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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 08:33
DANSE
DANSE

Bonjour charmante compagnie!

Tout le monde va bien?

Comme disait Nanou que j’aimais beaucoup et qui transportait en son sein un vilain crabe dévastateur très méchant :

« Il faut dire oui, tout va bien ! Et cela va déjà mieux ! »

J’espère qu’aucun de vous n’aura jamais à faire preuve d’un tel courage.

S’il a neigé hier matin, il a fait beau l’après-midi et les taupes du Rio sont sorties !

A deux kilomètres de chez nous il n’y avait plus de neige !

Puisque la montagne ne venait pas à nous, je voulais dire… les plombiers-chauffagistes, Michel a démonté les deux pièces suspectées d’avoir grillé par l’orage alors que tout était débranché (par le sol, ça passe ! Et c’est le pignon où j’ai moi-même été secouée par la foudre. Non Madame, ma cervelle était déjà grillée avant !).

Donc avec ces deux pièces nous sommes allés à Ussel chez Puybarret, l’endroit où l’on peut tout trouver ou presque pour le bâtiment et en plus des garçons très serviables et patients.

Miracle, pas besoin de commander et de revenir, le monsieur a les pièces en stock !!! Michel inspecte bien, il a la facture et les références de la chaudière, c’est bien les mêmes numéros, modèle et tutti quanti… Pas tout à fait la même présentation mais la terre est là, le neutre ici, le courant là, bon, ben ça à l’air parfait ! Youpi.

Seulement quelques heures plus tard rentrés à la maison et inspectant scrupuleusement l’ancienne et la nouvelle boîte, la nouvelle a les prises femelles et l’autre des prises mâles…Comment faire pour la brancher sur la chaudière ?

Michel verra aujourd’hui s’il peut bricoler quelque chose, sinon il faudra retourner, les rendre SI ils veulent les reprendre et commander des pièces adéquates SI elles existent encore. La chaudière est de 96, n’a pratiquement pas servi puisque nous l’avions pour quand nous allions en Seine et Marne, une semaine en l’hiver, et je sens que nous allons devoir en acheter une nouvelle !!! GRRRR

Bon, ne soyons pas défaitistes, et je vous tiens au …courant bien entendu !

Et nous avons acheté le dernier « alarme –fumée » pour être en règle, à poser dans la grange où sont les grosses machines à bois.

Au retour nous avons fait des achats afin de ne pas perdre nos points bonus sur la carte du supermarché, puis sommes allés prendre la pharmacie pour le mois de Michel…. Nous avons même fait regonfler les pneus de la « Petite Rouge » au garage et ce n’était pas du luxe !!! Il restait à peine 1 kilo dans une roue arrière !

Il peut neiger, nous rentrons dans notre grotte !!!

En réponse à la remarque de Mésange hier…

En effet un artiste peut faire des œuvres de styles complètement différents, soit parce que son tempérament change au long du temps, souvent parce que c’est un jeu de chercher d’autres techniques pour s’exprimer (ce que je fais sans me prendre au sérieux) mais encore pour trouver THE TRUC !

Si on veut devenir peindre professionnel reconnu et gagner sa vie avec, il faut se trouver UN STYLE, une marque différente afin d’être reconnu.

Ainsi , peut-être même l’ai –je déjà raconté, je rencontre par hasard dans une galerie un copain des Beaux Arts :

-« Daniel B. ! »

Ce garçon a toute une salle de colliers de fœtus de toutes les couleurs, petits ou grands formats, plus roses, plus bleu pales mais tous semblables…

-Mais…Tu ne sais plus faire que cela ?

-Non ! Mais c’est ce qui se vend ! Les autres je les fais pour moi. Mais vois –tu « ma pauvre –Hélène » (que je déteste ces deux mots trop entendus !) tu n’as rien compris. Le type qui m’achète un tableau à une brique (A.F) il a intérêt à ce que cela se sache. C’est pour montrer son statut d’Arrivé, de pouvoir s’acheter un tableau cher ! S’il t’achète un tableau à toi, personne ne saura sa valeur ! Mais s’il m’achète un tableau, ceux qui viendront chez lui reconnaîtront tout de suite un Daniel B. et sauront qu’il l’a payé très cher, qu’il en a les moyens… Je les vends très bien. »

En effet je n’avais rien compris…

Mais là où il a raison, c’est qu’il y a les œuvres pour les vendre et les choses que l’on fait par amour.

Ne vous jetez pas sur mes dessins pour spéculer, ils ne valent rien côté « marchand », il y en a de tous les genres, ils sont fait par plaisir et pour les partager avec vous…

Et voici la suite de l’histoire :

DES PLUMES POUR LE DIRE….-6-

Mais une petite fille se promenait seulette dans le jardin et elle était venue « voir les poules » ! Ce n’était pas la première fois, elle aimait bien nous observer.

Quand elle me découvrit ratatiné et ensanglanté, immobile dans un coin derrière une pierre, elle eut très peur et cria : « Le petit poulet, il est mort ! »

Et bien que cela lui fut interdit, elle ouvrit la grande grille avec précaution, la referma soigneusement derrière elle, et, profondément inquiète elle aussi de ce que pourrait lui faire le Grand Coq, très courageusement elle vint me relever dans ses petites mains tièdes mises en coupe, puis avec autant de soin ressortit de l’enclos en m’emportant.

Dans l’état semi comateux dans lequel j’étais, je ne peux pas vous dire dans le détail ce que fit la fillette.
Je me rappelle surtout mon réveil
:

J’étais dans une cage, dans une petite corbeille garnie de foin. A côté de moi un abreuvoir d’eau claire et une coupelle de graines.

J’avais mal à la tête, je ne savais plus où j’en étais, je n’osais faire un geste ne bougeant que les yeux de droite à gauche.

A suivre….

Je vous souhaite une bonne journée chers amis et prenez plaisir à faire ce que vous faite, ou alors…Pensez à autre chose en le faisant, RÊVEZ !!!!

Avec toutes mes amitiés !!!

LN

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 08:44
flurs-03-115
flurs-03-115

Bonjour à tous!

Ce fut une journée bien grise et humide mais la neige est pratiquement lavée, il ne reste que quelques taches ici et là dans les creux protégés.

Seulement là, c’est à nouveau en train de tomber, très fin…En principe nous devions aller à Ussel, mais je pense que ce sera remis à plus tard !

J’ai fini mes rangements, c’est mieux, et ça tient en équilibre avec les cartons pour ranger les chemises.

Et, Ô miracle, nous disons OUI à l’invitation pour le déjeuner des anciens.

Nous n’y étions pas allés l’année passée et je crois celle d’avant non plus. Mais nous nous rendons compte que nous sommes comme des sauvages, sans os en travers du nez pourtant, et qu’il serait bon que nous reprenions un peu contact avec la société, d’autant plus que tout le monde est très gentil. Ce n’est absolument pas contre le village au contraire ! C’est nous qui sommes impossibles. C’est looong et nous pensons à tout ce que nous ferions à la maison ! ahahah

Nous nous sommes levés plus tard aujourd’hui. Pas de beaucoup, un quart d’heure, mais cela suffit pour tout décaler pour nous, Michel étant rythmé par les programmes télévisés. Alors il me faut me dépêcher pour rattraper la cadence !

Aussi, voici la suite de l’histoire :

DES PLUMES POUR LE DIRE….-5-

Et je découvris l’art de me perdre à l’intérieur de moi. Je reprenais mon rêve où je flottais dans un monde merveilleux ou nul ne pouvait me faire de mal, où je faisais fleurir des jardins rien qu’en posant délicatement mon doigt sur une graine, où des oiseaux agiles et gracieux, des papillons légers impalpables venaient danser avec moi dans une musique céleste, la lumière ondulant de mille teintes autour de nous… Et le coq pouvait faire ce qu’il voulait de moi, il ne pouvait plus m’atteindre, je ne sentais plus ses coups de bec, je n’entendais plus ses mots mensongers, je n’avais plus de corps… Il en profitait, cela ne me touchait plus…

Le Grand Coq, ce jour-là, avait absolument voulu me faire participer à ses jeux et moi j’avais fait le mort.

Ca l’avait prodigieusement agacé aussi s’était-il acharné à me donner des coups sur le crane…qui n’était pas inaltérable…

Les gardiens du poulailler ne faisaient nulle attention à ce qui se passait parmi nous, c’est la loi des poules disaient-ils, se contentant de nous nourrir, nous abreuver et ramasser les œufs de nos mères.

A suivre….

Et oui, il y a comme cela des petits, sans que l’on comprenne pourquoi, qui deviennent les souffre-douleurs des adultes…

Allez ne pleurez pas… On va peut-être vous le sauver ce petit poulet !?

Je vous souhaite une bonne journée avec des lumières et des baisers. Vous pouvez déjà commencer avec les miens, je vous en envoie plein !!!!

A demain les amis !

LN

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 08:19
Coeur de violette-09-03-30-047
Coeur de violette-09-03-30-047

Bonjour à tous!

Non, ce n’est pas le printemps, et pourtant…

Il m’a fallu faire du rangement.

Je n’ai pas toujours le temps de ranger au fur et à mesure comme je devrais, alors je pose dans un coin, mais petit à petit cela devient périlleux et il me faut faire face.

Alors mardi soir j’avais commencé à trier, décrocher toutes les cartes de noël, garder les précieuses, mettre de côté les autres pour les collectionneurs, et puis retrouver des choses à remettre dans les fichiers, que j’ai sortis de l’étagère, et d’un seul coup, mon espace déjà restreint fut complètement envahi.

L’heure de la soupe était arrivée avant même que j’ai commencé à déblayer.

Aussi ce matin mercredi, la nécessité d’approcher de l’ordinateur m’a bien obligée à agir !

Il me restait des cartons dans lesquels on peut glisser plusieurs classeurs.

J’ai tout repris en main, rangé les poèmes dans les dossiers des personnes concernées, retrouvé les lettres et dessins des enfants que j’aime, ajouté les nouveaux qui trainaient, bref ce fut un travail de romain mais c’est fait…Enfin presque ! J’ai une pile de dessins anciens, de références, de croquis etc…que je veux essayer, j’ai bien dit ESSAYER de regrouper en classeurs propres, chemises plastiques, plutôt qu’en vrac dans plusieurs chemises papier.

Tout ceci m’a donné plusieurs satisfactions :

  1. Retrouver des reliques, des souvenirs : « Tiens c’est ma puce qui avait fait ça », « celui-là c’est une merveille que Fabrienne m’avait offerte », « ça c’est une jolie carte de Mésange », « oh celle de Jacky », « ah ça c’est Gi », « et Christine celle-là »… « et Mhel »… Et les photos des uns et des autres.. Bref émotions et tendresse, voire reconnaissance de tant de gentillesse.
  2. C’est plus propre et même un peu plus pratique, les chemises à pages plastiques ne retiennent pas les étiquettes. Je les ai collées avec du ruban adhésif.
  3. Je n’ai pas arrêté de grimper de descendre de ma chaise, d’attraper, faire tomber, redescendre et remonter et…Je ne suis même pas fatiguée !

Ceci fait le Maître de la Maison a crié :

-« Dis là –haut ! Tu as appelé ta mère ?

-Non pourquoi quelle heure est-il ?

-Il est Midi ! »

Quoi ? Midi ! Et je n’avais même pas commencé à préparer de déjeuner !

-« Chéri, tu ne crois pas que ce serait une bonne idée de manger un cassoulet W.S. ?

-Je serais plutôt pour un couscous »

Vive les conserves !!!

Mais les boîtes de couscous doivent être améliorées. Il faut ajouter une merguez pour deux, des pois chiches et assaisonner la semoule, ajouter du cumin alors n’allez pas dire que je n’ai même pas pris soin de faire de la cuisine ! Tout de même !!!!

Oui, je vous précise que mes pois chiches étaient cuits et congelés, sinon cela ne nous aurait pas mis en avance !!!!

Pendant ce temps-là la neige et la pluie se disputaient l’espace à tour de rôle mais si elles croyaient m’impressionner, c’était peine perdue !

Allez, je vous mets la suite de l’histoire !

DES PLUMES POUR LE DIRE….-4-

Il me faisait des petits clins d’œil, il me disait des choses gentilles, j’aurais dû en être heureux et fier et pourtant mon instinct me poussait à garder mes distances. Quand il le comprit il devint parfois méchant, me donnant des coups de becs. Ensuite il se faisait tout doux, me disant d’être gentil, très gentil, qu’entre nous cela se faisait… Et puis, il me salissait, me jetait de la terre, me faisait rouler dans la boue. Je n’aimais pas ses manières, je lui disais d’arrêter ! Il me répondait que j’étais un « poussin mouillé », que je ne comprenais rien, que j’étais stupide, que je ne savais pas m’amuser, et il revenait, tour à tour, me dire de douces paroles puis me faire souffrir en essayant de m’attraper.

Alors je tentais de me cacher, je pleurais dans mon coin, de doute, de honte, de crainte, je ne comprenais pas. Je savais confusément au fond de moi que ce n’était pas bien, pas normal. Mais comment faire pour me sauver ? Nul dans le poulailler ne venait à mon secours, personne ne voulait voir ce qui se passait, personne ne voulait s’opposer au Grand Coq !

Je ne pouvais pas m’échapper, les grilles hautes étaient fermées et des gens surveillaient pour que je ne puisse m’enfuir…Je ne pouvais que, autant que j’en trouvais l’occasion, me cacher dans un coin sombre, me mettre en boule bien serrée afin de me faire oublier, me protéger, ne rien entendre, ne rien sentir, oublier.

A suivre….

Et maintenant je vous souhaite une très bonne journée !

Moi, je vais finir mes classements de dessins de jeunesse !

Je vous envoie plein d’élans d’enthousiasme et j’espère que chacun trouvera de quoi dire que, tout compte fait, la vie est belle et rien ne vaut la vie !!!! Avec des baisers bien entendu !

LN

L’illustration : « Honni soit qui mal y pense » c’est un gros plan du cœur d’une violette au printemps ! Elles arrivent j’en ai une toute boulottée mais elle est là !

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 08:41
LUCIFER-chaton-12-04-21-030
LUCIFER-chaton-12-04-21-030

Bonjour à tous et toutes!

Là nous sommes mardi après-midi. Il y a eu des averses de neige et maintenant le soleil luit. Je crois que c’est une lutte entre eux deux à savoir qui gagnera sur le terrain.

Oui, si je finis ma page le matin, souvent je note les évènements dans la journée quand je croise une idée.

Vous voulez un pruneau ? Servez-vous, j’en ai fait cuire, ils sont délicieux.

Je disais donc, la bouche pleine pardonnez-moi, que j’avais quelque chose à vous signaler, mais je ne sais trop comment l’expliquer, il va falloir vous accrocher :

Je n’ai pas de carte bancaire mais je pense que vous, si.

Or c’est la deuxième fois que « Que Choisir » nous avertit de faire très attention si nous avons de nouvelles cartes :

Ces cartes ont un nouveau système de contact qui permet de faire de petits achats sans avoir à mettre son code, il suffit d’approcher la carte du terminal pour que la prise d’information soit faite. Cela semble plus pratique et plus rapide. Il faut tellement aller vite aujourd’hui que l’on ne dit plus ni bonjour, ni au revoir à sa boulangère et on ne perd plus une seconde à chercher de la monnaie dans sa poche ou à enregistrer son code. OK c’est le progrès parait-il.

Mais « y-a un HIC ».

Cette carte est très sensible et n’importe quel malandrin peut acheter à peu de frais et sans difficulté un lecteur de cartes sur Internet et, en s’approchant suffisamment près, il peut enregistrer toutes vos indications bancaires.

Il y a même possibilité d’une antenne pour les prendre de plus loin. Mais dans une file d’attente cela semble sans problème.

Pour se protéger il reste à acheter un étui spécial métallisé qui puisse arrêter les ondes.

Mais du coup cela va faire perdre du temps à sortir la pochette de sa poche, vouloir sortir la carte de la pochette, faire tomber la carte par terre, ramasser la carte, puis remettre la carte dans la pochette, re glisser la pochette dans sa poche, une chance vous ne l’avez pas à nouveau fichue par terre. Et je ne vous présente pas le scénario s’il y a une fermeture éclair à votre poche, ça peut coincer ! Peut-être est-ce aussi bien d’avoir quelques pièces pour payer son pain, mais bon.

Seulement vous n’avez pas le choix, car les banque vous imposent d’office cette carte sensible sauf si vous préciser avec force et conviction que vous la voulez sans NFC.

Si derrière votre carte vous voyez le signe de connexion, fait de ))) vous êtes branché. Vous pourriez gratter afin de couper le petit fil de la puce, mais la banque peut vous attaquer (et oui avant les attaques se faisaient contre les banques, c’est maintenant le contraire) peut vous attaquer pour détérioration du matériel ! N’y touchez pas ! Mais vous pouvez demander une nouvelle carte en retournant celle que vous avez en recommandé avec accusé de réception et réclamer une nouvelle en précisant sans NFC avec toutes les démarches et frais qui vont avec.

Normalement la banque doit vous rembourser les débits frauduleux qui auraient eu lieu, mais il faut prouver que ce n’est pas un acte dû à une imprudence de votre part et…il arrive que les banques soient très réticentes à vous croire dans ce cas là. On se demande pourquoi !

Bon, peut-être que je ramène ma fraise hors saison et que vous saviez déjà tout ça, mais mieux vaut être deux fois averti que pas du tout !

DES PLUMES POUR LE DIRE….-3-

Les premiers jours tout se passa aussi bien que possible, même si je regrettais le temps d’avant. Ma mère édredon me gardait au chaud et quand elle nous faisait sortir, elle nous accompagnait, nous choisissant les grains les plus doux et nous protégeant de la foule du poulailler.

Les résidents ne nous cherchaient pas querelle et même évitaient de nous approcher. Une mère de famille nombreuse, cela se respecte !

Seulement, je ne sais pourquoi, le coq me faisait peur.

Il était grand fier et beau, content de lui et de ses prérogatives. Tout le monde le respectait avec tout de même un peu de crainte, il faut bien le reconnaître.

Il ne s’occupait pas de nous, les petits, mais manifestement il tournait autour de ma mère qui était une belle poule de luxe et à qui cela ne déplaisait pas du tout.

Très vite elle nous laissa nous débrouiller par nous-mêmes, nous les petits, pour ne vivre que pour le Grand Coq.

Seulement lui me regardait souvent… Pas les autres…Moi seulement….

A suivre….

Là-dessus je vous laisse et en avant, souquez ferme galériens de la vie, si le courant est trop fort, laissez-vous glisser un moment et reprenez les rames, forces retrouvées !

Que votre journée soit belle et mon amitié vous suit avec des bisous pour vous, plein la barque !

LN

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 08:38
prisonniers
prisonniers

Bonjour les amis !

Y a pas à tortiller, c’est encore l’hiver. Bon ! M’en fiche ! nah !!! Et là, normalement, je devrais taper du pied. Mais ça va me faire mal alors je ne le ferai pas !

Il a de nouveau neigé hier soir et cette nuit et c’est à nouveau tout blanc, mais pas très épais.

Je sais vous pensez :

-« Oh les pauvres, là-haut seuls sur leur montagne ! Avec tout le travail ! La pauvre, elle n’arrête pas, elle se crève à la tâche, elle n’a jamais le temps de rien… »

C’est ce que je voulais vous faire croire mais …Ce n’est pas vrai ! Et là… Vous saurez tout.
C’est pire que vous ne croyiez car, comme vous le voyez sur ces photos, nous avons des prisonniers ! Ils sont enfermés dans le faitout qui chauffe toute la journée sur la cuisinière. Regardez les pauvres comme ils sont émaciés ! Et elle qui hurle sans qu’on n’entende rien, c’est « le CRI » de Munch !!
!!

Et voilà, voilà comment vous me croyiez « surbookée », courant dans tous les coins tellement j’avais à faire ! Mais c’est ainsi que nous perdons du temps, à faire des grimaces dans une marmite !

Je n’ai pas trouvé le temps de recoudre le bouton de ce gilet qui attend depuis 15 jours sur une chaise, mais là, je l’ai trouvé le temps !

Est-ce sérieux ? NON. Mais c’est bon de rire !

DES PLUMES POUR LE DIRE….-2-

Quand je revins à moi de cette sorte d’évanouissement je n’étais plus seul, quelque chose bougeait à mes côtés, puis une autre…

J’essayai alors de m’écarter, ce qui me fit sortir des plumes par un espace qui s’ouvrit sous la pression de mon visage. Là, éblouissement brutal !

Je fermai les yeux, très fort, par réflexe, le cœur battant. Mais la curiosité fut la plus forte. Je regardai à nouveau et je vis un monde dur.

Plus d’eau, plus de douceur, tout était dur !

De la pierre, du bois, une lumière trop forte qui m’aveuglait…

Une ombre s’allongea au-dessus de moi. Je levai la tête, angoissé, et vis se pencher vers mon regard une drôle de tête munie d’un bec pointu et surmontée d’une calotte rouge. Je ne savais pas du tout ce que c’était et pourtant du fond de mes entrailles jaillit un élan d’amour et je criai doucement : « Maman !».

En même temps son bec puissant me repoussa sans tendresse sous la couette sans un mot.

Mais dessous je reconnu l’odeur et de doux tempo qui avait bercé mes rêves tous ces jours passés, je savais que je n’étais pas loin de ma sécurité, même si je sentais grouiller autour de moi des choses inconnues.

En peu de temps je sus ce qui se passait : 5 autres moi-même, pratiquement identiques, étaient sous l’édredon.

J’appris aussi que je ne rentrerais plus jamais

dans mon rêve flottant, aussi je m’appliquai à conserver très précisément ces sensations dans ma mémoire, me les remémorant souvent.

A suivre…

Eh bien nous allons affronter cette page blanche, cette plage blanche devrais-je dire, cette blanche journée toute neuve…La vôtre peut-être sans neige…Mais une journée toute neuve que nous allons tourner de notre mieux !

Je vous souhaite que non seulement tout se passe bien, mais avec des petites surprises gentilles ici et là pour la faire scintiller !

Avec mes fidèles amitiés !!!

LN

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 08:32
DSCF6965
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Bonjour chers tous!

L’image c’est la neige d’hier avec un rayon de soleil relativement tôt le matin. Cela file très vite, après le soleil arrive sur notre versant et les aspects sont entièrement différents.

Et j’ai trouvé le temps de vous écrire une petite histoire et cette fois les 7 chapitres seront courts, cela vous reposera !!!

J’ai des difficultés à faire des chapitres courts, il y a toujours des choses que j’ai envie de dire et qui s’enchaînent !

DES PLUMES POUR LE DIRE…. 1-

Tout commence comme dans un rêve…

J’étais bien. Je flottais comme une algue dans un liquide doux et chaud, rien ne me touchait et je dansais doucement au gré des mouvements d’une houle calme.

Parfois je me sentais retourné sens dessus-dessous, mais je ne pouvais me heurter à quoi que ce soit, et je restais arrimé par une ancre souple afin d’éviter toute dérive possible, en toute sécurité.

Je voyais rarement de lumière sous mes paupières fermées, le plus souvent une lueur rouge sourde. Mais parfois me parvenait une lueur diffuse plus claire, de courte durée en général.

J’étais heureux, protégé, intouchable, je n’avais ni faim, ni soif, je me sentais pousser des ailes et je flottais…

Puis un jour ce fut brutal, le réveil !

Le froid. L’eau s’était asséchée depuis un moment, j’avais perçu que quelque chose maintenant me touchait…

Je me senti nu, fragile, mais un énorme édredon souple, chaud, odorant fut jeté sur moi, et je ressentis une grande fatigue en même temps qu’un besoin de dormir qui calmèrent mon inquiétude en me reconduisant dans mon rêve, mais déshydraté cette fois… Je ne flottais plus…

À suivre….

Ce matin je fus réveillée par le clip-clop des gouttes tombant une à une dans la gouttière. Pluie très fine et grise… Fera-t-elle fondre la neige ? Elle me semble faible pour cela, mais c’est têtu ces petites gouttes là !!!

J’ai du travail qui m’attend, je vais donc vous laisser faire le vôtre également mais sachez que je vous emporte avec moi au long de ma journée et il m’arrive même de rire avec vous en vous racontant quelque sottise ou mauvais jeu de mots. Seulement je n’ai pas forcément la possibilité de l’écrire tout de suite…Alors je l’oublie ! Mais rassurez –vous, intellectuellement, vous n’avez pas perdu grand-chose, ce qui compte c’est l’émotion que je vous envoie !

Et là, elle est toujours pleine de tendresse !!!!!

A + comme disent les jeunes et bonne journée à tous!

LN

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 08:38
Houx gelé-DSCF6961
Houx gelé-DSCF6961

Bonjour les amis !!!

Je ne sais pas chez vous, mais ici il a neigé par averses toute la journée. Pas épais mais nous avions hier soir à peu près 6 ou 7 cm je pense et encore -1°C…

Le matin il y eut quelques rares rayons de soleil pale qui ont donné des lumières étranges avec le sol plus clair que le ciel par exemple. J’ai bien essayé de prendre des photos, mais c’est toujours décevant par rapport à ce que nos yeux ont vu.

Je vous ai gardé cette feuille avec sa glace…N’avez-vous pas envie de tirer la langue en dessous ?

Et ce matin tout est immobile sous le gros édredon blanc, tout dort…Pourquoi faut-il que je sorte du lit alors ?

Parce que Michel est déjà à préparer chats et petit déjeuner.

Parce que les mésanges passent et « rapacent » devant la fenêtre pour me signaler qu’elles ont faim.

Parce que Michel m’a prévenue : « Si tu te lèves gentiment tu auras trois-petits-bonbons » (Tu entends Gi ?)

Et Parce que j’ai des ami-e-s au bout de cette ligne invisible qui, elles, sont déjà vaillantes et claires d’esprit quand moi je rame encore !

Voici la fin de l’histoire d’Eliot… J’ai changé des détails et des noms mais le fond de l’histoire est vrai.

Alors le grand frère d’Eliot a dit :

-« Jure, jure que tu n’écriras plus à cette personne, jure-le à ton frère qui se sacrifie pour toi et que tu méprises pour aller te confier à une n’importe qui ! »

-Mais tu n’étais pas n’importe qui, tu étais Mamie.

-Oui ma grande, et je ne pouvais pas lui faire de mal, séparée par l’océan il n’y avait pas grand risque ! Et au contraire je lui apportais une oreille pour le rassurer, et j’étais bien prudente pour ne jamais risquer de blesser qui que ce soit, je lui faisais surtout découvrir le pays ! Mais le grand frère ne pouvait comprendre cela, ni la solitude de son petit frère, et sans doute lui-même souffrait-il aussi du manque de la maman…Peut-être en voulait-il à la terre entière de ce que sa maman les avait abandonnés et lui avait laissé sur les bras une charge trop lourde. Et plutôt qu’accepter mon aide, il préférait assouvir sa colère… C’était dur pour lui aussi…

Pendant deux ou trois semaines je n’ai plus eu de courrier d’Eliot. Inquiète j’ai demandé à sa voisine qui était donc une amie à moi. Et la voisine ne me répondait plus non plus, au même moment. Je n’avais plus rien, aucun contact. Je m’étais même renseignée pour savoir s’il y avait eu une catastrophe dans cette ville ! Mais non.

J’ai appris bien plus tard, car elle m’a écrit des années après, qu’à ce moment- là elle avait eu des ennuis avec son mari et qu’elle avait divorcé.

Je ne sais si c’est une coïncidence ou si mon amie a été prise à parti par le grand frère, ou s’il y avait autre chose entre eux, je n’en sais pas plus.

Et puis un jour j’ai reçu un mot d’Eliot, me demandant pardon avec grande tristesse, qu’il rompait sa promesse envers son frère pour cette unique fois et qu’il avait grande honte, mais que nos échanges lui manquaient et qu’il ne voulait pas me laisser sans savoir qu’il avait promis de ne plus m’écrire et qu’il entrait dans une école militaire.

-C’est quoi une école militaire ?

-C’est une école qui fait des hommes pour l’armée, la guerre. Ils donnent gratuitement l’hébergement, la nourriture et les enseignements, comme à l’école, un pensionnat, mais en échange les garçons promettent de servir leur pays.

Ainsi le grand frère était tranquille et n’avait plus à s’occuper de son petit Frère et le savait en sécurité.

Peut-être a-t-il donné consigne de retirer le courrier venant de France. Peut-être Eliot s’est-il résigné, je n’ai plus eu de nouvelles…

-Mais tu ne sais pas ce qu’il est devenu ?

- Un peu si.

L’école militaire c’est pour faire des soldats. Alors on est très très dur avec les enfants. Pas de tendresse, pas d’amitié. Des ordres auxquels il faut obéir sans réfléchir.

Si j’étais toujours à te commander sans te laisser le droit de dire quoi que ce soit, qu’est-ce que cela te ferait ?

-Ben… j’serais en colère.

-Et oui, les soldats chefs mettent les enfants en grande colère pour qu’ils soient furieux, oublient les sentiments et ne deviennent que des hommes à obéir ou à commander. Enfin, certains s’en sortent, mais le plus souvent, ceux qui comme Eliot ont été rejetés, ont souffert d’abandon, finissent par se blinder.

-Et il est devenu méchant Eliot?

-Pas méchant, mais blessé, malheureux et en colère. Alors il a voulu montrer qu’il existait. On l’avait rejeté, mais lui il savait qu’il avait droit au regard des autres ! Alors pour cela il a travaillé très dur, et comme il était intelligent, il est devenu un grand constructeur de machines … Seulement il voulait sans doute trop faire, trop vite, gagner beaucoup de sous pour qu’on le respecte, qu’on le reconnaisse parmi les grands et les puissants, il voulait trop prouver et il était trop dur, il a été mal aimé des autres, ses machines trop vite conçues ont eu des accidents et sa vie a été bien amère. Il a changé de nom et a dû fuir son pays…Je n’en sais pas plus…

-Et la petite pièce ronde et jaune ?

-C’est ce qui me reste de lui, précieux souvenir. Eliot n’avait rien ! Alors, Il a pris une petite pièce de monnaie, un nickel, et à l’atelier il l’a frottée et polie pour me faire une médaille…

-Tu pleures Mamie, ta voix tremble ?

-Non, mais je suis émue, je pense souvent à lui, Il était gentil, c’était un bon garçon et on l’a abimé, j’aurais voulu, j’aurais pu l’aider et la vie n’a même pas voulu lui donner cette chance… C’est trop bête…
Allez

Et si on se faisait à goûter les filles !

-Oh oui !!!! Des crêpes Papi il a dit ! » FIN.

Bon dimanche mes chers amis !

Gardez-vous du froid !

Et je vous envoie mes chaudes amitiés !

LN

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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 08:27
Printemps chez Mesange!
Printemps chez Mesange!

Bonjour chers tous!

Je sais, le printemps nous quitte déjà mais regardez l’image! C’est un montage de 5 photos envoyées par Mésange !!!! N’est-ce pas un jardin superbe que notre amie nous offre ? Merci Mésange !

Ce matin la meringue est à nouveau sur le gâteau, tout est blanc du haut en bas de mon panorama.

Les oiseaux sont venus à la fenêtre de la chambre pour réclamer leur repas sur celle de mon bureau.

Mésange nous a aussi appris que la Chouette était le symbole de la beauté dans les temps très anciens, ce sont les paysans effrayés par leurs hululements, pris pour des signes de mort, qui avaient pendant une période donné cette mauvaise réputation à ce bel oiseau. La chouette reprend ses droits, Chouette !

Hier matin il faisait encore beau mais le vent était méchant et glacé. J’ai dû faire ma petite marche en tenant mon capuchon à deux mains, le vent avait décidé de m’arracher les deux oreilles !( Pour la queue il ne pouvait rien.) Mais je me suis défendue ! Juste quelques morsures, mais tout va bien.

De plus mon nez gouttait ! C’est très gênant pour marcher. Non pas que cela aille jusqu’à me faire glisser ! Mais il faut sans cesse renifler ou s’arrêter pour se moucher.…

Et puis tout à coup j’ai eu peur que ce soit mon cerveau qui fondait….

Quand la goutte est tombée, je me suis arrêtée et j’ai regardé dedans…

Et j’ai compris !

Savez-vous ce que j’y ai trouvé, en miettes mélangées illisibles ?

Des noms propres, des numéros de téléphone, là où j’avais perdu mon couteau etc…. Voilà pourquoi je perds tout !!! C’est bien mon cerveau qui fond ! Trois p’tites gouttes et puis s’en vont !

Petite histoire en deux parties :

“- Dis Mamie, tu as bientôt fini la vaisselle?

-Oui, pourquoi ma chérie ?

-On ne peut pas jouer dehors, il fait trop froid le vent nous pousse. Alors on aimerait bien que tu nous montre un trésor de ta boîte…

-Tu veux ?...D’accord. Tu t’installes avec ta sœur sur le canapé et j’arrive, je m’essuie les mains et je vais chercher un trésor.

….

Là faites-moi une petite place entre vous… Merci mes chéries. Regardez..

-C’est quoi ? Il n’y a rien dessus ce n’est pas une médaille ?

- Si, elle est spéciale…

-Oh raconte Mamie…

Alors voilà…

Loin dans un autre pays au-delà des mers il y avait un jeune garçon. Il avait peut-être 13 ou 14 ans. La pauvre était triste parce que son papa était mort. Je ne sais pas de quoi.

Mais sa maman était fragile et le chagrin d’avoir perdu son mari la rendait tellement malheureuse qu’elle s’est suicidée.

-C’est quoi suicidée ?

-Elle s’est tuée.

-Mais c’est bête ?

-Oui ma chérie. Mais des fois le cerveau, quand il a trop de peine, il devient bête.

Et le garçon, que l’on va appeler Eliot, s’est retrouvé seul avec son grand frère.

Le grand frère venait juste de se marier, il était également très jeune. Il ne voulait pas abandonner son jeune frère aussi l’a-t-il pris chez lui. C’était généreux.

Mais ce n’est pas facile ! D’abord il n’avait pas beaucoup d’argent et cela faisait quelqu’un de plus à nourrir, et puis c’était peut-être petit chez eux, et il avait toujours son frère dans les jambes alors qu’il aurait préféré être avec sa petite amie ! Peut-être aussi était-il jaloux car il n’y avait pas tant de différence d’âge entre sa femme et son frère et Eliot était très beau !

Pauvre Eliot était bien malheureux.
Pas de papa, plus de maman, plus de tendresse et se sentant une gêne pour son frère et sa belle-sœur… Il avait bien gros cœur. Il était partagé entre son amour pour sa maman et sa colère qu’elle l’ait ainsi abandonné, n’ayant pas le courage de survivre au moins pour lui ! Il se posait des questions « Est-ce qu’elle ne m’aimait pas assez pour rester avec moi ? » -« Est-ce que je n’en vaut pas la peine ? » Et il pleurait le soir dans son lit en pensant qu’il ne comptait pour personne et que le monde n’avait pas de place pour lu
i…

Et puis un jour il eut besoin d’un dictionnaire Français -Anglais. Il est allé chez la voisine qui en avait un et qui lui a dit qu’elle avait une correspondante en France ! Elle lui a raconté combien il était agréable de partager des expériences différentes, qu’on apprenait des choses…

Alors Eliot a demandé à la dame si lui aussi pourrait correspondre avec quelqu’un dans un autre pays.

La dame a dit :

-« Je vais demander à ma correspondante si elle connait quelqu’un »

Et c’est ainsi que j’ai connu Eliot.

Il était un bien gentil garçon, pas bête du tout et des idées plein la tête.

Moi j’étais une maman, beaucoup plus vieille que lui ! Aussi je le considérais un peu comme un gosse, comme ceux de mon quartier…

C’était chouette, jusqu’au jour où son frère est intervenu.

Son frère n’avait pas envie de garder ce grand garçon, il faut le comprendre. Et quand il a vu que Eliot était tout content d’échanger du courrier, il a été jaloux. Ce n’est pas beau la jalousie, cela détruit, salit tout… Pour combattre la jalousie il faut avoir du cœur et de l’intelligence, cela s’appelle la sagesse. Mais le grand frère n’en avait pas suffisamment. Il était encore jeune ! Alors il a dit à Eliot que ce n’était pas bien du tout de correspondre ainsi avec une dame qu’il ne connaissait pas, que c’était trahir sa mère de dire que j’étais sa deuxième maman etc. et qu’il interdisait au garçon de m’écrire à nouveau.

A suivre…..

Nous avions fait projet d’aller jusqu’à Ussel pour la chaudière car le réparateur n’est toujours pas venu jeudi comme promis.Là il neige, il ne viendra pas. Mais nous ne sortirons pas non plus. Allez les ours, dans l’igloo au chaud de la cuisinière !

Et là-dessus je vous souhaite un excellent week end, si possible au chaud, et je vous embrasse tous bien fort !!!

LN

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20 février 2015 5 20 /02 /février /2015 08:28
Nouvel an chinois
Nouvel an chinois

Bonjour les amis!

C’est le printemps!

Mais ne rêvez pas, l’hiver n’est pas fini. Pourtant que c’est bon de prendre ce soleil et découvrir l’éveil du jardin !

Et avant hier c’était le nouvel an chinois. Je l’ai su hier.

Alors, je suis allée dans la neige, au bord de la route en faisant ma balade, dessiner pour vous spécialement ce cœur -18- et deux semblant de cornes pour vous souhaiter :

Une bonne année de chèvre !

J’ai un peu triché car le perce-neige est notre premier, pas encore ouvert, que j’ai inclus dans la photo.

Lors de ma promenade au lieu de chanter, j’ai déchanté. Ou alors il faut que je prenne un « pas de sénateur » ce qui ne me fera aucun bien.

Je me contenterai donc « de penser à vous, d’y penser encore et d’y penser toujours » comme dit la chanson.

Hier encore :

Je vous l’ai assez dit, mais j’y reviendrai hélas…j’oublie tout.

La fois d’avant, faisant notre super marché, le magasin me prévient que ma carte sera vidée automatiquement fin février. Ah bon.

Soit dit entre nous, entre les gens qui vont oublier et ceux qui sont absents et même pas informés parce qu’ils ne viennent qu’à partir du printemps, c’est une bonne combine !!!

Je n’ai pas à me plaindre, les dames sont gentilles et nous connaissent bien et au lieu de me laisser avec le papier dont je ne lirai pas les petites lettres, la caissière me prévient. Merci à elle.

-« Oh là la, chéri, comment je vais faire, je vais oublier ! »

Mais à défaut de mémoire je suis très organisée et habituée à trouver des combines !

Admirez Mesdames, roulement de tambour je vous prie :

Je roule soigneusement le ticket indispensable autour de la carte du magasin !

Donc hier nous partons faire les courses. Je les fais le plus souvent à Inter moins cher plutôt qu’à Casino.
Nous passons à la caisse et au moment de donner la carte Intermarché, je vois l’autre, celle de Casino dument enveloppée de mon ticket
!

ZUT ! J’aurais dû garder une partie de mes achats pour épuiser la carte qui me rembourse !

Evidemment, j’avais oublié !

Trois minutes de réflexion, pas de problème, nous allons à Casino, nous prendront des trucs qui sont toujours utiles comme de l’huile, du chocolat, de la farine bio etc… et vue la somme on sera vite rendus !

C’est ce que nous faisons, et nous passons à la caisse… Toute fièrotte je tends mon ticket…Et la dame me dit :

« Ah mais madame, ce n’est pas à Casino, c’est Intermarché qui vous doit ceci, chez nous vous avez 10 points et il en faut 400 pour avoir droit à 5 euros. »

!!!???!!! pas de commentaire s’il vous plait.

Vous imaginez notre confusion au niveau du supermarché et comme nous nous en sommes voulus, enfin moi surtout car, bien sûr, c’est moi qui aurais dû faire attention et penser à tout ça !

Quand j’ai roulé le ticket, j’étais sur le retour de la maison dans la voiture, je me suis trompée de carte et ensuite je n’ai plus su quel magasin !!!

Donc nous avons acheté d’avance de l’huile du chocolat et de la farine au prix fort, et nous devrons retourner faire la même chose à Intermarché avant la fin du mois pour ne pas perdre ces trois sous ! ahahah

Si on fait le compte il ne va pas me rester un gros bénéfice, mais ne serait-ce que pour ne pas les laisser me voler, par principe, nous irons. De toute façon Michel m’a annoncé qu’il faudrait sortir pour ses médicaments (Heureusement que, pour cela, il compte sur lui-même !!!!)

Il y a des chances qu’il fasse encore très beau aujourd’hui, chouette !

Je vous souhaite une chouette journée dans cette chouette atmosphère printanière !

Je me demande comment cette chouette qui fut tant haïe est devenue le synonyme d’agréable ou de plaisant ? Mais c’est bien, « tu es belle ma chouette ! »

Je vous envoie toutes mes amitiés et à demain si vous le voulez bien.

LN

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 08:37
crocus sauvages-DSCF0278
crocus sauvages-DSCF0278

Bonjour à vous tous!!!

Hier matin je suis donc sortie marcher avec mon harmonica.

C’est merveilleux !

Non pas la musique que j’aie pu en sortir, ne rêvez pas ! Mais de retrouver immédiatement le peu de capacités que j’avais il y a quelques 20 ans depuis que je n’ai pas touché cet instrument. Il est intact et je retrouvais automatiquement mes notes et airs.

Ne me dites pas que l’Harmonica ne s’oublie pas, que c’est comme le vélo, j’ai essayé de le chevaucher pour rentrer et cela ne marche pas du tout, si si, je vous assure !!!

Par contre il y a eu grosse querelle entre mon accordéon pulmonaire et l’instrument externe. L’oiseau s’en est mêlé, j’ai dû m’interrompre faute de souffle et cela, de plus, ralentit mon allure pendant que j’essayais de calmer les uns et les autres.

Reprenant ma propre phrase de la veille, l’accordéon a hurlé :

-« C’est moi qui souffle, alors, tu le boucles ! »

J’ai bouclé à nouveau l’harmonica dans mon tiroir.

Demain, j’essaierai de chanter, je verrai bien ce qu’ils vont dire ces instruments internes !!!

Et à mon retour, avant même que j’approche de la porte et me goberge de mon petit café, devinez ce que j’ai découvert, là , dans le soleil du matin, entre deux taupinières ?... Vous devinez ????

LES CROCUS !

Oh pas les beaux crocus que l’on voit sur les catalogues. Non. Mais des crocus qui chaque année m’attendrissent profondément car ils sont les premiers, ils poussent sous la neige et sortent comme des petits tuyaux fins et blanchâtres, transparents. Nous ne pouvons pas les voir réellement, nous les devinons plutôt grâce au contre-jour :

-Là, chéri regarde, y en a un...Et là ! Si regarde ! Ah oui, tu en as trois là-bas ?! »

Une heure se passe, le soleil continue son œuvre d’art…et moi la mienne c’est-à-dire préparer à déjeuner. Et puis nous regardons dehors, et Ils sont là, les crocus, maintenant tous largement ouverts, étalant sans pudeur leurs corolles translucides à peine tentées de mauve, appelant la fécondation de la saison…

Miracle chaque année recommencé….

Hier le soleil est venu avec nous au super marché! Mais que cela me vanne ! Nous sommes rentrés assez tard, marquage des dates en gros sur les emballages, rangements dans les placards, découpes et congélation de ce qui doit l’être, bref hier soir, je ne vais pas dire que je « ne sentais plus mes pieds » selon l’expression, mais au contraire, eux seuls existaient et me rappelaient que contrairement, à ce que je disais, je n’étais pas « MORTE de fatigue » ! Cette carcasse était bien vivante et me le faisait savoir !

Ce matin ça grince mais toujours, donc retour à la normale. Il y a un gros brouillard blanc dehors.

Trop tard pour vous raconter autre chose, je garde pour demain …si vous le voulez bien !

Je vous souhaite à tous une bonne journée et vous envoie mille baisers, non pas à partager, mais chacun !!! Vous n’êtes pas si nombreux, je devrais y arriver, mon cœur est si grand ouvert pour vous !

LN

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