Bonjour les amis!!!
Tout de suite et avant que je n’oublie:
Mésange nous a trouvé que l’origine du conte du Colibri était amérindienne et contée par Pierre Rabhi !
Merci Mésange, je vous nomme documentaliste en chef de ce blog!
Nous sommes sortis pour acheter du fer à béton afin que Michel fasse des arceaux qu’il enfile dans les mailles de gros grillage qui coulissera sur les arches afin de protéger les fraisiers de la voracité insolente des geais.
J’en ai profité pour acheter les graines de pois, haricots et même…de fleurs sauvages… L’année dernière rien n’avait poussé mais je ne me décourage pas !!!! Je VEUX des coquelicots PARTOUT ! ahahah
Encore dans « Ca M’Intéresse » :
Je ne savais pas le sens caché de cette innocente comptine chantée innocemment par nos non moins innocentes têtes blondes :
« Nous n’irons plus au bois,
Les lauriers sont coupés,
La belle que voilà
Ira les ramasser.
Entrez dans la danse,
Voyez comme on danse.
Sautez, dansez,
Embrassez qui vous voudrez. »
Je vous copie l’article :
Sous Louis XIV, les maisons de prostitution se signalaient à Versailles par du laurier posé au-dessus de la porte. Exaspéré par la débauche, le roi décida de les fermer. Les prostituées, ou les courtisans nostalgiques, inventèrent cette fameuse chanson.
C’est comme « dansons la capucine » de Jean-Baptiste Clément qui dénonce la misère du peuple au moment de la Commune !
Il y en a une autre, horrible, qu’entonnaient les enfants, je ne me souviens plus du reste mais il y avait :
« … les poings aux côtés, sautez Bourguignons… » et je sais qu’il s’agissait du massacre des Bourguignons à une certaine époque que l’on enchaina et fit sauter dans le vide !
Il y a aussi :
« -Maudit sois-tu carillonneur
Que Dieu créa pour mon malheur
Dès le point du jour à la cloche il s’accroche
Et le soir encore le retrouve à son poste.
Quand sonneras-tu la mort du sonneur ! »
Je la chantais depuis toujours sans y voir mal et c’est ma belle-fille qui me fit remarquer l’horreur du texte il y a peu de temps! Il était temps !
Je ne sais si les circonstances de cette chanson ont été historiques.
Et puis ce jeu chanté, où une fille était assise au milieu du cercle et une autre derrière elle lui tapait sur la tête et les personnages arrivaient un à un dans le cercle !
Marie assise sur une pierre
Elle épluche des pommes de terre
V'là le frère qui arrive,
Il lui donne trois coups d'bâton...
V'là la mère qui arrive...
Qu'as-tu donc fait à ta sœur...
J'lui ai donné 3 coups d'bâton...
V'là la grand-mère qui arrive...
Qu'as-tu donc fait à ta sœur...
J'lui ai donné 3 coups d'bâton...
V'là le père qui arrive...
Qu'as-tu donc fait à ta sœur...
Et lui donne trois coups d’couteau...
Joli et tendre jeu ! Et pourtant on nous laissait avec ça…Sans que cela dérange qui que ce soit !
Peut-être était-ce issu d’un fait divers. Dans les temps anciens peu de gens savaient lire et les nouvelles circulaient le plus souvent par les colporteurs qui chantaient les nouvelles de façon un peu déguisées afin de ne pas avoir de problèmes avec les autorités.
J’espère ne pas vous dire de bêtises, mais je compte sur Mésange ou sur vous pour me corriger si je fais erreur !
Et voilà, je n’avais pas prévu de vous chanter ça, c’est venu de fil en aiguille ! Souvenirs-souvenirs !
« Vivons, chantons ! Comme nos bons aïeux ! » et que cela nous donne l’énergie d’affronter cette journée, au travail dehors si vous êtes encore « actifs » et nous les « passifs » !!! allons nous casser le dos au jardin !
Mais il faut le créer cet été qui vient !!!!
Le temps fait grise mine et nous avons peu de chances de voir l’éclipse de soleil ! Mais Michel va nous sortir les masques à soudure tout de même, on ne sait jamais !!!
N’essayez surtout pas de regarder sans protection ! Mais même si nous ne regardons pas, nous verrons l’ombre et sentirons le froid, c’est ce qui m’avait tellement impressionnée il y a des années…Cela m’a vraiment donné « l’impression de l’expression » : le froid de la mort….
Courage, et mes amitiés joyeuses vous accompagnent !!!
LN
Illustration : Juste une feuille, une simple feuille de ronce dans sa pleine jeunesse ! Je les trouve si belles !