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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 08:28
Fleur-rose-
Fleur-rose-

Bonjour chers amis!!!

Voici une histoire vécue:

Si jeune et si tendre, vêtue de son corselet de satin vert, elle rêvait de voir l’horizon, mais sa tige mère veillait jalousement à ne lui faire prendre aucun risque.

L’été triste et pluvieux passa sans que la jeune Rose ne puisse sortir même le bout de son nez. Elle s’impatientait de connaître, sur sa peau délicate, la caresse du vent, la fraicheur de la pluie, et la tendresse du soleil… Vint l’automne où quelques belles journées ensoleillées lui rendirent l’espoir de vivre autre chose que cet exil confiné mais après avoir juste montré une pointe de chair douce au sortir de son col, que le mauvais temps revint, chargé de neige molle et de gel crispant, de pluie triste et décourageante.

Pourtant, elle n’allait pas mourir comme cela sans avoir vécu ? Sans avoir vu les sapins qu’elle entendait grincer du fond de sa cellule capitonnée au rythme valsé des respirations d’Eole ? Sans avoir rencontré le fauve de la maison qui venait régulièrement uriner en miaulant juste près des pieds de sa génitrice ? Sans avoir bu la douce pluie de vie entre ses lèvres de velours ?

C’est ainsi que le 14 décembre exactement de l’année 2014, elle prit la décision ultime de se confronter à tous les risques plutôt que de ne rien connaitre et disparaitre momifiées à jamais.

Après une profonde inspiration, le cœur palpitant, elle poussa de droite et de gauche les sépales qui l’enfermaient et, fière, droite, glorieuse de sa jeunesse avide, la rose un peu pale, se dressa vers le ciel !

Du haut de sa longue tige effeuillée par le gel, elle put enfin contempler la montagne camouflée frileusement dans son édredon de brouillard, les sapins immenses et fiers, noirs comme des ombres chinoises, rangés comme une armée en attente, le chat roux couché en rond, le nez au chaud entre ses cuisses, sous un buisson protégeant encore quelques feuilles craquantes pour faire, à l’animal, un tapis sec et elle aspira largement cette énergie, ce calme qu’offre seule la nature.

Le vent se leva, agressif et jaloux de cette beauté dont il ne pouvait profiter. Il tourna, vira autour de la belle, l’entortillant dans ses volutes agressives et glaciales et Rose comprit que son temps de vie serait court, très court…Déjà elle baissait le front devant l’affront fait à son avenir…
C’est alors qu’Hélène arriva avec une paire de ciseaux, la sépara définitivement de sa tige mère, l’emporta précautionneusement au chaud de sa maiso
n…

Rose ne se défendit nullement, intéressée par un sort dont ne lui avait jamais parlé sa tige-mère. Fatiguée mais curieuse elle appréciait cette nouvelle aventure qu’elle n’espérait plus.

Là, sans que Rose ne se défende de quelques coups de griffes très féminines pourtant, elle se vit transportée dans un petit paradis, minuscule, où déjà des plantes de races différentes vivaient en souriant et bavardant gentiment une sorte de convalescence.

Un fenestron mal éclairé par l’épaisseur du mur et la chiche lumière de l’hiver protégeait quelques lits de terre, certains petits et ronds, d’autres plus larges et rectangulaires, dans lesquels s’épanouissaient tant bien que mal des verdures disparates qui accueillirent Rose avec gentillesse. Elle-même se retrouva plantée droite dans un flacon à col long et étroit avec de l’eau à douce température et elle poussa un long soupir d’aise en relevant sa corolle.

Pendant des jours, elle fleurit de ses plus beaux sourires, diffusant ses effluves parfumés de framboise au-dessus de l’évier et d’Hélène qui admirait avec reconnaissance et tendresse sa nouvelle compagne en faisant la vaisselle…

H.PORCHER 16 dec.2014

Je me sauve en vous souhaitant une excellente journée, à l’abri, car s’il ne fait pas vraiment froid, nous sommes tout de même mieux près du feu !

Avec les élans de mon cœur je vous dis à demain… si ça marche toujours !

LN

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 08:38
NOEL-12-11-29-158-1
NOEL-12-11-29-158-1

Mes chers amis !

Quelle galère de devoir faire attention ainsi !

Et, m’a-t-on dit, le N°26 a été édité deux fois ! Mais ce n’est pas moi qui l’ai posé deux fois ! Quand j’ai cliqué sur envoyer, un panneau s’est affiché me disant que, je ne sais plus trop, que cela avait été mal dirigé et que je devais envoyer à nouveau. J’ai donc re-cliqué…
Comme cela, ça me fait double poids !!! Merci les mecs
!

J’ai hâte d’être fin décembre, ce n’est pas confortable d’être avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête !

Merci à vous, cher Equipage, de continuer à faire vivre cet espace, et merci de vos précautions et de tous vos témoignages, « mailiques » et téléphoniques ! Je suis profondément touchée…

J’ai fait une poussée de boutons, je me demande si c’est une allergie à l’électronique ? ahahah

Bon, que cela ne vous décourage pas, voici le dernier épisode de Madeleine… La plupart d’entre vous ne seront pas surpris je crois !

DES MOUVELLES DE MADELEINE (27)

Fin de nuit…

Nos trois amis, et Bobine, vont jusqu’à la porte de Madeleine…

-« Vous entrez ?

-Juste une seconde pour vous savoir en sécurité, il est tard ! répond Marianne. »

La porte s’ouvre et le chien se précipite, s’arrêtant pile contre le côté de la jambe de Madeleine avec une plainte.

  • Qu’est-ce… s’inquiète Madeleine devant ce comportement bizarre, mais elle a suffisamment fait d’exercices pour ne pas hésiter plus longtemps et s’écrier :

-« Princesse ! Mon Dieu Princesse, mais qu’est-ce que tu fais là ?

-« Mais elle vous attend ! Elle est chez elle ! Dit Marianne d’un air calme et entendu !

Pierrot n’y tient plus !

-« T’es contente Mamie, elle est là ta Princesse, hein, dis, t’es contente !!!

-« Mais, mais… »

En même temps ils entrent dans la maison allument les lumières dont seule la lampe au-dessus de la porte restée allumée à leur départ les guidait.

Madeleine se baisse, tant pis pour la robe et le reste, elle prend Princesse contre elle.

-« Bonjour mon gentil chien ! Qu’est-ce que tu fais là… Tu es venue me souhaiter bon Noël ? C’est trop gentil… »

Elle est émue et sa voix chevrote un peu…

-« Allons nous asseoir une minute, les émotions me coupent les jambes, éclate de rire Marianne qui pousse tout le monde vers le canapé du salon.

-« Voilà Madeleine, on a un peu triché. Nous n’étions pas certains que vous accepteriez un chien. Mais quand Mme Dupuy, chère femme paix à son âme, est décédée, son chien restait désespéré. Alors je l’ai apporté chez vous pour voir s’il vous pouviez vous habituer l’une à l’autre. Et cela s’est fait. Mais pour le savoir, il fallait voir si l’animal vous manquait ! Aussi Pierrot et moi avons gardé le chien à l’écart et quand nous avons vu combien vous teniez à elle, nous avons pensé que le meilleur moyen était de vous l’amener à Noël… »

-« Oh Marianne, Pierrot, je n’ai jamais eu si beau cadeau ! Ma Princesse !

Je suis désolée pour Mme Dupuy vous ne m’aviez rien dit…

-« Elle est partie en douceur et m’avait laissé les consignes de bien placer Princesse, je crois que j’ai répondu à ses vœux. »

Madeleine ne peut retenir ses larmes qu’elle essaie de cacher entre les oreilles du chien qu’elle embrasse et cajole…

-« Alors elle est à moi ? Elle va rester avec moi ?

-« Oui Madeleine…

-« Quelle chance que j’ai ! Quelle chance que je vous aie rencontrés dans ma vie, vous êtes …vous êtes…

-Vous ne trouvez pas les mots chère Madeleine mais ne vous inquiétez pas, on se revoit demain pour la suite !

Allez Pierrot, on va tous se coucher maintenant ! »

Et les trois de se remercier encore et encore et de s’embrasser les joues moites de larmes de joie…

JOYEUX NOËL !!! JOYEUX NOËL !!!

Plus tard dans son lit, la chienne installée près d’elle de façon à ce qu’elle puisse la toucher, Madeleine éteint la lumière mais ne peut trouver le sommeil de suite. Devant ses yeux, ses yeux qui ne voient plus que ce qui est en elle, s’élèvent des anges du souvenir…Elle voit son père dans son beau costume sombre rayé de fine lignes blanches qui lui allait si bien et il lui sourit, elle voit sa mère, dans son fauteuil préféré, buvant délicatement son thé dans une tasse de fine porcelaine translucide, et elle se voit, si sage et si seule. Elle se voit à l’école recevant le prix d’honneur de la classe et partant, son livre rouge et or sous le bras, si sage et si seule. Elle se voit plus tard, étudiante si sage et si seule avec ses devoirs… Dans un battement de coeur elle voit Jean, Dieu qu’il était beau avec le soleil dans les cheveux, puis le lit de l’hôpital et si seule à nouveau…Sage et seule… Et ses anges, elle en est certaine, sont venus pour l’aider au moment où elle aurait été définitivement isolée de tout, et ont mis sur sa route ces nouveaux voisins, Marianne et Pierrot, qui, avec l’aide de Bobine et Princesse, l’empêcheront d’être seule à jamais…

Merci mes anges, merci la vie, merci et

Joyeux Noël à tous!

Hélène PORCHER- 19 novembre 2014

J’espère que cela ne vous a pas déplu, ni trop embêtés à cause de la longueur de l’histoire !

Les jours qui viennent je vais faire plus court, pas le choix !!!

Une pensée à B. je vais faire mes sauvegardes !

Je vous souhaite à tous une bonne journée et je vous envoie tout mon amitié impatiente !!!

LN

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15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 08:33
NOEL-12-11-27-154
NOEL-12-11-27-154

Bonjour à tous, chers amis !

Je suis désolée et je vous prie de me pardonner, je ne peux aller lire vos commentaires et j’en suis bien marrie !

Je ne peux pas plus y répondre bien entendu. Pour cela il me faudrait ouvrir des tas de pages et… Vous avez tout compris !

Jean a été opéré pour sa jambe, il s’est réveillé nous espérons que maintenant tout se passera de mieux en mieux…

Et j’ai eu une grosse frayeur :

Etant donné que je n’ai que des outils de dessin téléchargés, j’ai été prise d’une angoisse : Est-ce que cela va sur Internet ??? Je ne vais même pas pouvoir dessiner ???

Stéphane au secours toujours me répond : « Débranche Internet et tu verras bien ! » C’est ce que j’ai fait et…ça marchait ! J’ai au moins eu ça !

Je n’ose aller voir où j’en suis, car pour cela il faut que j’ouvre des pages et ça va encore pomper !

J’espère au moins aller jusqu’à la fin de l’histoire, il n’y a plus qu’un épisode après celui-ci !

Le jour où je ne serai pas sur le blog, vous saurez que j’ai épuisé mon forfait, ne vous inquiétez pas je reviendrai aussi vite que possible ! Mais j’essaie de tenir jusqu’au bout !

Et voilà Madeleine…

DES NOUVELLES DE MADELEINE(26)

Noël

Le grand soir arrive enfin pour un petit garçon surexcité mais les deux femmes ne le sont pas tellement moins !

Madeleine a mis sa jupe longue et sa capeline de fourrure blanche gardée au fond du placard. Quand Pierrot vient la chercher, tout beau les cheveux collés d’un peu de gel « pour faire bien », il reste un instant ébahi en voyant Madeleine ainsi parée !

-« Qu’est-ce que t’es belle Mamie !

-« Tu trouves ? J’ai de la chance, je ne peux pas vérifier… C’est bien mis ?

-Oh oui, on dirait une Prin… heu, non, je veux dire on dirait une reine !

-Oh tu peux dire Princesse ! Je suis grande tu sais, je ne vais pas pleurer sur un chien !!!

-Viens, maman nous attend ! »

Dans la maison de Marianne tout est décoré mais Madeleine n’en profite pas beaucoup. Par contre ses autres facultés se régalent de l’odeur d’une volaille qui finit de cuire, de pâtisserie, de sapin, d’encens, le disque diffuse doucement des chansons connues, c’est NOÊL quoi !!!

Marianne lui fait également compliment, sans aucune jalousie aucune. Après tout, elle a de son côté la beauté de sa jeunesse et si sa tenue est plus modeste, elle est magnifique dans sa robe de laine rouge dont elle a orné l’encolure et les manches d’un petit rouleau de peluche blanche. Elle a relevé ses cheveux en chignon dans lequel elle a piqué une guirlande scintillante et elle est superbe.

Le petit garçon, si jeune soit-il, n’en est pas moins un homme en germe et ne reste pas du tout insensible au spectacle.

Après le diner délicieux, Madeleine leur conte une histoire, assis autour du sapin, afin d’attendre minuit l’heure des cadeaux.

Enfin sonnent les fameux douze coups tant attendus !

Pierrot jaillit sous le sapin et regarde les noms sur les étiquettes afin de distribuer à chacun ce qui lui est attribué.

Les femmes se sont mises d’accord pour que les cadeaux restent simples.

Marianne ravie ouvre sa boîte scintillante pour trouver un petit diffuseur de parfum dont elle avait eu envie, une fois, quand toutes deux étaient allées dans un grand magasin et s’étaient amusées à renifler toutes les bouteilles échantillons du rayon !

Madeleine s’émerveille en découvrant une sculpture de clous que l’on enfonce avec les doigts pour créer des images et qui peut servir indéfiniment.

Pierrot reçoit un beau pull-over style nordique avec des rênes comme décor, une nouvelle boîte de Play-Mobile avec lesquels il aime tant jouer, inventant sans cesse des histoires et des univers nouveaux et une somptueuse parka, la sienne commençant à être un peu juste.

Il y a même une boîte de biscuits pour Bobine et une laisse avec dérouleur !

Et Pierrot a lui aussi préparé des surprises, des dessins, des découpages et pliages d’étoiles qui feront de beaux souvenirs pour sa maman et sa …Mamie !

Marianne sert du jus de fruit et dépose une boîte de petits gâteaux qu’elle a cuisiné elle-même.

Nos trois amis grignotent et se désaltèrent, mais maintenant il va être l’heure de regagner le lit…

-« Pierrot nous allons conduire Madeleine jusque chez elle, tu viens avec nous !

-Oui Maman ! » S’empresse ce petit homme de répondre, ses yeux éclairés d’une lueur complice !

Chacun va enfiler son manteau, Pierrot veut absolument mettre sa parka malgré les étiquettes qui se balancent car il ne laisse pas à sa maman le temps d’aller chercher les ciseaux !

En sortant, la fraicheur les cueille un peu brusquement, mais le bonheur de cette soirée, le calme de la nuit que Pierrot n’a pas tellement l’habitude de fréquenter, tout est source d’émerveillement.

A SUIVRE…..

Je vous souhaite à tous un bon retour de week-end dans une semaine toute neuve que nous ferons la plus jolie possible !

Et toutes mes amitiés suivent votre sillage pour vous réchauffer, cœur plus que pieds, si vous en avez besoin !

LN

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14 décembre 2014 7 14 /12 /décembre /2014 08:25
NOEL-12-11-27-153
NOEL-12-11-27-153

Bonjour à tous !

Je vérifie, je contrôle, je compte, je soupèse et j’évalue mes dépenses de Gigas !

Stéphane m’a gentiment expliqué ce qui me coûte et qu’il y a bien peu de moyen d’économiser sauf…En ne me servant pas d’Internet !

Donc aucune image, vidéo, photo et aucun PPS même au courrier, ouvrir le moins possible de pages.….

Je suis désolée, je ne peux lire vos commentaires de suite, je ne les verrai qu’en posant le blog du lendemain pour éviter d’ouvrir trop de pages et je n’y répondrai que par mail, hier soir après mon dernier courrier j’étais à 8.78% en n’ayant pratiquement rien fait !

L’épaule de Michel qui le faisait souffrir, c’est un tendon qui a lâché. Cela ne se répare pas et lui prend de la force. Il y en a un deuxième qui, s’il lâche à son tour, lui retirera toute force de son bras droit !

-« Que puis-je faire Docteur ?

-« L’épargner »

Aussi sommes-nous allés commander une déneigeuse à essence. J’espère que la mauvaise odeur et le bruit de l’engin qui plaisent tant aux garçons le consolera un peu de la neige qu’il n’apprécie pas du tout.

Pour l’instant pas de neige, de la grisaille pas trop froide.

Et tout va bien !

Et voici la suite des installations de ces dames :

DES NOUVELLES DE MADELEINE (25)

Princesse

Marianne, un soir, arrive, tenant en laisse un caniche.

-« Ah non Marianne, je te l’ai dit sérieusement, je ne veux pas de chien ! Je ne me vois pas dresser un chien j’ai assez de problèmes comme cela, et l’entretien et tout, c’est non !

-Mais ce n’est pas pour toi Madeleine ! C’est juste que Mme Dupuy est à l’hôpital pour quelques jours et je ne peux laisser sa chienne toute seule ! Je l’ai amenée à la maison, mais avec Bobine cela pose quelques problèmes de place. Quand je suis là dans la journée, je m’en arrange, mais ce soir je dois finir la comptabilité de mon plombier et cette bête m’embarrasse, je me demandais si tu ne pourrais pas me la garder ce soir et cette nuit ? Elle est très gentille tu sais…

-« Bon si c’est pour juste qu’elle dorme, c’est d’accord !

-« Merci Madeleine c’est sympa, cela me soulage ! »

Seulement les jours suivants c’était pour ceci et pour cela, la chienne du nom de Princesse se retrouvait plus souvent chez Madeleine que chez Marianne et comme Bobine s’entendait parfaitement avec elle, notre Mamie se demandait s’il n’y avait pas là un piège.

Il est certain que la chienne était très agréable et bien élevée, savait éviter les jambes de Madeleine en particulier, étant habituée à vivre avec une personne aveugle.

Mais Madeleine ne démordait pas, « Non, pas de chien ».

Au bout de deux semaines de cohabitation ma foi plutôt harmonieuses, Marianne revient reprendre la chienne, Mme Dupuy est rentrée chez elle.

Et là, c’est ce à quoi Madeleine ne s’attendait pas du tout.

Les jours suivants, la chienne lui manquait. Cette présence discrète, toujours disponible, attentive et tendre laissait derrière elle un abîme de silence et de solitude.

-« Princesse vous manque ? demande alors Marianne à son amie…

-Oui, je l’avoue. Cet animal était vraiment très doux et ne posait aucun problème.

-Voulez-vous que nous allions chercher un chien ? Nous pourrions aller à la SPA ?

-Ah non ! Je ne veux pas E-LE-VER un chien ! Je ne me sens pas la force de faire cela, ni ajouter à votre ouvrage. Non, là c’est spécial, je m’étais attachée à Princesse, j’en suis moi-même très étonnée, mais c’est comme ça, non, je ne veux pas d’un chien, c’est Princesse qui me manque… »

Chapitre clos.

Noël approche et chacun s’applique à faire des décorations et des projets, des secrets autour de cadeaux. Pierrot vient souvent passer un moment avec Madeleine qui lui raconte ses voyages, mais aussi des histoires qu’elle lisait aux enfants quand elle travaillait à la librairie et le gamin est fasciné par les contes et légendes en particuliers. La période de Noël est tout à fait le moment pour cela et Madeleine retrouve des trésors dans sa mémoire.

Leurs mains travaillent en même temps, Pierrot attentif aide Madeleine quand ses doigts s’égarent.

Madeleine ne parle plus de Princesse, mais cet animal reste un gros manque pour elle, surtout le soir quand chacun rentre chez soi…

Les maisons prennent leurs habits de fête petit à petit, un petit sapin véritable vient dans chaque foyer apporter son odeur balsamique et ses souvenirs d’enfance, autre sujet des échanges entre les deux femmes et Pierrot.

Il est décidé que Noël se fera chez Marianne. Tout à fait d’accord pour tout le monde.

A SUIVRE….

Tenez bon ! Vous arrivez au bout ! Quel courage !

Chers amis je vous souhaite un bon dimanche, pensez à vos granules, n’est-ce pas Gi !

Et je vous envoie plein d’affection, impatiente de retrouver un peu de liberté sur cette machine !!!!

LN

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13 décembre 2014 6 13 /12 /décembre /2014 08:19
NOEL-12-11-21-151
NOEL-12-11-21-151

Bonjour chers amis,

Je vais vous expliquer ce qui m’arrive et ce que j’ai compris…et la triste solution au problème:

Je suis sur satellite pour Internet et c’est limité.

Hier soudain Internet s’est coupé et m’a annoncé que j’avais « dépassé les bornes ».

Comment ça ? Je n’ai rien tant fait de plus que d’habitude, à part une vidéo de temps en temps l’après- midi quand Michel monte jusqu’à mon bureau et pour le faire un peu participer?

Et puis l’argent est tiré de mon compte le 10 du mois, 30 euros. On était le 11, et ce matin le 12 ce n’était pas redémarré !

J’appelle J.R .au secours qui me dit : « là je ne peux vous renseigner il n’y a que le serveur qui sait, ils ont chacun leurs lois »

OK. Appeler. Pas le choix et comme j’ai un contrat de téléphone, tous les autres numéros hors contrat me coûtent une fortune, ça fait plaisir.

J’attends loooonguement, mais Ô surprise je n’ai pas eu à passer de numéro en numéro pour avoir le service et mon interlocutrice est adorable, parle clair, simplement, attends que je comprenne et même mieux, comme mon téléphone n’est pas meilleur que le reste, il a coupé, et c’est elle qui a rappelé. Merci Mademoiselle vous êtes charmante.

Et elle m’explique que :

J’ai mangé mon capitale entre le 28 novembre et le 10 décembre. ( Je ne peux m’empêcher, ayant bien mauvais esprit, de remarquer que justement c’est Décembre, le mois où les gens vont choisir sur Internet et faire des commandes, mais ça c’est parce que je suis une horrible bonne femme.) Et donc je ne pourrai revenir sur Internet qu’à partir du 28 décembre !!! Après Noël !!!!! IMPENSABLE !!!

J’ai un certain nombre de…Je vais dire unités. 800 pour recevoir et 600 pour envoyer.( des MO je crois)

Ce qui veut dire que quand je reçois des vidéos, des PPS que l’on m’envoie si gentiment, cela se prend sur mon stock d’unités ! Donc si je reçois un PPS de 6 Mo c’est 6 qui s’en vont de mon compte, si je comprends bien!

Une vidéo en ligne c’est très gourmand !OK

J’ai compris mais maintenant que vais-je faire ? Je ne vais pas attendre le 28 décembre pour reprendre contact ? Avec mes amis en dépression nerveuse, se rongeant les ongles jusqu’aux coudes dans les affres de l’inquiétude pour savoir ce que devient Madeleine sur le blog ? ahahah

J’ai le choix ? ah bon !

-Soit prendre un nouveau contrat avec plus d’unités chaque mois… Ben voyons, mais c’est NON ;

-Soit débloquer de 15 euros ma connexion pour ce mois-ci.

La gentille demoiselle m’a juré sur l’honneur que les 15 euros sont vraiment juste pour ce mois et ne seront pas reconduits chaque mensualité suivante.

-« Mais vous devriez prendre le contrat plus long… »

Bien sûr !Qu’est-ce que c’est que 40 ou 50 euros ? Un si petit chiffre ! Sauf que ce sont des euros et en Francs à nous c’est une corde de bois à la fin de l’année et qui nous est bien plus indispensable !

Donc j’ai opté pour les 15 euros, ce sera mon cadeau de Noël, je n’avais besoin de rien…

Alors là, c’est génial. FACIIILE !

Comme je n’ai toujours pas de carte bleue, il y avait une page qui s’ouvrait malgré que je n’aie pas de connexion, il a suffi que je clique sur 15 euros et quelques minutes après, le sésame avait ouvert le monde d’Internet. Ce sera tiré de mon compte automatiquement.

Et maintenant ?

Ben maintenant je vous demande à tous, le cœur en berne pour vous comme pour moi car je sais que vous avez autant de plaisir à m’envoyer que moi à recevoir, de ne plus RIEN envoyer en PPS et Vidéo et musiques. Je sais, c’est triste mais c’est ainsi et j’ai besoin de vos mails, mêmes des petites histoires drôles que je lis à maman , cela ne pèse pas lourd, des adorables messages poétiques de J., de la minute de C., des nouvelles de tous, des textes à corriger, à partager bref tout ce qui est écriture et non images. Pas d'adresses à aller voir puisque je n’irai plus.

Je suis désolée de vous priver de vos plaisirs et de ces partages, pas le choix.

-O-O-O-

Ce soir je vais voir le débit de mon compte et je vois 5% et des poussières.

QUOI ?

Alors je fais les comptes 100% :30 jours cela m’autorise 3,3333 % par jour…

Mais je n’ai pratiquement rien touché aujourd’hui et j’en suis déjà à 5% !!! Pas d’images ! Mon blog, deux ou trois mails groupés dont j’ai tapé le texte sur Word hors connexion et déjà 5% !!!

Alors je retourne aux papiers : Tenez-vous bien.
Pour 29.90 euros j’ai 10 gig
as

et là pour 15 euros j’ai 1 giga !!!!UN SEUL GIGA ! Cela veut dire que pour Noël je ne pourrai ni envoyer, ni recevoir de cartes ! Et que je ne sais comment je vais pouvoir baisser le niveau pour garder au moins des nouvelles ! Merci les gars ! Joyeux Noël !

Alors pitié ne m’envoyez RIEN de lourd avant la fin du mois !

DES NOUVELLES DE MADELEINE (24)

Marianne a une idée…

Depuis la dernière fois, beaucoup de temps s’est passé.

Bien que la cécité de Madeleine s’aggrave chaque jour un peu plus, que les examens où la conduit Marianne sont de plus en plus fréquents, comme l’avait prédit cette jeune femme pleine d’énergie, ils ont organisé tous les trois des séances d’entrainement avec tant d’enthousiasme que ce ne fut que parties de rires et de plaisirs qui les rapprochaient chaque fois un peu plus dans une profonde tendresse.

Et Marianne a une idée :

-Madeleine, sans être indiscrète, je pense que tu peux payer une femme de ménage…

-Oui cela va même devenir indispensable

-Peux-tu aussi payer une personne qui vienne t’aider plusieurs heures par jour ? Aide à la personne…

-Oui, je pense que oui.

-Parce que j’ai pensé que les choses vont vite devenir difficiles et je pourrais te trouver quelqu‘un…

-Oui, mais pour trouver quelqu’un de confiance…

-J’ai mon idée.

Il se trouve que mon plombier va prendre sa retraite et je vais perdre mon travail. Je vais chercher à faire des ménages afin de choisir mes heures en fonction de Pierrot et pour avoir des sous, mais surtout pour avoir la sécurité sociale, surtout avec les problèmes de santé de mon petit bonhomme, sans oublier un minimum de retraite. ET j’ai pensé que peut-être tu pourrais m’employer ! Ce serait génial comme dit Pierrot !

-Quelle excellente idée ! Ah oui bien sûr ! Pas de problème, oh que je suis contente, avec toi je serai tellement plus à l’aise !

Et moi aussi j’ai pensé à quelque chose si cela ne te dérange pas, c’est d’ouvrir une petite barrière entre nos deux jardins afin qu’ils communiquent, ce sera plus facile pour passer d’une maison à l’autre…

- Bien sûr, ce sera très bien ! On pourra l’arranger de façon à ce que tu aies une circulation facile et quand il fera beau tu pourrais t’y installer et Pierrot et Bobine pourront venir sans avoir à passer par devant avec les voitures, même s’il y en a peu ! »

Tout s’installe pour la sécurité et le confort de Madeleine et il semble qu’il n’y ait plus guère de problème à contourner.

A SUIVRE…..

Là-dessus, je vous laisse, je vais aller cuver ma rage ! ahahah

Je vous envoie toutes mes amitiés de bon cœur ! Vous êtes tous des gentils !!!!

LN

PS ce matin en ouvrant pour tenir mes comptes je suis allée voir et j'en suis à 6,12% alors que je n'y vais pas la nuit!!!

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 13:39
NOEL-11-12-09-103
NOEL-11-12-09-103

Bonjour les amis!

Temps gris, temps de pluie, Tant pis!

Les chevrettes ne sont pas venues aujourd’hui, mais les cantonniers sont venus couper l’herbe qui n’est plus que mèches trempées couchées sur la terre par la neige… On se demande à quoi ça sert en dehors de raboter le talus et de tout rendre sale en éclaboussant la route de terre arrachée mais peut-être parce que nous n’avons rien compris…

Notre cher Jean n’est pas abandonné faute de place en chirurgie. Ma sœur ayant craqué chirurgien, docteur et infirmières se sont sentis concernés et sont enfin venus expliquer :

L’hématome sur la cassure de Jean est trop enflé et trop important pour pouvoir opérer maintenant, ils attendent que cela s’apaise et alors ils interviendront.

Maintenant que nous savons, tout le monde va mieux, nous ne nous sentons pas abandonnés, Jean se résigne à devoir rester encore à l’hôpital, ma sœur à faire la navette et à trouver le lit froid le soir, c’est de la faute de personne, « c’est d’ la faute à pas de chance… »

Ma sœur va veiller à gâter son mari chéri en lui apportant des petits plats maison qu’il préfère et qui correspondent à ses besoins et je subodore qu’elle va conjurer le vide de sa maison en faisant de délicieux cookies qui irons régaler les membres du service médical au risque qu’ils ne veuillent plus jamais lâcher son mari pour conserver la manne ! Elle devrait être prudente !!! ahahah

Et puis la grosse émotion !

Hier soir, je regardais une vidéo sur Internet quand : Black out !

« Vous avez dépassé votre cotât de débit pour Internet, pour continuer vous devez vous payer 15 euros ou vous inscrire sur un nouveau contrat plus cher…

Ce n’est pas le texte que je n’ai pas mémorisé, mais c’est le sens !

Enfer et damnation !

Cela m’était arrivé une fois il y a bien longtemps quand j’étais avec le serveur précédent, Numeo. Mais je n’avais plus du tout pensé à cela !!!!

Il n’y a pas de jauge pour voir combien de jus il me reste dans le moteur, il faut aller sur Internet pour savoir !!!

Et à l’idée que je sois sans contact avec vous, ne pas pouvoir vous mettre la fin de l’histoire etc…Vous imaginez mon état d’esprit !

Mais je suis allée voir sur mon cahier de comptes, l’argent est tiré le 10 du mois et on était le 11, normalement le nouveau devrait être commencé ?

Eh bien non !!! Ce serait du 28 novembre au 10 décembre que j’aurais mangé mon forfait du mois ? Je me demande bien pourquoi et comment ? Je n’ai pas fait tant plus que d’habitude ? Mais il parait que les vidéo ça mange tout très vite et il est vrai que Michel prenant l’habitude de monter un peu l’après-midi je lui en ai fait voir alors qu’habituellement je n’en prends pas le temps le plus souvent.

Au moment où j’écris ceci, vendredi 12, je ne sais pas du tout ce qui va se passer, j’ai juste ouvert les mails et…Après leur pancarte une nouvelle fois, le courrier est rentré. J’espère que cela veut dire que je suis remise en route…J’ESPERE !!!!

Je vais donc devoir me restreindre, ne plus aller voir les vidéos diverses dont vous m’envoyez les adresses. Il faut que je m’organise autrement pour garder mes contacts.

En attendant voici :

DES NOUVELLES DE MADELEINE (23)

Marianne se renseigne.

Madeleine de son côté a déjà fait des démarches pour savoir comment vivre sans ses yeux.

Mais pour Marianne, c’est entrer dans un monde totalement inconnu, en dehors de Madame Dupuy chez qui elle fait un peu de ménage de temps en temps quand son aide est absente.

C’est donc avec cette dame que Marianne a pris rendez-vous. Elle en revient avec la tête remplie de renseignements divers :

Elle frappe à la porte de Madeleine !

Pierrot qui était resté avec sa « Grand-mère » ouvre la porte.

-« Maman !

-Bonjour Marianne

-Bonjour Madeleine ! Il a été sage ?

-Oh toujours ! J’ai le petit-fils le plus gentil du monde, n’est-ce pas Pierrot ! »

Il semble que Bobine qui avait suivi approuve et bat du tambour sur le carrelage de l’entrée avec sa queue !

Tout le monde entre et s’assied.

-Alors vous..Tu as vu Madame Dupuy ? Que t’a-t-elle dit ?

-Oh plein de choses…

1- il te faut apprendre ton espace par cœur avant de ne plus voir. Pour cela tu dois fermer les yeux et t’exercer.

2- Tu dois ne jamais changer les objets de place. Toujours remettre au même endroit afin de savoir où les retrouver.

3-il te faut exercer ton nez aux odeurs, c’est-à-dire faire comme un jeu, de repérer, de nommer les senteurs que tu rencontres.

4- tu dois faire la même chose avec les bruits.

-Madame Dupuy dit que bien avant d’être dans la cécité complète elle s’est bien amusée à ce jeu et a découvert plein d’odeurs et de bruits auxquels elle ne faisait jamais attention avant. Elle dit que de fermer les yeux ou de les bander la reposait car sinon elle s’efforçait de voir et elle était trop tendue. Ainsi elle pouvait faire travailler ses oreilles et son nez.

Où en étais-je ? Ah oui..

5- il faut toucher. Il faut que tu apprennes à prendre les objets, à les reconnaître, à allumer le gaz sans te brûler…

  • Je vais changer pour des plaques à inductions ce sera une sécurité !
  • -Ah oui je n’y avais pas pensé ! Bien !

Alors elle m’a dit aussi qu’il y a une sorte d’Atelier pour les malvoyants auquel je pourrais t’emmener où tu apprendrais à fabriquer des choses, pas tant pour ce que tu fabriques que pour t’habituer à « faire »… Il y a une « audiothèque » où tu peux t’inscrire et avoir des livres à écouter. De plus tu pourrais y rencontrer des gens dans les mêmes problèmes que les tiens et en discuter avec eux.

Ah aussi ! Elle m’a dit que ce serait bien que tu prennes un chien avec toi, que c’est une excellente compagnie…

-Ah non, pas de chien, j’ai Bobine qui vient me voir c’est bien !

-Oui, mais elle n’est pas toujours là !

-Non, mais ça ira bien.

-Ah et un téléphone spécial, et un médaillon d’appel…

-Ecoute je vais faire une liste parce que là, tu me débordes Marianne !

-Ben oui, excuse-moi mais il me fallait me rappeler de tout. »

Pierrot qui jouait avec le chien et un os en peau de buffle relève la tête et demande :

-Et moi je fais quoi pour aider ?

-Oh rien mon chéri dit Madeleine

-Ah mais si, réplique Marianne !

Toi tu vas devoir apprendre à toujours remettre les choses en place par exemple, à ne jamais laisser trainer de jouets par terre, tu verras il y aura plein de choses que nous allons apprendre ensemble !

-Oh Marianne, quelle chance j’ai de vous avoir près de moi tous les deux… J’avais tellement peur de devoir quitter ma maison pour aller dans un centre anonyme, je ne sais si j’aurais eu le courage de recommencer une vie comme cela, dans le noir et l’abandon…

Sa voix tremble…Marianne attentive vite enchaîne :

« -Ce qu’il faut c’est prendre les choses en face. Les faits sont là, on ne peut les changer. Alors faisons ce que nous pouvons, et ensemble nous apprendrons, ce sera comme un jeu que nous organiserons pour apprendre avec toi et cela ne nous fera aucun mal ! Allez Madeleine, il y a encore plein d’aventures à vivre …et ensemble tout ira bien ! »

Les deux femmes, les yeux mouillés, se prennent dans les bras et Pierrot trop petit encercle leurs cuisses en se serrant comme elles. Bobine n’ayant pas de place dans l’embrassade les regarde, assise, la tête levée, ses yeux de miel attentifs, l’air de dire « ben et moi alors ? »

A SUIVRE….

Le ventre un peu serré, je vais vous souhaiter une bonne journée et vous envoyer toutes mes amitiés avant d’aller voir si j’ai le Sésame et si les enfers de l’électronique veulent bien laisser passer mon message!

J’espère et à demain et les jours suivants !!!

LN

PS : Ça tourne mais ne passe pas…Mais là ce doit être la connexion trop faible ! Je vais continuer encore et encore jusqu’à ce que ça craque !!!!!! Ah mais !

13h30 : J’ai payé 15 euros et cela devrait marcher je vous dirai la suite demain !!!

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 08:44
MADELEINE 22...

Bonjour à tous !!!

J’espère que vous allez tous bien, n’êtes pas surchargés à préparer Noël qui approche à grands pas !

Mon beau-frère attend qu’une place se libère pour opérer sa jambe….

Nous avons été réveillés ce matin par le téléphone à 7.15h. Comme nous sommes quelque peu tendus entre les nouvelles pour ma sœur et Jean , et les nouvelles toujours de maman, je vous laisse imaginer la panique pour jaillir du lit avant même d’ouvrir les yeux , dévaler l’escalier dans le noir et trouver le téléphone…déjà muet, raccroché.

Je pense et espère que c’était un faux numéro.

J’ai entendu parler de l’autorisation pour des quartiers « touristiques » de permettre le travail le dimanche. Et je m’interroge :

  1. Comment définir les quartiers touristiques, et si eux ont le droit pourquoi pas les autres.
  2. Quand un patron embauchera du personnel, il demandera « acceptez-vous de travailler le dimanche ? ». Si la personne veut garder son dimanche pour croiser de temps en temps son gamin et qu’elle répond non, le patron donnera la place à celui ou celle qui voudra travailler le dimanche. Ce qui très vite sera une obligation à qui veut travailler de le faire le dimanche, ou alors pas de boulot !
  3. Pourquoi le dimanche, en fait c’est le week end, samedi et dimanche ! La plupart des métiers ne travaillent pas le samedi non plus. Donc c’est deux jours.

Qui s’occupera des enfants ? Quand les couples auront-ils un peu de temps pour eux ? Impensable !

Mais :

  1. Si on laissait ces deux jours ouverts au travail en interdisant cet emploi à quiconque ayant déjà un emploi, que l’on garde ces deux jours uniquement pour les gens qui n’ont pas de travail, ou ne peuvent travailler à plein temps comme les étudiants par exemple…Cela ferait des petits emplois qui dépanneraient bien des gens avant de trouver un travail à temps complet !

Bon, la prochaine fois que je rencontre le président je lui en parlerai !

Et voilà nos amies, je leur laisse la parole !

DES NOUVELLES DE MADELEINE (22)

La famille.

-« Où cours-tu Pierrot ?

-Je vais voir Madeleine !

-Mais tu ne lui parles pas de ses yeux. Pour l’instant moins on en parle et mieux c’est pour elle, tu entends ? Tu ne dis rien !

-Non, M’man ! »

Madeleine va ouvrir la porte et reçois Pierrot comme un boulet de canon dans ses jambes puis qui se câline la tête sur son ventre..

-« Bonjour Bonhomme ! Te voilà bien matinal ! » Lui dit Madeleine en l’embrassant !

« Tu veux un petit gâteau ? »

-« Merci Madeleine mais faut que tu t’assoies parce qu’il faut qu’on parle. »

Madeleine rit gentiment :

-« Tu es drôlement sérieux Pierrot !

-« Oui c’est sérieux.

-« Bon, bon, eh bien asseyons-nous ! Qu’est-ce que tu veux me dire…

-« Madeleine je veux te demander quelque chose…

-« Oui, je t’écoute…

-« Je t’aime beaucoup fort !

-« Moi aussi mon chou » répond Madeleine un peu inquiète du sérieux de l’enfant.

-« T’as pas d’enfant. Moi j’n’ai pas de grand-mère. Est-ce que tu pourrais être ma grand-mère ? »

Après quelques secondes de surprise Madeleine répond :

-« Je ne peux être ta grand-mère officiellement puisque nous ne sommes pas du même sang, il faudrait pour cela que je sois la maman de ta maman !

-« T’aimerais pas ?

-« Si…si-si ! Pourquoi ?

-« Donc on pourrait faire semblant ? Que toi tu serais ma Grand –mère et moi ton petit garçon ? Tu n’voudrais pas ?

-« Eh bien, si… Oui, je voudrais bien être ta grand-mère, je serais même fière d’être ta grand-mère, mais il faudrait tout de même que ta maman soit d’accord !

-« Si tu es ma grand-mère, on est une famille ?

-« En quelque sorte, disons une famille qui se choisit…et ma foi, c’est peut-être les meilleures se dit-elle en aparté…

-« Alors maman elle est d’accord, elle a dit que si on était une famille ce serait plus facile !

Je suis content Madeleine…heu Mamie, je te remercie parce que je t’aime beaucoup beaucoup… »

L’enfant se lève, embrasse Madeleine en écrasant sa frimousse sur ses joues et retourne chez lui en claquant la porte et en courant, laissant Madeleine interloquée, assise sur le canapé et n’ayant rien compris à la démarche de l’enfant, mais s’emplissant d’une grande douceur en se répétant doucement le mot…Mamie… Il me demande d’être une Mamie, et la Mamie de cet enfant adorable….

Il ne fallut pas longtemps à Pierrot pour rentrer chez lui avec la même pression et avant même de fermer la porte il hurle à sa mère :

-« M’man ça y est ! Ce sera plus facile, Madeleine elle est de la famille, elle accepte d’être ma grand-mère ! »

Je vous laisse imaginer la stupéfaction de Marianne qui écoute son fils lui raconter sa démarche auprès de leur amie.

-« Pierrot, tu aurais-dû m’en parler avant, il ne faut pas agir ainsi sans réfléchir !

-« Mais j’ai réfléchi maman ! Depuis hier soir je réfléchis ! Tu n’es pas contente ?

-« Si Pierrot, je serais très contente que cela se passe ainsi, mais il faut tout de même que je voie cela entre grandes personnes avant … Bon, tu restes sage et je vais voir Madeleine. »

Quand les deux femmes se rencontrent elles sont encore sous le coup de la surprise, mais l’idée a fait son chemin dans le cœur de Madeleine qui explique à son amie :

-Votre fils est incroyable ! Si cela ne vous dérange pas, je serais très heureuse d’être sa grand-mère d’adoption, je l’aime beaucoup, et, à vrai dire, je vous aime beaucoup aussi…

-« Eh bien je TE déclare officiellement Mamie de Pierrot et j’en suis moi-même ravie ! Quel numéro ce gamin ! Tu sais qu’il ne m’avait rien dit !!! Il a trouvé cela tout seul !

Allez Mamie venez que je vou…T’ embrasse et je file retrouver mon gamin ! A tout à l’heure Mamie Madeleine !

-A tout à l’heure ma « FILLE » ! «

Et toutes deux éclatent de rire de bon cœur !

A SUIVRE….

Et voilà. Ce sera tout du moins pour l’instant, je vous laisse vaquer à vos occupations, bien que je ne pense pas qu’il y en ait beaucoup parmi vous pour aller garder les vaches, le mot m’y fait toujours penser ! Il faut que je demande à ma sœur, mais si vaquer vient de vacant, je ne peux pas ne pas penser que vache a la même origine ! Qui vaque mieux qu’une vache ?

Je vous laisse sur ces pensées profondes( !) et je vous souhaite à tous et à chacun une excellente journée avec un bon feu qu’il soit dans la cheminée ou de radiateur !

Toutes mes pensées chaleureuses vous accompagnent !

LN

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 08:59
MADELEINE 21...

Bonjour à vous, bonjour à toi !

Les nouvelles s’enchaînent, des mauvaises et des bonnes…

Mon beau-frère s’est cassé la jambe…Ma sœur coincée entre l’hôpital et maman à côté de chez elle… C’est dur….Ma sœur plaisante toujours pour dire que je suis tellement plus vieille qu’elle mais deux an de différence, je sais que cela devient difficile tout de même, même à son JEUNE âge!

Des bonnes, mon amie va avoir une pension pour l’aider et son fils qui vit avec elle pour l’assister a trouvé enfin un VRAI travail…

Une nouvelle ne compense pas l’autre, la vie est émaillée de choses qui ne se croisent pas toujours… Il faut prendre le tout et faire son chemin avec…

Tout est blanc et gris de brouillard, les arbres sont noirs, il nous reste l’espoir…

Que jean garde le moral et réagisse bien à la médecine et à sa peine, que ma sœur tienne le coup, que maman ne se sente pas inutilement coupable d’être lourde dans le chemin, que mon amie et son fils voient enfin le bout du tunnel…. Et puis tant d’autres dont je ne parlerai pas, tant d’autres que la feuille n’en finirait pas de se couvrir…

Il nous reste toujours l’espoir… Que le fils revienne, que la fille se prenne en charge, que celui-ci guérisse, que celle-ci se console….

ESPOIR….

Allons voir chez Madeleine cela nous changera les idées, bien que ce ne soit pas si gai non plus !

DES NOUVELLES DE MADELEINE (21)

Marianne rentre chez elle, le cœur lourd, bouleversée par des émotions multiples…

Quand elle entre dans la maison, Pierrot se lève pour venir à elle et tout de suite remarque le visage tendu de sa maman :

-« Qu’est-ce qu’il y a ? Elle est malade Madeleine ?

-Non mon chéri, elle n’est pas malade, mais elle a un gros souci. Viens, on va s’asseoir et je vais t’expliquer. »

Tous deux vont s’installer dans la cuisine dans l’odeur du diner et la chaleur qui les rassurent.

Assis côte à côte sur les chaises autour de la petite table, Marianne prend la main de son fils dans les siennes.

-« Voilà chéri. Tu es grand et je vais tout te dire car je vais… Nous allons avoir besoin de toi. Notre amie Madeleine va devenir aveugle.

-Aveugle c’est comme les pirates ? Elle va mettre un bandeau ?

-Non, ça c’est borgne. Pour elle c’est pire, elle ne verra plus du tout…

-Plus du tout ? Elle ne nous verra plus ?

-Non mon chéri

- Et nous non plus ?

-Non, nous ne sommes pas aveugles, nous la verrons ! Attends, suis-moi… »

Marianne entraine son gamin vers la porte d’entrée, décroche le foulard qui est sur le porte-manteau et le noue autour des yeux de l’enfant en lui expliquant :

« -Voilà, il y a un jeu qui s’appelle Colin-Maillard. Je te fais tourner, et maintenant sans découvrir tes yeux, tu dois m’attraper ! »

Marianne s’esquive légèrement de droite et de gauche puis se laisse prendre en riant et demande :

-Devine qui c’est ?

-Ben c’est toi maman !

-Comment le sais-tu ?

-On est que tous les deux !

-Tu as raison, mais bien que tu ne me voies pas, tu me reconnais ?

-Oui, j’ai touché ton tablier, et puis dans la poche il y a ta petite boîte avec le tire-tique pour Bobine, et puis y a tes cheveux, et puis tu sens bon !

-Voilà. C’est ce que je voulais que tu comprennes. Madeleine ne verra plus avec ses yeux. Mais elle va apprendre à voir autrement, avec ses mains, avec son nez, avec ses oreilles… Maintenant attends, je vais te remettre le bandeau… »

Elle fait trois tours avec Pierrot :

-« Ne bouge pas…. »

Marianne se recule.

-« Maintenant sans regarder, va dans la cuisine… Non, c’est un peu plus loin, attention tu vas te cogner, c’est bien mon fils, LA CHAISE !! ! ahahah tu as bien failli la faire tomber, sais –tu où tu es ?

-Près de la table !

-Oui, essaie de prendre le verre qui est dessus…. ATT..ention… C’est bien. Retire ton bandeau.

Voilà Pierrot, tu comprends les difficultés que Madeleine va devoir affronter et pour cela il nous faut l’aider ou alors elle devrait partir dans un établissement spécialisé..

-Comme moi il y a deux ans ?

-Un peu…

-Comment peut-on aider Madeleine, je ne veux pas qu’elle s’en aille…

-C’est ce à quoi nous devons réfléchir. Ce n’est pas facile car nous ne connaissons pas vraiment Madeleine, elle n’est pas de notre famille, aussi devons-nous faire attention de ne pas la froisser…

Tu sais la dame chez qui je fais le ménage de temps en temps, elle est devenue aveugle aussi, je vais lui demander des conseils car elle s’est bien habituée et cela fait longtemps qu’elle est malvoyante…

-Je croyais que malveillante cela voulait dire méchante !

-Tu as raison, mais j’ai dit Mal-VOYante. On ne dit plus aveugle, on dit malvoyante.

-Et si Madeleine était de la famille ce serait mieux ?

-Un peu, on serait plus à l’aise, oui… Bon, on verra plus tard, pour l’instant nous allons diner, nous ne sommes pas en avance. Va te laver les mains mon chéri..… »

A SUIVRE….

Juste une petite chose pour nous donner à penser autrement :

Les chercheurs de Tel Aviv ont réussi à transformer certaines crevettes femelles afin qu’elles ne fassent que des enfants mâles parce qu’elles sont meilleures et se vendent plus cher… Et quand il n’y aura plus que des mâles ????? …Je n’ai pas la réponse.

Je vous souhaite une excellente journée, au chaud si possible. Une pensée pour les couvreurs, gars du bâtiment, hommes et femmes travaillant dans les rues, sur les marchés, cela devient dur pour eux ! Merci les braves !

Je vous envoie toutes mes amitiés et la chanson n’étant pas venue spontanément ce matin, je vais m’obliger à en trouver une… Chantons ! Et si vous manquez d’inspiration, vous pouvez toujours aller voir sur Elantra et Millena, des chansons ils en ont plein avec les illustrations !!!

Tiens, que pensez –vous de :

« Ya d’la joie ? » Allez conjurons le sort !

Bonne journée à tous !

LN

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 08:49
NOËL-11-12-02-080
NOËL-11-12-02-080

Bonjour tous et toutes !!!

Tout est blanc au Rio !

Tout l’était hier soir, de gros flocons larges et mous. Michel est parti chez son médecin les roues dans l’épaisseur blanche mais à 5 ou 6 km d’ici il n’y en avait plus. Meymac était humide c’est tout. La différence d’altitude est très sensible. Souvent il pleut seulement à quelques kilomètres quand nous avons de la neige !

Mais Michel est rentré sans encombre, il a même réussi à garer la voiture dans son étroit raidillon au bord du vide! Ca je ne l’aurais pas fait !

Aujourd’hui il a rendez-vous à 5h pour le contrôle du J9…

La rose fanée

Flocon sur le nez

Termine l’année.

H.P.

Bon, allons voir Madeleine, ça ne va pas…

DES MOUVELLES DE MADELEINE (20)

Le temps passe…

Ces derniers jours Madeleine semble soucieuse.

-« Ca va Madeleine ?

-oui, oui, tout va bien… »

Marianne ne pouvait insister plus sans être indiscrète !…

Madeleine vint moins souvent… Parfois Marianne s’apercevait qu’elle n’avait pas allumé sa lumière….

Elle avait aussi remarqué des petits détails insignifiants de maladresses…

-« Ca va Madeleine, vous êtes sûre ? Vous n’avez besoin de rien ?

-Non, non Marianne tout va très bien… »

Et puis, un soir vers 7h alors que tout était éteint chez Madeleine bien que ce soit l’heure où elle regardait habituellement les jeux du soir à la télévision, Marianne n’y tint plus et prenant son courage à deux mains, alla frapper chez sa voisine sous prétexte qu’elle n’avait plus de sel. C’était ridicule mais c’est tout ce qu’elle avait trouvé.

Après avoir frappé plusieurs fois, la lumière s’était enfin allumée et Madeleine vint ouvrir.

Elle avait le visage tiré et les yeux rougis.

-« Ça ne va pas Madeleine, ne me dites pas le contraire !

- Si , si , ne vous inquiétez pas !

-Madeleine, je ne partirai pas d’ici avant de savoir, cela fait des jours et des jours que je vous vois vous miner… »

Et Madeleine fondit en larmes. Marianne mit son bras autour de son amie qui céda et posa sa tête sur son épaule en sanglotant. Marianne guida doucement Madeleine vers le canapé…

-« Allons, allons Madeleine. Je suis là. Dites-moi ce qui se passe, je suis là, vous savez combien j’ai d’affection pour vous, je suis votre amie. »

Ce qui déclencha une nouvelle averse de larmes.

Après un temps, les sanglots se calmèrent et Madeleine reprit le contrôle d’elle-même :

-Je suis désolée Marianne, je ne voudrais pas vous encombrer de mes soucis ! Et Pierrot est tout seul, allez voir votre fils !

- Ne bougez pas, je reviens. »

Marianne courut chez elle et demanda à Pierrot de rester bien sage, Madeleine avait besoin d’elle et l’enfant accepta sans difficulté, inquiet lui-même cette fois. Il comprit que c’était sérieux.

Marianne revint vers Madeleine qui s’était rafraichie le visage et s’était donné un coup de peigne.

-« Voilà, mon fils restera sage et je peux vous écouter.

- … Oh c’est bête… Et je croyais m’être préparée car je le sais depuis longtemps…Mais… je vais perdre la vue…

-Oh non ! dit Marianne dans une plainte !

-Et si. Cela fait longtemps que je le sais, je finirai aveugle. Depuis longtemps mes yeux baissent.

Je croyais vraiment m’être préparée à cette éventualité de ne plus voir et pourtant cela me fait horriblement peur.

-Je comprends et cela me fait peur à moi aussi rien que d’y penser pour vous !

Mais, si je puis dire, vous avez de la chance de le savoir à l’avance, je pense que votre cécité sera progressive ?

-En effet

-Aussi vous allez pouvoir apprendre petit à petit à vous débrouiller avant de ne plus voir du tout. Ne vous affolez pas, je connais une personne qui est maintenant complètement aveugle et si vous saviez tout ce qu’elle peut faire par elle-même ! C’est aussi une question d’organisation.

Madeleine, ce qu’il faut faire c’est regarder les choses en face…

-Vous avez le mot juste ! sourit amèrement Madeleine

-Oh pardon, éclate de rire Marianne

Et les deux femmes de pouffer nerveusement dans un fou rire partagé.

-Madeleine écoutez-moi, on va s’arranger, s’organiser avant le jour fatal. Vous allez voir, non, bon, on ne peut faire autrement que d’utiliser ce verbe ! Nous allons vous aider pour que ce soit le moins difficile possible. Vous n’êtes pas seule, nous sommes là Pierrot et moi !

Marianne prit Madeleine dans ses bras et toutes deux restèrent un moment enlacées. Au début Madeleine restait un peu raide puis Marianne sentit enfin le corps de son amie céder et se détendre contre elle, jusqu’à ce que la femme la serre à son tour dans ses bras.

A SUIVRE….

Aujourd’hui est un jour de triste anniversaire pour ceux qui ont aimé Jacky, elle nous quittait… Mais pas tant que cela. Il me suffit de penser à elle pour que son grand rire me réchauffe et me rassure et toute la bonté qu’elle nous a laissée reste bien vivante. Alors envoyons-lui notre plus beau sourire…

Je ne vous en raconte pas plus et je vais vite aller m’habiller car je n’ai pas chaud malgré les 17°C de mon bureau. Je sens la neige derrière les doubles carreaux !

Soyez prudents si cela glisse chez vous ! Prenez bien soin de vous couvrir, pensez à un bonnet ou chapeau, il est connu que c’est par la tête que nous nous refroidissons les plus ! (Sauf si on est tout nu je suppose !!!!)

Bonne journée à tous et mille baisers légers comme des flocons mais tellement plus doux et plus chauds !

LN

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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 08:46
 HIVER-10-11-28_155
HIVER-10-11-28_155

Bonjour c’est lundi ! Et oui !

Et hier nous avons eu du soleil ! Et oui !

On ne peut pas dire que j’en aie trop profité car j’avais de quoi m’occuper à l’intérieur, j’ai travaillé sur mon montage de photos de Noël pour mon amie. Mais les photos étaient très disparates, pas facile à réunir, avec des clichés grands formats de qualité et d’autres toutes petites et donc un peu floues. Mais j’ai tout de même réussi à en tirer quelque chose. Mes difficultés visuelles ne m’aident pas, je commence à ne pas remarquer les détails qui déraillent…. Ça va être frustrant….

Ce matin brouillard. J’espère qu’il ne va ni neiger, ni glacer, Michel doit sortir ce soir pour faire renouveler son ordonnance et prendre ses médicaments pour le mois.

J’ai reçu un catalogue sans l’avoir commandé de la Ferme de Ste Marthe. Si vous êtes intéressés par la culture Bio, c’est un catalogue de rêves ! Vous y trouvez TOUT ! Graines, plantes, nichoirs, insectes…. Et des plantes dont je n’ai jamais entendu parler !!!!

J’ai compté il y a 127 oui 127 sortes de tomates différentes !!!!!

Attendez, je vais vous mettre leur lien :

www.fermedesaintemarthe. Com

Cela peut vous amuser !

Et je vous laisse avec celles qui deviennent nos amies virtuelles !!!

DES NOUVELLES DE MADELEINE (19)

Les lunettes.

De ce jour ce furent des va-et-vient entre les deux maisons. Souvent Pierrot venait frapper à la porte de Madeleine pour quelques minutes, le plus souvent suivi de Bobine a qui Madeleine avait définitivement acheté un panier avec coussin pour l’installer près du canapé à sa place préférée. Il avait même son bol à la cuisine !

Marianne apportait un morceau de gâteau, ou bien c’est Madeleine qui portait quelque chose, elles prenaient le café souvent ensemble, l’une partait faire les courses, elle demandait à l’autre si elle avait besoin de quelque chose etc….

Marianne et Pierrot sortent de la maison. Ils ont enfilé les manteaux à capuches car le vent souffle mais la pluie a cessé de tomber. Ils ont préféré laisser Bobine à la maison et vont faire quelques courses indispensables.
Alors que Marianne tourne la clé pour fermer sa porte, Pierrot se retourne et s’exclame en s’échappan
t:

-« Maman ! C’est Madeleine ! »

Marianne se retourne :

-« Attention Pierrot ! »

En effet la voiture de Madeleine s’engage devant les logements. Elle arrête la voiture, et descend. Pierrot se précipite bras tendus et elle se baisse avec plaisir pour embrasser l’enfant.

Pierrot regarde La femme et s’écrie :

-« Maman ! Regarde Madeleine a des lunettes ! »

En même temps La jeune maman s’était approchée et embrasse Madeleine.

-« Ah mais c’est vrai vous avez des lunettes ! C’est la première fois ! »

-« Oui, je portais des verres de contacts ».

Marianne a une curieuse impression, une certaine réticence, une gêne dans la voix de Madeleine.

Madeleine est une femme élégante, se tenant bien droite et ne faisant pas du tout sa soixantaine avancée. Aussi Marianne pense que, porter des lunettes lui fait ombrage en marquant un certain âge… Tout de suite elle enchaîne :

-« Oh mais cela vous va très bien ! Elles sont très discrètes et si Pierrot n’avait pas vu, les mômes rien ne leur échappe, je ne suis pas certaine que je m’en serais aperçue ! Mais les verres de contacts ne m’avaient jamais sauté à l’œil…si j’ose dire… »Finit-elle avec un sourire encourageant.

Madeleine a un pauvre sourire, décidément ce n’est pas la joie. Marianne n’insiste pas et dit :

  • « Nous allons jusqu’au magasin, le soleil pointe son nez, venez-vous avec nous ?
  • Non, c’est gentil mais je suis fatiguée, je préfère rentrer me reposer.
  • -Je vous rapporte quelque chose ?
  • -Non, ça va j’ai ce qu’il me faut, merci. »

Elles se saluent de la main, Marianne attrape la menotte du gamin et les voilà partis.

Madeleine ferme sa voiture, cherche la clé de sa maison…Non pas cette poche…Elle semble un peu perturbée… Ah la voilà…ouvre sa porte, entre chez elle jette son manteau sur la patère de l’entrée sans précaution, fait très inhabituel, se verse un verre d’eau à la cuisine, l’emporte avec elle et va s’allonger sur le canapé du salon….

A SUIVRE….

Maintenant je vais aller plier mon linge en attendant le petit déjeuner qui ne saurait tarder. Entendez-vous Michel chanter dans la cuisine ? Cela m’émerveille chaque fois car moi, le matin, je suis plutôt cotonneuse et brouillard, mais lui se réveille avec une grande facilité et il est tout de suite joyeux et dispos !

Je vous souhaite d’être également joyeux et dispos, d’entonner la petite chanson du jour quelle qu’elle soit, à votre goût, et je vous envoie plein de chaleur du cœur !

LN

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