traces dehors, mais cela ne leur avait pas suffi.

Mais pourquoi, puisqu’ils étaient entrés, n’étaient-ils pas simplement allés allumer leur feu dans la cheminée ?

Parce que c’était de braves personnes :

En effet ils ne devaient pas avoir l’intention d’investir la maison. Les dépendances étaient d’accès libre et ils étaient pétris de froid, je sais combien sur une moto on peut geler !

Mais ils ont vu que le feu prenait dans l’étable avec les brins de foin et les toiles d’araignée qui étaient partout et que cela grimpait dans le grenier. Ils ont, seulement à ce moment-là, ouvert la partie maison pour aller contrôler, éteindre le feu au grenier.

Alors je ne suis pas du tout fâchée contre eux. Ils ont été de braves jeunes, courageux et attentionnés, ils n’ont pas laissé brûler notre maison, ils ont pris leurs responsabilités.

Je leur en suis très reconnaissante, nous aurions pu perdre notre si chère maison avant même de l’avoir habitée…

Je vais maintenant déplier ma carcasse qui grince et commencer cette journée en essayant d’installer dans ma tête un ordre pour ce qui est le plus urgent des urgences.

Je vous souhaite à tous une joyeuse journée, un minimum de tendresse et plus, et j’amorce avec la mienne, assurée pour chacun de vous !

LN

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 08:26
La clé de sol
La clé de sol

Oh quel triste temps mes amis!

Et ce matin, réveil du fond des plumes pour n’en voir que d’autres couvrir la montagne, il a neigé cette nuit tout est blanc !

On veut du soleil !!!

Bon. Pas la peine de crier, pleurer, trépigner, cela ne changera rien. Alors nous allons nous arranger avec ce que nous avons pour nous ensoleiller à notre façon !

J’ai réussi à rattraper mes mails en retard.

Et avec l’aide de Mésange j’ai appris plein de significations des noms de villages voisins !

Comme c’est intéressant, même émouvant, de savoir par exemple que la Saulière ne s’appelle pas ainsi à cause des saules comme nous le pensions, mais à cause du soleil, parce que ce sommet est tourné vers l’est et très ensoleillé ! Et c’est vrai ! Chaque matin c’est la Saulière qui nous donne la couleur du jour bien avant que notre côté soit éclairé, lui en orange clair et nous en bleu !

Aujourd’hui La Saulière et le Rio sont à égalité: BLANC partout.

Je ne peux maintenant m’empêcher d’imaginer les gaulois qui vivaient là-haut, dans leurs cabanes, lissant leurs longues moustaches !!!!

Et notre Beynat porte son nom depuis les gaulois. C’était baw-ina, à cause de Baw qui voulait dire boue ! Et là aussi c’est évident, avec la forêt en creux de la Cubesse et ses mille ruisseaux débordants et la grande prairie humide en limite d’Ambrugeat qui fut transformée en lac avec un barrage plus loin.

Par contre je n’ai rien pour Ambrugeat. Je suis allée voir un endroit sur Internet, toute seule comme une grande sans que Mésange ne me tienne la main (c’est bien, hein !!!???) mais il était marqué…qu’ils ne savaient pas…

Alors donc la Fageolle, ce nom, le nom de la maison que je vois chaque matin dans ma petite marche et qui servit de sujet à l’histoire, était un bois de hêtres et, je vous rassure, il en reste quelques-uns. C’est si beau un hêtre !

Et voilà la suite de l’histoire, puisqu’on en parle !

LA FAGEOLLE…2

C’est alors que sur la route un vrombissement se fait entendre au loin, qui se rapproche et devient de plus en plus lourd…

Ca y est, ils sont devant la maison, comme des monstres, des insectes géants cachés dans des carapaces noires et luisantes sur des véhicules semblables bruyants et nauséabonds.

Ces guerriers japonais ont arrêté leurs machines et en descendent, soulevant leurs casques pour laisser découvrir des visages humains, des garçons qui transportaient des filles derrière leur dos.

Ils rient fort, se bousculent, se tape sur les épaules, les filles ont des cris pointus. Les motos sont calées sur les béquilles et les casques posés sur les selles et porte bagages, les jeunes montent le talus et s’approchent de la maison. Ils tapent à la porte, essaient d’ouvrir, tentent de regarder à travers les volets, veulent faire le tour mais les herbes et les ronces les gênent.

Ils se concertent…

Ils attrapent des branches tombées et en font des bâtons, et en criant comme les guerriers qu’ils semblent être ils frappent les herbes pour se frayer un passage, les filles piaillent de s’être accrochées aux ronces et les garçons se moquent d’elles en forçant leurs voix au grave.

Ils sont de grands explorateurs, visitent tous les recoins, une fille hurle. Un chat s’échappe hérissé comme un goupillon à bouteille en lui filant entre les jambes. les garçons éclatent de rire.

Armés de leurs gourdins, ils font le tour de la maison qui pâlit avec le jour qui s’éteint, ils cognent et courent et crient et se font tomber et reviennent sur le devant.

Alors ils retournent aux motos…Que cherchent-ils ainsi ?

Ils sortent des bouteilles de liquide transparent qui se voit au travers du plastique.

Ils s’emparent de tout un tas de matériels qu’ils étalent dans l’herbe cette fois vaincue…

A suivre….

« Nous n’irons pas aux courses, car la neige est tombée.. La belle que voilà… restera se chauffer…Entrez dans la danse, voyez comme on danse…Sautez, dansez, embrassez qui vous voudrez ! »

Et c’est vous, bien entendu, que j’embrasse ainsi !!!

Alors bonne journée à tous, couvrez-vous, et à demain chers amis !

LN

Illustration : une porte de grange calée par un ancien poteau posé par terre, une clé rustique mais qui m’ « en-chante », une clé de sol !

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 08:24
Maison Corrésienne La Fageolle
Maison Corrésienne La Fageolle

Bonjour chers tous!

Je n’ai pas répondu à tous les mails, et si vous attendiez ma réponse je vous en demande pardon, mais j’ai été DEBORDEE!!

Il y a des jours comme cela où tout s’y met.

Mais j’ai tout de même deux petites choses notées pour les partager avec vous !

Je ne connaissais pas ce mot, pire, je ne me doutais même pas qu’il y avait un mot pour cela !

PETRICHOR !

Pas la peine que je vous traduise, je suis allée voir sur Internet et je vous copie l’explication de ce mot qui manquait nettement à mon vocabulaire pour exprimer cette sensation que j’aime tant !

Le pétrichor est lié à l'odeur particulière que prend la terre après la pluie. Ce terme a été créé en 1964 par deux chercheurs, Isabel Joy Bear et Roderick G. Thomas dans la revue anglophone Nature, dénommant ainsi le liquide huileux secrété par certaines plantes, puis absorbé par les sols et roches argileux pendant les périodes sèches, et qui, après la pluie, dégage une odeur caractéristique en se combinant avec la géosmine.

Formé à partir du grec petros signifiant pierre et ichor désignant le sang des dieux dans la mythologie grecque.

Sauf qu’à la télévision, dans le jeu de midi, ils l’avaient écrit sans le H ! C’est alors en Espagnol semble-t-il ….

Mais je suis contente d’avoir ce mot.

Je suis certaine que vous aussi vous respirez cette odeur à pleins poumons avec un grand plaisir après une pluie d’été sur la terre chaude!

Mais doit-on dire « je sens le pétrichor » ou bien « je sens l’odeur du pétrichor » ???

En fait on doit pouvoir dire les deux, on dit bien « je sens le fromage » ou « je sens l’odeur du fromage » mais je pense que je sens le… se rapporte à nous –même, et je vous assure que je ne sens pas le fromage !!! Un peu la lavande peut-être…

Et dire que je vais perdre ce mot dans les heures qui viennent, quelle pitié !!!

Autre chose :

« Où va la graisse quand on maigrit ? »

Voilà la bonne question ?!!

Alors j’ai appris par « Ca M’Intéresse » qu’elle se transforme en «énergie » qui s’enfuit sous forme d’eau (sueur et urine) et… de CO2 !!!

Il n’y a pas que les vaches pour polluer !

Alors pitié pour la couche d’ozone, mesdames et messieurs qui êtes ronds, n’allez pas vous martyriser avec des régimes épuisants, avec des médicaments inutiles et chers, restez ronds et dites bien que c’est par égard pour notre couche d’ozone et pour ne pas ajouter à la pollution ! ahahah

De plus…C’est tout de même plus joli une personne un peu ronde qu’un fagot sec !

Bon, d’accord, la bonne mesure c’est entre les deux. Mais la marge est large !

Et voici un petit texte pour vous reposer à la fin de votre dure journée :

LA FAGEOLLE…1_

Elle était là, assise le dos droit sous les hêtres et les sapins, Les yeux fermés et le visage offert aux premiers soleils de la saison …

Après toute cette neige et ce froid, quel bien-être !

Aucun bruit en dehors de celui du ruisseau qui faisait sa lessive de printemps à grands bouillons impatients depuis que la barrière de gel avait craqué et d’une mésange au tempérament précoce qui appelait un compagnon à force de « plus-vite » flutés…

Le calme, la sérénité, rien ne bouge en dehors de ce frémissement des grandes herbes mortes à demi couchées sous un dernier souffle venant du nord….

La route s’est allongée paresseusement devant elle, encore humide et luisante de la gelée blanche dissoute sous la petite chaleur des rayons matinaux…

La maison vit de souvenirs et sous son toit encore enneigé elle se rappelle… Elle se rappelle ces amoureux chacun de couleur différente, qui venaient se reposer de la ville et respirer le bon air de la Corrèze, se ressourcer aux besognes primitives, couper l’herbe, tailler le bois, allumer la cuisinière et transpirer de leur ouvrage comme des êtres humains nés de la terre qu’ils oubliaient parfois d’être dans le béton des villes et l’acier des voitures.

Elle se souvient de leurs étés à demi nus, allongés sur une serviette au milieu des graminées « bruissantes » d’abeilles, des visites impromptues où vite ils couraient remettre un T-shirt, heureux d’accueillir leurs vieux voisins et les petits enfants d’un verre de jus d’orange ou d’une coupe de glace sortie de l’anachronique petit réfrigérateur, tache blanche incongrue dans cette minuscule cuisine de bois gris et vermoulu….

Une ombre passe sur son front de granit, un nuage et une tristesse…Ils ne viendront plus…

Il y en eut d’autres avant, des jeunes , des vieux, des animaux, puis plus de bêtes du tout…Il y en aura certainement d’autres à venir, la maison est solide….

A suivre….

Je vous souhaite à tous une bonne journée et la mienne devrait-être plus calme aujourd’hui !

Avec mes chaleureuses amitiés !!!

LN

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 08:47
primevere façon sur bois-09-04-19-066-1
primevere façon sur bois-09-04-19-066-1

Bonjour à tous chers amis!

Le hasard, (en est-ce un ?) est surprenant !

Je n’avais rien préparé, rien pensé pour le blog, plongée que je fus dans mes rangements, réfection-transfert d’une clé USB qui ne fonctionne plus régulièrement etc.

Et ce matin m’accueille dans mon courrier, ouvert en premier, ce texte de notre amie Martine Goblet qui arrive à point à mon secours pour donner un sens tendre et agréable à notre page !

Le voici :

Un souffle, une éternité d'amitié, un monde de douceur, de compassion, de tolérance, tout ce monde à construire, à chaque instant à chaque endroit, pour des brassées de sourires, pour une planète tendresse et lumière. Voilà le lundi c'est notre semaine de bonnes résolutions qui démarre ! Bien certainement cette semaine connaîtra des minutes de colère, d'agacement, voire de discussions animées ou agressives; cependant dans nos cœurs, avec la force de l'affection, et le désir d'être meilleur, chacun et chacune à notre place pour des milliards de gens heureux, nous serons là ! Dans mon coin, mes tendres amies et amis, je vous envoie comme chaque début de semaine de galère, toute mon affection; plein de bisous

L’horloge a brisé le temps,

Tic tac,

Tissé le sentier de ton retour,

Clic, clac,

Mon cœur chavire à ton sourire,

Tac tic, VIVE NOTRE AMI LUNDI !!!!!

Martine GOBLET

Merci Martine, d’autant plus que le lundi n’est pas toujours la période de la semaine la mieux accueillie! Il faut reprendre le travail après un week-end de repos et de plaisir parfois…

Entre éclipse et grandes marées, la fin de semaine fut un grand spectacle ! Quel dommage que ce dut être endeuillé de la disparition de quelques imprudents en mer.

Quoique, le monsieur de 70 ans qui est resté se faire avaler par l’océan…Je me demande si, consciemment ou inconsciemment, ce n’était pas un accident. J’imagine, si cet homme était en soucis de santé lourds, en problèmes pesants… Partir dans la vague et ne plus revenir jamais, disparaitre de la face du Monde, un jour exceptionnel…Cela peut être tentant….

Hier au Rio… A voté. A voté sans conviction. A voté sans savoir. J’aurais aimé pouvoir voter pour ce département sans avoir à voter en même temps pour le gouvernement. Mais l’un risque d’influencer l’autre. C’est un choix bien difficile et je ne me sens pas libre mais plutôt bien manipulée.

Je crois que je commence à vieillir mes amis, je perds mes illusions !

Heureusement je ne perds pas mes rêves, j’ai toujours cette possibilité de fuite où rien ne peut m’atteindre !

Et je les partagerai avec vous autant que je le puis, afin de vous évader quand vous en aurez besoin, c’est promis.

Le soleil qui teint de clémentine la gelée blanche semble nous promettre une belle journée.

Nous allons reprendre le jardinage.

Et vous mes amis, comment allez-vous occuper cette journée ?

Alors je vous souhaite à tous bon courage et je vous envoie mille baisers portés par la brise !

LN

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 08:51
marguerite-08-07-21-172
marguerite-08-07-21-172

Bonjour à tous et toutes!

« Oublier le temps, des malentendus, et le temps perdu… » chante Jacques Brel, mais ce samedi c’est oublier de temps de dehors si on veut garder un peu de tonus !!!

Mais j’en ai profité pour ranger mes sauvegardes !

Que j’ai du mal à lire et me retrouver dans tous ces petits dossiers !! Mais c’est fait. Qu’ai-je perdu ? Mélangé ? Oublié ? Ce ne doit pas changer la face du monde pour autant !

Mais du coup je n’ai rien vu, rien écouté et pas pensé, juste une mécanique à cliquer et ce ne doit pas être un hasard si mon bras gauche me fait plus mal que d’habitude encore. Il doit y avoir une position, un mouvement que je fais mal… Mais lequel ? Pourquoi ? Ce ne sont que questions supplémentaires auxquelles je ne sais répondre.

Mais, mais, mais…

J’avais gardé quelque chose dans ma boîte pour vous !

LA FLEUR…

Il y a longtemps longtemps, une jeune femme habitait dans une grotte. Comme la donzelle était bien jolie, du moins du point de vue des garçons de l’époque, elle se trouva un compagnon et, inévitablement étant donné que la pilule n’existait pas, elle eut un bébé.

Un beau petit bébé qu’elle adorait.

Son homme chassait l’auroch dans la journée et le soir rentrait manger la soupe aux herbes que sa compagne lui préparait avec tendresse.

Dans la journée la jeune femme, du nom de Kali, allait se promener dans les champs, son bébé assis à califourchon sur sa hanche.

C’est ainsi qu’elle découvrit une fleur qui la ravit.

Elle était blanche, elle avait trois pétales larges légèrement dentelés, un gros pompon jaune au centre et quand elle en froissait les feuilles elle en aimait l’odeur légèrement amère et parfumée.

Souvent donc elle allait jusqu’à cette prairie et s’amusait à cueillir une fleur, seulement celle qui était presque fanée parce qu’elle détestait faire mourir inutilement cette si jolie chose, même s’il y en avait des quantités tout autour d’elle.

Et elle s’amusait en disant à l’enfant qui l’observait de ses grands yeux confiants alors qu’elle tirait un à un chaque pétale :

-Regarde ! un pour papa, un pour maman et un pour Petitou !

Et l’enfant riait de ce rire perlé s’envolant en cascade légère, si beau chez les petits et qu’ils perdent hélas en grandissant, en même temps que leur innocence.

L’enfant grandit, joyeux et fier de se tenir sur ses petites jambes potelées. Il avait déjà acquis quelques mots et c’est lui maintenant qui cueillait une fleur, seulement celle qui était presque fanée parce que sa maman détestait faire mourir inutilement cette si jolie chose et le lui avait appris, et il disait maladroitement :

-Un pour papa , un pour Maman et un pour Petitou ! Tout en tirant les pétales un à un.

Et tous deux riaient en se roulant dans l’herbe et cela finissait par des bisous dans le cou du bambin qui s’étranglait de plaisir.

Mais comme je vous l’ai signalé au début, il n’y avait pas de moyens de contraception !

Alors Kali eut un deuxième enfant…

Ils allèrent donc tous les trois dans les prairies. Petitou cueillit une fleur, seulement celle qui était presque fanée parce que sa maman détestait faire mourir inutilement cette si jolie chose et le lui avait appris et il commença, ravi, en tirant chaque pétale un à un :

-Un pour papa, un pour Maman, et un pour Petitou et là…
Il fut pris de sa première angoisse profonde
.

Il ne riait plus, ses grands yeux étonnés plantés dans le regard de Kali, la bouche entrouverte, il dit :

-Et Pilette ????

Alors la maman réfléchit un quart de seconde, c’est vite un quart de seconde ! Et elle prit un des pétales entre ses doigts et le déchira en deux.

-Et voilà, et un pour Pilette !

Et ainsi chaque jour possible ils venaient tous les trois et chaque fois Petitou ou maman déchirait un pétale.

Mais comme il n’y avait toujours pas moyen d’éviter les naissances, Kali eut d’autres enfants, et chaque fois le problème se posait à nouveau, et chaque fois la solution était de déchirer une nouvelle bande aux pétales.

Le Dieu créateur des fleurs vit cela du haut de son trône et trouva cela si beau qu’il décida que dorénavant ces fleurs auraient suffisamment de pétales pour une belle famille équilibrée et c’est ainsi qu’Il créa, dans sa Grandeur infinie, les marguerites.

Depuis ce fut copié, le modèle n’avait pas été déposé et la concurrence s’en est emparée. Il y eu beaucoup d’autres fleurs du même genre, plus petites le plus souvent, pas du même nombre de pétales, si beaucoup sont restées blanches certaines ont pris couleur, mais seules les marguerites peuvent parler de tendresse, aux enfants et aux amoureux.

H.PORCHER le 11 mars 2015

Un peu tôt pour espérer cueillir une marguerite, mais il est temps que je vous dise que…
Je vous aime, un peu, beaucoup…Passionnément serait trop, mais énormément est un peu juste !!!
!

Allez, bon dimanche à tous et mon affection vous suit par la pensée !

Ca y est, j’ai fini de vous jeter des fleurs ! Pour aujourd’hui !....

LN

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 08:57
ruisseau-09-06-25-147
ruisseau-09-06-25-147

Bonjour tout le monde!!!

Avez-vous vu l’éclipse?

Nous non ! Il faisait déjà très sombre de brouillard et de bruine, sans doute cela s’est-il un peu assombri mais nous n’avons pas fait la différence… Par contre nous avons noté que cela s’éclaircissait à un moment, sans doute la fin du phénomène, mais ce pouvait tout aussi bien être le temps !

Rangeant quelques paperasses (Oui, cela vous surprendrait si vous entriez dans mon capharnaüm mais je range !) j’ai retrouvé, sans savoir d’où cela me vient, un poème que j’avais gardé parce qu’il me plaisait.

Comme souvent je privilégie des morceaux. Je vous les soumets (Pardon à l’auteur pour cette amputation) : (Je vous copie ces extraits dans la forme originale.)

Pour un caillou.

un caillou

sur la plage

dans le seau bleu

des souvenirs.

…/…

Et on perd le caillou

dans le sable des couleurs

qui file entre les doigts

mais laisse comme le sel

les traces d’un poème

qu’on n’a jamais écrit

mais qu’on connait par cœur.

De François Cornière.

J’aimerais avoir le temps d’illustrer cela c’est très beau, ne trouvez-vous pas ?

Je suis très fâchée depuis hier soir.

J’ai entendu un commentateur des nouvelles à la télévision en passant à travers la pièce, je n’écoutais pas vraiment, j’ai juste attrapé cela au passage…

Il parlait de la femme qui a congelé ses bébés.

Et il disait :

« … cela se passe en Corrèze, il y a encore dans des zones rurales, des endroits isolés mal informés qui ignorent les moyens de contraception… »

Ce ne sont peut-être pas les mots exacts, je n’ai pas eu le temps de noter. Mais cela m’a scandalisée.

Bien sûr qu’en Corrèze comme partout il peut y avoir des malades mentaux, des drogués, des assassins et des dangereux personnages cachés dans notre paix.

Comme partout ! Mais cela ne fait pas LA CORREZE !

La Corrèze est certes en retard sur les grosses villes au niveau des installations d’internet et des téléphones dont les lignes ont été négligées par… Pas par les Corréziens qui réclament à cors et à cris !!! Seuls quelques points éloignés les uns des autres géographiquement ont des problèmes de connexion, mais ailleurs cela fonctionne, les écoliers ont leurs tablettes et les profs leur apprennent à s’en servir avec intelligence.

La Creuse, la Corrèze du Nord, sont souvent raillés comme des départements retardataires, mais il n’en est rien !

Ils se battent plus que d’autres et souvent par leurs propres moyens pour inventer, créer leur propre synergie, mais aussi des artistes, des inventeurs, des écrivains, des créateurs, des concepteurs et j’en passe !

Ce département est à l’écoute des handicapés, des personnes âgées en essayant de les garder chez elles le plus longtemps possible.

Les docteurs sont dévoués, nos infirmières tout de suite présentes et nos hôpitaux se battent pour rester et grandir avec tout le matériel moderne nécessaire.

Il y a beaucoup de mouvements, jeunes le plus souvent, pour protéger leur nature encore vivante, récupération, groupe de travail afin de pouvoir se soutenir et gagner un peu de liberté, cultures bio…

Il y a des groupes de théâtre et des spectacles partout pour tous, des clubs et du sport dans toutes les villes, voir les villages !

Et en plus…N’ayant pas trop d’industries lourdes, nous avons le bon air, les vaches dans les prés et des papillons sur nos fleurs !

La Corrèze retardataire ? Mais vous voulez rire, Monsieur le beau parleur ! C’est un département qui avance et qui pourrait bien vous montrer l’exemple du bien-vivre, de l’intelligence et du courage !

Et pour preuve, des Anglais et des Hollandais viennent en Corrèze…Ils ne sont pas masochistes !!! Ils y viennent pour y être heureux et confortables ! Et ils sont bien accueillis !

Je vous précise que n’étant que nouvelle arrivante je ne parle pas par chauvinisme, mais au contraire ayant connu des ailleurs, je sais faire et apprécier les différences.

Excusez-moi, mes amis, mais ce monsieur m’a chauffé les oreilles. Je n’aime pas l’injustice, je n’aime pas le mépris par ignorance.

Allons du calme, c’est samedi les amis sont au nid ! Alors je vous souhaite à tous un excellent week-end et peut-être un peu de soleil pour aller nettoyer nos fleurs en douceur !!!

Avec toute mon affection attentive !

LN

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