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25 août 2018 6 25 /08 /août /2018 09:23

Devinez!!!

Bonjour à tous !

 

Le frais brouillard attendait notre réveil, mais la météo a promis que cela se lèverait gentiment dans la journée. Je l’espère pour la fête du village, la St Salvy d’Ambrugeat, et j’ai hâte de voir ce que va nous faire encore découvrir Madame Breuil avec son exposition, et d’aller admirer celle de peintures à l’église et je ne pense pas pouvoir être déçue des œuvres de Monsieur Breuil et de beaucoup d’autres qui ne manquent pas non plus d’imagination créative!

 

La photo est amusante et, d’un peu loin regardant cette scène, je me suis demandée quelques secondes quel était ce renard installé dans la cage de Cassis !!! Je suis vite allée prendre mon appareil pour partager cette surprise avec vous. Evidemment de plus loin avec des yeux fatigués, cela surprend plus que de près avec les détails !

A propos de Cassis, devinez combien il pèse ? Allez, dites un peu quand vous vous souvenez que le 13 juillet il ne faisait que quelques grammes… Mon petit cochon pèse maintenant 70 grammes ! Il va bientôt être bon à manger ! Oh nooon !(Oh siiiii ! diraient les chats qui ne l’ont pas encore découvert. ( Pourvu que cela dure !)

Puisqu’on parle de mon porcelet dodu, je lui ai congelé des portions de soupe dans des moules à glaçons pour les jours ou notre soupe n’est pas faite pour lui. Grasse ou épicée… Je sais que la viande qu’il peut manger n’est pas très bonne pour sa santé future donc j’évite.

Je ferai de même avec de la compote.

Car j’ai compris une chose :

Nous déplorons cette stupide habitude qu’ont les rongeurs de tout entamer et ne rien finir. Nous partagerions volontiers de leur laisser UNE pomme ! Mais, et c’est un mauvais souvenir, nous avions la chance alors d’avoir des fruitiers qui donnaient bien et de belles pommes Joséphine que l’on rangeait soigneusement pour l’hiver. Nous regardions souvent qu’elles ne se gâtaient pas, chaque fois que nous passions devant, souvent. Puis un jour nous avons eu l’idée de tirer les cageots… Par derrière elles étaient toutes ou presque toutes entamées !!!!

Les rongeurs, comme la plupart des animaux, laissent une partie de leurs trouvailles pour qu’elles se reproduisent et aussi pour partager. Les poules laissent toujours de grains à mon désespoir qui les achète, mais pour qu’elles se resèment ! Les vaches ne rasent pas toutes les herbes, n’arrachent pas les racines, les lions laissent des restes pour les hyènes etc… Mais ils ne choisissent pas avec leur tête sinon beaucoup diraient comme nous les humains égoïstes, que l’autre n’a qu’à se débrouiller. C’est construit, enregistré par je ne sais quel créateur de génie, dans leur tête. Et ils doivent avoir un système d’alarme sophistiqué pour les prévenir de ne pas aller plus profond dans leur consommation ! Je pense que le lérot SENT que cet aliment est entamé, plus si frais, car il le refuse. Il ne mange jamais quelque chose qui a été à l’air depuis la veille.

Je vous rappelle que mes découvertes et conclusions n’ont absolument rien de scientifique et comportent peut-être plus d’imagination que de certitude, mais je partage car cela peut aussi amuser de penser à toutes ces choses qui se passent normalement et dont le sens nous échappe.

 

Les Pholcus phalangioïdes ou pholque phalangide pour faire plus simple, de la maison, ces fines araignées aux toiles plus fines encore qu’arachnéennes ce qui est un comble et un pléonasme, ont réuni la population du rio pour une découverte incroyable !

-« Les sauterelles qui ne sortaient jamais de la prairie vivent maintenant dans la maison ! »

Elles ont parlé de dérèglement de la planète, du changement du climat à cause des pissenlits qui brouillaient le ciel avec leurs drones, de la politique des humains et des produits insecticides etc…

J’ai dû aller plaider coupable… Mea culpa, c’est ma faute, ma très grande faute…

J’en attrape dans l’herbe, quand je peux ! Pour Cassis bien sûr ! Et je les mets dans un bocal. Mais quand je veux les reprendre, il est fréquent qu’une ou deux reprennent leur liberté dans mon bureau sans que je puisse les rejoindre !

 

Je vous laisse quelques minutes, il est l’heure d’appeler maman avant qu’elle ne disparaisse dans les labyrinthes de la maison de retraite, je reviens !!!!

 

Maman va, la vie continue…

 

Hier j’ai fait les petits dessins pour des petits poèmes mais je reconnais que j’ai un peu interprété les choses à ma façon et je ne suis pas certaine que cela ira pour son usage. Sinon je me ferai un plaisir d’en refaire, cela m’amuse.

Mais l’un d’eux était à propos des « blattes répugnantes » et cela m’a fait sauter contre l’injustice ! Cela reviendrait à dire que les éboueurs et les femmes de ménage sont répugnants !!! Car ce qui est dégoûtant ce sont NOS ordures, pas ces blattes qui doivent appeler toute une armée à la rescousse pour nettoyer la place ! Alors sur mon dessin j’ai bien montré que la blatte tenait le balai pour nettoyer nos déchets !

Je reconnais que je n’ai aucune envie de voir arriver une pléiade de cancrelats dans ma maison, mais c’est aussi pour cela que je nettoie soigneusement moi-même autour de la poubelle et la vide souvent.

 

Sur cette image particulièrement appétissante, chers amis, OUBLIEZ. Et revenez aux fleurs et aux lérots qui se glissent entre elles sans être vus pour cueillir…les sauterelles !

Je vous envoie toutes mes amitiés, comme toujours et mes vœux pour une excellente journée !

LN

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24 août 2018 5 24 /08 /août /2018 09:03

"Il est beau, il est beau mon haricot! Approchez!..."

On voit que j'ai vendu sur les marchés! ;-)

Bonjour à tous !

 

Ces haricots s’appellent des « phénomènes » devinez pourquoi ? Et ils sont excellents tout autant que les plus fins ! En vérité pour notre consommation, je les cueille avant cette taille extrême!

Là, je ne sais, le soleil qui les a fait mûrir très vite va peut-être les avoir durcis, mais habituellement ils n’ont aucun fil.

Quand on dit « je vais faire UN haricot de mouton » ce doit être avec CE haricot-là !

D’habitude je récolte ces phénomènes les mains glacées dans les premières gelées blanches de l’automne, aussi quand Michel m’a dit :

-« Est-ce que tu as vu les phénos ? (oui nous nous appelons par nos diminutifs, nous nous connaissons depuis longtemps !)

-Oh ce n’est pas encore le moment !

-Tu devrais y passer… » et il avait raison !

Mais Michel n’a pas pu m’aider à les équeuter durant l’après-midi parce qu’il avait bien autre chose à faire !

Une nouvelle fuite d’eau…

Cela ne nous rassure pas trop, c’est déjà arrivé à une personne pas loin, des tuyaux de cuivre de mauvaises qualité que nos eaux acides finissent par attaquer… C’est la deuxième fuite en peu de temps dans le même coin. Bien entendu la fuite était dans le mur donc il a fallu casser le plâtre pour atteindre l’endroit à réparer. Heureusement que j’ai mon plombier à domicile !

Comme il a fallu souder, la chaleur a déclenché l’alarme au-dessus, si bien qu’en cadence Michel avait ce sifflement strident qui lui rentrait dans les oreilles. Ce n’était pas très confortable.

Du coup, comme ce n’est pas très loin de l’évier, cela nous a fait chanter cette chanson absurde mais adorablement exprimée par la voix aigüe de Pauline Carton, je suis allée chercher le texte sur Internet:

 

Sous Les Palétuviers ♪

(duo avec René Koval)
[Pedro]:
L'amour, ce fruit défendu
Vous est donc inconnu ?
Ah ! Cela se peut-il,
Joli petit bourgeon d'avril ?

[Honorine]:
Ah ! Je ne l'ai jamais vu,
Jamais vu ni connu,
Mais mon cœur ingénu
Veut rattraper, vois-tu,
Tout le temps perdu !

[Pedro]:
Ah ! Rien ne vaut pour s'aimer
Les grands palétuviers,
Chère petite chose !

[Honorine]:
Ah ! Si les palétuviers,
Vous font tant frétiller,
Je veux bien essayer...

{Refrain:}
[Pedro]:
Ah ! Viens sous les pa ...

[Honorine]:
Je viens de ce pas,
Mais j'y vais pas à pas !

[Pedro]:
Ah ! Suis-moi veux tu ?...

[Honorine]:
J' te suis, pas têtu',
Sous les grands palétu ...

[Pedro]:
Viens sans sourciller,
Allons gazouiller
Sous les palétuviers

[Honorine]:
Ah ! Sous les papa papa
Sous les pa, les létu,
Sous les palétuviers ...

[Pedro]:
Ah ! Je te veux sous les pa,
Je te veux sous les lé,
Les palétuviers roses ...

[Honorine][Pedro]:
Aimons-nous sous les palé,
Prends-moi sous les létu,
Aimons-nous sous l'évier !...

 

Je vous épargne le deuxième couplet, mais peut-on plus fou que cette chanson ? Nous ne pouvons l’entendre éraillée par cette dame sans nous écrouler de rire ! Il fallait oser et de plus avec cette voix-là ! Elle chante pourtant parfaitement juste car la musique n’en est pas simple !

 

Nous avons eu un petit passage orageux et trois gouttes de pluie qui ont humecté mes cheveux pendant ma cueillette et rien de plus, ce n’est pas ce qui va mouiller le sol ! J’ai regardé les prévisions, normalement cela doit être clair, samedi, pour la St Salvy et la fête au village ! Croisons les doigts !

Par contre ce matin il pleuviote. Une bonne pluie ferait du bien au jardin et serait la bienvenue !

 

Le temps pleure d’émotion, un départ…A cette heure elle est en route…

Ça nous fait tout drôle, notre petite fille ainée et aimée s’envole pour aller vivre et découvrir la Corée pendant un an… C’est looooin !!!! Pour nous c’est encore une petite fille alors qu’il est vrai que j’étais déjà mariée et travaillant depuis trois ans à cet âge-là….

Nous sommes tellement heureux d’Internet et des téléphones dans ce cas-là ! Nous pourrons avoir autant de nouvelles qu’elle le souhaitera !

Bonne route et Bonne chance à notre Grande Chérie !

 

Ma sœur comme moi avons parlé de notre côté chacune, de cette perplexité à embrasser tout le monde. De cœur et par mail je vous embrasse tous, pas de problème et au contraire, mais de visu nous trouvons que c’est disproportionné, que cela ne fait plus de différence de graduations de sentiments, que ce n’est pas toujours agréable avec les maquillages, et que bientôt l’hiver va à nouveau nous faire partager les gastros et les grippes. Ma sœur propose même un badge, je propose un « NO KISS » que nous porterions pour dire que nous préférons une main sur l’épaule pour l’amitié ou autre gestes comme dans d’autres cultures. Et ma sœur a eu beaucoup de réponses en accord avec ces idées ... Qu’en pensez-vous ?

 

En attendant, je vous souhaite une bonne journée et par courrier je n’hésite pas à vous embrasser sans contact charnel et de toute mon affection pour chacun de vous.

LN

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23 août 2018 4 23 /08 /août /2018 09:29

Cassis hier soir finissant sa sauterelle.

Bonjour à tous !

 

Quelle cavalcade mais aujourd’hui ce fut dans mon bureau pour écoper tous les messages qui me noyaient……pour mon plaisir !

 

J’ai été surprise mardi par une dame qui s’est approchée de moi d’un air entendu pour me dire bonjour. Devant ma réponse aimable sans plus elle se rend compte que je ne l’ai pas reconnue.

-« Mais si nous nous connaissons, vous avez même fait le dessin de mes escaliers ? »

J’ai mis tout un temps pour me rappeler l’escalier et le dessin et j’ai renoncé à me souvenir de cette gentille dame qui serait même venue à la maison parait-il !

Ensuite une autre me rappelle me connaître parce que j’aurais fait des « miniatures » pour la  fête, et je ne me souviens pas du tout de quoi il retourne !

CA FAIT PEUR !!!!

 

Bêtise du jour : Si je sème des noyaux de dattes, vais-je pouvoir récolter un calendrier ?

 

Une amie m’en faisant la réflexion, je tiens à vous rassurer, la photo de Cassis derrière les barreaux NOUS fait triste mais pas du tout à lui. Au contraire. Les lérots semblent très craintifs, voire fébriles au moindre mouvement et de lui-même il se réfugie dans sa cage et ne la redoute pas du tout. Quand vous le voyez aux barreaux c’est au contraire qu’il est tout à fait rassuré de jouer avec moi et si c’est Michel, il s’immobilise ou file dans son lit !

Le plus dur dans l’élevage d’un lérot c’est immanquablement de lui attraper des sauterelles que je manque justement régulièrement !

Ce matin je suis un peu inquiète Cassis est réveillé ce qui est rare et il est un peu… Je ne sais comment vous dire. Il n’est pas mou, lent… Mais vous avez eu des gosses et des fois vous devinez qu’ils sont un peu « patraques » même si rien ne vous le prouve. Je me souviens d’un docteur qui me dit :

-Votre bébé a-t-il de la température ?

-Oui docteur.

-Combien ?             

-Je ne sais pas je ne la lui ai pas prise.

-Ah les mères, toutes les mêmes ! Elles mettent la main sur le front des gosses et elles SAVENT !  Mais cela ne veut rien dire !

-Je sais que ma fille a de la température parce qu’elle est tendre… »

Donc pour en revenir à Cassis il est tendre. Il est resté dans ma main sans courir, gentil, « mordilleur léger », mais moins énergique que d’habitude.

Je penche pour un petit problème digestif. Je ne vous donne pas de détails scatologiques qui ne vous serviront en rien. Je lui ai donné un morceau de chou-fleur hier, je ne le retrouve pas. Il est possible que cela ait perturbé son intestin. Je n’ai pas remis sur son plateau de soupe ou choses nouvelles, mais de la pomme et de la courgette râpée qu’il aime et supporte depuis le début.

J’ai vu que le gland a disparu, j’irai lui en cueillir un autre tout à l’heure. Il a une noisette et des graines de tournesol, un peu de compote maison de pomme-abricot-raisins secs et du Chavroux. Et sa tomate cerise qu’il n’a pas touchée. On va voir….

Il a accepté ses deux sauterelles et il est parti se coucher.

Un coup de téléphone bienvenu et heureux mais qui m’a coupée.

Du coup j’ai fait cela très vite tout de suite et cela ne m’a pas mise en avance ! Mais vous savez ce que c’est quand on a des gosses encore jeunes !!! ahahah

Là-dessus je vous laisse penser à autre chose qu’à mon petit compagnon, je dois commencer à radoter, mais pour l’instant c’est la seule chose qui me change du travail ordinaire et vous raconter mon balayage ou ma lessive ne seraient pas plus passionnants ! Mais passé Août je pense que les choses vont se calmer dehors et j’aurai plus de temps pour vous…Attendez-moi s’il vous plait !

Je vous embrasse de toute mon affection et je vous souhaite une superbe journée !

LN

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22 août 2018 3 22 /08 /août /2018 09:18

"La maison de Paulette" à AMBRUGEAT 19250.

Pour un contact avec l'association de remise en vie:

lamaisonsurlaplace.ambrugeat@gmail.com

Bonjour les amis !

 

En pleine forme ? J’espère bien ! Le soleil nous attend !

 

Bon, c’est encore à toute vitesse que je passe et viens vous faire une bise par la fenêtre ouverte. Non, merci, je ne rentre pas, vous êtes gentils mais, Ô làlà ! La journée va être trop courte encore cette fois !

 

Nous sommes donc allés au rendez-vous d’Ambrugeat. L’assemblée était jolie parce qu’estivale. Il n’y avait pas autant de monde que je pensais y trouver, mais la soleil entrait de biais et faisait chatoyer les couleurs joyeuses des tenues d’été ! De plus il y avait un homme remarquablement beau. Du calme, ce ne sont pas mes hormones qui parlent, Ô non, mais mon goût esthétique tout court et absolument asexué…

Nous étions assis près du « bureau » afin d’entendre et heureusement que nous avions pris cette précaution car ils ne parlaient pas très fort.

 

A Ambrugeat, dans le temps, pas si vieux puisque nous en avons connu la fin, il y avait un café.

C’est une belle maison cubique installée face à l’église.

Le monsieur était décédé quand nous sommes arrivés mais nous avons bien connu sa femme, Paulette, qui continuait à servir quelques habitués. Rien n’avait été changé depuis des années, cela se finissait doucement avec cette gentille dame ronde aux jambes trop lourdes.

Puis Paulette a quitté le village, puis le monde et « la maison de Paulette » fut fermée.

Depuis, cette maison me fait peine à voir. Toute grise et sans vie en plein sur la place. Je regrette chaque fois qu’elle ne soit utilisée, vendue à des gens pour y vivre ou mieux en faire « quelque chose ». Selon mon humeur j’y ouvrais un commerce, une école, un centre d’accueil, un docteur, mais surtout un pôle de rassemblement… Voire un café surtout l’été quand les estivants sont à la plage du lac à côté, que les visiteurs viennent admirer l’exposition de peintures à l’église, que la fête de St Salvy bat son plein, une buvette sans alcool pour ne pas payer de licence, mais avec des limonages et des glaces et des petites tables et des chaises et des parasols colorés pour « ne pas rentrer tout de suite », pour parler de l’exposition avec quelqu’un de rencontré, pour …un moment de paix et de détente.

 

Je pensais aussi beaucoup aux personnes âgées et seules.

Un endroit ouvert et neutre où chacun peut passer ou rester une heure ou deux pour ne pas s’ennuyer seul chez lui !

 

Et voilà que mon rêve se réalise peut-être…

Un groupe de personnes s’est constitué pour voir comment acheter cette bâtisse, qui semble plus grande même que je ne pensais, je n’étais entrée que dans le bar en bas, et comment l’utiliser pour en faire un lieu de rencontre pour tous, un lieu ouvert à tous,  toutes origines confondues ont-ils précisé et j’ai été surprise qu’ils se sentent le devoir de le dire, cela me semblait tomber sous le sens, mais ils ont bien fait après tout quand on voit ce qui se passe en ce moment où le racisme se réveille.

Je ne puis vous parler des détails d’organisations financières, de droits etc. vous savez combien je n’y comprends rien. Mais c’est au nom d’associations, aidées par des associations habituées à venir en aide pour des créations dans les trous perdus si j’ai bien compris, afin de revitaliser certains petits villages. Rien n’est encore définitivement fixé, tout est en marche et en recherche.

Et ces personnes voulaient savoir ce qui intéresserait les gens du coin, ce qu’ils souhaiteraient voir se monter là, ce qu’ils aimeraient trouver, et ce qu’ils n’aimeraient pas voir arriver également.

Il y a beaucoup de lieux de ce genre un peu partout, genre « café des artistes » lieux où l’on va boire une tasse de thé ou un jus d’orange et écouter un écrivain parler de son livre, un musicien faire ses débuts ou un professionnel du coin venir animer une soirée…

Mais là il y a suffisamment de place pour faire plus…

Un bureau partagé entre artisans…Un accueil de santé, non pas docteur mais kiné ou relaxation ou conférence à propos d’hygiène de vie… Des jeux…Une possibilité de projections … Un atelier de peinture ou bricolage ou autre…etc…etc…

J’espère un pôle Internet, ils ont une connexion convenable, où nous-(JE)-pourrions venir quand la nôtre est en panne !!!!

 

J’avoue que jeune j’y aurais volontiers proposé mes services pour reprendre un atelier d’art ! J’ai tellement de bons souvenirs de mes nombreuses années avec mes amis en Seine et Marne !

 

Voilà, c’était pour lancer cette association dans le vide et voir si cela s’accroche à la population…

Dans l’ensemble oui…Pour ceux de la salle…Mais ils n’étaient pas si nombreux…

 

Personnellement Michel et moi ne sommes guère dans la nécessité de ce lieu, nous nous suffisons de nous-mêmes comme vous le savez, et je suis déjà tellement débordée que je n’ai nulle intention de m’investir en quoi que ce soit d’autre. Mais pour le village, pour les gens, tous ces gens que j’aime sans les connaître même, je trouve que ce serait formidable.

Nous avons donc donné chacun 5 euros d’inscription pour qu’ils aient des preuves palpables et les défrayer un peu de quelques frais et nous espérons que ce sera productif !

 

Rentrés tard ce fut un galop final terminé par une invasion surprise. Une grande noce noire et soule de minuscules fourmis ailées qui se sont arrêtées sur les carreaux de la porte d’entrée et ont noirci la pierre de seuil d’un tapis grouillant. Impossible de sortir par là sans risquer d’en faire rentrer plus que celles qui se glissaient par dessous, impossible de fermer le voler pour la nuit. J’en ai pourtant sacrifié 4 ou 5 pour Cassis qui était ravi de participer à la fête à sa façon.

 

Je vous laisse sur ces informations, cela va être l’heure d’appeler maman…

A ce propos : Hier ce sont les cloches de l’église qui m’ont sonné l’heure d’appeler ma mère. Je suis sortie lui dire bonsoir dans le calme de la vue au-dessus du lac, dans la lumière de fin de journée brillante, après la résonnance des cloches et c’était….BEAU.

 

Bonne journée à chacun de vous les amis et mes baisers vous accompagnent !!!

LN

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21 août 2018 2 21 /08 /août /2018 09:25

Ma prison...mais de luxe!

Bonjour les amis !!

 

Non, je ne vous oublie pas, je ne vous laisse pas tomber mais en ce moment il y a trop de travail pour moi et je n’ai pas eu le temps de préparer quoi que ce soit pour le blog, et je dois déjà repartir au combat…Lessives pour préparer l’automne à neuf et au propre dans les armoires pendant que le soleil nous honore encore, (J’ai mis à laver mon manteau , j’espère qu’il ne sera pas trop abimé) et les pains à pétrir.

Hier ce fut jardin intense et beaucoup d’arrosages et congélations ; et je n’en pouvais plus.

Tout de même quelques observations amusantes au sujet de Cassis.

Il mange « nos » noisettes, celles de nos buissons qui pourtant ne sont pas superbes. Je fais attention de ne pas lui donner celles qui ont un défaut donnant un goût amer.

Par contre j’ai acheté des noix et des amandes pour lui : il n’en mange pas !

Je lui ai proposé plusieurs petits gâteaux plus ou moins aux amandes ou autres, et la sacro-sainte madeleine de poules et non de Proust : il n’en veut pas.

Je lui ai proposé de la compote du commerce : il n’en veut pas.

Par contre il veut bien de ce que je lui prépare, soupes, compotes, riz cuit…. Riz cuit oui, mais pas la semoule de couscous !

Serait-il subtile au point de faire la différence et refuser les produits fabriqués ???

Les graines du muesli acheté pour lui : il n’y touche pas. Mais il mange le tournesol des poules.

      Je lui ai donné un fragment de cèpe séché il a aimé.

Et les sauterelles, il adore !

Hier soir nous nous sommes bien peu vus, tout a fini tard et j’étais vannée, nous n’avons eu que le câlin-canapé pendant le film, film dont je me serais même bien passée. Mais c’est le prétexte pour être un peu tous les deux, trois, quatre, cinq avec les chats, ensemble !

 

Aujourd’hui nous devrons sortir à 6h ce soir pour entendre les projets du village au sujet d’une maison, et cela fait longtemps que je déplore qu’elle ne soit utilisée, cela va peut-être se faire, je vous dirai cela demain !

 

Bonne journée à tous et ne vous inquiétez pas l’hiver n’arrivera que trop vite et les sujets d’histoires sont notés, j’espère seulement que j’en retrouverai le courant porteur et la flamme !

 

Je vous embrasse bien fort tous !

LN

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20 août 2018 1 20 /08 /août /2018 09:20

10-11-20-140

Bonjour les amis !

 

Pour l’instant je n’ai qu’un mot : haricot…Mais je peux le répéter à l’infini !!!… Ah non ? Vous ne voulez pas ?

J’ai cueilli, Michel équeutait et la veillée : équeutage à quatre mains. Je suis contente, ce sont les violets, ils ont bien donné et ce sont mes préférés. Ils sont très ennuyeux parce que demi « ramants »= demi marrants, ils s’étalent et s’entremêlent, c’est un vrai puzzle pour s’y retrouver ! Mais en bonne tricoteuse, je reste à l’aise dans tous ces fils !

 

J’ai tout de même refait un nouveau lit-boîte à Cassis qui devient trop gros pour son lit d’enfant. Je ne le vois pas grossir mais tout à coup je me suis rappelé la petite loque de fourrure que j’avais ramassée et soudain je lui ai dit… « Mais tu es devenu tout ça ?! »

J’ai mis plus épais de paille et j’ai ajouté des duvets de plumes (Mes poules muent, rassurez-vous je n’ai pas déshabillé Paul pour habiller Pierre !), plumes que j’avais mises dans un sac plastique et au congélateur pendant plusieurs jours pour éviter d’inviter je ne sais quelle vermine à manger les pattes de mon lérot ! J’ai bien sûr remis les foulards.

Et j’ai posé un tissu blanc sur sa maison, non pas pour faire refléter le soleil et le garder au frais, mais parce qu’il crotte parfois sur le toit et le carton n’est pas facile à nettoyer. De plus j’ai eu un mal de chien à trouver une boîte qui puisse faire l’affaire, car il me faut en plus un toit ouvrant facilement. Je n’ai pas trouvé en style Velux mais ça ira tout de même.

J’ai posé le nouveau lit face à l’ancien et zoup, Cassis s’y est précipité de lui-même immédiatement ! Brave petit !!!

(C’est drôle le correcteur automatique prend Cassis au féminin !)

 

Hier soir j’ai joué avec Cassis. Oui vraiment JOUE.

Le feuilleton ayant fini tôt j’ai eu du temps pour lui et moi et une fois sorti de mes vêtements et mis dans sa cage, il a couru sur les barreaux poursuivant ma main, mordant mes doigts (avec délice sans méchanceté aucune) et nous avons fait des poursuites, il s’accroche des mains au plafond mais également parfois des « mains de pieds » et gigote ainsi pendu comme une ampoule électrique de mon enfance ! Il s’est également suspendu à la ficelle, tirant de son côté pour la prendre etc… Je riais tant que Michel intrigué est venu nous rejoindre.

Hélas Mille fois hélas mon appareil est trop faible pour prendre sans flash et Cassis craint cette lumière qui l’aveugle…Je sais que l’éclat est trop bref pour blesser les yeux des humains, même des bébés, mais qu’en est-il des yeux d’un animal nocturne ????

 

Je ne sais ce qui s’était passé de ma page. Ils font des mises à jour et parfois cela me détraque mes positions et choix. J’espère pouvoir poser ceci sur le blog car je me presse de profiter de ces jours de soleil pour, en plus du reste , faire de grandes lessives des choses qu’on ne lave pas de façon hebdomadaire… Hier le dessus de lit par exemple.

Et puis ce sera congélation de courgettes.

 

C’est lundi, la semaine commence, allez courage mes amis, on y va !!!

Je vous embrasse tous bien amicalement.
LN

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19 août 2018 7 19 /08 /août /2018 09:00

MEYMAC.Corrèze.

Bonjour à tous !

 

Une des vues sur Meymac en fête.

 

Nous sommes partis du Rio avec pulls et K-Ways et il m’a fallu toute ma pudeur pour ne pas me retrouver en petite chemise à Meymac tant il faisait soleil et chaud. Quelques heures plus tard quand nous sommes revenus nous avons retrouvé la fraicheur du rio et vite couru réenfiler les tricots ! Curieux la différence de climat qu’il peut y avoir à si peu de distance ! Il est vrai que Meymac elle-même est bâtie de gros blocs de granit qui retiennent la chaleur, plus la circulation qui, sans être intense, contribue tout de même à un certain réchauffement. Mais le soleil y était, bien moins ici, et ce n’était pas à cause des pierres !

Nous avons descendu et monté le long des rues des exposants en regardant d’un côté et avons admiré l’autre versant au retour. Ainsi n’avons-nous rien manqué.

Plein de jolies choses comme toujours, peu de nouveautés mais quelques surprises, seulement les exposants refusent que je les photographie. Je ne leur en veux nullement, je comprends, ils ont peur d’Internet, ils ne peuvent savoir que mon blog n’a pas une diffusion internationale et ils ont peur d’être copiés, d’autant plus que ceux qui m’intéressaient étaient évidemment ceux qui avaient quelque chose d’original !

Mais Marie Marchand, bien jolie et souriante jeune femme en plus, m’a donné l’autorisation et c’est le stand le plus original que j’aie pu voir. Du jamais vu.

Ce sont de minuscules origamis, ces petits pliages japonais, qu’elle vernit et qui résistent ainsi à l’humidité tout en restant souples et sont montés pour des usages différents.

Des broches, des barrettes, des colliers, des boucles d’oreilles, des boîtes origami pour les ranger, des si petits qu’ils sont inclus dans des petits flacons pendentifs, des modèles différents avec la grue en tête bien  évidemment. Non, pas la grue de chantier, vous m’avez comprise, la grue cendrée japonaise!;-)

Voici ses coordonnées et parlez-en si vous pouvez car elle le mérite, d’abord il faut le faire, si petit que cela est, et c’est vraiment une bonne idée jamais vue, du moins par moi.

MARIGAMI P’TITS PLIS

Marie Marchand

06-89-05-80-50

Marigami.mm@gmail.com

@marigamiptitsplis sur Facebook.

 

J’admire toujours les dessins très fins d’animaux qui sont sur cartes, reproduits donc, mais je les trouve vraiment chers pour justement des reproductions.

 

Il y avait des calebasses percées pour faire des lampes dentelles, c’est assez joli également.

IL y avait deux stands de la cartonnerie dont j’ai déjà admiré le travail, le moulin du Got à St Léonard de Noblat si je me souviens bien, fabriquant des objets avec des épaisseurs successives de carton ondulé, la « moelle » intérieure servant de décor, et des cartes également…De pauvre mémoire je crois me souvenir qu’ ils ont également des ateliers à visiter et pour apprendre…

Des couvertures patchwork très jolies… et tant de petits bijoux de céramique vraie ou artificielle, d’émaux, de métal…

Des vêtements, des tricots et du crochet, des chapeaux, beaucoup de chapeaux et des bien jolis, mais je n’ai pas reconnu de stand avec notre amie, de ces nouveaux tours de cou très épais qu’on enfile par la tête et dont le nom m’échappe (m’écharpe devrais-je dire !) etc etc etc…

Du bois, du cuir, du métal, de l’osier, des graines exotiques, de la corne de vache coupée en tranches fines et découpée dans différentes formes, du verre…et encore plus.

Ces merveilleux cahiers, carnets, agendas et autres livres de recettes reliés qui me font rêver et dont je ne voudrais pour rien au monde car jamais au grand jamais je n’oserais gribouiller sur des objets aussi précieux ! Mon adorable Héloïse m’a fait plusieurs cahiers, carnets avec des couvertures jolies et originales que je garde jalousement… dans toute leur virginité !

La foule était lente et fluide, nous pouvions regarder sans attendre de percer les bouchons, une bonne promenade.

J’ai vu une maman avec une paire de jumeaux dans des poussettes superposées c’était amusant, des chiens qui en avaient un peu ras les oreilles de renifler des talons sans pouvoir admirer quoi que ce soit et la crainte de se faire marcher sur les pattes, plein de personnes en été, en short et tongs, en robes longues, légères, qui volaient autour d’elles comme des voiles naviguant aux flots du courant des promeneurs, et des gosses trop chauds, fatigués, désintéressés qui se faisaient plus ou moins haler d’une main comme des petits chiens par un parents occupé ailleurs et des papas dévoués portant dans leurs bras les petits derniers trop jeunes pour marcher et fatigués de renifler des fessiers dans la foule …

 

Après avoir tout vu, ou presque, nous sommes rentrés très vite au frais pour…manger une glace tranquille, mes pieds en hauteur sur le bord de la table de jardin.

Puis une petite chasse à la sauterelle pour Cassis, à genoux ou à plat ventre dans l’herbe en les ratant bien  régulièrement. Michel est venu soi-disant m’aider et ce fut pire malgré ou à cause de son intention généreuse de les rabattre vers moi ! Mais au moins cela nous a bien amusés !Trois ou quatre sauterelles c’est suffisant, je ne veux pas non plus dépeupler la prairie ahaha

 

Une belle et bonne journée hors de la pression quotidienne…

 

Après quelques vagues orageuses discrètes en dehors de mon inconfort, le soleil revient, tellement agréable le matin.

Journée au jardin promise.

Je vous souhaite également de bons moments qui donnent du prix au temps qui passe, car de toute façon il passe, mais au moins qu’il nous laisse de jolis souvenirs !

Avec toute mon attention affectueuse !

LN

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18 août 2018 6 18 /08 /août /2018 08:51

09-10-28-225

Bonjour les amis !!!

 

Il a TOUT mangé !

Qui ?

Mais qui occupe une bonne partie de mes pensées en ce moment ?….Cassis !

En effet je cherche ce qu’il peut aimer et ce dont il peut avoir besoin et je m’aperçois d’une chose très illogique, ce qu’il préfère c’est…ce qui est cuit !

Aussitôt des images déferlent dans ma petite tête de cette maman loir avec son tablier fleuri qui cuisine sur de petits fourneaux, dans de minuscules gamelles, les purées carottes et pommes compotes pour ses petiots !

Quand je me lève la première chose, enfin je veux dire la première importante après les nécessités biologiques, c’est d’aller voir le lérot et constater s’il a mangé. C’est ainsi que je puis vous dire qu’il a absorbé dans sa nuit :

- 2 cuillerées à café de soupe de légumes épaisse, une de verdure et une de légumes mélangés.

- 1 cuillerée à café de compote pommes poire du commerce. (J’ai essayé pour voir pensant que cela se garderait mieux qu’une compote maison une fois ouvert mais pas du tout et plutôt moins : 24h seulement.)

-1 cuillerée à café de riz cuit blanc déjà entamée dans la journée.

-1 cuillerée à café de fromage blanc et de lait autour.*

Et des tas de broutilles diverses semées autour de lui.
Il faut dire qu’il n’a pratiquement pas eu d’insectes hier.

Je n’ai pas regardé dans son lit, j’espère qu’il n’a pas éclaté !!!!

 *A propos de lait, depuis son dernier biberon refusé, il ne touche plus du tout au lait concentré ! Il ne veut que du lait entier normal. Si je peux appeler normal du lait UHT !

 

Hier donc « shopping », mais en partant, comme disent si joliment les Corréziens, «  nous avons rencontré une ronce ». Enfin deux, c’est un joli couple. Et c’est à chaque fois un grand plaisir de gens simples et vrais, un cœur d’or et un bavardage à bâtons rompus agréable, échange de conseils et de recettes et mon admiration pour le courage et l’activité de cette femme qui est sans cesse au service de ceux qui viennent chez eux, surtout en ces mois d’été, elle n’arrête pas, tout en allant cueillir ses haricots comme tout le monde !

Le résultat c’est que nous sommes rentrés très tard, juste à temps pour téléphoner à maman. Ensuite les rangements divers et c’était bureau fermé pour moi.

Et aujourd’hui nous recommençons à sortir pour la Fête Artisanale de Meymac ! Quelle vie de Patachon nous menons, ahahah !

Mais c’est pourquoi le blog va être bien court ce matin, et que les haricots devront attendre mes petites mains pour être cueillis !

 

J’ai bien peur que le temps reste couvert, dommage pour les exposants sous les paillotes, j’espère qu’ils feront tout de même des ventes suffisantes pour amortir leur déplacement ! Ils seront là encore demain….

 

Je vous souhaite une excellente journée à tous et vous assure de mon amitié fidèle.

LN

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17 août 2018 5 17 /08 /août /2018 08:48

Mélange de montages dessins et incrustes photos pour la matière.

Bonjour à tous !

 

Je me pose la question :

Pourquoi avons-nous, pour la plupart, tellement besoin de savoir d’où nous venons, quelle est notre ascendance ?… A part s’il est question d’héritage, à quoi cela nous sert-il de savoir qui sont nos grands-parents si nous ne les avons pas connus par nous-mêmes ? Mieux encore, pourquoi nous sentons nous fiers d’avoir eu des ancêtres dignes, ou honteux quand ils ne le furent pas? Nous ne sommes pas responsables de ce qu’ils furent et firent !

Ce n’est pas parce qu’un arrière-grand-père fut reconnu pour certaines qualités que nous soyons assurés de pouvoir briller autant ! Ou le contraire…Le fils d’un assassin peut-être un excellent homme !…Le génie peut très bien avoir des petits enfants stupides…

De plus, génétiquement, le brassage de hasard des chromosomes ne nous assurent absolument pas de l’héritage des vices ou des vertus de nos parents et autres prédécesseurs ! Leurs gènes malades peut-être plus fréquemment !

Chacun de nous est unique et dissemblable tout en ayant une ressemblance globale, comme les cailloux sur le sol…

Je vois dans les films tous ces enfants qui, sachant qu’ils ont été adoptés, rejettent les parents qui les ont aimés et protégés et courent dans les bras de ceux qui les ont abandonnés. Je ne blâme pas ces derniers, parfois c’est un acte de courage et de générosité dans une situation bien difficile que de faire adopter son enfant. Mais l’instinct de l’adopté c’est de courir après ses racines biologiques… pour s’apercevoir quelques fois que c’était minable !

Et pourtant c’est ainsi, le plus souvent chacun de nous aime à savoir qui était « avant-nous » et comment il vivait.

Et pourtant il y a une répercussion psychologique.

Positive ou négative c’est selon, mais par rapport à ce que l’on sait de nos ancêtres bien souvent, nous adaptons nos vies pour leur ressembler ou au contraire pour devenir meilleurs ou encore comme excuse à notre lâcheté devant l’effort à accomplir pour être mieux qu’eux… Pourtant notre ancien et nous n’avons parfois aucun point commun, ni à glorifier, ni à combattre !

Et ne parlons pas des transmissions d’origine géographiques ou de société ou religieuses ! Pourquoi une personne sans religion  par exemple serait-elle jugée par la religion de sa lignée, ou par son pays ou …par la couleur de sa peau qui le marque de façon indélébile ! Nous n’avons pas choisi !

 

Le lézard, le lion, nous-mêmes savons des choses que nul ne nous a apprises par l’exemple. Des réflexes qui datent des siècles et des siècles d’anciennes expériences. La peur des rats et des araignées par exemple. Serait-ce cette mémoire-là qui aurait besoin de connaître ses racines ? De retenir un passé qui n’est pas le nôtre uniquement ?

 

Voilà à quoi je pensais en faisant mon ménage…Des questions sans réponse mais peut-être en avez-vous à me donner !

 

Pendant ce temps Patapouf continue à être toujours aussi stupide à se mettre dans les jambes de Michel au risque de le faire tomber. Mon mari hurle, lui jette la gamelle par-dessus la tête (sans le toucher !) (c’est la deuxième éclatée, pas de tête, de gamelle)… On le fiche dehors quand il nous fait cela dans la maison. En faisant attention de ne pas le cogner, je le soulève avec mon pied pour l’envoyer plus loin, je lui donne des coups de chiffons, rien à faire pour l’en empêcher il revient à la charge !

Michel l’enferme dans le poulailler le soir pour l’empêcher d’aller se battre et donner une chance à sa plaie de guérir ( Ca avance, il y a moins de rouge). Le chat suit Michel, ou la gamelle, gentiment. Mais la nuit il arrache le grillage entre les deux poulaillers et chaque matin Michel doit installer de nouveaux parpaings pour empêcher les poules de passer de l’autre côté.

Le matin Michel va le délivrer et j’entends mon homme hurler des injures parce que le chat lui fait des huit dans les jambes et a manqué une fois de plus de le faire tomber dans les marches ou dans la pente !

Le chat n’a toujours pas compris le danger ni pour Michel…Ni pour LUI ! Un jour en reflexe il va s’attraper quelque chose sur le dos ou la tête, Michel en serait désolé et honteux mais il aura des excuses !

Le jour Patapouf dort sur le canapé, en ce moment il n’est pas attiré par la chasse semble-t-il. Si seulement il pouvait complètement cicatriser avant de retourner au combat ! Seulement cette moitié de visage restera fragile et… Notre chance serait que son adversaire soit parti ailleurs…. Car sa technique de combat est infaillible !

 

Il ne pleut pas comme promis mais il n’est pas certain que cela ne le fasse dans la journée. Nous irons sans doute faire des courses de toute façon, il y a un moment où il faut remplir, sinon les greniers, du moins les placards ! Et j’essaierai de trouver des amandes pour Cassis, il devrait aimer ça ! ahaha En tous cas il lui FAUT des pommes.

 

Je vous souhaite à tous une bonne journée et je vous envoie mes meilleures pensées affectueuses !

LN

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16 août 2018 4 16 /08 /août /2018 08:54

Qu’est-ce qui ne va pas mon Lérot ? ?

 

Cassis le lérot grandit et avec lui ses griffes et ses dents.
Je ne sais pourquoi les lérots grignotent sans cesse tout ce qu’ils rencontrent…Pour goûter sans doute…

Peut-être ont-ils des dents de lait à perdre ?

Peut-être comme rongeurs ont-ils des dents à user ?

Le résultat c’est que quand Cassis se réfugie dans mon Tshirt, il me griffe et me mord. Oh il n’emporte pas un  beefsteak ! N’exagérons-rien ! Mais il est assez fort maintenant pour me faire des petits trous minuscules et rouges. Ajoutés au zona qui me gêne en permanence, ce n’est pas insupportable, loin de là, mais j’ai l’air d’avoir la rougeole et je ne sais si cela est très sain en définitive. Sans compter que cela me pince tout de même suffisamment pour me faire sursauter.

-« Eh bien faut pas le mettre dans ton Tshirt, eh sotte ! »

Facile à dire !

Je pense que les lérots, surtout bébés, dorment enroulés avec leur famille dans une belle boule de fourrure bien chaude avec toutes les longues queues emmêlées. Cassis a besoin de cette chaleur animale qu’une bouillotte ne peut pas rendre. Il n’a pas froid physiquement, il a froid à l’âme et besoin d’entendre le coeur qui bat, le ventre qui respire, la chaleur qui transpire, la protection vitale du corps de ses congénères. Nos bébés humains sont de même et ne peuvent mieux dormir que contre le corps des mamans ou des papas et ces nouvelles générations ont compris la sottise de celles d’avant qui enfermaient les bébés dans un maillot serré, épais et les laissaient pleurer seuls tant que ce n’était pas l’heure de la tétée.

De plus, Cassis ne me demandait pas mon avis ! Sitôt et d’aussi loin qu’il voyait ma main apparaître, disons pour poser une noisette ou une coupelle d’eau, il dédaignait l’offrande pour se jeter comme un boulet de canon et grimper sous ma manche avant même que j’aie de temps de dire non ! C’est inimaginable la rapidité de ce petit animal.

Et une fois à l’intérieur, n’espérez pas le dégager  si facilement ! Quand il voit ma main plonger dans mon corsage il se jette dans des écarts de droite, de gauche, en haut, en bas pour ne pas être pris, et si par chance vous mettez la main dessus, comme il est tout mou et souple, il glisse entre vos doigts comme une savonnette mouillée !

Que faire pour lui donner son plaisir sans finir en franges ?

Je ne manque pas d’idées, aussi j’ai pris un petit sac de toile fine que j’ai fermé avec une coulisse.

Le soir j’ai réussi à attraper Cassis avant qu’il soit tout à fait réveillé, je lui ai donné deux sauterelles à manger et zoup dans le sac, et j’ai glissé le tout contre ma peau… Malin le lynx !... ??? Eh bien pas tant que cela.

Mon pauvre petit animal n’a pas aimé. Il ne bougeait pas, alors qu’il avait largement la place. Il restait comme coincé au creux de mon bras, ou sur mon estomac selon que j’aie changé le sac de place, mais il ne jouait pas… Je ne reconnaissais pas mon lutin facétieux ! C’était pourtant l’heure où il est habituellement le plus véloce !

Je suis malgré tout restée ainsi pendant le film pour ne pas déranger ni Michel, ni les chats de chaque côté.

Je posais ma main gentiment sur lui en coque protectrice pour qu’il sente que j’étais en lien avec lui, le caressais doucement à travers le tissu…Mais aucun mouvement, sans qu’il dorme pour autant.

Quand il dort il est plus lourd. Je sais physiquement c’est difficile à expliquer mais sensuellement c’est absolu.

Le film terminé je suis vite remontée dans mon bureau pour libérer mon lérot de ce piège qui semblait ne pas lui convenir. Je l’ai lâché dans sa cage et, au lieu d’aller renifler-goûter dans toutes ses petites assiettes japonaises ce que je lui proposais, il est resté tout bêta le dos rond…

      J’ai commencé à monter mon inquiétude d’un cran vers l’angoisse.

Je lui ai parlé gentiment, il écoutait… Je l’ai caressé du bout des doigts…Il me laissait faire, sans bouger…

La lumière rouge clignotait en alarme dans mon cerveau !!!

-Qu’est-ce qu’il a ?

-Est-il malade ? Je lui ai donné deux grosses sauterelles qu’il a mangées aurais-je dû ne lui en donner qu’une ? Peut-être a-t’il eu une indigestion ? J’ai bien tué un poussin comme cela, je ne savais pas, à l’époque, que les mamans poules régulaient la quantité de nourriture des poussins et qu’eux ne savaient pas s’arrêter tant qu’il y a avait à consommer ! Serait-ce pareil pour le lérot ? L’ai-je gavé ? Mais je ne veux pas qu’il meurt !!!!

-Est-il effrayé d’avoir été capturé dans un sac ? Fait-il la différence entre mon Tshirt et un sac alors qu’il pouvait y circuler de même ?

-Est-il frustré, abandonné, puni, de ne pas sentir ma peau ? Comme l’enfant que les parents trouvent trop grand pour qu’il vienne dormir dans le lit des parents ?

Tout cela se bousculait dans ma tête alors que je retournais ranger la cuisine… Je n’avais qu’une hâte remonter vers lui….

Ce que je fis très vite. Il avait été goûter un peu aux plats préparés, mais à peine alors que c’est habituellement son grand moment pour festoyer.

Il restait TRISTE…

Tant pis pour ma peau !

Je mis la main dans la cage m’attendant à ce qu’il grimpe comme d’habitude…. Mais, ma main à plat au fond de la cage, lui en dos rond assis devant le bout de mes doigts, il  levé la tête vers moi, son museau pointu tendu et ses yeux plantés dans les miens et il m’a regardée…

Je vous jure que c’est ce que j’ai vécu. Je ne peux pas vous jurer que ce soit vrai pour lui, mais ce l’était pour moi !

Il m’a regardée ainsi, gentiment comme une grosse question…

-Tu veux encore de moi ? Je peux ? Tu m’aimes encore ?

-Viens  Cassis , viens mon bonhomme, je t’aime et je ne veux pas que tu sois triste, viens faire un tour dans ma chemise, tu me mordras si tu veux mais ne soit pas triste je ne le supporte pas… »

Après un moment interminable pour moi, doucement, sans précipitation il a monté sur ma main, m’a regardée à nouveau avec insistance. J’ai fait bailler ma manche pour l’inviter, et il a grimpé doucement pour s’installer dans la poche de mes vêtements sous mon coude.

Je suis descendue avec lui, j’ai dit à Michel :

-Tu ne me bouscules pas, je suis enceinte sous les bras gauche !

Et j’ai fait la vaisselle et me suis préparée pour la nuit avec lui, mais il ne bougeait pas.

J’ai bien sûr, après beaucoup de paroles et le coeur serré dû le remettre dans sa cage pour la nuit…Il ne s’est pas défendu quand je l’ai attrapé, il est resté accroché le ventre aux barreaux de la cage au plus proche de moi…Je lui ai encore parlé, j’ai posé ma main sur ses petites mains minuscules accrochées au métal, il ne manifestait rien, il était TRISTE.

Inutile de vous dire que je n’arrivais pas à m’endormir. J’ai pensé un à un à tous ces petits que j’ai tenté de sauver et qui étaient morts et tout en moi se rebellait !  Mon cœur criait :

-« Non pas celui-ci ! Laissez-le vivre jusqu’à ce qu’il puisse retrouver sa liberté, il est trop petit pour être lâché maintenant, faut pas qu’il meure, non pas celui-là… »

Le matin dès ma conscience allumée je fonçais dans mon bureau, tous mes nerfs et tendons bloqués dans la crainte de trouver son cadavre étalé au milieu de la cage…Non…ou en rond mort dans son sommeil dans son lit…Je l’ai touché du bout du doigt, il était chaud et doux comme un bébé et a ouvert un œil vague, endormi….

-‘Il est vivant !! Loulou ! Il est vivant ! ai-je crié à Michel !des sanglots retenus dans la voix déjà cassée depuis des mois.

-Ben tu vois, t’avais pas à t’inquiéter ! » dit l’homme qui n’avouera jamais qu’il avait aussi peur que moi, plus encore car il avait peur pour le lérot ET pour moi !

Et comme Cassis est sorti de son lit alors que ce n’était pas dans le rythme normal pourtant, je lui ai présenté ma manche dans laquelle il s’est installé tout doucement et n’a plus bougé pendant deux heures alors que je faisais mon travail et prenais le petit déjeuner avec lui.

C’est vers ce moment-là qu’il a investi mon torse, j’ai pu le cueillir sans trop de mal et l’ai remis dans la cage où il dort depuis, il est 5-15 PM.

Que s’est-il passé dans cette petite tête minuscule ?

 

Jeudi matin :

EUREKA j’ai trouvé !

Non pas ce que ma bestiole pense, hélas, mais un moyen de nous arranger tous les deux :

J’ai mis un Tshirt à manches longues et j’ai fait des bracelets d’élastiques pour en fermer l’ouverture ; Ainsi dans le canal il n’avait pas le choix, seule la manche du pull était ouverte. Ainsi nous avons pu passer la soirée ensemble. Il est resté plus calme que d’habitude mais détendu et moi aussi !

OUF !

J’espère ne pas vous lasser avec mes expériences et mes émotions de gamine, et je vous souhaite une excellente journée tout en courant à mes lessives car il semble vouloir faire beau et demain pleuvoir.

Je vous envoie toutes mes amitiés avec joie !

LN

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