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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 08:18
papillon-07-02-04-046
papillon-07-02-04-046

Bonjour les amis!

Pour l’instant j’accueille les prospectus pour les élections cantonales mais elles ne me permettent pas tellement d’avoir une opinion !!! Que faire ? Que choisir ?

Hier fut une journée animaux :

Il m’a fallu installer des escaliers intérieurs et extérieurs au nid pour que LE poussin puisse sortir et rentrer, il est trop creux (le nid ! Pas le poussin !).Le chasse-neige a arraché des pierres au long de la route que j'ai rapportées de ma promenade et j’en ai fait des marches pour le poulet.

Quand j’installe des assiettes et des bols d’eau fraiche dans le nid pour leur faciliter la vie, la mère et le petit s’empressent de tout renverser. Ensuite ils grattent, enfin surtout la mère, mais parfois aidée de ses sœurs pour trouver un grain au fond de la sciure, envoient tout par-dessus bord et le nid devient encore plus creux !

Ce n’est pas gagné !

Ensuite je me suis occupée du grand nettoyage des grillons. J’ai réduit l’élevage. Les poules sont ravies de ma décision, dévorant avec plaisir les petits en surplus.

Il a fait très doux, je me suis promenée sans manteau, on se sent tout de suite plus léger ! Mais nous n’avons pas trop vu le soleil même si le temps était agréable.

L’eau roule à gros bouillons dans les petits ruisseaux, déborde ici et là et à coup de bottes nous devons leur refaire le passage avant qu’ils ne s’étalent dans l’herbe. Le bruit de ces gros bouillons résonne sous le sol de granit comme une sourde présence.

Orange est venu voir la ligne téléphonique et ne peut rien…Pour l’instant je n’ai pas eu de nouvelles coupures mais….

Michel a ramoné cheminée et tuyaux de cuisinière, prêt pour un retour d’hiver possible dans quelques jours.

Une journée remplie de petits riens, de besognes sans grand intérêt, une bonne journée tranquille comme on les préfère !

Et une histoire pour démarrer ce mardi, la suite des papillons…

TRENTE DEUX PLUS UN….5

L’hiver fut terrible cette année-là. Un froid sibérien s’était étendu sur toute la région, faisant craquer les arbres la nuit, leurs troncs se fendaient. La source était muette emmurée dans la glace. Les ruisseaux ressemblaient à des routes de verre. Les fermiers avaient dû rentrer les animaux dans les étables. Les enfants ne pouvaient aller à l’école…

Et les petits animaux et insectes mourraient par milliers, par millions même… Surtout chenilles et papillons si fragiles !

Au printemps revenu avec peine, ce fut la désolation partout ! La terre reprenait son souffle, regonflant son ventre sous l’herbe, mais il y avait si peu de vie ! Beaucoup de plantes avaient disparu.

Quelques abeilles protégées par les humains reprirent leur travail de pollinisation, mais elles avaient bien besoin d’aide et habituellement les papillons leur venaient en aide, mais plus aucun n’avait survécu.

Que c’était triste ce jardin de quelques fleurs disparates sans ces pétales vivants voletant tout autour !

La petite fille ne dessinait plus que des papillons de toutes sortes dont elle voyait les modèles dans les livres de son papa, et elle essayait de se souvenir de ceux qu’elle avait tant admirés.

A suivre… sans filet…à papillon….

Mon correspondant du Montana Américain m’a raconté qu’une année il avait gelé si fort que les vaches, toujours dans les près, hurlaient coincées dans les clôtures et qu’ils avaient dû en abattre un grand nombre, leurs cornes et leurs sabots tombaient, gelés !

J’ai vu les photos des blocs de glace tirés de la rivière, inimaginables !

Je vous souhaite plus de chaleur et à tous une bonne journée, tranquille, remplie de petites besognes simples qui vous laissent le cœur serein et satisfait…

Avec mon affection comme toujours….

LN

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 08:48
papillon-07-01-22-023
papillon-07-01-22-023

Bonjour chers amis!

Comme ce doit être bien d’être un ECRIVAIN.

J’ai bien mis le mot au masculin. Mais écrire écrivaine dit déjà, par le son même du mot, la sensation que j’en ai…Pour une femme c’est une tâche vaine !

Bon, allez je vous rassure, je ne me prends pas pour un écrivain et je n’en ai même jamais eu l’ambition, je connais trop bien mes limites !

Mais…

Imaginer l’homme me rend jalouse tout de même :

Il s’étire et se dirigeant vers son bureau dit à sa femme :

-« Bon, chérie, je vais écrire. Alors que l’on ne me dérange pas… »

Et pendant qu’il se creuse la cervelle pour trouver le mot, la phrase qui le rendra célèbre et lui ouvrira les grandes portes sinon de l’immortalité du moins celles de l’antre des Immortels, Madame est tendue à sauter sur le téléphone à la première sonnerie et étouffer le son de sa conversation pour faire venir le réparateur de la machine à laver pendant que la mousse s’étale dans la salle de bain. Elle doit aussi empêcher les enfants de faire du bruit :

- « chut, papa travaille , non n’allez pas dehors vous allez crier, non pas la télé cela porte jusqu’au bureau, non, ben allez vous cacher sous les édredons»

Et pendant ce temps elle étouffe le bébé contre son sein pour qu’il ne pleure surtout pas. A midi elle apportera discrètement un plateau à son inspiré. Il ne touchera à rien des petits plats préparés pour lui plaire, elle reviendra doucement apporter un café chaud comme il aime, il l’avalera sans même la regarder, l’œil hagard et fasciné par sa machine à écrire, elle le regardera toute admiration et amour, peut-être osera-t-elle, avec la légèreté d’un papillon, lui caresser les cheveux sans qu’il s’en aperçoive ou alors, d’un geste agacé il rejettera sa main et ses intentions alors, coupable, elle retournera à ses humbles tâches la tête basse et le cœur gros…

Pour les femmes la seule solution, sinistre, est de vivre seules, veuves, divorcées, rejetées…

Ma mère inventait des histoires vraies, chaque semaine pour des journaux féminins. Et je me souviens de notre frustration à la voir présente et pourtant tellement loin de nous, les yeux vagues quand nous l’interpellions…

« Maman, c’est normal que le feu soit dans le plancher de la cuisine ?

–mmm….

- Maman ?

-Oui, laisse-moi travailler… »

Le plus difficile c’est de devoir faire par petit morceaux et de s’arracher quand on est bien dans la scène que l’on veut décrite. On la sent, on la vit, on y est…

Et alors le téléphone sonne… ou la porte… ou le four… ou…La liste est longue et variée !

Ne prenez surtout pas ce texte comme une plainte, j’ai la chance d’être à la retraite et de disposer de certains moments tout de même, ce qui est mieux que bien d’autres, et… Mes textes ne méritent pas tant d’égards !

C’était juste une pensée pour d’autres femmes qui sauraient faire tellement mieux…

C’était le jour des femmes hier !!!

Et pur vous rassurer sur mes humbles ambitions, voici la suite…

TRENTE DEUX PLUS UN….4

« Plus un » restait donc dans ce recoin.

C’est alors qu’arriva cette petite fille que vous connaissez, qui va voir les poules et furète partout et soigne n’importe quoi quand elle ne laisse pas les portes ouvertes et les chats se glisser pour manger sa souris… Cette petite fille aux yeux trop grands qui veut tout connaître et qui aime tout ce qu’elle rencontre…

(Je ne me souviens plus de son nom, aujourd’hui je vais l’appeler Claire, d’accord ?)

Donc Claire était à jouer dans la maison, la porte de la chambre d’amis était ouverte et, bien qu’elle n’eut pas tellement le droit d’entrer dans cette pièce inoccupée, elle se glissa à l’intérieur.

Elle vint jusqu’à la fenêtre maintenant refermée contre le froid de l’hiver qui commençait, s’approcha des fleurs et découvrit la chrysalide ratatinée.

Comme elle était attentive aux leçons de ses parents, elle se garda bien de cueillir cette chose bizarre et couru chercher sa maman.

Celle-ci lui expliqua la transformation des papillons et des chenilles de façons plus exactes et scientifiques que mon histoire fantaisiste laisserait croire.

  • « Mais tu sais chérie, cette chrysalide est morte !
  • Comment tu le sais ?
  • Parce qu’elle est toute sèche ! Les chrysalides deviennent brunes mais restent gonflées quand il y a un papillon dedans. Là tu vois bien que c’est tout abimé.
  • C’est dommage, j’aurais bien voulu voir le papillon !
  • Nous t’en trouverons d’autres ma chérie. Pour l’instant nous allons retirer ceci et tu vas m’aider à arracher les brindilles et feuilles mortes pour donner de l’air à cette plante. »

C’est ainsi que la petite chenille morte fut enterrée sous les feuilles fanées du compost.

Alors les cafards et les bousiers sont venus faire leur travail. Ils ont trié les déchets et mis de côté ce petit cercueil avec sa momie. C’est resté ainsi au chaud sous une épaisseur d’herbe pourrissante.

A suivre…Si vous y tenez…Pas d’obligation !!!

Et c’est avec un grand sourire amical que je vous envoie tous mes vœux pour une journée douce, ensoleillée, agréable et que vous ayez, autant que possible, la chance de pouvoir aller observer le réveil de la terre et de la verdure !

Avec ma fidèle amitié pour vous accompagner !!!

LN

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 08:35
papillon-07-02-01-044
papillon-07-02-01-044

Bon dimanche à tous!!!

J’espère que tout va bien pour chacun de vous et que le soleil brille!

Nous hier, après des promesses il nous a fait faux bond l’après-midi, mais il faisait doux, c’est déjà ça.

Et mon téléphone recommence à débloquer ! Enfer et damnation !!! J’ai recommencé à appeler les télécoms et ils n’ont pas changé cette horrible musique avec cette femme en plein coït ! Et, comme d’habitude, ils vont envoyer un technicien, le même qui va devenir un intime de la famille à force de venir pour rien, qui fera un rapport qui n’aboutira nulle part parce que l’électrotechnicien nécessaire n’a pas envie du tout de s’offrir 100km de Brive à ici pour un malheureux contact qui a glissé ! Nous repartons, je le crains, dans les grands agacements !

Les chats sont de drôles de numéros !

Le chat « Lasouris » réclame. Michel lui offre ceci, cela et encore autre chose et le chat n’en veut pas. Michel renonce. Pas le chat qui continue à pleurer. Au bout d’un temps je dis :

-« Qu’est-ce que tu as ? Tu veux des croquettes à Mamie ? »

Je vais chercher dans MON placard des croquettes qui sortent du sac de Michel et que je garde dans un bocal pour les grillons ou les poules, les mêmes que celles qu’il vient de lui proposer. J’en prends une douzaine que je frotte dans mes mains et dépose dans une autre gamelle…Et toute contente elle ronronne et les mange !!!! Sacrés chats !!!

Je ne sais ce que vous pensez de la publicité de Febreze mais chaque fois elle me fait réagir :

L’adolescent a perdu le sens de l’odorat. On lui apprend à reconnaitre les mauvaises odeurs dans les vestiaires des sportifs, et, son odorat réparé, on lui offre Febreze pour désodoriser sa chambre qui pue…

Chaque fois je me demande si on n’aurait pas pu lui apprendre à NETTOYER sa chambre ! Comme si la chambre d’un adolescent devait OBLIGATOIREMENT sentir le fauve, les chaussettes sales, et les restes de pizza pourrissant sous le lit! DINGUE non ?

Allons plutôt rêver avec les papillons…

TRENTE DEUX PLUS UN….3

Le temps passe, il passe toujours…

Les trente-deux chenilles devinrent dodues et ravissantes, un beau vert pâle et quelques gouttes de rosée entre les poils du dos, mais « Plus-un » restait plutôt malingre et grisâtre…

Quand les chenilles furent au sommet de leur maturité, elles s’enfermèrent dans des chrysalides savamment sculptées accrochées aux brindilles.

Evidemment « Plus-un » eut plus de mal à en faire autant mais il finit par y parvenir, même si son enveloppe ne comportait aucun ornement gracieux.

Le temps passe, il passe toujours et passent les saisons…

Toutes les trente-deux chrysalides s’ouvrirent un jour et laissèrent se déplier de magnifiques papillons qui partirent par la fenêtre maintenant ouverte par beau temps.

Mais « Plus-un » se desséchait dans son coin…

Maman Papillon ne pouvait plus rien pour lui…

Pauvre petit…Elle pleura sans se faire voir, sur l’injustice de l’existence, sur ce pauvre petiot qui n’avait pas eu droit à la gloire des papillons, qui ne connaîtrait jamais le bonheur de voler et convoler dans ce ciel qu’il admirait tant quand il était chenille…

Elle en voulu à la vie, et elle choisit d’oublier puisque son impuissance était avérée et maintenant révélée à tous…N’y plus penser…Partir…Les autres faisaient leur vie, ils n’avaient plus besoin d’elle alors…

Alors elle s’envola pour un long voyage dont on ne la vit pas revenir, emportant ce lourd souvenir d’échec et de chagrin au cours de nouvelles aventures.

A suivre….

Et je vais de ce pas grinçant et pourtant allègre, commencer cette journée avec plus de projets en tête que de temps pour les mener à réalisation !

Trop courte la vie ! Trop courtes les journées !!!

Remplissez bien les vôtres, chers amis et que vos entreprises vous apportent plein de satisfactions !

Avec toutes mes amitiés bien entendu !

LN

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 08:28
Papillon-07-01-21-024
Papillon-07-01-21-024

Bonjour chers tous!!!

Une histoire vraie ! On pourrait jurer que je l’ai inventée mais non, cette histoire est vraie de vrai et me fut racontée hier:

Je connais une dame âgée et seule à qui j’envoie mon accompagnement amical.

Elle habite en étage d’un petit immeuble.

Ses fenêtres donnent sur les poubelles. Comme elle habite une grosse ville, elle a des sacs de recyclage pour ses ordures dont un, jaune, pour les papiers

Un jour, par hasard, elle vient à sa fenêtre et voit une dame d’une association ouvrir son sac jaune et farfouiller dedans.

Mon amie ouvre sa fenêtre et demande :

-« Vous cherchez quelque chose ?

-Non, non, répond gentiment la dame qui continue.

-Je n’avais pas de magazines à jeter aujourd’hui, reprend mon amie. Mais si vous en voulez, dites-le moi, je vous les mettrai de côté !

-Non, merci, mais je ne cherche pas de magazines ! Une fois oui, continue la dame en se redressant pour répondre à mon amie là-haut, et j’avais trouvé par hasard une feuille avec une petite histoire que j’avais bien aimée aussi depuis je cherche pour ramasser les autres pour les lire aux enfants de l’hôpital !

-C’était signé Hélène Porcher ?

-Oui ! C’est ça ! »

Non mais vous imaginez ma joie quand mon amie m’a dit cela ! Génial !!!!

Mon amie ne veut rien garder, elle a 90 ans et pas d’héritiers aussi ne veut elle rien laisser derrière elle. Elle m’a précisé qu’en effet elle fait bien attention de rayer les identités des papiers un peu trop personnels, mais que les histoires ne portant pas d’adresses, elle ne prenait pas la précaution de retirer le nom et s’en excusait ! Vous pensez bien que je lui ai dit que cela n’avait pas d’importance !!!

Du coup elle plie mes histoires proprement et les met dessus à l’heure du passage de la dame….

Et puis j’ai la joie de vous annoncer la naissance d’un petit poussin ce matin ! Le printemps n’est pas si loin !!! Je ne sais pourquoi, la poule a laissé de côté deux œufs qu’elle ne couvre plus. Sait-elle qu’ils ne donneront pas de poussin et comment le sait-elle ? J’ai déjà remarqué, quand la couvaison commence mal, trop tôt, et qu’elle n’a pas assez d’œufs en même temps, ou que le trop grand froid ait tué des poussins en gestation, elle le sait et rejette les œufs…Comment sent-elle ?

Voici la suite de l’histoire :

TRENTE DEUX PLUS UN….2

Au bout de tout un long temps de papillon, des petites chenilles sortirent des œufs, toutes le même jour.

Enfin Trente-deux…

Car le dernier ne bougeait pas…

Maman papillon avait d’autres devoirs à accomplir et ne pouvait rester à veiller sur « plus un » ! Elle s’énervait de ne voir sortir nul être de cet œuf ridicule…

Puis, enfin « plus un » se glissa hors de son écrin.

Comme elle le craignait, il n’était pas parfait, maigrichon, taché…Mais il était vivant et, après tout, ça, ça se respecte !

Quand toutes ces trente-deux chenilles allaient manger c’était ensemble ! Elles s’installaient tout autour d’une feuille, côte à côte, et se tenant des « pattes » du dernier anneau elles grignotaient tranquillement en riant, chahutant au besoin.

Mais « Plus-un » n’était jamais avec les autres. Il restait dans son coin, il avait peur d’être bousculé, il passait des heures à regarder autour de lui, à écouter…

Maman Papillon se désolait :

-« Jamais ce petit sot ne saura se débrouiller dans la vie ! Comment fera-t-il pour survivre ? »

Et dans sa crainte elle devenait injuste, son affection, son inquiétude la rendaient agressive :

-« Mais bon sang, bouge-toi ! Va avec les autres ! »

Et « Plus-un » la croyait fâchée contre lui et se sentait encore plus seul, repoussé, d’autant plus que vous imaginez bien que ses frères et sœurs ne manquaient pas une occasion de se moquer de lui et de lui trouver des tas de surnoms peu flatteurs !

A suivre….

Et n’est-ce pas hier que je vous souhaitais un bon week-end ? Comment se fait-il que ce soit DEJA revenu ?

Celui-là semble parti pour être ensoleillé !

Chouette !!! Profitons-en !

Chers amis, je vous souhaite donc une excellente journée et j’espère bien vous retrouver tous demain en pleine forme !

Je vous envoie le plus chaud de moi-même : mes amitiés enthousiastes !!!!

LN

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:52
papillon-technique:bougie et encre
papillon-technique:bougie et encre

Bonjour chers amis!

Je ne suis pas fâchée ce soir jeudi que le jour se termine, ce fut une triste journée pour plusieurs de ceux que j’aime, donc pour moi aussi. Je voudrais tellement, tellement que tout le monde puisse être heureux mais je sais bien que c’est impossible et que je n’y peux rien… N’est-ce pas navrant ?

Pourtant je sais aussi que de nos chagrins les plus lourds peuvent naître de belles choses, c’est ce que je souhaite à ceux qui ont de la peine…

J’ai vu passer les oies sauvages au son de leurs trompettes ! J’ai appelé Michel et en se prenant dans les bras nous les avons regardées s’en aller à leur destin… Et nous sommes rentrés bien vite car le vent était glacial.

Puis le soleil est sorti, bien chaud et j’ai même pu garder la fenêtre ouverte quelques 15 minutes !

Ensuite je me suis enlisée dans une histoire un peu tirée par les cheveux, dont je vous mets la première tranche ci-dessous :

Pour une fois mes illustrations iront avec le texte !

TRENTE DEUX PLUS UN….1-

Ce papillon s’était réveillé dans le premier rayon de soleil printanier coulé dans la chambre d’amis de la maison.

C’était une femelle vigoureuse. Avec peine elle déplia ses articulations engourdies, défroissa ses ailes et se dépêcha d’assurer sa descendance pour la saison qui s’annonçait agréable et fertile.

Elle choisit, dans la potée fleurie qui se tendait vers la lumière derrière les rideaux, la plus belle tige feuillue bien appétissante et, au prix de contractions et d’efforts répétés et pénibles, elle déposa un à un Trente -deux œufs.

Trente-deux œufs brillants, clairs, lisses comme des perles allongées.

Trente-deux ? Ah non, zut, encore ?...Elle se penche…Oui en voilà un autre, le dernier…

Trente-deux plus un…

Se tournant elle admira sa progéniture. Ils étaient bien rangés, côte à côte, alignés et accolés, mais…

Le dernier était différent…Plus petit, moins brillant, un peu raté il faut bien le reconnaître…

Notre maman papillon est partagée entre deux sentiments, une certaine tendresse particulière empreinte d’une légère pitié pour ce petit dernier mal fichu qui va certainement avoir des difficultés, et une certaine rancœur en pensant que celui-là allait lui poser bien des problèmes et des inquiétudes dont elle se serait bien passée.

Maman papillon fit son travail avec soin, venant régulièrement éventer ses œufs quand le soleil tapait sur cette branchette, se mettant au-dessus pour les protéger du froid qui tombait le soir, vérifiant la belle ordonnance et que nul autre ne soit venu pour leur faire des misères.

(Mes observations d’élevage de maman papillon sont absolument et garanties inexactes ! Mais c’est moi qui raconte et je fais ce que je veux de l’histoire, je n’ai pas entrepris un précis de sciences naturelles. Pardonnez-moi, s’il vous plait, cette fantaisie.)

A suivre….

Je reviendrai demain matin pour finir cette page. Je vous souhaite à tous et plus particulièrement à ceux qui souffrent, de chagrin ou de douleurs, une bonne nuit sans rêve, une bonne nuit refuge et oubli….

Je dépose un doux baiser sur chacun de vos fronts…

Vendredi matin… BONJOUR !!!

Une journée toute neuve. Contrairement à d’habitude je n’ai pas pris ma douche hier soir, je viens juste de le faire et tout me semble propre, neuf et possible !

Le sol est poudré blanc léger, quelques taches de neige subsistent, mais le soleil est sur la Saulière, s’il ne se cache avant de dire ouf, nous aurons peut-être la chance qu’il revienne sur la maison comme hier et le vent semble être calmé, donc il ferait bon. Hier le thermomètre est monté jusqu’à 20°C mais nous étions gelés à cause du vent glacial !

Allez zou la batellerie, aux rames et que ça saute !

Nous allons traverser les tourbillons de vie avec vigueur et enthousiasme et tenter d’oublier les chagrins dans l’énergie dépensée !

A tous bonne journée, la rivière continue de couler, suivons son cours avec le plaisir d’être encore à en profiter !

Je vous serre tous sur mon cœur !

LN

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 08:30
DANSE-15-02-27-018
DANSE-15-02-27-018

Bonjour chers tous!

La journée d’hier fut sinistre malgré ces quelques rayons de soleil ici ou là, mais sans cesse des averses de neige en petites boules dures, ou de pluie mêlée de neige ou, comme le soir encore plus, de vrais flocons qui ont couvert le sol sur deux ou trois centimètres d’épaisseur. Heureusement je n’avais pas rangé les bottes de neige !!!

Ce matin le sol est resté tout blanc et les glaçons pendent à la gouttière. Pauvres petits crocus sauvages doivent avoir bien froid !

Je n’ai rien écrit hier car j’ai préparé les cartes d’anniversaires pour le mois de Mars. Il y a pas mal de naissances en ce mois-ci !

Il faudrait aussi que je range et sauvegarde, une fois de plus je me suis laissée déborder, et que je fasse ces bon sang de comptes. « Aujourd’hui peut-être…Ou peut-être demain ? » comme dit la chanson !...ahahaha

La télévision et la connexion ne marchaient pas bien. Toutes deux avaient le hoquet et il nous était difficile de suivre ! Heureusement l’ordinateur n’était pas sensible au temps.

Michel dans le jardin a entendu des oiseaux passer en bande dans le ciel dans un boucan infernal. Moi, étant dans le bureau avec double vitrage, vieilles oreilles avec castagnettes incluses, je n’ai rien entendu. Michel n’a pas pu voir les oiseaux et nous nous demandions ce que c’était, oies ou grues. Et avant même que j’aie le temps de taper mon mail pour poser la question à mes voisines des écarts, la réponse arrivait sur ma page : ce sont les oies ! Ouah !

Elles allaient vers le nord m’a dit Michel, est-ce qu’elles avaient vraiment trop chaud ici ? En tous cas, pas moi, car malgré la chaleur de la maison j’avais un filet glacé le long de la colonne vertébrale. Mais quand la neige est dans le ciel, cela me fait toujours ça.

J’ai une petite idée, ne désespérez pas, une histoire devrait venir…dès que j’aurai le temps de l’écrire !!!

En attendant il nous faut nous réchauffer, alors je vous mets un dessin de danse ! Mettez de la musique, celle qui vous fait vibrer (j’avais tapé vivrer ! pas si bêtes les doigts quand ils se trompent !) et si votre corps ne veut pas suivre, oubliez le et dansez dans votre tête !

Je vous souhaite à tous une excellente journée et que vous ayez le temps de faire tout ce que vous voulez !

Avec mes chaudes amitiés, toujours !

LN

Cette page à demi posée ne fonctionnait plus, plus de connexion! Ouf vous revoilà!

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 08:40
PHOTO de Monsieur LE-MAY
PHOTO de Monsieur LE-MAY

Bonjour les amis!

Tout est blanc, il a neigé cette nuit…A moins que ce soient les avions qui aient semé tout cela car ils n’ont pratiquement pas arrêté de la nuit.

Non, je suis certaine que ce ne sont pas mes acouphènes, nous n’avons pas les mêmes Michel et moi et nous avons bien entendu, tous les deux, les AVIONS.

Pour vous dire hier je me suis abrutie tout simplement.

J’ai des cartes à faire pour un anniversaire et j’ai voulu trouver un outil de peinture qui me plaise dans Artweaver. Mais s’il est facile pour les découpages et trucages, il l’est moins pour les pinceaux et subtilités de peinture. Je suis allée dans les réglages compliqués, mais ils ne fonctionnent pas bien. N’oublions pas qu’il est gratuit donc des fonctions manquent et c’est normal, je ne critique pas.

Je note ce que je viens de faire. Je ferme. Je reviens, je refait exactement pareil et l’effet ne fonctionne pas ! Alors là, je m’accroche comme une tique sur l’oreille de mon chat et je ne décramponne plus, mais je finis la tête comme une coucourge…et là, sans résultats !

De plus…Je ne sais pourquoi, sans doute la neige était-elle en rideau quelque part à attendre que nous nous couchions pour se signaler, mais le courrier avait du mal et les commentaires du blog et le blog lui-même ne fonctionnaient pas du tout.

Alors je suis retournée chercher les couleurs et réglages de Gimp et là c’est un peu plus satisfaisant, du moins pour ce que je cherche. Entre autres il a une bonne estompe et moi j’aime.

Suivant le sujet que l’on veut peindre, la manière et la matière doivent changer !

Je vous rappelle, chers amis, qu’il n’est pas besoin de savoir dessiner pour pouvoir s’amuser avec les logiciels de peinture. Tout ce que l’on peut faire, imaginer et créer avec Artweaver et quelques photos, c’est INFINI… Quelques photos que vous aurez prises vous-même, mais aussi les photos libres de droit d’Internet !

Et je viens à l’instant de recevoir une découverte envoyée par Mésange pour nous tous : EXTRAORDINAIRE !

Je vais essayer de vous l’envoyer :

Belette sur le dos d'un oiseau :"Elle n'a pas voulu faire un voyage, elle voulait manger un pic-vert"

Interrogé par francetv info, Pierre Rigaux, naturaliste et vice-président de la Société française pour l'étude et la protection des mammifères, décrypte l'incroyable photo

Propos recueillis par Thomas Baïetto

Mis à jour le 03/03/2015 | 12:45 , publié le 03/03/2015 | 12:22

L'image, capturée lundi 2 mars par le photographe britannique Martin Le-May, est à peine croyable. Fermement cramponnée à sa monture, une belette vole sur le dos d'un pic-vert. Mise en ligne par le site Buzzfeed (en anglais), la photo de ce combat entre les deux animaux a été abondamment reprise et commentée sur les réseaux sociaux.

Pour mieux comprendre cette scène, francetv info a interrogé Pierre Rigaux, naturaliste et vice-président de la Société française pour l'étude et la protection des mammifères (SFEPM).

Francetv info : Est-ce que cette photo vous surprend ?

Pierre Rigaux : Je n'ai jamais vu une telle image. C'est un grand coup de chance pour le photographe d'avoir été là au bon moment. Mais le fait qu'une belette s'en prenne à un pic-vert n'est pas si surprenant que cela. La belette est un prédateur qui mange principalement des micro-mammifères, mais qui, parfois, s’aventure à attaquer des animaux plus gros qu’elle, comme de petits lapereaux ou des merles. Elle n'a pas voulu faire un voyage, elle voulait manger un pic-vert.

Comment expliquez-vous cette scène ?

Le pic-vert est un oiseau qui se nourrit beaucoup au sol, notamment de fourmis. Or, c'est également là que la belette chasse : sa forme allongée, de "saucisse sur pattes", lui permet de s'incruster dans les galeries des campagnols et autres petits rongeurs. Combative, elle est également très opportuniste. Ce pic-vert s'est donc sans doute fait surprendre par la belette.

Je précise qu'il ne s'agit pas d'un bébé, mais d'une belette adulte. A cette époque de l'année, il n'y a pas de jeunes. Et sa taille par rapport au pic-vert me fait penser qu'il s'agit plutôt d'un adulte. La belette est le plus petit carnivore terrestre (15 cm de long, 100 grammes en moyenne).

La belette est classée comme nuisible dans certains départements français. Est-ce justifié ?

C'est aberrant. Il y a des légendes autour de cet animal. On l’accuse de s’en prendre à des poules et des lapins. Mais ce sont des animaux trop gros pour la belette, elle ne s'attaque éventuellement qu'aux jeunes lapereaux. A l'inverse, c'est un animal très utile dans nos campagnes : elle se nourrit de petits rongeurs embêtants pour l'agriculture lorsqu'ils sont trop nombreux. En France, la belette n'est pas menacée, mais elle est plutôt en déclin. A la SFEPM, on demande qu'elle ne soit plus classée nuisible, comme d'autres mustélidés.

Quelle photo !!!! Merci M.LE MAY !!!

De plus cela redonne connaissances sur les belettes !!!

Merci Mésange de nous avoir signalé cette chose extraordinaire !

Bon, j’ai réussi à mettre cela sur ma page, je vais tenter de vous le mettre sur le blog, mon cœur s’affole, je ne sais ce que cela va donner !

Je vous souhaite à tous une bonne journée et je vous envoie toutes mes amitiés !

LN

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 08:41
DE CECI ET DE CELA...

Bonjour à tous!!!

Hier je suis allée faire mon petit tour avec mes super « chaussures-qui-courent-vite ». Vous souvenez vous de cette publicité ? Je ne me souviens plus du nom des chaussures pour autant…

Quand je suis partie le temps était gris et humide, au point de garder ma capuche sur la tête. Et au retour…Tiens ? Un rayon de pale lumière ! J’ai rejeté mon capuchon en arrière pour accueillir le nouvel arrivant :

-« Bonjour soleil !!! »

Oh mes pauvres amis, il faisait pitié ! Pale, fatigué…

Je l’ai attrapé par un bout de ses rayons et je l’ai entraîné derrière moi afin qu’il m’accompagne.

Alors il m’a raconté avoir passé l’hiver sur les plages californiennes et s’y être tellement dépensé dans une vie de débauche qu’il était « é-pui-sé ».

Je l’ai ramené ainsi jusqu’à la porte de la maison, espérant le faire entrer et je lui aurais offert un bon café comme Michel fait pour moi, ça l’aurait requinqué un peu !

Mais non, il est reparti nous laissant dans l’ombre et la grisaille humide.
Tant pis pour lui. Moi je suis rentrée au chaud, j’ai bu mon super petit café dans un petit verr
e…

Ah oui, je ne vous ai pas dit, J’ai cassé ma mini tasse !

A vrai dire cela fait longtemps qu’elle n’en pouvait plus, recollée plusieurs fois, ébréchée d’une goulotte en V sur le bord, mais c’était une petite tasse comme on en trouvait dans les cafés, en faïence épaisse, et cela garde bien la chaleur !

J’ai donc racheté ce que j’ai trouvé, un petit verre très épais avec une anse, contenance un peu supérieure à ma petite tasse mais proche. Bon, ça ira !

Je suis allée voir KISS sur le blog d’Elantra. C’est amusant car dans la foule la caméra se promène et quand elle se pose sur deux personnes, elles doivent s’embrasser. Si c’est mon homme, d’accord, mais si je me trouvais à coté de quelqu’un d’autre, je détesterais cela ! Or je devinais des gens qui acceptaient ce baiser d’inconnu, cela me surprenait. Comment peut-on avoir envie d’embrasser sur la bouche une personne que dont on n’est pas amoureux ?

Et le couple désigné qui sert d’attraction (bien prévu au départ je ne me fais pas d’illusion) avec l’homme tant occupé au téléphone qu’il refuse d’embrasser sa compagne, c’était drôle et cela m’a rappelé mes parents.

Ma mère et mon père (je ne sais lequel) étaient au cirque. Or ni l’un ni l’autre n’aiment les clowns. Pendant le numéro tous les deux bavardent et se font des bisous, ce devait être au début de leur rencontre…

Le numéro des pitres allait bon train et la foule riait de plus en plus au point de finir par attirer l’attention de mes parents…qui s’aperçurent qu’ils étaient le sujet de l’hilarité générale. Les clowns voyant ces deux-là bien occupés entre eux les avaient pris pour cible se moquant gentiment de leur désintérêt du spectacle!

Un lecteur du blog du nom de Kris Anthem (Joli et astucieux comme nom!!!) est dit, par Over-blog, « suivre » mon blog. « Vos publications apparaitront dans son READER. »

Je n’ai aucune idée de ce que cela veut dire, mais je pense que c’est gentil, alors je vous remercie Kris Anthem !

Ma sœur a acheté une pipette vermifuge à mettre sur le cou de son chat. Elle nous prévient que ce produit acheté au supermarché sous le nom de « petit ami » a fait tomber les poils autour du cou de son minet. Rassurez-vous cela repoussera, mais mieux vaut éviter cette marque ! Merci ma sœur !

En réponse à Mésange :

Oui, nous manquons de bricoleurs.
Moi, j’ai l’immense chance d’avoir mon bricoleur particulier. Mais combien d’entre nous ont souvent besoin de quelqu’un pour de petits travaux ! Et ne résumons pas cette nécessité aux femmes seules, il y a des femmes qui bricolent très bien (notre fille par exemple qui est comme son père) et des hommes qui ne savent pas planter un clou (comme mon beau-père qui le reconnaissait lui-mêm
e)

Même un bon bricoleur peut, avec l’âge, ne plus pouvoir grimper sur un tabouret pour aller changer une ampoule !!!

Je trouve que dans chaque commune il devrait y avoir un groupe de « corvoyeurs ». C’est ainsi que cela s’appelait en couverture. Ce pourrait être sous protection de la mairie par exemple, en travaux payés par chèque emploi, cela pourrait faire un petit apport pour des retraités encore verts et adroits, pour des jeunes en attente d’emploi etc… Un appoint sans pression, selon la demande !

Mais voilà, cela ne se fait pas parce que les protections du travail sont trop hermétiques.

Et le patron d’une entreprise ne peut pas honorer des petits déplacements qui lui reviennent plus chers qu’ils ne lui rapportent à cause de tous les frais et taxes et quand il va présenter la facture à la « petite dame » pour avoir changé son joint, elle va tomber dans les pommes !!!

Alors il dit oui, parce qu’on ne refuse pas le travail et que, SI il a une minute il ira, parce qu’aussi il est gentil, un jour il ira, mais il sait que ce sera à perte, que le prix demandé lui fera mauvaise réputation, alors il cassera le tarif en perdant, lui, temps et argent…Mais il ira…un jour…et le moment, il ne le trouve pas…

Vous me direz : « mais demandez à votre voisin ! »

Oh la la !!! Imaginez qu’il tombe ou se blesse ! Ce serait un procès pour de longues années avec des frais à vous ruiner ! Ni pensez surtout pas !!!!

Tout est tellement contrôlé et régenté…Pour nous protéger…. Parait-il….

Et puis…Des fois qu’un papi gagnerait un billet de 5 euros sans le déclarer ! Vous imaginez le scandale !!! Voire la prison !!! Eh ! Il n’est pas dans la politique ou le sport, lui ! Il n’a pas le droit !!!!

Alors adieu entraides et initiatives amicales et chacun reste dans le noir parce que l’ampoule qui coûtait si cher mais devait durer 6 mois a claqué au bout de trois jours…. Oh ben c’est pas d’chance !!!!

Mais c’est la société dans laquelle nous vivons… Alors vivons là et essayons de nous y retrouver, essayons surtout de combattre l’amertume que l’on pourrait en ressentir, c’est mauvais pour la santé, même en mangeant 5 légumes et fruits par jour !

Alors, devant notre coupe à fruits, réjouissons- nous de pouvoir survivre et de savoir garder notre humour et notre joie vaille que vaille !

Bonne journée à chacun de vous et mes bises à la volée pour tous !!!

LN

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 08:29
Bourdon-07-06-09-157
Bourdon-07-06-09-157

Bonjour les amis !

Grande nouvelle : depuis le temps qu’on attendait :

LA CHAUDIERE FONCTIONNE !!!

Michel a réussi à coincer des fils pour les prises qui ne correspondaient pas et aujourd’hui les essais furent concluants, ça marche, ça se coupe à temps et cela repart tout seul, Youpi et Bravo mon Nounours !!!

Et nous avons économisé le temps, déplacement et taxes du plombier-chauffagiste !

Et cet évènement :

Numéro spécial au sujet de l’accident :

Que d’émotions!

Vous m‘avez déjà entendue protester contre tous ces engins volants bruyants qui passent au-dessus de nos têtes et détruisent l’harmonie de cet endroit isolé et tranquille !

Dès qu’il fait beau, ils arrivent en bandes. Certains font la course dans un grand déchirement de taffetas au son amplifié par millions, soit en groupe de promenade, tournant inlassablement en ronronnant lourdement.

A 11 h. du soir il n’est pas rare de les entendre tourner pendant une demi-heure par les nuits claires !

Mais le pire c’est hier quand l’un d’eux est tombé en vrille sur les grands sapins, dégringolant de branche en branche et s’écrasant lamentablement sur le sol !

Nous avons tous courus, affolés, angoissés et j’étais la plus proche…
Quel spectacl
e !

Au milieu des ailes fracassées, déchirées il était là, si pâle mais vivant. J’ai soulevé sa tête avec précaution et il m’a regardé au fond des yeux avec une expression de vide total que je ne puis oublier.

Certains avaient déjà appelé les secours et la libellule, dans un violent bruissement métallique est arrivée, s’est installée en vol stationnaire au-dessus du blessé, et ils ont hélitreuillé la victime que nous avons vu partir avec inquiétude et soulagement de la savoir soignée rapidement.

Les urgentistes nous ont dit que le pauvre bourdon avait été conduit à la ruchospital où les diligentes abeilles s’occupent de lui avec beaucoup de zèle et de miel.

Nous souhaitons un prompt rétablissement à Monsieur Bourdon.

Bulletin de la gazette du Rio signé : La fourmi au bracelet bleu

J’espère que je vous ai bien eus…Bien que maintenant vous me connaissiez bien et vous me devinez !

Renseignements complémentaires :

La fourmi au bracelet bleu commence à être bien connue dans le milieu de ce blog.

Elle était en quête d’un fil bleu qu’elle venait de trouver, si vous vous souvenez bien, et le propriétaire de ce fil s’était acharné à le lui reprendre comme un bien extrêmement précieux.

Heureusement la fourmi avait pu sauver une minuscule partie de ce fil entre ses mandibules, dont elle s’est fabriqué un bracelet qu’elle porte fièrement, ce qui nous permet, bien entendu, de la reconnaître à coup sûr !

Elle fréquente assidûment le plancher chaque matin à la recherche du reste du fil bleu…Peut-être en reparlerons-nous ?

Le rédacteur en chef !LN

Sur ces bêtises pas sérieuses du tout, mais qui j’espère vous ont fait sourire, je vous embrasse tous d’un même élan généreux et je vous souhaite une excellente journée !!!

LN

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 08:35
Nounours-15-02-27-017
Nounours-15-02-27-017

Bonjour!

Avez-vous dit Bonjour à Mars ?

Très important de le faire le 1er du mois de Mars si vous ne voulez pas avoir les yeux chassieux toute l’année ! J’ai bien mis le i après ! Attention ne vous trompez pas !...Même si en fait c’est la même origine latine cacare qui veut dire aller à la selle !

C’est quoi au juste la chassie ?

Je viens de regarder sur le dictionnaire. J’en ai beaucoup entendu parler à cause des saletés que j’avais au bord des cils étant petite, mais non, « c’est un liquide visqueux qui découle des yeux. » Etait-ce cela qui séchait au bord de mes paupières ? Je ne sais mais j’en étais bien ennuyée.

Je vous ai dit que j’avais retrouvé des croquis et diverses choses à ranger. Parmi elles j’ai retrouvé tout un dossier de Nounours.

Il faut vous dire que dans les alliances que nous ne portons plus ni l’un ni l’autre sont gravés ces mots « Nous-Nours », c’était notre surnom, raccourci par l’usage « Tiens, voilà les Nours ». Le Noursette me concernant a disparu mais Michel reste Nours pour la famille.

Oui, je vous ai entendu et je vais vous répondre :

Pourquoi ne portons nous pas nos alliances ?

Parce que pour Michel c’était dangereux. Deux jours après notre mariage la bague large mais en argent bon marché était déjà rayée sur les chaines de la balançoire du camping de l’Ile d’Oléron, notre voyage de noce à moto, la première fois que je voyais la mer, le troisième jour il l’a écrasée d’un coup de marteau et il risquait de s’accrocher dedans et un Nours accroché au bord d’un toit Parisien au 6e étage ça fait désordre.

J’avais gardé la mienne, mais en arrivant ici l’eau est si douce que je la perdais en lavant linge ou vaisselle. J’ai renoncé et l’ai rangée.

De toute façon je n’avais plus tant à me défendre de la drague de ces messieurs, Michel étant là et… ayant laissé mes vingt ans derrière moi !!!

Donc j’en reviens au départ, j’ai dessiné des milliers de nounours dans toutes les positions et situations possibles et il m’en reste un cahier retrouvé.

Allez, j’avoue tout…Beaucoup ont été dessinés sur mon lieu de travail…

Je n’aime pas faire les choses machinalement. Aussi je me concentrais sur mon travail, j’organisais et je faisais vite…et bien. Si Monsieur !

Mais les filles ont protesté que si le patron voyait que le travail pouvait être exécuté en moitié moins de temps, elles allaient être mises à la tâche !

Alors je faisais vite et m’octroyais des moments de liberté pour dessiner ou faire des mots croisés, le temps que les autres me rattrapent. Je n’ai pas volé le temps du patron mais je lui ai tout de même subtilisé par mal de fiches pour mes croquis. ( Pardon Monsieur A., mais c’est vraiment la seule chose que je vous ai dérobée.)

Ce que je faisais ?

Je travaillais sur une estampeuse-imprimante pour le routage d’un magazine qui n’existe plus.

Et Michel a réussi à bricoler les deux boîtes de la chaudière. Ça démarre mais on ne peut savoir si ça marche et coupe à temps car il faut que la cuisinière soit éteinte, on verra aujourd’hui.

L’histoire !!! Oui, la voilà ! C’est la FIN des cocoricos… et non pas des haricots !

DES PLUMES POUR LE DIRE….-7-

C’est alors que Lisette arriva, collant son petit visage contre les barreaux pour voir comment j’allais.

Je fus émerveillé de ce minois joli, auréolé de fils de soie scintillants dans le rai de lumière qui l’auréolait, je plongeai dans ses yeux comme dans des lacs emplis de l’eau la plus pure ! Je m’amusai de voir son petit bouton de nez écrasé contre les tiges de métal et sa bouche entrouverte d’inquiétude.

Mais dès que son regard croisa le mien, elle devint une explosion de feux d’artifices qui jaillissaient de tout son être !

-« Maman ! Maman, il se réveille ! Il n’est pas mort !!! »

La maman arriva, avec ses yeux presqu’aussi beaux que ceux de la fillette et toutes deux me parlaient une langue que je ne connaissais pas encore très bien mais dont les sons étaient très doux.

-« Je peux le prendre Maman ?

-Non, attends un peu tu risques de lui faire mal »

J’eus beau susurrer que jamais ses mains ne pourraient me faire souffrir, que j’avais dépassé le pire, mais elles non plus ne parlaient pas ma langue…

Rassurez-vous, cela ne dura pas!

Bien vite je devins le meilleur compagnon de Lisette, voyageant partout sur ses épaules, devenant personnages divers de tous ses jeux. Elle respectait l’engagement promis à sa maman, portant toujours sur elle un petit papier torchon pour essuyer ce que je ne pouvais contrôler, et nous devinrent inséparables pour de longues et heureuses années.
(Hélène PORCHER 22 février 201
5)

Bon dimanche à vous tous, chers amis ! J’espère que le soleil sera de la fête !

Avec mes plus chaudes amitiés !

LN

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