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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 15:27

Bonjour chers amis !

Avant de vous raconter des histoires de grenouilles et de chauves souris, et pendant que ma ligne semble vouloir fonctionner malgré la première neige que nous avons reçue ce matin, je veux vous parler de deux talents différents :

 

Les romans policiers de Marie Wilhelm. Edition Solilang

Le premier que j’ai lu était :

« La cerise sur le piano ».

Le roman est situé à Meymac.

Le deuxième est :

« La petite musique de mort »

Il est situé à Limoges.

Il y en a eu un avant que je n’ai pas encore lu et un autre à venir que j’attends.

 

Je ne suis pas particulièrement friande de romans policiers. J’ai eu ma « période » où Michel et moi avons avalé tous les « masques Noirs «  de la série du nom, et tous les Agatha Christie de  « la plume et le masque » si je ne me trompe pas, ce livre à couverture jaune et au dessin de masque noir et tous les Simenon !!!!.

Maintenant je préfère les ouvrages qui parlent de vrais braves gens modestes et sans histoire qui se battent pour survivre dans des conditions difficiles, de tout leur courage et de leur bonté.

En cela je partage entièrement le sentiment de Marie Wilhelm :

« Plus je vieillis, plus je m'écarte de ces récits, préférant m'intéresser à ce qui nous grandit : tant de gens sont généreux, aidant les autres jusqu'au péril de leur vie. Je trouve que la télé ne le montre pas assez et nous plonge trop dans le négatif. »

 

Pourtant je me suis REGALEE de ces deux livres, même le deuxième qui est plus violent que le premier.

Oui, «  La petite musique de mort » parle d’un odieux malade criminel, mais il n’y a de la part de l’auteur aucune complaisance au « gore », merci à elle, juste les faits qu’il faut bien noter.

 

Dans les deux romans nous retrouvons une égale qualité de texte, d’orthographe, de style, mais aussi une histoire bien menée qui rebondit au fur et à mesure jusqu’au dernier souffle.

Et ce que j’admire, techniquement parlant, c’est le travail de documentation que cette femme peut faire pour construire ses histoires. Tous les détails sont précisés. Prenez un plan et je suis certaine que vous pouvez suivre les protagonistes de l’histoire pas à pas, de rue en rue, et vous pouvez chronométrer les temps mis à parcourir les distances, tout est exact.

Elle a une connaissance incroyable du fonctionnement du monde  policier. Le tout est un travail de documentation très approfondi.

Et ce que j’aime encore plus, c’est la vérité, l’existence de ses personnages. Ils SONT. Physiquement, moralement, en peu de phrases et quelques situations nous les connaissons et ne les oublions pas. En cela elle s’approche de Simenon qui sait si bien campé ses héros et nous mettre dans une ambiance en si peu de mots.

Pas trop de personnages, ainsi nous ne les confondons pas en cours de lecture même si, comme moi, on lit par petit nombre de pages chaque soir dans son lit.

           

            Je suis certaine que c’est un auteur qui va connaitre le succès par la qualité de son travail.

            Les livres peuvent être commandés dans les librairies ou à Amazon par Internet.

 

Je précise que j’ai rencontré Marie pour d’autres sujets sans aucun rapport avec le livre, mais ne suis ni intime, ni liée à elle en quoi que ce soit, je ne sais même pas trop comment elle vit, et je ne suis absolument pas intéressée dans ses bénéfices, HELAS !!!! ahahah

 

L’autre artiste qui vous apportera l’image du jour :

Je vous en ai déjà parlé et son adresse de site est à droite de la page.

Héloïse BONIN.

Une femme courageuse et attentive aux autres qui de plus en plus se dirige vers l’Art Thérapeutique, alliant ses capacités de peintre et d’animateur à ses qualités de cœur et de don de soi.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas l’Art Thérapeutique, c’est l’Art que l’on peut enseigner au cours d’ateliers dans les cliniques et les hôpitaux afin d’aider les malades à s’exprimer, s’élever au-dessus de leurs misères.

 

Il y a évidemment des tableaux que je préfère à d’autres…

Mais celui-ci me plait particulièrement, comme quelques autres du même esprit.

Il n’y a rien. Le vide. Un endroit soit abandonné, soit en attente…

Je trouve dans ces œuvres un instant suspendu qui me parle et me permet de tout en attendre.

Si vous êtes négatifs vous y voyez un endroit abandonné, rejeté, qui se dégrade.

Si vous êtes positifs vous y voyez au contraire un espace qui revit, la lumière y entre à nouveau, il va être rangé, repris en main, quelqu’un va s’installer d’ici peu…

 

Je suis évidemment ouverte à toute autre suggestion, l’espace « commentaires » de ce blog est fait pour ça , et je pourrai même faire parvenir vos idées, vos opinions, vos critiques à Héloïse, cela lui ferait certainement plaisir !

 

Je signale là, également, que je n’ai aucun lien de parenté ou de bénéfice avec Héloïse, mais je ne peux vous cacher ma tendresse et estime profonde pour cette jeune femme.

 

Eh ben dites moi, je suis sérieuse aujourd’hui !

Je vous rassure, c’est un accident ! ahah Et je reprendrai très vite mes bêtises.
Mais n’oubliez pas que le mauvais temps revenant, ma ligne défectueuse va me paralyser, pourtant je vous promets de faire tout mon possible pour être le plus présente et régulière possible !

 

Avec mes sincères amitiés à tous !

LN

atelier-2011--copie-1.JPG

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 14:11

Bonjour à tous !

 

Je vous ai dit hier que nous étions allés en forêt. Mais ce que je ne vous ai pas dit c’est qu’avant, nous étions allés chercher trois petits poulets.

Evidemment le vieux couple de les accepte pas facilement aussi ai-je dû séparer les espaces de vie et de sommeil. Mais dans le fond ce n’est pas plus mal, ainsi celles-ci, sans le coq, seront plus facile à apprivoiser. Car les poules s’apprivoisent très bien ! Mais les coqs, quelle tête de mule ! Je sais, ils font leur boulot de coq mais…

Je suis très contente de retrouver un peu de vie au bout du chemin !!!

Chez le Monsieur, je pense en avoir parlé déjà, il y a plein d’animaux de toutes sortes, donc vous imaginez comme j’aime cet endroit et ses habitants !!!

Mais là nous n’avions pas le temps de visiter.
J’ai pourtant vu trois poules qui m’ont fait éclater de rire car elles ont des pantalons bouffants et des culottes comme d’énormes pompons de plumes. Aussi j’ai tenté de prendre tout cela en photos et je vais essayer de vous les mettre sur ce blog.

 R-les-poules.JPG

Mais aujourd’hui ce dont je vais vous parler c’est de la suite de la « chasse » aux champignons.
En effet, une fois rentrés à la maison, ben faut s’en occuper !

J’ai dit « Corréziens s’abstenir car ils m’en apprendraient bien plus que je n’aurais à dire ! Mais par contre, parmi vous mes amis, il y en a peut-être qui ne savent pas le peu que j’ai appris sur le tas :

 Il faut nettoyer, si possible sans eau, les champignons pour en retirer la terre, le sable et les habitants qui squattent. J’utilise une brasse à dent…Réservée à cet effet ,je vous rassure !

Ensuite j’ai deux méthodes :

1-Le séchage derrière la cuisinière quand elle est allumée ou au soleil si il y en a.

2-La congélation.

3-Il y a bien sûr la stérilisation mais j’en fais peu, il me faudrait acheter des bocaux et c’est plus de travail encore.

 

Pour le séchage il faut couper les champignons en lamelles minces comme du papier à cigarette et les étaler. Michel a fait des lits de grillage à cet effet. Evidemment si vous avez un dessiccateur c’est encore mieux !

Ensuite mettre ces champignons en bocaux bien secs.

Il faut les réhydratés pour s’en servir, mais ils sont très parfumés et peu en faut pour faire un potage ou une sauce.

Un avantage c’est que quand on en a suffisamment je peux en envoyer un peu dans une enveloppe à ceux que j’aime et qui aiment les cèpes !

 

Pour la congélation :

On peut congeler les champignons comme ça quand ils sont propres, mais cela tient beaucoup de place.

Comme de toute façon il faudra les cuire, je les fais fondre avant de les mettre en sacs que je soude avec ma petite colleuse.

Je vous ai mis des images pour vous faire voir :

Un plein chaudron photo 1, une fois réduction faite, ne laisse que les 4 sachets que vous voyez ensuite. Je fais le sachet très plat avant de le souder afin que cela dégèle  plus vite en cas de besoin et cela se range en pile, plus facilement que des sacs rebondis. Dans chaque sachet il y a à peu près suffisamment pour agrémenter un repas pour deux personnes avec des légumes. (Bon, ce ne sont pas les personnes avec les légumes, mais les repas de champignons, nous sommes d’accord ?!)

Voilà à quoi j’ai occupé la moitié de mon après midi , l’autre moitié consacrée à faire de même avec les tomates d’arrière saison, moins bonnes crues mais parfaitement valables, réduites, pour faire des sauces cet hiver.

 

Et là-dessus mes chers amis, je vous souhaite une bonne journée et je vous embrasse !!!

LN

-R-page-champignons.JPG

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 16:46

Bonjour chers amis !

 

J’adore l’automne, j’adore MON automne et n’ai jamais été aussi heureuse qu’en cette période de ma vie, même si la fin est une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes.

Une promenade en forêt hier et quelques champignons nous ont récompensés de notre effort.

Que c’était beau ! Toutes ces lumières entre les feuilles faisant chanter ces ors et ces cuivres mis en valeur par les verts encore en place et le noir des sapins en contre jour !

Quel bonheur de se sentir vivants malgré l’âge qui avance, de pouvoir encore marcher, enjamber, planter nos pieds entre les touffes d’herbes hautes  presque jusqu’au genou et qui nous font perdre l’équilibre quand les ravines ne remplissent pas nos chaussures d’eau boueuse ! Sauter à gué au travers des ruisseaux et glisser et rire ! Pousser les branches basses des résineux comme si c’étaient des portillons  pour atteindre cet ailleurs plein de promesses. Etre trompés par une feuille arrondie et claire qui nous fait crapahuter  12 m de trop en grimpette à 45° pour rien… T’y vas toi ?- Bon, j’y vais…. Eh non ! Descendre sur les fesses, remonter à quatre pattes et quand on est debout marcher sur trois grâce au bâton que Michel a coupé un jour passé juste à ma main…

Quelle joie enfantine et complice de découvrir enfin un champignon, là, sous son chapeau de feuilles brunes ! De porter cette besace qui pèse le poids de plusieurs futurs régals….

Quel bonheur d’être encore tous les deux pour partager ces joies simples qui nous sont offertes gratuitement par la nature, par la vie !

La vie qui pousse, grouille, saute, vole, la vie silence, la vie qui bruisse, la vie tout autour secrète et pourtant si présente…

Aujourd’hui je vous « poste » (je crois que c’est ainsi qu’il faut dire en termes de blog, non ?) une image qui m’a ravie le cœur, mais la photo ne rend pas tout ce que j’ai pu ressentir… C’était de l’or liquide qui coulait calmement à cet endroit de notre petite rivière, rien ne pouvait être dérangé, nous n’existions pas à coté de cela, nous n’avions que le droit de regarder et nous taire et être reconnaissants, infiniment reconnaissants d’être là et d’avoir vu !

Pourtant je voulais partager avec vous, si peu que ce soit….

 

Avec toutes mes amitiés !!!

LN

2012_10230013.-x.JPG

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 15:05

Hier soir nous étions, Michel et moi, tranquillement allongés sur le canapé, les pieds sur la petite table à regarder paisiblement un gentil film un peu triste mais très tendre et très beau , seulement éclairés de l’écran et d’un petite lampe de bureau dans l’autre pièce, quand du coin de l’œil un mouvement m’a surprise.

J’ai tourné mon regard et, avec une certaine crainte pendant une seconde, j’ai vu une drôle de chose qui sautait en travers de la pièce.

 C’est quoi ça ?
La chose était très velue, moussue, comme des moutons mais pas les mérinos ! Ceux que certains peuvent trouver dessous leur lit, mais ni vous ni moi, bien évidemment ! Les moutons sous le lit, j’en ai vu rouler poussés par un courant d’air, mais jamais faire des bonds ! Et jamais se sauver en travers de la cuisine !

C’est quoi ça ?

J’ai sauté à mon tour du canapé en faisant sursauter également mon mari et suis allée observer, puis attraper avec beaucoup de difficultés car très rapide et précise, cette chose étrange !

C’est quoi ça ?

C’était une adorable petite grenouille pas plus grosse que l’ongle du pouce qui avait dû s’enfiler dans un des trous du mur et y rencontrer un tas de toile d’araignée et de poussière, elle en était toute enveloppée et elle se sauvait avec son manteau de fourrure !

J’ai éclaté de rire ! J’espère ne pas l’avoir vexée !

Je l’ai épilée de mon mieux, pas facile à tenir car si petite et si glissante elle passait entre mes doigts fermés ! Et je l’ai remise dans ses  canaux d’irrigation de la maison où tous ces batraciens naissent vivent …et meurent sans doute, tout ayant une fin, y compris mon histoire !

Bonne journée à tous !!! Amitiés

LN

Attention, visiteurs Amérindiens u rio!!!

feuilles-indien-06-09-06-182-bis.JPG

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 13:43

Chers amis,

Entre mes doutes, mes hésitations, mon étourderie et les coupures de ligne, ce Blog n’a pas la qualité que vous mériteriez, pardonnez-moi je vous prie !

J’étais à table, sur le banc, dos à la cheminée, mon mari et moi séparés par nos deux chats très intéressés, non par notre conversation vous l’auriez deviné, mais par le contenu de notre assiette, quand soudain, tel Colombo je crois, je me suis dit :

* « Ah mais bien sûr !» en pensant à vous.

Je sais ce que j’avais mis hier sur ce Blog en tête de mon texte et que j’ai oublié aujourd’hui, honte à moi.

C’est que ce texte « Une goutte de Vie » a été écrit il y a déjà quelques semaines et qu’il avait été édité par la revue « REGARDS 2000 » de l’APF (adresse à droite de cette page) et que j’étais très intimidée et reconnaissante de retrouver ce texte imprimé parmi ceux de véritables écrivains et poètes de talent.

« REGARDS 2000 » donne  sa chance à des débutants comme moi tout autant qu’il permet à de véritables artistes de partager leurs talents avec chacun de nous.

Le vent souffle toujours et parfois une mésange se heurte à mes carreaux, poussée, déséquilibrée par le souffle du Sud. Beaucoup de branches cassées au sol, c’est le grand nettoyage d’Octobre.

Soyez donc prudents mes amis et je vous souhaite une bonne journée !

Maintenant je vais voir si la ligne accepte ce message !!!

LN

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 10:15

Mes chers amis, je suis désolée!!!

Hier, le vent violent qui sévit sur notre montagne a aussi emporté le texte que j'avais déposé sur le Blog!

Merci aux fidèles qui me le signalent!

Vous n'en avez que l'image. Pourquoi? Alors là je n'en sais rien car moi, je l'y avais vu!

 

Je ne peux plus vous écrire ce que j'avais mis AVANT la copie de ce texte, vous pensez bien que si la tempête a pu emporter un texte copié-collé, il a éparpillé encore plus rapidement mes pensées du jour!

Ce qu'il ne peut effacer, c'est mon affection pour tous et toutes!

Bonne lecture!

LN

                        GOUTTE DE VIE.

 

Il avance encore, un pas, un autre, ses pieds sont de plomb fondu dans le feu du grand désert de Oulaga. Tout est flamme, tout brûle, tout est rouge, le sable est rouge, le ciel est rouge, son sang est rouge à travers ses paupières baissées, scellées de transpiration séchée et il avance, encore un pas, il vacille…

         Il n’en peut plus, ne sait plus depuis combien de temps il va ainsi droit à la mort, une de plus, poussé loin de son village par la violence meurtrière que seuls les humains savent inventer jusqu’à la perfection.

         A 14 ans on doit agir comme un homme ! Il ne pouvait à lui seul défendre sa mère, sa sœur et les voisins. Pourtant, étant à l’écart du massacre, il avait pu s’échapper et sous l’impulsion instinctive qui l’envahit, Impuissant à sauver les siens, il choisit la seule chose à faire, sauver sa peau, courir droit devant lui, ne prenant au vol, par reflexe,  qu’une petite gourde accrochée au coin d’une hutte.

Il ne savait pas où il allait, Paga n’était jamais sorti de son oasis !

 

Malgré son courage le garçon a surestimé ses capacités, il ne pourra pas aller plus loin. Il se laisse tomber dans le sable qui grille sous son ventre criant famine.

 

A 14 ans l’espoir de vivre est tenace et Paga veut essayer de retrouver une seconde de soulagement avant la fin. Il attrape sa gourde, mais elle lui échappe et tombe dans le sable.

Il y a peut être encore une goutte d’eau, rien qu’une goutte avant de mourir…

Il entrouvre ses paupières collées par le sable et la sueur et le nez dans la dune, il cherche, distinguant à peine…

Au milieu de tout ce rouge granuleux, une petite bille brune, brillante comme une perle, un hile noir et large au beau milieu.

Paga est bouleversé. Cette petite pierre lui fait penser aux yeux de sa gentille petite sœur, pauvre petite victime innocente qu’il ne verra plus jamais.

 

L’adolescent tient la graine dans sa main et dans un dernier effort, rattrape l’outre qui avait roulé, la secoue, en vain, plus aucune goutte d’eau ne peut en sortir, alors une larme roule sur son visage poussiéreux…Sa dernière humidité…

 

Découragé et  résigné Paga s’est allongé, comme les longues ombres noires de la nuit le faisaient autour de lui, laissant s’échapper de sa main relâchée la graine  qui retrouve son écrin stérile.

 

Au matin Paga n’était pas mort. Le froid de la nuit avait un peu apaisé ses souffrances et l’humidité, aussi faible soit-elle, avait adouci l’air pour quelques courtes heures… Mais notre garçon n’en était pas heureux… Il aurait préféré que tout soit fini, la douleur, le chagrin, l’effort… Recommencer une journée lui semble impossible, au-dessus de ses forces, et pour aller jusqu’à où ? Jamais il n’atteindrait un village sans boire un peu d’eau !

Paga ouvre les yeux dans un effort qui lui arrache les cils et, surpris,  referme ses paupières aussitôt… Que se passe-t-il ? Serait-il mort tout compte fait et serait-il au Paradis des enfants courageux ?

Il regarde à nouveau et il est couché au milieu d’une verdure de succulentes, ces plantes qui sont un peu grasses et contiennent…de l’eau !!!

Il y a plusieurs longues lianes couvertes de feuilles gonflées et des fleurs qui s’ouvrent comme on baille, doucement ! Et dans ce buisson il y a déjà des petits animaux, des insectes qui s’agitent, des lézards qui glissent, des serpents qui ondulent…

Paga s’assied, se tâte, se pince…Non , il est bien vivant !

Serait-ce un mirage ?

Sans oser se lever, Il s’étire pour atteindre une feuille qu’il porte à sa bouche…Oh délices ! Elle craque comme un grain de raisin sous ses dents blanches et laisse couler un liquide doux et frais !

Alors Paga se renverse vers la plante et mange et mange et mange des feuilles salvatrices, puis attrape quelques insectes et même un lézard, il mastique chaque proie longuement comme on le lui a enseigné, il sait que cela peut lui sauver la vie…

Mais comment… ? Comment se fait-il que… ?

Et soudain il comprend comment ce présent est arrivé là :

Il se souvient que sa maman lui avait parlé de  cette plante du désert qui ressemble au miracle ! La Gâa ! Il était encore jeune et sur ses genoux quand elle lui expliquait que dans la fournaise du désert il existait des graines qui dormaient des années et des années jusqu’à ce qu’une pluie les réveille, et alors le désert entier se couvre de fleurs en une nuit.

Quand Paga a pleuré, sa larme est tombée dans sa main, sur la graine, la fraicheur de la nuit la gardée humide et a permis à la plante de s’épanouir !

Une simple goutte de vie…

Alors retrouvant sa volonté et son énergie, Paga mit des feuilles dans ses poches, mangea encore quelques insectes et reprit sa route courageusement….

Il n’eut pas à aller très loin avant de deviner un troupeau de dromadaires se découpant sur l’horizon d’une dune ! Il se mit à crier, à crier, jusqu’à ce qu’une silhouette se détache du groupe et vienne à sa rencontre, le gardien avait entendu ses appels et venait en courant à son secours.

Il avait suffit d’une goutte, une larme, pour que toute mort se transforme en vie….

Hélène Porcher 18 mars 2012

 

 

 

 

 

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 19:12

Que de vent aujourd'hui, mes amis! Accrochez-vous surtout!

Mais ce n'est pas lui qui me pousse car ce texte a déjà quelques semaines,  j'attendais qu'il soit paru car Yvonne avait dit qu'il serait sur la revue REGARDS 2000.

Quelle fierté pour moi , toute petite, d'être glissée parmi de véritables écrivains et poètes!

J'espère que ma modeste histoire va vous distraire de ce mauvais temps et je vous embrasse tous!

Et n'oubliez pas d'être prudents!

LN

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 15:51

reduit-croquischat.JPGFrançais et Anglais:

Bonjour à tous! Hello everybody!!!

Vous remarquerez que mon blog a plus de valeur par vos commentaires que par ce que j'y mets moi-même, ne les loupez surtout pas!

Je prépare un "feulleton" d'une chauve souris, un texte écrit au jour le jour alors que je n'avais pas encore le blog mais qui a tenu en haleine mes amis sur mails. Certains passages seront peut-être un peu longs, mais je ne saurais couper sans détruire l'histoire.

La mauvaise saison venant, voici revenus également les problèmes de connexion. Aussi, si vous êtes intéressés, je vous  recommande vivement de vous inscrire à la NEWSLETTER où vous mettrez votre adresse mail, afin d'être avertis, chez vous, dans votre courrier, de ce qui paraîtra sur ce blog au jour le jour. Ainsi, si le sujet vous interesse, vous y venez , et si cela ne vous intéresse pas, vous ne serez pas obligés de vous déplacer pour rien.

 

Parmi vous certains étaient déjà en relation avec moi et aurons reçu cette histoire par mail, aussi de savoir avant vous permettra d'y échapper si vous n'avez pas envie de revivre l'aventure.

 

I am sorry for my english speaking friends, I cannot translate each text, that would be too long and my time is shorter. But my friend Judy said she is using a line translator and can benefite of what interests her. Like for fench friends, the best is to ask for the NEWSLETTER to be sure to receive an information about what and when something is on the blog, my connexion being very bad, that will not be so regular as I would like!

 

Et n'oubliez pas combien je suis intéressée par vos commentaires personnels!

And don't forget that I am deeply interested by your opinion and comments!

 

Aujourd'hui juste un petit dessin vite fait mais qui respire la béatitude, me semble -t-il! Qu'il vous détende et vous donne le sourire!

Amis, amies, friends , je vous aime! I love you!

LN

 

 

 

 

 

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 13:49

Bonjour à tous!

Mes 7 copines…

 

Je n’aime pas beaucoup le terme de « copine » mais je n’ai rien trouvé de mieux.

Ce ne sont pas des amies, je n’ai pas de tendresse pour elles.

Ce sont des contacts plus ou moins réguliers, nous nous connaissons, nous nous supportons, enfin du moins, je les supporte ! Mais souvent je préfèrerais qu’elles aillent jouer ailleurs…

Et quand je dis 7, elles sont plus que cela, les 7 sont les meneuses mais elles trimbalent derrière elles des semblables, qui n’ont rien d’autre à faire que de m’occuper…

Et puis en Août, quand la chaleur est arrivée, elles ont eu peur ! Youppie ! Elles sont parties avec leurs amies ! Où ça ? Je n’en sais rien, mais je me sentais LIBEREE !!! Respiration profonde, la paix !

Pas un coup de téléphone, pas de cartes, rien…

Septembre rien…

Elles ne me manquaient pas et j’espérais qu’elles avaient trouvé d’autres personnes et d’autres cieux plus accueillants.

Mais voilà, aux premiers frimas d’octobre, par une matinée brumeuse et tristounette, elles ont débarqué, guillerettes et sans soucis et me sont tombées dessus comme si elles ne m’avaient jamais quitté, l’une dans l’épaule, l’autre dans le genou, une troisième dans les reins, les autres un peu partout, pieds, mains tout y passe…

Ah oui, ces 7 douleurs et leur suite, comme j’aurais aimé ne jamais les revoir ! Mais voilà elles aiment l’humidité …et moi !

Avec le sourire et mes amitiés pour vous et j’espère que c’est …………………………………….SANS DOULEUR !!!

LN

Et voici une image de notre belle forêt et du dernier cèpe trouvé à gauche!!!

Avec mes amitiés à tous!

LN

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 15:42

Bonjour à tous!

J'ai perdu deux jours à telecharger la mise à jour de mon antivirus tant cette connexion est impossible!  Et il fallait recommencer et encore  et encore car c'était trop long et cela coupait! Mon estomac n'en pouvait plus de trépigner (avec ses petits pieds d'estomac! Mais si mais si!) d'impatience pour les dessins que je ne pouvais finir!

Et hier, jour de soleil et sans chasseur, nous sommes allés décharger mon excès d'adrénaline en fôrêt. Bien nous en a pris car après une heure de balade nous avons enfin découvert quelques cèpes! Cela faisait bien longtemps que nous n'en trouvions plus!

Je ne peux partager la bonne soupe que nous avons mangée le soir, mais du moins je peux partager la vue de ce plateau de rêve!

C'est Pâques d'automne! Nous cherchons ces champignons de hasard et de surprise comme enfants nous cherchions les oeufs en chocolat!

Cadeau!

Et tout cela dans les odeurs de feuilles et d'humus, dans les lumières vacillantes entre les feuilles légèrement agitées par le vent, dans la souplesse des tapis moelleux des mousses, que du plaisir! Quelle chance!

Merci la vie!

Je vous souhaite plein de moments comme ceux ci, des bonheurs qui ne coûtent rien, du plaisir simplement de vivre!

Amitiés!

LN

reduit-champs.2012_10120050.JPG

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