Bonjour charmante compagnie!
Tout le monde va bien?
Comme disait Nanou que j’aimais beaucoup et qui transportait en son sein un vilain crabe dévastateur très méchant :
« Il faut dire oui, tout va bien ! Et cela va déjà mieux ! »
J’espère qu’aucun de vous n’aura jamais à faire preuve d’un tel courage.
S’il a neigé hier matin, il a fait beau l’après-midi et les taupes du Rio sont sorties !
A deux kilomètres de chez nous il n’y avait plus de neige !
Puisque la montagne ne venait pas à nous, je voulais dire… les plombiers-chauffagistes, Michel a démonté les deux pièces suspectées d’avoir grillé par l’orage alors que tout était débranché (par le sol, ça passe ! Et c’est le pignon où j’ai moi-même été secouée par la foudre. Non Madame, ma cervelle était déjà grillée avant !).
Donc avec ces deux pièces nous sommes allés à Ussel chez Puybarret, l’endroit où l’on peut tout trouver ou presque pour le bâtiment et en plus des garçons très serviables et patients.
Miracle, pas besoin de commander et de revenir, le monsieur a les pièces en stock !!! Michel inspecte bien, il a la facture et les références de la chaudière, c’est bien les mêmes numéros, modèle et tutti quanti… Pas tout à fait la même présentation mais la terre est là, le neutre ici, le courant là, bon, ben ça à l’air parfait ! Youpi.
Seulement quelques heures plus tard rentrés à la maison et inspectant scrupuleusement l’ancienne et la nouvelle boîte, la nouvelle a les prises femelles et l’autre des prises mâles…Comment faire pour la brancher sur la chaudière ?
Michel verra aujourd’hui s’il peut bricoler quelque chose, sinon il faudra retourner, les rendre SI ils veulent les reprendre et commander des pièces adéquates SI elles existent encore. La chaudière est de 96, n’a pratiquement pas servi puisque nous l’avions pour quand nous allions en Seine et Marne, une semaine en l’hiver, et je sens que nous allons devoir en acheter une nouvelle !!! GRRRR
Bon, ne soyons pas défaitistes, et je vous tiens au …courant bien entendu !
Et nous avons acheté le dernier « alarme –fumée » pour être en règle, à poser dans la grange où sont les grosses machines à bois.
Au retour nous avons fait des achats afin de ne pas perdre nos points bonus sur la carte du supermarché, puis sommes allés prendre la pharmacie pour le mois de Michel…. Nous avons même fait regonfler les pneus de la « Petite Rouge » au garage et ce n’était pas du luxe !!! Il restait à peine 1 kilo dans une roue arrière !
Il peut neiger, nous rentrons dans notre grotte !!!
En réponse à la remarque de Mésange hier…
En effet un artiste peut faire des œuvres de styles complètement différents, soit parce que son tempérament change au long du temps, souvent parce que c’est un jeu de chercher d’autres techniques pour s’exprimer (ce que je fais sans me prendre au sérieux) mais encore pour trouver THE TRUC !
Si on veut devenir peindre professionnel reconnu et gagner sa vie avec, il faut se trouver UN STYLE, une marque différente afin d’être reconnu.
Ainsi , peut-être même l’ai –je déjà raconté, je rencontre par hasard dans une galerie un copain des Beaux Arts :
-« Daniel B. ! »
Ce garçon a toute une salle de colliers de fœtus de toutes les couleurs, petits ou grands formats, plus roses, plus bleu pales mais tous semblables…
-Mais…Tu ne sais plus faire que cela ?
-Non ! Mais c’est ce qui se vend ! Les autres je les fais pour moi. Mais vois –tu « ma pauvre –Hélène » (que je déteste ces deux mots trop entendus !) tu n’as rien compris. Le type qui m’achète un tableau à une brique (A.F) il a intérêt à ce que cela se sache. C’est pour montrer son statut d’Arrivé, de pouvoir s’acheter un tableau cher ! S’il t’achète un tableau à toi, personne ne saura sa valeur ! Mais s’il m’achète un tableau, ceux qui viendront chez lui reconnaîtront tout de suite un Daniel B. et sauront qu’il l’a payé très cher, qu’il en a les moyens… Je les vends très bien. »
En effet je n’avais rien compris…
Mais là où il a raison, c’est qu’il y a les œuvres pour les vendre et les choses que l’on fait par amour.
Ne vous jetez pas sur mes dessins pour spéculer, ils ne valent rien côté « marchand », il y en a de tous les genres, ils sont fait par plaisir et pour les partager avec vous…
Et voici la suite de l’histoire :
DES PLUMES POUR LE DIRE….-6-
Mais une petite fille se promenait seulette dans le jardin et elle était venue « voir les poules » ! Ce n’était pas la première fois, elle aimait bien nous observer.
Quand elle me découvrit ratatiné et ensanglanté, immobile dans un coin derrière une pierre, elle eut très peur et cria : « Le petit poulet, il est mort ! »
Et bien que cela lui fut interdit, elle ouvrit la grande grille avec précaution, la referma soigneusement derrière elle, et, profondément inquiète elle aussi de ce que pourrait lui faire le Grand Coq, très courageusement elle vint me relever dans ses petites mains tièdes mises en coupe, puis avec autant de soin ressortit de l’enclos en m’emportant.
Dans l’état semi comateux dans lequel j’étais, je ne peux pas vous dire dans le détail ce que fit la fillette.
Je me rappelle surtout mon réveil :
J’étais dans une cage, dans une petite corbeille garnie de foin. A côté de moi un abreuvoir d’eau claire et une coupelle de graines.
J’avais mal à la tête, je ne savais plus où j’en étais, je n’osais faire un geste ne bougeant que les yeux de droite à gauche.
A suivre….
Je vous souhaite une bonne journée chers amis et prenez plaisir à faire ce que vous faite, ou alors…Pensez à autre chose en le faisant, RÊVEZ !!!!
Avec toutes mes amitiés !!!
LN