Le blog de helenedurio.over-blog.com

Bonjour à tous!

Le soleil a brillé et a réchauffé nos corps et nos cœurs…

J’ai fait du courrier, j’en ai encore qui attend…

Et aujourd’hui c’est la fin de l’histoire de Vilaine !

J’en ai une autre en gestation, mais je n’ai pas encore écrit le premier mot… Il va vous falloir attendre !

Mais je vous dépose la fin de cette histoire –ci, en espérant qu’elle vous a distraits de vos préoccupations pour un instant.

NE EN FRAUDE -10-

C’est ainsi que le Maître chercha quel était ce spectacle et comment prendre contact.

Quand Cyprien reçu l’appel de Monsieur Picard il réitéra son refus aussi sèchement.

• « Ecoute Cyprien, je ne t’ai jamais demandé de faveur. Mais je connais cette famille. La gamine est malade depuis des semaines et sera alitée pendant des mois, elle a tendance à faire de la dépression et ses parents ne savent plus que faire pour l’aider. Elle a flashé sur ton spectacle et elle a ri ! Je sais que tu as une dent contre les parents, mais la gamine n’est pas responsable ! »

Comme vous le savez, Cyprien a bon cœur.

Il accepta de donner le spectacle, le Maître ne le reconnu pas, bien entendu. Et Ma Douce ne vit pas Bastet, se demandant si elle était encore de ce monde.

Le spectacle fut un succès, la gamine ravie.

A la fin, le Maître offrit une grosse fortune pour lui acheter le chat ! Mais Cyprien offusqué lui répondit que ce chat lui appartenait de cœur et que de toute façon il ne travaillait qu’avec lui !

Alors l’homme proposa d’acheter Cyprien et le chat, de les loger, les nourrir, leur donner beaucoup d’argent pour qu’ils restent à demeure et donnent des spectacles à l’enfant autant qu’elle en voudrait.

Cyprien refusa bien évidemment, il tenait à sa liberté et l’argent n’avait jamais été son but majeur dans la vie. De plus tant d’autres enfants avaient besoin de Ma Douce et lui !!!

Le Maître essaya même de l’intimider par des menaces mais rien n‘y fit.

Au moment de partir, de guerre lasse, le Maître demanda combien il devait et Cyprien lui dit :

-« Un bol de soupe bien chaude pour moi et une assiette de nourriture pour mon chat. »

-« Quoi ? Interloqué l’homme le regardait les yeux ronds se demandant si tout compte fait ce garçon n’était pas un fou dangereux ! »

-« Oui, juste un bol de soupe bien chaude et de la nourriture pour mon chat, et je viendrai de temps en temps faire le spectacle à Angeline pour le même prix chaque fois. »

Et Cyprien sortit avec Ma Douce et son matériel, la tête haute et le cœur content.

H.PORCHER 19 décembre 2014

Hier soir nous avons regardé, une fois de plus, LA STRADA !!! Nous l’avions mise en boîte (VHS) depuis longtemps pour la regarder à volonté, j’ai tellement aimé ce film quand j’étais jeune. J’imitais Gelsomina et j’avais des atouts, l’œil aussi rond et l’air aussi …naïve! (Je suis gentille avec moi !)ahahah Un coup de rouge à lèvre d’une « Grande » sur le nez et je n’avais plus qu’à déambuler dans les couloirs du dortoir pour annoncer le GRAND ZAMPANO !!! En plus, à l’époque, je trouvais R. Basehart beau garçon !

Et j’ai retrouvé le même plaisir, les mêmes émotions…. Et une fois de plus j’ai crié quand Zampano avale sa boule de glace d’un seul morceau, j’ai eu mal aux dents pour lui ! ahahah

Je vous souhaite à tous une bonne journée, sans alarmes et sans craintes, juste au plaisir de vivre !

Et je vous envoie des brassées d’amitiés qui s’envolent vers chacun et chacune de vous !

LN

Bonjour les bateliers du blog!

Hier vous étiez de relâche car il n’y avait pas d’eau, mais un beau soleil pour imaginer les plages chaudes et les vagues « clapotantes » sur nos orteils !

Une chance pour toutes les manifestations en réaction aux évènements horribles des jours passés.

Ces évènements vont être repris, disséqués, utilisés, détournés au profit des politiques, mais je ne veux en garder que cet élan général et spontané qui a réuni les français de toutes races, de tous niveaux sociaux, de toutes religions.

Pour une fois tout le monde, ensemble, a réalisé sa chance d’être français et son appartenance à une grande communauté qu’il s’agit de ne pas laisser aller à vau-l‘eau.

Cela fait plaisir, cela rassure, cela est bien.

Ce matin le froid est revenu et l’herbe est gelée. Les arbres ont vieilli en une nuit, ils sont comme coiffés de cheveux blancs, poudrés comme au temps des rois !

Avant hier je suis allée regarder ma consommation de gigas. Cela faisait 15jours et je n’avais usé, avec le courrier et le blog, que 6 % de mes 10 gigas. Bien !

Hier je suis allée trois fois sur Internet pour voir une vidéo et deux papiers à propos de Charlie Hebdo. Je suis allée aussi copier les pages de Alors Voilà (un très bon papier d’ailleurs pour le nouvel an, je vous le recommande !) afin de les lire pour maman et un essai qui n’a pu aboutir avec le courrier du Vietnam, pour maman également.

Résultat je suis passée à 8% !!!

Cela fait tout de suite la différence !

Michel est un peu déçu de sa déneigeuse mais il ne l’a pas encore essayée, bien sûr. J’espère qu’il s’apercevra que tout compte fait c’est bien.

Mais celle qu’il avait vue était auto-tractée et avait d’autres systèmes dont la description me serait difficile à faire et vous ennuierait. Mais mauvaise surprise, le modèle ne se faisait plus et à la place il y avait celle-ci au même prix, sauf que la coupe était plus petite de quelques centimètres. Sinon c’est la même nous a-t-on dit. Bon pas grave.

Seulement en fin de compte celle-ci donc n’est pas auto-tractée et l’allumage électrique est bizarre, il n’y a pas de batterie, il faut la brancher à la maison pour démarrer. Si bien que si elle cale au bout du terrain, il va falloir la tirer et la ramener à la maison pour la faire redémarrer !!! Pas très logique ! Or si j’en juge sur les tondeuses, ça se bloque souvent !!!!

Cette déneigeuse est une SOUFFLEUSE et n’a pas de lame.

On verra à l’usage….A l’ouvrage !!!

Oui, oui, Vilaine-Ma-douce arrive !!!

NE EN FRAUDE…. -8-

Un homme, bien habillé, se détacha de la foule autour du petit numéro de Cyprien et de Ma Douce et vint parler au jeune homme :

-« C’est sympathique votre petit spectacle, bravo. Je suis intéressé, j’organise des shows ici et là et j’aimerais que vous fassiez partie de mon écurie.

-Je ne saurais m’engager Monsieur, mais c’est très gentil à vous de me proposer.

-Je ne vous engage pas, je vous propose simplement, de temps en temps, d’intervenir ici ou là selon les spectacles qui me sont demandés, anniversaires, fêtes, hôpitaux pour enfants etc. Vous seriez bien payé au coup par coup par intervention.

-Pourquoi pas ? Oui, en effet cela m’intéresserait ! Qu’en penses-tu Ma Douce ?

Et la chatte sortant la tête de la veste doudoune achetée il y a peu avec l’argent récolté lors des spectacles eut l’air d’acquiescer, ce qui fit rire les deux hommes.

Echange d’adresses, prochaines rencontres, à voir…

De ce jour Cyprien fut installé dans un modeste et minuscule appartement, ce qui veut dire une adresse et avait même un téléphone portable afin de pouvoir répondre en cas de besoin de son patron.

Il visita bien des endroits avec son chat, bien des salles d’hôpitaux avec des enfants bosselés par la vie, et chaque fois il faisait renaître la joie dans des éclats de rires, la tendresse. Cyprien était heureux de cela, il avait trouvé sa voie et ne demandait rien de plus.

Jusqu’au jour où Monsieur Picard l’appela pour une adresse qu’il reconnut tout de suite…Celle de la Grande Maison.

A la surprise de Monsieur Picard, Cyprien refusa sèchement tout net d’y aller.

-Mais il fait une fête d’anniversaire avec plein de gosses, ce peut être intéressant, il est plein de fric et de connaissances !

-« Non, il m’a jeté méchamment un jour où j’étais bien bas alors que je lui demandais du travail. Je ne lui en veux pas mais ne veux pas me retrouver en cet endroit et ces souvenirs, c’est loin derrière moi maintenant. »

Ma Douce qui comprenait tout et ne disait rien en était bien d’accord !

-« Bon, bon, comme tu veux dit Monsieur Picard, mais tu rates une affaire ! »

-o-o-o-o-o- à suivre…

Allez, j’ai trop bavardé, pardon je file. D’ailleurs je suis en retard, Michel m’a laissée me rendormir et je dois rattraper 20 minutes ! Ca va être dur !!!

Je vous embrasse tous et si vous voyez un sillage dans un nuage de poussière de gel, c’est moi !!! ahahah

(Quelle prétentieuse celle-là ! ahahah)

LN

mélange de dessins et montages photos.

Bonjour les amis!

Pourquoi ?

Comment de reconnus gentils garçons en arrivent à des actes pareils ? Ils sont coupables certes. Mais sont-ils les seuls ? N’y a-t-il pas des responsabilités qui nous incombent à nous aussi ? Il y a encore bien des questions à résoudre...

Mais le calme est revenu, une pensée pour les innocentes victimes.

Il faut vivre et le faire sans haine, sans parti pris et chercher comment protéger les uns et les autres contre de telles dérives!

Alors « hauts les cœurs » !

Temps sinistre à ne pas mettre une Mésange dehors!

Pourtant Mésange et les mésanges sont sorties car il faut bien manger, et nous sommes allés chercher la déneigeuse qui est ENFIN arrivée.

Nous y avons rencontré des gens charmants. Les Corréziens sont tous très aimables, il faut le reconnaître. Là, un grand garçon qui nous explique qu’il ne fait pas le métier qu’il aime, pas plus que son amie, mais que si on veut trouver du travail on peut et il suffit de s’y intéresser pour l’aimer. Ce fut un moment agréable et rafraichissant dans cette atmosphère pourrie par les nouvelles.

Regardant défiler la route j’ai trouvé qu’elle ressemblait aux jambières de Jeans quand je dois les ouvrir pour y mettre des pièces, même gris bleu avec de belles surpiqûres blanches tout au long des coutures ! Celles des Jeans sont orange.

Et puis nous avons inventé une phrase amusante…Enfin nous cela nous amusait de l’inventer en tous cas !

Un martin-pêcheur sans péchés qui pêchait des perches se dépêchait de se « dépercher » du pêcher qui penchait.

Bon, cela ne vous fait pas sourire ? Alors je vais vous mettre la suite de Vilaine !!!

NE EN FRAUDE….– 6-

Pensiez-vous que l’histoire allait s’arrêter en si bon chemin ? Que nenni !

Arrivés au quartier « La Tour », Cyprien alla derrière les cuisines. Il connaissait pas mal de personnes qui travaillaient là et comme il était un gentil garçon, pratiquement tous l’avaient plus ou moins en sympathie, tout en restant prudents vis-à-vis de leurs patrons respectifs.

-« Tiens, Cyprien ! Tu tombes bien ! Tu veux me porter ça jusqu’aux poubelles et reviens je te donnerai quelque chose !

-Bien sûr ! »

Cyprien posa le chat par terre en lui disant :

-« Ne bouge pas, attends-moi ! »

Il empoigna les cageots et les porta près des énormes boîtes à ordure. Le chat le regardait sans bouger. Cyprien revient alors que le garçon au tablier blanc sortait à nouveau des cuisines avec un gros bol de ragout bien chaud.

-« Merci François !!! »

Cyprien alla s’asseoir plus loin derrière un petit mur pour ne pas attirer l’attention du chef de cuisine tout en faisant signe au chat de le suivre.

Le jeune homme dévora sa nourriture bien chaude, mais il n’oublia pas de partager et donna au chat pratiquement tout le morceau de viande que François y avait mis. Jamais notre Vilaine ne s’était autant régalée, et, le repas terminé, elle exprima sa reconnaissance par d’énormes câlins, tête en avant, front contre front, queue dans la figure repoussée en riant par le garçon, pétrissages de pattes dans les cuisses de Cyprien, bref tout ce que peut donner un chat satisfait d’être enfin aidé.

Cyprien se releva, ramassa bol et cuillère et revint, suivi du chat, pour rendre la vaisselle. François remarqua alors le chat :

-« Il est avec toi le greffier ?

-Oui, c’est lui qui m’a suivi, il est mignon

-Si mes connaissances sont justes « elle » est mignonne !

-Oh je n’avais pas fait attention !

-Attends, j’ai quelque chose pour elle…. »

Et François rapporta des restes de viande et de poisson qui auraient dû aller à la poubelle mais qui étaient encore très sains et firent le régal de Vilaine.

Celle-ci ayant une belle mentalité, s’empressa de le remercier en se frottant sur ses jambes ce qui fit rire les deux jeunes hommes ! Et peut-être aussi le chat ? Qui le sait ?

-o-o-o-o-o- à suivre…

Ce sera tout pour aujourd’hui !

Week end…Samedi… Peut-être des rencontres familiales !

Allez, mes chers amis, que cette journée vous soit belle et tendre ! Et moi je vous embrasse de bon cœur !

LN

Bonjour la gendrée !!!

J’avais oublié de faire une galette pour l’Epiphanie ! Je me suis fait taper sur les doigts ! ahahah

Alors j’en ai fait une hier, sans beurre et sans frangipane que je ne peux digérer au dommage de Michel, mais il m’a pardonnée car il a trouvé ma galette aux pommes délicieuse ! OUF ! Il ne divorcera pas aujourd’hui ! Avec un chocolat chaud, à l’eau pour moi, au lait pour lui, ce fut un fameux goûter, mais je n’ai pas eu faim à l’heure de diner !

Michel a repris des granules de «lachnante» et entre soie et homéopathie, son cou semble s’assouplir. Mais il aime tellement les massages que je ne suis pas certaine qu’il l’avouera !

Je ne parlerai pas de ce qui s’est passé à Charlie Hebdo, juste dire qu’avec vous je partage ce sentiment d’horreur. La seule chose, assurons-nous qu’autour de nous les gens ne confondent pas Musulmans et Islamistes ! Ce n’est pas DU TOUT la même chose !

Nous n’y pouvons rien, aussi oublions pour quelques minutes en voyant ce que devient Vilaine…

NE EN FRAUDE….-4-

Vilaine s’étira discrètement sur le côté pour voir qui avait traversé ce temps affreux pour escalader les marches de la maison.

C’était un homme, qui semblait jeune, mais difficile de lui donner un âge tant il était mal habillé et sale. Ses chaussures se décousaient ici et là et les lacets devenus trop courts parce que cassés et renoués 100 fois attachaient le dessus en travers, le pantalon trop grand trainait ses ourlets maculés de boue sur le sol. Continuant son inspection en levant petit à petit les yeux, Vilaine vit un blouson décoloré et trop fin pour la saison, coudes déchirés, et la capuche rabattue lui cachait la tête du visiteur.

L’homme tira la chaîne et on entendit la cloche sonner à l’intérieur. Après un petit moment d’attente, la porte s’entrouvrit :

-« C’est pourquoi ? demanda le Maître…

-Monsieur, je cherche du travail, auriez –vous un petit boulot à me donner à faire ?

-Non, va-t’en de là !

-S’il vous plait Monsieur, j’ai faim, j’ai froid, je ne demande pas la charité, je veux bien faire quelque chose, vous couper du bois par exemple, ou nettoyer quelque chose et vous me donneriez à manger une soupe chaude en paiement!

-J’ai mon personnel pour cela et n’ai pas attendu un mendiant pour ce faire, fiche le camp, va te cacher vilain ! »

Et la porte claqua.

Le garçon resta quelques secondes immobile, regardant la porte close, puis lentement tourna les talons et se mit à descendre les marches, tête basse…

Il avançait en trainant les pieds le long de l’allée du parc jusqu’à la grande grille, sans rien dire, sans rien voir…

Vilaine ne sut pourquoi elle se leva…Peut-être parce qu’il semblait porter le même nom qu’elle ?

Elle hésita quelques secondes et commença à le suivre, d’abord lentement avec précautions, puis plus vite afin de le rattraper, et elle alla se frotter contre les jambes du jeune homme.

-« Que veux-tu le chat ? »

Si Vilaine comprenait fort bien le langage des hommes, physiquement elle n’avait pas le pouvoir de répondre. Tout juste pouvait-elle miauler, mais ce n’est pas très explicite ! Et le jeune homme manifestement ne parlait pas chat.

Pourtant, notre petite chatte insistait à pousser sa tête contre la jambe du garçon, le jeune homme se senti concerné.

Il se baissa, pris la petite tête triangulaire de l’animal entre ses mains « moufflées » de chaussettes percées et le regarda dans les yeux !

-« Que veux-tu chat ? Tu ne m’as pas l’air mieux loti que moi, tu es bien trop maigre pour que je te mange ! Non, c’est pour rire ! ajouta-t-il au recul instinctif qu’eut Vilaine. Allez, va à la maison, tu auras plus de chance que moi ! File ! »

Et l’homme sortit du parc pour se retrouver dans la rue et aller vers la ville.

-o-o-o-o- à suivre…

Et voilà pour aujourd’hui !

Maintenant il me reste à vous souhaiter une excellente journée, au chaud si possible, un joli foulard autour du cou pour ne pas attraper de torticolis car vous êtes trop loin pour que je vous fasse les massages qui font ronronner mon mari !

Avec toutes mes amitiés !!!

LN

Bonjour chers tous !!!

Comme dit la chanson :

« Je ne vous parlerai pas

De l’ouvrier qui pleure…”

Etc…
« Il vaut mieux glorifier :

Le chat de la voisine

Qui aime la bonne cuisine…etc »(Brel)

Oubliez quelques instants les misères du Monde et la méchanceté qui rôde, et rêvons d’un Univers où les choses peuvent s’arranger et … imaginons des histoires qui finissent bien !

Hier soir nous avons regardé le film de Marley le Labrador, j’avais déjà lu le livre et je l’ai reconnu de suite ! Ce n’est pas un film qui va vous donner des leçons de vie et des révélations ! Non ! Mais quand on le finit, on connait ces gens, et leur chien, et on a de l’amitié comme pour quelque voisin sympas !

Moi qui n’ai pas de mémoire, j’avais lu ce livre il y a déjà quelques temps et dès les premiers mots du film je me suis écriée « Oh mais c’est Marley !!! » en battant des mains d’enthousiasme !

Mais revenons-en au chat, si vous le voulez bien….

NE EN FRAUDE….(2)

Vilaine savait qu’elle aurait dû manger des souris. Mais la première fois qu’elle en rencontra une, celle-ci était si jolie, si jeune, si tendre, avec son ventre clair, ses petites mains si délicates et minuscules, ses yeux ronds en grains de poivre brillants, ses oreilles transparentes, son museau frémissant de peur, qu’elle ne put lui faire aucun mal.

Non seulement elle épargna la souris, mais elle se jura de ne jamais faire de mal à qui que ce soit, et si elle ne devint végétarienne ce n’est que grâce aux restes de viandes, de gras et d’os jetés qu’elle pouvait récolter ici et là au cours de ses promenades..

La souris reconnaissante de la gentillesse de Vilaine lui jura amitié.

Vilaine était ravie ! Enfin une amie à aimer ! Elle se dévoua entièrement à Grignotte, lui offrit tout ce qu’elle avait pour lui plaire, se mit entièrement à son service.

Quand le hasard lui faisait croiser les secrets habitants du parc, ils se moquaient d’elle, mais Vilaine n’en avait cure, toute à sa joie de donner et d’aimer !

Jusqu’au jour où Grignotte fila ne laissant rien derrière elle… Les méchants en profitèrent pour dire dans le dos de Vilaine combien Grignotte avait abusé de sa naïveté, que la souris en riait avec eux derrière le dos de notre petite chatte.

Evidemment, Vilaine en fut blessée, mais pas un instant elle regretta ce qu’elle avait fait. Après tout c’est ELLE qui avait choisi de donner, parce que cela lui faisait plaisir à ELLE.

Mais il lui fallut quelques temps tout de même pour fermer sa blessure et retrouver sa solitude.

Pendant de longs mois, Vilaine vécu, seule hélas, une vie d’errance, libre et heureuse de l’être, jouissant de tout ce que le Grand Parc lui offrait de spectacles et de découvertes, d’aventures et d’émerveillements.

Parfois de loin elle voyait Bastet se pavanant avec son joli collier rouge orné de pierres brillantes, secouant ses pattes à chaque pas de peur de se salir, et elle entendait aussitôt le Maître la rappeler à grands cris éperdus, mort d’angoisse à l’idée qu’il put arriver malheur à sa chère chatte ! Dans le parc tous les animaux pouffaient de rire et se moquaient de Bastet, mais pas Vilaine qui chaque fois sentait un vide en elle qui lui arrachait le ventre. Elle comprenait, n’était pas rancunière, Bastet avait d’autres responsabilités et ce n’était pas sa faute si …Si Vilaine aurait tant aimé connaître la chaleur de son ventre, la douceur de sa langue sur son cou, même un coup de patte sèche pour la remettre dans le droit chemin!

L’hiver vint, avec le vent et le froid. Les animaux se cachèrent dans leurs terriers, dans leurs nids, avec leur famille, mais Vilaine resta seule sur la terre gelée, ne sachant où aller, là où personne ne l’attendait… Il n’y avait décidément pas de place en ce monde pour un chat né en fraude sans que nul l’eu désiré, et elle alla se blottir sous le perron de la Grande maison d’où un peu de chaleur sortait par un soupirail.

-o-o-o-o-o-o- à suivre…

Ne soyez pas trop tristes, vous savez qu’avec moi les choses s’arrangent toujours !!! Mais il y aura quelques aventures tout de même !

Et puis…

Un voile de soie et de douceur

Est tombé du ciel

Sur le cou comme sur le cœur

De l’ami Michel !

Une œuvre d’Art toute signée

Ne pourra que bien le soigner !

Merci à l’Ange !

Je vous souhaite une bonne journée, à tous chers amis, et je ne vous quitte pas sans vous offrir la chaleur de mes amitiés !!!!

LN