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18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 08:42

11-12-07-099

11-12-07-099

Bonjour à Tous !

« C’est aujourd’hui dimanche !

Tiens ma jolie maman… »

En a-t-elle fait pleurer des gens cette chanson-là ! Mais pour moi, la pire, la plus insupportable c’était « Mon vieux Pataud »

Rouillé perclus courbé sur son bâton de chêne
Quand Butaud l'braconnier dut r'noncer à l'affût
Bien qu'on ne l'aimât guère vu son âge et sa gène
Au bureau d'Bienfaisance tout d'même on l'secourut
Au cabaret jamais on ne le voyait boire
Il passait fier avec son chien causant quéqu'fois
Pour dire que l'assistance étant obligatoire
C'est sans honte qu'il touchait son s'cours au bout d'chaque mois
Puis il sifflait son chien "- allons mon vieux Pataud"
Et tous deux s'en allaient le vieux parlant tout haut:

Mon vieux Pataud toi qu'est qu'une bête
T'es bien meilleur que certaines gens
T'as pas deux sous d'malice en tête
Quand tu veux mordre on voit tes dents
Tandis qu'les hommes bêtes à deux pattes
Sous des sourires cachant leurs crocs
A l'instant même où ça vous flatte
Ça vous mang'rait coeur et boyaux
Personne nous deux Pataud n'a pu nous humilier
Moi j'n'ai jamais eu d'maître et toi t'as pas d'collier

Un jour comme il sortait du bureau d'Bienfaisance
Il salua m'sieur l'maire qui dit bonjour Butaud
Tiens c'est à toi c'chien là oui dit l'vieux sans méfiance
Un' brav' bête presqu'aussi vieille qu'moi n'est ce pas Pataud
J'comprends répondit l'maire c'est un ancien complice
On s'aime pardi seul'ment Butaud moi j'te préviens
Entre tes s'scours et ton cabot faut qu'tu choisisses
L'argent des indigents n'est pas fait pour les chiens
Et comme le vieux n'voulait en faire qu'à sa tête
On résolut d'comprendre mieux qu'lui ses intérêts
Un soir donc lâchement on tira sur la bête
Qui toute sanglante vint s'étendre auprès des ch'nets
Alors le vieux Butaud saisit sa cartouchière
Il arma son fusil en grondant "- Assassins !"
Mais Pataud fit entendre une plainte légère
Et le vieux en pleurant se pencha sur son chien
Et comme la bête semblait lui dire " - Achève-moi"
Le bonhomme à genoux fit un signe de croix

Mon vieux Pataud nous sommes trop bêtes
Pour comprendr' quéqu'chose à la loi
Finissons en, la charge est prête
Un coup pour toi un coup pour moi
Pataud on va partir ensemble
Au pays d'où qu'personn' ne r'vient
Mon Dieu mon Dieu tout d'même j'en tremble
Pardonn' moi Pataud tiens toi bien
Et c'est comme ça qu'l'on vit doucement dans les cieux
Monter l'âme d'un chien avec l'âme d'un gueux

C’était chanté par Berthe Sylvia, je vous ai cherché les paroles sur le net car bien entendu je ne me rappelais pas de tout !

C’était super dramatique mais ça nous touche toujours !

Allez, j’espère que je ne vous ai pas fait pleurer au moins ! J’ai été incapable de la lire à Michel sans chialer comme une gourde ! Comment Berthe Sylvia arrivait-elle à la chanter ???

 

C’est dimanche et nous n’allons pas pleurer car tout va bien, n’est-ce pas, et Noël approche et on a plein de choses à faire ! Et en plus il faut penser aux granules, n’est-ce pas ma chère Gi !

 

Si vous vous souvenez (et si vous avez oublié ce n’est pas grave) je vous avais raconté une histoire de piano après que Portland en Oregon en ait installé plusieurs dans les rues. Je viens de lire qu’à Paris après un concert un piano était resté en attente dans la rue car le camion trop plein devait revenir le chercher plus tard, et des gens s’étaient amusés avec, pensant qu’il était offert au public. Du coup la SNCF a installé des pianos dans certaines gares en 2011, il y en aurait une centaine en France ! Sympa !!! Les avez-vous vus ?

 

Vous savez que je ne connais rien à la politique et je n’en discuterai pas. Mais à l’émission de Ruquier il y en a qui viennent parler de leurs projets. J’avais aimé les idées de Monsieur François Bayrou tout en pensant qu’il n’était peut-être pas assez hardi pour entrainer les français derrière lui. Et je viens d’en entendre un autre que j’aime bien aussi c’est Monsieur Arnaud Montebourg. J’ai bien aimé ses projets ! Maintenant de là à savoir qui sera assez honnête et assez fort pour tenir ses promesses face à la pression opposée, c’est autre chose ! Et puis je n’ai sans doute entendu qu’une partie et peut-être pas l’essentiel !

Et mon autre découverte c’est un chanteur !

Nous n’écoutons plus les variétés. La radio ne capte pas, à la télé nous ne nous installons que pour regarder le film, et quand nous voulons de la musique nous mettons un disque, ou moi sur mon ordinateur puisque j’ai le bonheur d’avoir des amis qui font des PPS et des vidéos avec des chansons et de la musique !

Mais parfois le hasard…Bref j’ai déjà entendu du rap. Je ne critique absolument pas, mais mes oreilles n’arrivent pas à suivre suffisamment vite pour comprendre le texte. Quelques fois j’ai eu la chance de tomber sur les paroles et de découvrir qu’il y a parfois des choses pas vilaines du tout, mais cela ne me va pas. Cela vient de MOI et mes oreilles.

Et là j’ai entendu Maitre Gims après sa période rap. Je n’ai pas compris un mot de plus qu’en rap, mais la musique, le rythme et la voix m’enchantent ! Ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas, mais je trouve cela très beau. Par contre ne pas voir les yeux me gêne, il a des lunettes à reflets.

 

Ma sœur nous met un poème le dimanche et c’est Nuit de neige de Maupassant aujourd’hui. Comme j’aimerais avoir le temps de faire une illustration par strophe ! En fait je suis surtout « images » et j’aime peut-être plus les poésies qui m’en donnent que les grands sentiments…Quoi que….

Trop tôt pour l’analyse, la journée m’attend et le temps passe vite, le vôtre aussi je suis certaine.                                                     

Bonne journée pour chacun de vous, chers amis ! Faites-vous autant que possible une journée douce et tendre dans la chaleur de votre maison, sinon pour quelqu’un si vous êtes seul, au moins pour vous-même…

Je vous envoie des tendresses à cheval sur le dos des dernières feuilles d’automne voletant dans le vent, pensez-y en les voyant passer ! C’est pour vous !

LN

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17 décembre 2016 6 17 /12 /décembre /2016 08:40

08-12-17-243

08-12-17-243

Bonjour les amis !

 

Je souris car je viens de lire qu’une amie d’une amie Américaine avait une souris qui était entrée dans sa maison et qu’elle avait dû tout monter sur l’étagère du haut près du plafond pour protéger ses affaires !Comme si la souris, si ces affaires l’intéressent, ne va pas savoir grimper tout là-haut !!!!

Notre petite chatte a rapporté une souris pour jouer devant la porte de la cuisine. Mais la souris a gentiment grimpé le long du mur de pierres, est passée sous la planche qui cache au-dessus de la porte et allez savoir jusqu’où elle est allée ? Lasouris-chat était les yeux levés à l’attendre pendant tout un temps on aurait dit qu’elle attendait un miracle du ciel ! Mais le miracle n’eut pas lieu !

 

Il fait gris, ailleurs carrément moche, du coup j’avais plein de courrier entre celui d’hier et celui d’aujourd’hui.

De plus mon après-midi avait été écourté car c’était jour des pains d’une part et lessive à la main pour certaines choses dont je n’ai pas suffisamment de change semblable, ce sont des vêtements que je préfère. J’évite de faire une lessive machine si elle n’est pas pleine.

Quand j’étais jeune je portais des choses ajustées que je choisissais, cousais le plus souvent, pour être jolies. Maintenant je ne souhaite que des sacs doux et chauds ! ahahah

 

Vous avez sans doute entendu que Yahoo a été piraté et que si vous êtes chez eux, il est prudent que vous changiez toutes vos coordonnées car tout a été dérobé, détourné, adresses, identités, numéros de téléphone etc. Il semblerait que les comptes bancaires ne soient pas touchés, j’espère ! Et on veut que nous mettions tout sur Internet ? Voilà qui rassure !

 

Une véritable enquête policière entre Elantra et moi à propos des plantes. Comme en France les plantes ont des noms vernaculaires différents d’un village à l’autre, et parfois un même nom est donné à des plantes très différentes ! La discussion était entre le cresson et l’ail et j’ai découvert qu’ils ont un ail des bois que je ne connais pas du tout. Je connais « l’ail des ours », mais le bulbe n’est pas très gros et la tige est fine comme de la ciboulette autant que je sache. Au Canada ils ont  des bulbes importants et pas des tiges d’ail mais de feuilles. En avez-vous connaissance en France ? Moi pas !

L'oignon sauvage (Allium tricoccum)

L'ail des bois est une plante herbacée vivace, issue d'un bulbe tuniqué, ovoïde-conique, de 2 à 6 cm de longueur. La plante a entre 1 et 3 feuilles elliptiques, pétiolées, basilaires, semblables à celles du muguet, mesurant de 10 à 30 cm de longueur et de 2 à 6 cm de largeur. La plante a entre 3 à 25 fleurs qui sont petites, blanchâtres, formant une ombelle hémisphérique au sommet d’une hampe dressée de 15 à 40 cm de hauteur. Son fruit consiste en une capsule à 3 loges, chacune contenant une grosse graine sphérique noire et lisse, de 2,5 mm de diamètre. La plante est reconnaissable parce qu'elle sent et goûte l’ail1. Au Canada, l'ail des bois est réputé être un délice, de plus en plus rare.

A ne pas confondre avec du muguet ce serait dangereux, quoique peut-être, seules les graines du muguet sont-elles poison ?

ail des bois Canada

Et puisque nous parlons du Canada le froid et la neige sont arrivés chez eux, 20 cm de poudre et -20°C au thermomètre ! Il neige également en Oregon –USA et au Vietnam chez Tam ce sont les inondations ! La nature ne fait pas trop de cadeaux en ce moment, on pourrait être dispensés de la violence destructive des humains !

 

image Internet

Mais je bavarde et vous avez à faire !

Voici la fin de l’histoire…

CHIEN PERDU DE NOËL 6/6

Les jours qui suivirent furent très occupés pour Joseph mais il n’oubliera jamais le lendemain matin du jour où il avait rapporté l’animal dans ses bras.

Il s’était levé dans la nuit, le « chaleil » à la main pour donner une cuillerée d’eau miellée, froide maintenant, à son protégé.  Il le caressait légèrement, lui disait quelques mots et retournait se coucher, les pieds gelés par le carrelage de la cuisine refroidie. Mais quand il entrouvrait le nid de paille l’enfant était heureux de sentir une tiède température dégagée par le chiot et conservée par la garniture et la couverture.

Au matin, Marie s’était levée avant lui et avait allumé le feu. Louis était déjà dehors à couper du bois. Joseph se sentit coupable d’avoir dormi et se précipita sur la caisse la peur au ventre. Quand il dégagea la couverture, deux beaux yeux de miel le regardèrent droit dans les siens, la tête légèrement soulevée !

-Tu es réveillé ! Oh mon chien, tu es réveillé !!! Marie, Louis, vous avez vu !

-Oui mon bonhomme, je lui ai donné un peu d’eau mais je t’ai attendu pour son lait, tu vas essayer de le lui faire boire.  

-A la cuillère ?

-Attends, peut-être pas, on va voir. Avec ta main gauche soulève un peu sa tête, attention à son oreille, et avec la droite présente lui cette soucoupe de lait, on va voir s’il lape…

Joseph suivit les prescriptions. Il y eut un petit moment de suspens silencieux dans la pièce, chacun retenant son souffle avec espoir…et…

-Ca y est ! Il a léché, il lèche ! C’est bien mon chien, bois ! Oh il a tout bu il en veut d’autre !

Marie et Joseph rient de la joie du gamin qu’ils partagent !

-Attends. Pour un premier coup c’est bien. A toi de venir déjeuner et on verra après à lui en redonner d’autre  …

 

Ce régime s’améliora d’heure en heure, le chien fut servi, de lait de poule, puis de bouillon de poule et il ne refusait rien ! Il ne sortait pas de sa caisse, et le moment de refaire son pansement était un instant douloureux pour tous, mais cela cicatrisait fort bien et comme disait Joseph :

-Avec ton oreille coupée je te reconnaitrai de loin, il n’y en aura pas un autre comme toi ! Ça te donne un genre !

Et tous de rire à sa remarque.

Joseph levait le chien doucement pour lui faire faire pipi dehors et le chien accomplissait son ouvrage comme si il l’avait appris depuis toujours et l’attendait. Pas une fois il ne mouilla dans sa caisse.

Mais nul ne sut pourquoi, juste avant Noël, Moïse ne se réveillait pas. Il n’était pas mort, il respirait, son cœur battait, mais il n’ouvrait pas les yeux, ne bougeait pas….

Toute la maisonnée fut en profonde inquiétude.

-Il ne va pas mourir, dites ! Suppliait le jeune garçon…

-Je ne sais pas. Il faut être fort Louis car c’est possible. Dis-toi que tu auras fait de ton mieux, mais tu le sais, les choses arrivent sans que l’on puisse rien changer…

-Je ne veux pas, je ne veux pas qu’il meurt aussi ! pleure Joseph la tête enfoncée dans le giron offert de Marie.

- Chut, chut mon petit… Ce n’est qu’un chien, tu ne le connais pas ! Tu savais qu’il pouvait mourir, il était trop fatigué ! Il respirait dans son sac mais il devait avoir si froid, si peur et il a perdu beaucoup de sang ! Au moins, s’il meurt à cause de cruelles personnes qui méritent la prison pour cela, il emportera avec lui l’image d’un adorable et courageux petit garçon qui l’aura aidé et aimé. Chut, là, ne pleure pas…et puis peut-être trouverons-nous un autre chien, plus tard ?

- Je ne veux pas d’autre chien Marie ! On ne peut remplacer ce que l’on aime déjà !

-Tu as raison mon garçon, dit Marie qui accuse le coup… Il est difficile d’aimer après…Mais on le peut. On le peut puisque je t’aime tellement….Elle avale une salive lourde de chagrin  puis soudain dresse la tête qu’elle avait inclinée sur celle du gamin…

Ce qui m’inquiète c’est qu’il n’a pas fait de crotte…

-Il n’a pas mangé beaucoup de solide ! répond Louis.

-Certes mais un bébé au lait crotte tout de même ! Lui n’a rien évacué. Il a peut-être quelque chose aux intestins, une sorte de nœud et alors il est peut être empoisonné par ses propres selles ?

-Tu crois ?
                -Je ne sais pas ! Je ne sais rien ! Je n’y connais rien !

-Il va mourir ? L’enfant relève la tête du tablier trempé de larmes de Marie.

-Peut-être… J’en ai bien peur…Il faut que tu sois fort !

-Mais c’est Noël, il ne peut pas me faire ça dit Joseph entre deux hoquets…

-On t’avait prévenu… C’était un risque… Bon, attends,  je vais faire quelque chose.

Et Marie prit un chiffon doux sur lequel elle déposa une petite goutte d’huile. Avec ceci elle caressa doucement l’anus du chien …Peut-être est-il séché ? Elle ne savait pas trop, elle fit cela d’instinct ! Puis elle montra à Joseph comment lui caresser le ventre en massages très doux… Mais cela ne servit à rien.

Il fallait aller se coucher  et c’est la mort dans l’âme que Joseph réussit enfin à s’endormir.

Le lendemain matin c’était Noël. Un triste noël dans un jour gris et froid s’annonçait.

Le gamin s’habilla et vint pour retrouver Moïse. Il devait traverser la grande salle et Ô merveille un sapin était décoré ! Ses protecteurs avaient fait cela en douce pendant qu’il dormait ! Le gamin fut touché profondément et se mit à pleurer entre joie et chagrin, ne sachant plus où il en était. Louis et Marie l’ayant entendu arrivaient à leur tour et tout en se souhaitant un bon Noël prirent l’enfant dans leurs bras et c’était à celui qui pleurait le plus, Joseph étant le gagnant en gros sanglots…

Ensemble ils allèrent retrouver le chien, résignés à ce qu’ils allaient trouver.

-Oh Mon Dieu ! S’écrièrent les trois personnes ensemble ! Moïse !Non ! Ce n’est pas possible…

Moïse était assis dans sa caisse à côté d’une crotte aussi moche et puante que toutes les crottes de chien mais que les trois personnages trouvèrent absolument magnifique et pour laquelle ils félicitèrent longuement le chien ravi de tant d’attentions.

-Je crois que j’ai eu le plus beau cadeau de Noël qui puisse exister, un petit chien et…

 Une magnifique crotte de Noël !!!

 

PS- Ne prenez surtout pas mes déductions vétérinaires au sérieux, en ce temps-là il n’y avait pas l’usage de vétérinaire pour des petits animaux et chacun faisait comme il pouvait et ce ne sont que les tentatives maladroites et déductions hasardeuses que je puis faire.

Hélène Porcher 16-12-04-

 

Voilà Mésange, je voulais la titrer « la crotte de Noël » mais cela était casser la chute !

Et Gi, tu avais deviné et te voilà rassurée, le petit chien va vivre longtemps et heureux avec un Joseph qui va apprendre à aimer et se faire aimer de sa nouvelle famille !

Là-dessus, au boulot les amis !

Je vous souhaite à tous une bonne journée et je vous envoie toutes mes amitiés bien réveillées.
LN

 

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16 décembre 2016 5 16 /12 /décembre /2016 08:50

10-12-28-18310-12-28-183

Bonjour les amis !

Ca y est c’est fait… Dans une atmosphère extérieure de deuil, il faisait bien gris, nous sommes allés signer les papiers qui nous retirent le J9. Mais il est toujours sur notre terrain car le garagiste qui sert d’intermédiaire et nous a fait le papier n’a pas assez de place. J’espère qu’il ne nous le laissera pas sous le nez trop longtemps, d’autant plus qu’il n’est plus assuré par nous !

Nous sommes allés à la poste où nous avons attendu longuement et avons tenu la place également un bon moment, c’est le temps des colis !

Puis nous sommes allés chercher un petit dessert, et Michel a choisi un plat de brandade de morue pour demain, pas comme dessert ! et… a craqué sur les pistaches !

Ma sœur a eu cette bonne idée de nous envoyer des pistaches et Michel est drogué et ne sait plus s’en passer !!! Il ne semble pas que cela lui donne quelque hallucination, c’est encore une chance, mais je ne sais où se trouvent les moyens de cures de désintoxication ! Auriez-vous déjà entendu parler d’un homme qui a ruiné sa famille et a fini dans la rue faute d’avoir payé ses taxes parce que tout son argent avait fini en pistaches ? !!! Et c’est à côté d’une boîte à gâteaux pleine de NOS noisettes qu’il commet son vice nouveau !!! Bon tant que ce n’est que cela, je suis tranquille !!!;-)

Patapouf pour la première fois est venu sur mes genoux. Madré !!!

Le Rag-doll ! (poupée de chiffons) Les rag-doll cats sont comme lui, avec du poil plus long vers le bas du dos, lourds et surtout quand on les prend sous les bras, ils s’allongent indéfiniment en se laissant complètement dégouliner. Ce sont le plus souvent des siamois mais quand ils s’accouplent avec d’autres race ils sont en général tout noir. J’avoue que je n’en sais rien, c’est ce que mon amie ayant un main-coon m’a dit, le sien pèse 21 livres c’est-à-dire 10 Kilo environ. Elle souhaitait un rag-doll mais il n’y en avait pas à proximité de chez elle.

C’est la première fois de ma vie que quelqu’un me laisse entendre que j’ai les cuisses trop minces ! Je n’allais pas décourager ce porteur de compliments ! Mais ses 5 kilos ne tiennent pas entièrement sur moi, Soit j’avais la tête et le reste glissait désespérément, soit j’avais l’arrière et il posait sa tête, non sur le billot, mais sur le bureau. A un moment il était appuyé de l’épaule au creux de ma main, la tête au ras du clavier et je tentais tant bien que mal de taper d’un doigt pour répondre au courrier !

Ensuite il a mis sa tête dans ma main, j’ai coincé le reste et j’ai pu au moins récupérer ma main droite, il s’est endormi et a amplement bavé de plaisir ! Pour SON plaisir, PAS LE MIEN !

Mais il est vraiment trop gentil pour avoir envie de le bousculer !!!

A côté de lui Lasouris semble si fine, si délicate, pas étonnant qu’il en soit amoureux !!! Elle ne pèse même pas ses trois kilos !Mais elle n’est pas câline du tout. Très indépendante !

Bon et si nous en revenions au chien ?

 

CHIEN PERDU DE NOËL 5/6

Marie la cuillère à la main se retourne pour répondre à l’enfant tout en essuyant une larme de son coude replié après avoir entendu les confidences et la confiance de l’enfant s’ouvrant grâce à ce petit animal en détresse…..

-Oui ?

-Regarde Marie…Je crois bien que la goutte n’est pas ressortie…

-Marie vire pour poser la cuillère dans le fricot et revient vite vers l’enfant…

-Fais voir ?…

En effet tu as raison il bouge un peu…Mets ta main sous sa mâchoire, là, attends je lui donne une goutte…Est-ce que tu sens qu’il avale ?

-Oui, il avale ! Il est sauvé Marie ! S’exalte l’enfant !

-Non ! Joseph tu as entendu ce que t’a dit Louis. Il peut se réveiller et cela ne veut pas dire qu’il va vivre à coup sûr. Mais cela veut dire qu’il y a une chance… Regarde chéri, regarde…Il bouge ses yeux sous ses paupières….

Un petit geint lui répond…

Doucement le petit chien essaie d’ouvrir un œil qu’il referme très vite, puis recommence et ouvre l’autre. La lumière le surprend, il essaie de bouger mais sa tête retombe.

-Ne bouge pas, ne bouge pas tu es malade, il faut rester tranquille l’exhorte Joseph ! 

-Bon, ma soupe est en route et je vais préparer du lait chaud pour ton bébé, on va voir s’il en veut. Mais il faut aller tout doucement. Je n’ai aucune idée de l’âge de ce chien et de ce qu’il doit manger à ce stade-là de sa croissance, mais on va faire au mieux et lui, il nous dira ce qu’il veut.

- Il ne bouge plus Marie ! Panique Joseph

- Il a dû se rendormir, il doit être épuisé, ne t’inquiète pas cela ne sert à rien. Au contraire plus tu seras convaincu que tout va bien et plus ça l’aidera. Tiens voilà Louis. Eh bien mon Homme te voilà bien chargé !

En effet Louis a les bras débordant de tout un bric-à-brac qu’il pose par terre

-Ah ben dame, vous me la faite belle ma cuisine tous les deux gronde en souriant Mme Martin !  

En effet Louis installe une caissette dans laquelle il enfonce une épaisse couche de paille. Puis il étale un morceau de couverture de cheval qu’il avait récupéré et un morceau de drap propre. Puis avec précautions il vient soulever le petit corps abandonné pour le porter dans son nouveau nid et c’est alors qui sent dans ses grosses mains d’homme ce petit corps fluet frémir. C’est comme un nouveau-né ! Louis est tout retourné …L’émotion le fait bégayer…

-Il s’éveille ton chien !

-On le sait… triomphe le gamin

Le chien est caché sous le rabat de la couverture.

-Bon, venez à table vous deux, il faut manger, c’est chaud. On va laisser ton Moïse dormir un peu pendant le repas, et on recommencera à lui donner un peu de lait sucré s’il veut le prendre. Maintenant il faut surtout compter sur la chance.

- C’est quoi un Moïse Marie ?

- Moïse c’est un personnage de la Bible. C’était un bébé et sa maman pour le sauver des méchants l’a mis dans une corbeille posée sur l’eau et le flot a emporté le bébé hors d’atteinte des méchants pour qu’il soit recueilli plus loin.

Je te raconterai plus longuement plus tard car maintenant tu dois manger ta soupe et nous aussi…

-Moïse c’est un garçon ou une fille ?

-Un garçon !

-Et mon chien ?

- C’est un garçon aussi, enfin, un mâle…

-Alors je l’appellerai Moïse !

-Pourquoi pas, mais mange ! sourit Marie.

-C’est bientôt Noël…Je voudrais que Moïse soit mon cadeau de Noël, ce serait mon plus beau cadeau….

A suivre...

 

Hier la curieuse que je suis est allée lire un peu des Mille et Une nuits, c’est très agréable. Et j’ai trouvé cette phrase que j’ai bien aimée :

Ce sont, reprit-elle, les bagues de tous les hommes à qui

j’ai fait part de mes faveurs ; il y en a quatre-vingt-dix-huit bien comptées,

que je garde pour me souvenir d’eux. Je vous ai demandé les vôtres pour la

même raison, et afin d’avoir la centaine accomplie : voilà donc, continuat-

elle, cent amants que j’ai eus jusqu’à ce jour, malgré la vigilance et les

précautions de ce vilain génie qui ne me quitte pas. Il a beau m’enfermer

dans cette caisse de verre, et me tenir cachée au fond de la mer, je ne laisse

pas de tromper ses soins. Vous voyez par là que quand une femme a formé un projet, il n’y a point de mari ni d’amant qui puisse en empêcher l’exécution.

Les hommes feraient mieux de ne pas contraindre les femmes ; ce serait le

moyen de les rendre sages. »

Je vous laisse la communiquer aux hommes jeunes ou moins jeunes qui vous entourent, cela pourrait aider tout le monde ! ;-)

 

Bonne journée à vous tous et vous savez combien je pense à vous avec tendresse !!!

LN

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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 08:25

193-découpage simple

193-Découpage simple.

Bonjour les amis !!!

Une fois de plus vous allez penser que la gourde vient de se décrocher de sa liane, mais j’ai eu une grande surprise qui me réjouit.

J’avais bien sûr déjà reçu par téléchargement la brochure de poésies de l’APF. Mais je ne m’étais pas posée plus de questions, ils savent faire plein de choses et ils m’ont permis de recevoir ce livre et c’est merveilleux. Mais je leur en donnais tout le mérite car ils ont des gens spécialisés pour. C’est magique parce qu’ils sont des magiciens numériques ! Dans ce cas on ne pose pas de question, on reçoit le miracle avec reconnaissance.

Là, mon amie Vietnamienne, celle qui vient d’ouvrir le blog dont je vous ai parlé, Tam, me dit commencer à lire « les Mille et une nuits ». Je lui réponds que j’en ai évidemment entendu parler mais ne les ai jamais lues. Je ne suis même pas certaine que cela puisse m’intéresser, je n’ai aucune idée à ce propos. Et je reçois ce jour un mail :  « Tiens, dit-elle en ouvrant les rideaux ! » et il y a en « joint » le titre du livre. Je clique… Et je vois arriver…LE LIVRE ! Seulement 2,8 Mo qui rentrent comme une fleur dans mon ordinateur ! N’est-ce pas génial ?

A mes questions elle me répond qu’il y a plein de bouquins à télécharger gratuitement. Bien sûr ce sont des anciens puisque c’est gratuit, normal, mais c’est déjà drôlement chouette !

Je trouve cela vraiment épatant, mais je ne sais si ce système va vraiment m’intéresser car, si je me crève les yeux pour ce que je ne puis faire autrement comme : courrier, blog ou dessins, pour lire j’aime mieux prendre un livre et aller à côté de Michel sur le canapé ! Ou le soir au lit !(oui, toujours à côté de Michel !).

Je peux bien sûr me copier les pages mais au prix de l’encre je crains de me ruiner…

Et sur l’ordi, je n’ai même pas encore vu tous les poèmes de l’APF !!!

Mais je suis contente que cela existe et c’est ma découverte du jour !

Bon, j’ai encore défoncé une porte ouverte ?... Pardon !!!!

 

J’ai lu, et là c’est dans les toilettes ! Qu’il faut 4 ans de travail pour faire un film d’animation, considéré comme imparfait par les créateurs, et dans lesquels les acteurs doivent jouer leur scène seuls devant un écran vert, pour qu’ensuite ce soit incrusté dans les décors. Mais les acteurs sont très frustrés de devoir faire cela et beaucoup craquent en dépression nerveuse. Alors on les fait jouer, encore seuls, mais en les emmenant dans le désert ! Seulement cela finit par faire pareil.

Pourquoi ne pas faire un film d’acteurs tout simplement ?…Ou un dessin animé tout simplement ?...Moins long, moins cher, moins ch…pour les acteurs ! Parce-qu’ il faut faire de plus en plus d’effets spéciaux qui explosent de partout ! Ah oui, cela ne me semblait pas indispensable, voyez-vous ?...Pardonnez-moi !

 

CHIEN PERDU DE NOËL-4/6

Pendant que Marie retourne au fourneau pour faire chauffer un peu d’eau dans laquelle elle dilue une cuillerée de leur précieux miel, les deux hommes, le petit et le grand, avec tendresse et douceur nettoient de leur gant de toilette humide et chaud la fourrure courte et maculée du chiot en long passages caressants.

Marie revient avec un verre de son breuvage à bonne température et avec une petite cuillère essaie de faire glisser un peu de liquide dans la bouche du chien couché sur le côté. Ainsi, si l’animal n’avale pas il ne peut s’engorger, la tisane coulera dans les chiffons.

Pour l’instant le chien ne répond pas.

-Dis, je pourrai le garder mon chien s’inquiète brusquement Joseph tout en s’appliquant à sa tâche.

-Petit, je ne veux pas te mentir, je ne peux rien te promettre. Je ne peux déjà pas te promettre qu’il survivra. Ne rêve pas trop, il peut mourir d’un instant à l’autre ou dans les jours qui vont suivre, peut-être même sembler aller mieux et mourir tout de même. Mais en admettant qu’il vive ce que je souhaite, je ne peux pas te promettre non plus qu’il sera adoptable. Nous ne savons pas ce que ce chien a subi, certainement rien de drôle, et il peut garder des séquelles qui en feront un animal impossible à contrôler ! Je n’ai même aucune idée de la taille qu’il fera, mais même un petit chien qui devient fou, ce peut être trop dangereux pour le garder. Tout ce que je te promets c’est que nous ferons notre possible pour que tout se passe au mieux, c’est tout.

-Et que faut-il faire pour l’aider ?

-Oh tu vas devoir travailler dur ! Heureusement que ce sont les vacances de Noël ! Car tu vas devoir le veiller pratiquement jour et nuit pour voir comment il réagit, et s’il commence à manger et à boire tu devras l’aider et surtout tu devras lui parler beaucoup, le caresser doucement, qu’il sente qu’il est aimé, c’est TRES important. Tu pourras même chanter pour lui, tout doucement comme on fait pour les bébés…

-Maman elle faisait ça…susurre Joseph dont la voix se mouille…

-Bien sûr mon gars, toutes les mamans qui aiment leurs petits font ça…

Marie continue de temps en temps à glisser un peu d’eau miellée entre les babines de l’animal qui respire très bas, très lentement, c’est à peine si cela se perçoit, mais cela suffit pour rassurer un peu l’enfant qui ne quitte pas des yeux le flanc tendre devenu propre et doux après leurs soins.

-Donne Marie, je vais le faire…

-Tu as raison, tu as vu comment je m’y prends et comme cela je pourrai aller préparer la soupe.

- Bon je vais finir de casser du bois sinon nous n’aurons pas de feu et ce petit chien a besoin de beaucoup de chaleur. Je vais rapporter un cageot de paille, il m’en reste des poules, et nous l’installerons confortablement près de la cuisinière. Je dois même avoir des morceaux de couverture.

Joseph reste avec le chien au milieu de la cuisine. Il chantonne doucement une comptine qui lui mouille les yeux du souvenir de son enfance, puis il parle…Il parle comme il n’a jamais parlé depuis l’accident… Il parle doucement et il raconte au chien…

-Tu sais moi aussi j’suis tout seul. J’avais une maman, elle était belle, elle sentait bon quand elle me faisait des câlins et elle m’aimait fort, gros comme les montagnes autour de nous. Mon papa il jouait avec moi, il était souvent fatigué mais il gardait toujours un peu de temps le soir pour moi, et puis c’est lui qui m’aidait pour les devoirs quand maman était occupée dans la cuisine…Ça sentait bon parce que chez nous, c’étaient des plats d’Afrique du Nord avec plein des épices dedans ! Mais mon papa et ma maman y sont morts à cause du camion qui nous est rentré dedans et je ne les verrai plus jamais et ça me fait triste souvent et …Quoi ?...

- Marie !Viens voir….

A suivre…

 

Nous sommes jeudi 15. Aujourd’hui c’est Meymac pour les papiers du J9 d’une part, pour la poste d’autre part. Cela ne me laissera pas beaucoup de temps pour faire joujou !

Il est 8h15 et il fait encore sombre… Ce pourrait être un jour sans soleil….

Mais avec ou sans, nous allons faire de notre mieux. Essayer d’avoir les yeux ouverts pour commencer ! ;-)…Essayer de sauver mes pieds des griffes du chat amoureux également !

Alors bonne journée à tous, et que ma joyeuse bonne volonté vous accompagne avec mes amitiés !

LN

 

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14 décembre 2016 3 14 /12 /décembre /2016 08:36

16-12-13-090

16-12-13-090

Bonjour à tous !

Ma sœur m’a appris la philosophie Danoise du Hygge à laquelle j’adhère entièrement, c’est de profiter de tous les petits instants qui nous font du plaisir ! Je ne savais pas que c’était un principe déjà établi et reconnu avec un nom !!!!

Touchant….http://deuxsecondes.com/articles/regardez-pourquoi-cet-enfant-sechappe-de-facon-perilleuse-de-son-lit-cest-adorable/

 Je vous ai gardé cette adresse en espérant que vous pourrez regarder, car c’est admirable de trouver tant d’astuce, de détermination, d’intelligence dans un si petit môme, qui n’oublie pas l’indispensable couverture-doudou au passage! Adorable.

 

Michel faisait un de nos jeux et la définition était :

« Commode seulement à deux pieds. » 14 lettres.

Ma sœur, et vous, allez peut-être sauter avec la solution !

Mais pas nous !

Nous avons cherché, cherché… Chiffonnier, console… On se doutait bien qu’il y avait une astuce car précédemment il y avait « Bahut Breton » et c’était le nom compliqué que je ne vous répèterai pas, non pas discrétion mais parce que j’en suis bien incapable, d’une école militaire !!! Bahut… pensionnat !

ET par recoupement des lettres grâ ce aux autres mots,pour la « commode seulement à deux pieds »  nous trouvons :

EMPEREURROMAIN, sans trait d’union en plus ! Bon, ça ce n’est pas très honnête. Mais en plus que vient faire l’empereur romain et la commode ?

-Commode, ce doit être un empereur  romain, me dit Michel

Et moi, d’un ton sûr et certain que j’entends ma mère quand je le prends:

-ben non, commode n’est pas le nom d’un empereur, encore moins romain ! Ca ne sonne pas romain !

Michel étant moins certain et plus chercheur est allé regarder dans le dictionnaire et il y a bien un empereur du nom de Lucius Aellus Aurelius Commodus dit Commode. (Fils de Marc Aurel) et…Il ne semblait pas…commode ! (connu pour sa cruauté !)

Ah comme dit l’autre, là ça m’la coupe !...La parole !!!!

 

CHIEN PERDU DE NOËL-3/6

L’homme et le gamin courent, Louis appelle sa femme :

-Marie ? Marie où es-tu ? On a besoin de toi dans la cuisine !

Cette fois Marie qui faisait les lits les entend et le ton angoissé de son mari lui porte un coup au ventre…. Que se passe-t-il ? Le malheur n’est jamais si loin, pourvu qu’il ne se soit pas blessé !

Quand elle arrive dans la pièce, le chiot a été retiré de contre le ventre de Joseph et posé sur une serpillière sur le carrelage, l’homme et l’enfant à genou devant comme devant la crèche…

-Que se passe-t-il ? Tu m’as fait peur bougre d’âne à crier comme ça, qu’est-ce qu’il y a …Quelle horreur, d’où me ramenez-vous ça ?

-Du lac ! Le gamin a vu un sac et l’a ouvert…

La brave femme regarde alors le gamin !

-Oh mais dans quel état tu t’es mis !!! Tu es trempé mon bonhomme, va vite te changer

-Mais mon chien ?...

-On s’en occupe, reviens quand tu auras des vêtements secs et chauds, prends de l’eau chaude dans la cuvette pour te réchauffer les pieds avant de les essuyer et remettre des chaussettes !

Le gosse jette un regard au chiot étendu, inconscient et comprend qu’il n’est pas très utile pour l’instant, le mieux étant de se dépêcher de revenir… Il file dans le cabinet de toilette.

Quand il revient les deux adultes ont eu le temps d’ausculter le pauvre animal qui respire très faiblement… Ils sont allés chercher des morceaux de vieux draps bien propres pour poser le petit corps et ils s’appliquent à nettoyer la tête plein de sang à demi séché. Ils ont déjà découvert l’oreille coupée à moitié et cherchent d’autres blessures. Il a été manifestement battu, attaché, on voit la trace du lien qui a scié autour de son cou. Louis a touché les os, ils ne semblent pas être cassés.

-Il faudrait peut-être l’achever ? dit Louis

-J’ai bien peur que ce soit grave de faire cela… pour Joseph !

-Oui, tu as raison, tu as vu comment il était…

-Non, il faut l’aider, même si c’est pour rien, il faut le soutenir…

-Tu as raison

 -On ne peut le laisser avec ce lambeau d’oreille qui pend, il faut le couper avant que le chiot ne se réveille, dit Marie

-Tu as raison, je vais chercher ce qu’il faut…

C’est à ce moment que Joseph approche :

-Vous allez lui couper l’oreille ?

-Ben oui, petit, on ne peut laisser ça ainsi ! 

-Mais ça va lui faire mal ?

-C’est pourquoi il faut le faire très vite pendant qu’il dort. Vas faire un tour, ne regarde pas ça, cela va te faire peur…

-Non, non, je reste, c’est mon chien, je veux le soigner avec vous….La colère, la peur le chagrin font trembler sa voix…

-D’accord, alors tu t’assois un peu plus loin, par terre là et tu t’appuies contre le mur. Et si tu vois que tu ne peux pas, tu ne regardes pas, nous on ne te verra pas, et si tu te trouves mal, tu ne tomberas pas de haut et ce ne sera pas grave.

Tu es prêt Louis ?

L’homme approche avec le rasoir, la planche à découper, des pansements et de l’alcool à 90.

Les deux adultes posent délicatement la tête du chien de façon à ce que l’oreille repose sur la planchette et d’un coup vif et adroit, Louis coupe le restant de l’oreille. Vite ils nettoient et désinfectent et entortillent comme ils peuvent le pavillon blessé.

-Ca va Joseph ? Tu tiens le coup ? demande Marie en se tournant vers l’enfant…

-Oui Marie, répond-il d’une voix blanche, et je ne me suis pas évanoui

-C’est bien t’es un homme toi, dit Louis! Tu seras un homme fort !

Joseph que ce compliment réchauffe se relève, s’approche du chien…

-Il va vivre ? Dis Louis ?

-Peut-être mais je ne peux rien te promettre, tout dépend de sa condition générale et de ce qu’il a subit avant. Mais on va tout faire pour ça petit, tu peux compter sur nous… Es-tu prête Marie ?
                -Oui mon homme, tiens, prends la bassine….

Allez Joseph, tu nous aides. On va laver cette pauvre bête et avec cette eau tiède ça va le réchauffer. Je vous laisse je vais lui préparer quelque chose…

      A suivre….

 

Je voulais écrire mais un long coup de téléphone d’une personne seule qui avait besoin de parler m’a amputé mon temps. Je ne regrette rien, plus utile de permettre à cette gentille dame de bavarder un peu et de se sentir moins esseulée. Elle n’a pas d’ordinateur !

Alors j’ai terminé cette petite illustration dans laquelle j’essayais d’installer un réglage différent de mes outils numériques. J’avais fait un essai qui avait marché et en grand cela semble ne plus fonctionner, sans doute demandant trop de mémoire car je suis parfois obligée d’attendre que l’outil se recharge de couleur. Il me faudra encore chercher…

Sur écran je l’avais fait plus clair et je préférais, mais cela ne rendait plus rien sur papier, certaines teintes disparaissaient complètement. Alors voilà le résultat.

Et je vous souhaite un bon mercredi, le soleil semble ne pas être loin, et je vous envoie des nuées de douce affection, rose tango comme le ciel au-dessus de la montagne de la Saulière !

Prenez bien soin de vous !

LN

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13 décembre 2016 2 13 /12 /décembre /2016 08:28

16-12-12-089

16-12-12-089

Bonjour les amis !!!

Fait frais le matin ! Même si nous avons eu hier un bel après-midi et si vous aviez pu voir le ciel le soir, tout en feu ! Impressionnant.

J’ai commencé à boire mon verre d’eau en regardant dehors, il faisait nuit, le temps de le finir on distinguait les arbres de la Sauliere entre nos sapins, le temps de le dire et il faisait jour ! C’était impressionnant de rapidité et d’avoir été derrière le carreau juste au bon moment.

J’ai tenté un dessin de chat noir, cela s’approche de Patapouf mais ce n’est pas lui. Il est moins poilu et a le nez moins plat que celui-ci. C’était un chat persan je suppose que j’ai dessiné il y a longtemps et que j’ai repris. Mais je ne peux pas avoir de bonne photo de Patapouf, on ne voit rien ! Il faudrait que Mésange vienne exercer ses talents chez nous mais je pense que sa photo était faite d’amour et elle ne peut la faire avec le nôtre !

Je ne sais pas où est passé ma journée. Je n’ai pourtant pas dormi, mais que des bricoles sans importance qui ont pris les instants les uns après les autres… et puis pas mal de courrier.

Voici la suite de l’histoire…

 

CHIEN PERDU DE NOËL-2/6

 

Joseph se penche pour attraper le sac et le mouvement fait s’engouffrer l’eau froide dans ses bottes. Surpris et un peu inquiet de ce qu’il est peut-être en train de faire une bêtise lui promettant des reproches, il suspend un instant son geste. Mais maintenant qu’il est là, tant pis il verra bien. Il se penche à nouveau, ses bottes avalent une nouvelle lampée d’eau, et Joseph réussi à attraper le haut du sac qu’il tire vers lui. Comme c’est un peu lourd, il le tire dans l’eau tout en se retournant pour revenir sur le bord. Quand le niveau se baisse, il porte ce paquet et il est surpris de son poids … qu’est-ce qu’il peut bien y avoir là-dedans ?

Arrivé au sec…relatif quand on pense à ses pieds, il ne prend même pas le temps de vider ses bottes, il dénoue avec précaution le sachet, inquiet d’y trouver quelque pourriture et retenant son souffle pour n’en recevoir aucune odeur.

-Mais qu’est-ce que c’est ?

C’est un animal… Il y a du sang…

-Il est mort !!! crie l’enfant en reculant !

Puis, reprenant son sang-froid, il revient contrôler sa découverte, regarde de plus près, avance précautionneusement sa main pour toucher… Ce n‘est pas si froid qu’il ne le pensait… Attendez… Mais oui ?... Il y a comme une petite respiration…

A genoux sur le sol boueux maintenant, ses bottes se vidant, l’eau envahit son pantalon et il n’en a cure ! Il déchire à la hâte le plastique pour sortir cette masse poilue et poisseuse, ce n’est même pas mouillé !

-C’est un petit chien ! C’est un petit chien pleure l’enfant ! Mais il n’est pas mort, il n’est pas mort ! Maman ! Il n’est pas mort !

Il ouvre son manteau et sans égard pour ses vêtements et pour la punition qui l’attend, il enveloppe le chiot entre son pull et sa chemise, referme le manteau et se met à courir, courir, courir…

Jamais la maison ne lui avait semblée si loin, jamais Louis et Marie ne lui avaient semblés aussi indispensables, secourables…

Il court Joseph, il a peur de butter, de tomber et de blesser plus encore son petit protégé, il court et son souffle devient court, ses poumons pompent l’air froid en force et lui font mal, il tremble un peu de froid, d’émotion, de fatigue mais il sait que ce petit être est au bout de sa vie et risque de mourir d’une seconde à l’autre…

-Non, ne meurs pas, je t’en supplie ne meurs pas ! Je vais te soigner, je vais te sauver et s’ils ne veulent pas, je me sauverai et je te soignerai, nous nous sauverons tous les deux dans les bois, je te protègerai… Tiens bon, tiens bon… Et il a du mal à parler, il n’a plus de souffle, il a mal, mais il se force à continuer comme si sa prière pouvait maintenir le petit animal en vie…et qui sait…Peut-être l’entend-il ?

Enfin là-bas c’est la maison…

-On arrive, on arrive, on va te soigner, ne t’inquiète pas …et il hurle LOUIS ! MARIE ! AU SECOURS !

C’est Louis qui étant dehors l’entend le premier. Son sang se glace dans ses veines…

-Le petit !! Mon Dieu que lui arrive-t-il ? Ô mon Dieu protégez- le, protégez-nous ! JOSEPH, je suis là ! Qu’y-a-il ! Tout en criant il plante la hache qu’il avait à la main dans la bûche qu’il s’apprêtait à couper et il court dans la direction du gamin…

-Qu’est-ce que tu as ? Bon sang, dans quel état es-tu !!!

Joseph éclate en sanglots d’épuisement et de soulagement, les adultes vont l’aider…

-J’ai trouvé un chiot noyé mais il n’est pas tout à fait mort !

En même temps il ouvre son manteau, Louis suivant son geste soulève le pull pour découvrir la boule dessous et voit le désastre ! Il ravale sa salive, rabat le pull..

-Laisse ça  comme ça et vient vite au chaud, vite à la cuisine…

A suivre….

 

Ca y est Mésange la pollution par les vaches est revenue à l’écran. Ajoutez celle du méthane. On ne sait pas comment faire pour les éviter et ni même quelles en sont les conséquences mais on vient tout de même nous en rebattre les oreilles. Oui, il y a de l’humidité au fond de la Cubesse, et elle est même protégée parce qu’il y vit des êtres, animaux, végétaux,  différents de ceux qui sont dans la forêt sèche, alors…On fait quoi ? Et si on n’y peut rien, pourquoi nous faire peur avec ça ? Oh là là ! Il fait beau ! Cela va être la catastrophe ! Jusqu’à Noël il faut s’attendre à de grosses difficultés…patati-patata…Certainement ! Des difficultés il y en a toujours et des drames, hélas aussi, partout ! Mais au lieu de nous pourrir aujourd’hui, laissez-nous les découvrir puisque nous ne pouvons rien empêcher ! Vous nous direz quoi faire quand vous aurez des solutions et commencez donc par en haut pour voir !!!

 

Ah oui, je vous disais hier que j’avais écrit cette histoire il y a déjà quelques jours, ce que vous lisez aujourd’hui, et je me disais « c’est peut-être un peu gros ! »

Et bien pas du tout, j’ai même entendu pire.
Les amis qui sont passés nous voir nous ont raconté qu’un de leur parent avait découvert un sac plastique accroché dans un arbre, au bout d’une branche au-dessus du vide et dedans…un chaton !!!! (Qu’ils ont adopté) Non mais comment aller imaginer une chose pareille ?

Dans l’eau je pense qu’on voulait le noyer et que l’animal de réveillant a fait remonter le sac…Ce n’est pas mieux je vous l’accorde, mais noyer les petits chats c’est encore un moyen courant de se débarrasser des nichées trop nombreuses… Mais dans un sac dans un arbre !!! Il faut vraiment être vicieux !!!

J’en profite pour vous rappeler que si vous trouvez des chatons dont vous deviez vous débarrasser, tant qu’ils n’ont pas les yeux ouverts le vétérinaire de Bugeat accepte de les piquer gratuitement, ils ne souffrent pas du tout. Je ne sais si les autres vétérinaires font de même, mais peut-être…

 

Nous sommes mardi 13 (pas de superstition pour le mardi !) et nous allons nous attaquer à faire cette journée belle et bonne.

Je vous la souhaite aussi joyeuse que possible, pensez à chanter surtout, surtout si vous n’en avez pas envie ! Je vous assure que cela vous aidera à chasser les papillons noirs !

Je vous envoie mille baisers couleur du matin, roses et tendres !!!

LN

 

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12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 08:21

252-encre252-encre

Bonjour à vous et à toi !!!

Lundi 12, oh, ça va aller vite maintenant jusqu’à Noël !!!

Et le temps se gâte ! Mais nous n’allons pas nous plaindre !!!

Gi nous a fait découvrir un nouvel animal que je ne connaissais pas le Coywolf, un croisement naturel surprenant car il y a rarement des croisements qui n’ont pas été faits par l’homme, entre le coyote et le loup, et l’animal est plutôt bien réussi ! Seulement je ne peux m’empêcher de le regarder un peu de travers car…ça doit manger les chats aussi !!!! Je suis un peu sensibilisée en ce moment ahahah !!!!

Je ne vais pas perdre votre temps en bavardage car je pense que vous avez bien à faire en ce moment. Je vous mets l’histoire. Si vous n’avez pas le temps, elle sera au chaud dans le blog pour quand vous en aurez et l’envie et le temps et sinon, vous pouvez l’oublier ! Je ne vous en voudrai pas.

CHIEN PERDU DE NOEL…1/6

Pauvre petit Joseph…

Il promène ses 10 ans en trainant ses bottes dans les feuilles qu’il bouscule, tête basse le nez planté dans son épaisse écharpe de laine. Il est triste et il a bien des raisons pour cela…

Orphelin depuis un an il est actuellement dans une famille d’accueil. Il s’y sent protégé, il les aime bien, mais il ne sait pas encore se sentir à sa place. Il lui reste un sentiment de provisoire, d’instabilité qui ne le quitte pas. Non seulement son père et sa mère lui manquent profondément, mais il a de plus été tant trimballé ici et là avant d’arriver depuis un mois à peine chez Monsieur et Mme Martin …

Joseph a toujours envie de partir, d’aller retrouver quelque chose qu’il a perdu et pourtant il est assez grand pour comprendre qu’il n’a pas d’autre choix. Alors sous l’œil tendre et désolé de Louis et Marie qui ont déjà tant d’affection pour lui, il sort et va se promener jusqu’au lac…

Ni lui, ni nul autre ne sait pourquoi le lac…Mais là il se calme un peu, il pleure parfois, doucement, mais le plus souvent il écoute le chant de la nature autour de lui et s’imprègne de ce calme dont il a besoin… Pas de témoin, pas de crainte de faire de la peine à qui que ce soit, de décevoir parce qu’il reste triste…

Joseph voit maintenant la brillance de ce petit étang à travers les branches mortes des arbustes du chemin… Il approche, le bout de ses bottes touche la frontière de l’eau qui bouge à peine… Il relève la tête pour voir plus loin, à l’autre bout d’ailleurs, barré par une forêt…Il effleure la surface de l’eau du regard, comme une caresse….Et voit…

-Qu’est-ce que c’est ?

Il y a quelque chose dans l’eau qui n’a aucune raison d’y être, comme un ballon qui flotte à demi … Ce n’est pas un ballon, la lumière passe à travers…Comme un sac plastique gonflé, mais lourd pourtant…

La plage descend en pente très douce, ancienne prairie inondée. Joseph n’hésite pas longtemps, sa curiosité est trop vive ! Il sait qu’il doit être prudent, ses bottes ne sont pas bien hautes…

Alors doucement, avec moult précautions, il avance tout en fixant son objectif, encore un petit pas, puis un autre…Il sent le froid de l’eau traverser caoutchouc et chaussettes, ça lui fait tout drôle… Quelque pas encore mais l’objet qui le nargue est encore hors d’atteinte… L’angoisse l’étreint un peu, il se retourne pour voir s’il est loin de la berge… Pas mal loin !… Peut-être devrait-il retourner ? Mais l’objet est si proche maintenant ce serait bête d’arrêter si près… Encore quelques pas, l’eau gagne la bordure de la haute tige de ses chaussures…

 C’est quoi ? C’est bien un sac de plastique tout gonflé et dedans il y a quelque chose….

A suivre, vous saurez demain ! Ce qui est curieux c’est que cette histoire est écrite depuis plusieurs jours maintenant et hier les amis qui sont venus m’ont raconté quelque chose de semblable alors que je craignais que mon sujet soit tiré par les cheveux, je vous dirai cela demain aussi !

En attendant, bonne journée à chacun de vous et mon affection pour vous tous !

LN

 

 

 

 

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11 décembre 2016 7 11 /12 /décembre /2016 08:33

08-12-17-241

08-12-17-241

Bonjour les amis !!!!

Ca y est j’ai la tête hors de l’eau…Enfin je veux dire, hors des papiers ! Tout ce qui doit partir avant Noël est prêt. J’ai bien l’intention de refaire quelques cartes pour mes envois électroniques, mais là j’ai plus de temps d’ici les vœux !

« Je me sens libre, si libre au fond de moi ! Mon cœur en vibre, en vibre, oui tout autour de moi ! »

 Chanson que j’aime de Georges Hamel. C’est notre Elantra qui me l’a fait connaître en l’illustrant de bien jolies images.

Je vais pouvoir reprendre mes petites séances de repos après le déjeuner en fabriquant mes boutons de laine (rouge pour une veste blanche écru ! pourquoi hésiter !? et je ferai les brides de même couleur). Un bouton par jour, 5 par gilet. Je dois avoir au moins deux vestes à garnir.

Ensuite raccommodage mais là il y aura peut-être besoin de sortir la machine à coudre. Bon, ce sera plus tard. Une chose à la fois !

Là, je vais tenter de réaliser une idée de pliage découpage qui me taraude et en même temps j’ai une petite histoire qui rôde… Comment voulez-vous qu’avec tant d’idées à développer (qui ne servent pas à grand-chose d’ailleurs) je n’oublie pas la soupe sur le feu par exemple ? ahahah

Est-ce que quelqu’un d’entre vous sait où je peux trouver le caractère « e dans l’o » comme dans cœur ou œuf ? Je peux toujours cliquer sur le correcteur, mais ce serait bien si je savais où cela se cache ! Tiens ? Oh là ça fait peur ! La machine m’a entendue qui a d’elle-même corrigé les deux mots sans me mettre en rouge alors qu’habituellement elle ne le fait pas d’elle-même !

Lachouette n’est toujours pas rentrée et je crains bien que nous ne la revoyions plus jamais… D’un autre côté je suis reconnaissante à la chance qui nous aura évités de retrouver son corps mutilé, ce qui aurait été pire, pour nous deux mais surtout pour Michel ! Si elle doit rentrer, et nous en serions heureux, que ce soit entière et en bonne santé !

Bon je vais relire encore une fois le petit texte que j’avais préparé et je commencerai à vous le « poster » demain !

Dans le dessin cherchez l’erreur… Les orchidées dent-de-chien ne poussent pas à Noël ! Elles peuvent être dans la neige mais au printemps ! Qui donc a perdu la boule ce printemps-là, alors ? Vous pouvez inventer une histoire et si elle me plait, je vous promets de la « poster » sur le blog ! Moi, je l’ai posée là juste parce que je trouvais cela gracieux…

En attendant je vous souhaite un bon dimanche, avec ou sans granule, n’est-ce pas Gi ?! 

Je vous embrasse tous bien fort !

LN

 

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10 décembre 2016 6 10 /12 /décembre /2016 08:46

11-12-08-100

Bonjour à tous !

 

Et c’est déjà samedi ! C’est fou ça !!!

 

Pauvre Gi j’ai une mauvaise nouvelle à t’annoncer et je suis désolée, mais peut-être le savais-tu, les girafes sont sérieusement en voie de disparition. Cela me fait beaucoup de peine aussi car, comme tu le sais, j’aime beaucoup ces grandes filles élancées la tête dans les étoiles, leur démarche chaloupée et tranquille… Et il semble que ce soit la déforestation bien sûr qui soit en cause, mais aussi le braconnage ! Mais pourquoi tuer les girafes ????

Bientôt nous n’aurons d’animaux que dans les zoos ! De pauvres bêtes coupées de leurs racines et leurs instincts, incapables de vivre libre… Et cela me fait penser à nos enfants aussi, tellement encadrés, préservés, surveillés dans notre jungle humaine… Bon, je ne fais pas de comparaison, on ne vendra pas la peau de nos enfants pour faire des descentes de lit… Mais petit à petit notre nature s’en va, que restera-t-il aux enfants s’ils devaient…disons ne plus avoir d’électricité….C’est un exemple… Comment pourraient-ils se débrouiller ?

Ah oui ! On émigrerait sur la Lune ou sur Mars ! Qui sait ?...

J’espère que de l’autre Monde il y aura une petite fenêtre sur les vivants car je voudrais tout voir et savoir !!!!

Du coup moi qui croyais qu’il n’y avait que deux races de girafes, car j’avais bien vu que la Masaï était différente, j’ai appris qu’il y en avait en réalité quatre: la girafe du nord, la réticulée, la Masaï et la girafe de Nubie !

Ici aussi les animaux désertent. Lachouette ne rentre toujours pas et Patapouf est parti après avoir mangé, je ne l’ai pratiquement pas vu, quand je l’ai croisé il était bien plus intéressé par le sac de croquettes que par mes salutations matinales !

Mais jamais nous n’avons vu un mois de décembre aussi ensoleillé ! Ils ont raison d’en profiter mais nos amis d’hier nous ont parlé des renards qui cassent les reins des chats…Je n’en ai rien dit à Michel qui était dans la cuisine à ce moment là.

 

Nous avons eu une agréable visite, un bon moment de discussion sur le monde actuel et le passé, en amitié et en accord, cela fait du bien de temps en temps ! Juste …cela ne m’a pas mise en avance pour mes cartes !

 

Ce sera tout pour aujourd’hui, nous sommes samedi, avec ce beau temps entre balades et visites les week-end sont en général bien occupés ! Et puis peut-être préparez-vous vos décorations ? Des petits gâteaux secs à l’avance ? Dans le temps, j’en faisais des boîtes et des boîtes !

Bientôt, je vous mettrai une nouvelle histoire de Noël…Si cela vous plait !

En attendant je vous envoie des milliers de bisous un peu blanchis de gelée blanche mais qui vont très vite briller sous le soleil qui pointe déjà son nez.

A demain les amis !!!

LN

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9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 09:02

L'Atelier des globules

 

L'atelier des Globules...

Bonjour à tous et toutes !

 

Nous sommes beaucoup à avoir connu Jacky et aujourd’hui elle nous quittait, nous laissant en manque d’elle. Je pense que vous serez d’accord pour que nous commencions cette journée avec une pensée pour elle et à tout ce qu’elle a pu nous apporter d’ amour et d’espérance et même de pardon parfois…Non pas son pardon, qu’elle nous accordait sans même y penser, mais le droit que nous aurions à nous pardonner nous-mêmes…Et puis tous ses diaporamas soignés qui partageaient joie, beauté, tendresse...Elle s’en donnait de la peine, mais avec tant de conviction et de générosité…Merci Jacky…

Bientôt Noël, je vais faire un peu de publicité et vous rappeler l’Atelier des Globules et ses créations. Comme je les connais, je sais que tout est fait main, personnel et familial !

http://latelierdesglobules.com/   Vous avez l’image ci-dessus !

Par la même occasion je vous signale que si vous avez besoin, ou connaissez quelqu’un qui ait besoin de faire monter un site, ou ait besoin de prospectus, Ô pardon, de flyers !!! et de choses comme ça, des choses que je ne sais même pas ce que c’est mais avec tout ce qu’il faut d’images, de contacts et d’assistance pour s’en servir via Internet, il y a aussi :

  GLOBULEWEB

et c’est du sérieux avec une application exemplaire.

J’ai eu droit je pense à une arnaque au téléphone. Un monsieur (belle voix) me dit qu’il y a une erreur dans mon dossier d’assurances Prévoyance et que je devrais appuyer sur le 1 pour entrer en communication avec le service qui s’occupe de mon dossier. J’étais complètement engloutie dans mes petits travaux, j’ai juste eu le réflexe de raccrocher « Ils m’ennuient, ils écriront »

Et puis c’est remonté doucement dans ma tête et  a fini par trouver le chemin de l’oreille au cerveau …

(.- « C’est long !? », -« Oui !Merci M’dame ! » :-D)

Prévoyance…Mais est-ce que j’ai des assurances à Prévoyance ? Dans le temps peut-être mais plus maintenant ?! Et puis… C’est louche… Je pense qu’ils m’enverraient plutôt un courrier !

Donc je vous en parle, méfiance !

 

Qu’est-ce qu’il a fait beau encore hier ! J’ai travaillé l’après-midi la fenêtre ouverte ! Et le soir le ciel était rayé de longues trainées de feu…

 

Et je n’ai pas beaucoup avancé dans mes cartes, il y avait la lessive à décrocher, plier, ranger ( Non, pas repasser !) et les pâtes à pains à préparer ! Cela me prit beaucoup de temps avec les tâches quotidiennes …

J’espère me rattraper un peu aujourd’hui…

 

Et vous ? Dans les achats ? Les préparatifs ? Une dernière broderie à finir ? Un tricot pour le petit dernier ?

Ce sont bien des soucis qui s’ajoutent aux autres, mais c’est aussi le plaisir de faire plaisir !

J’espère que vous n’êtes pas dans les villes, je pense à tous ces gens dans le smog polluant et qui n’ont pas d’autre moyen de transport que la voiture et doivent partir à pied, ou se battre pour trouver un moyen de fortune pour ne pas perdre leur journée de travail, le salaire indispensable d’une journée… C’est tellement injuste ! La pollution a été fabriquée par tous, autant les plus riches que les plus pauvres et même plus par les riches que par les pauvres, qui ont de grosses voitures et qui prennent sans cesse l’avion et qui…Enfin bref je ne veux pas leur reprocher d’avoir profité de leurs avantages, mais eux ont deux voitures, une numéro pair et une numéro impair et vont pouvoir continuer à travailler, mais la femmes de ménage, l’ouvrière qui n’a qu’une petite bagnole plus ou moins rafistolée et doit se déplacer en banlieue, comment va-t-elle faire ? Et le salaire d’une journée lui est INDISPENSABLE !

On va instituer des vignettes de couleurs pour savoir qui aura un véhicule propre ou non. Mais est-ce que tout le monde n’a pas envie d’avoir une voiture qui roule bien et qui ne pollue pas ? Ce n’est pas un choix d’avoir un vieux tacot sans savoir s’il voudra bien encore démarrer ce matin ! Comment vont faire tous ces gens qui ne pourront pas changer leur véhicule ? Tous ces artisans même qui tirent le meilleur de leur J9 durant plus de 20 ans pour pouvoir continuer leur travail ? Tous ces gens de province qui vivent loin des villes et ont forcément besoin d’une voiture pour se déplacer et transporter ?

Prendre les moyens de locomotions…Je veux bien ! Mais tout le monde n’habite pas près d’une gare, d’une station de métro et quand vous avez des choses à porter, que vous avez mal aux jambes, que vous êtes éreinté par un travail pénible, ou quand la charge est trop lourde pour vous ?….

Je me souviens des jours de grève où il fallait se lever plus d’une heure plus tôt, attendre dans le froid un hypothétique train, où nous étions si nombreux entassés, nous étions serrés debout les uns contre les autres et nous n’ignorions rien de l’intimité des corps collés contre nous. Nous tentions de regarder le plafond comme si nous n’étions pas conscients de cette indécence…Et puis la traversée de Paris à pied, au pas de charge… Ça va, j’étais jeune, je marchais bien…Mais il y avait  bien d’autres cas plus en peine que moi….Et le soir nous rentrions si tard, si fatigués après l’angoisse usante…Vais-je pouvoir renter à la maison ? Et ceux qui avaient des enfants, moi ça allait je n’en avais pas à cette époque… Mais j’avais mon mari tellement inquiet, cloué allongé par une jambe cassée, qui devait seul avaler de longues journées de solitude et qui se demandait si la femme qu’il tenait tant à protéger allait pouvoir sans sortir sans qu’il puisse aller l’aider…

Les nantis n’arrivent pas à comprendre et ressentir ce qui se passe en bas. Ils trouvent des solutions sur le papier…On en est toujours à « Mais que veulent-ils, du pain ? Mais qu’on leur donne de la brioche ! » Il parait que cette phrase est faussement rapportée mais on a encore eu la preuve que nos gens d’en haut n’ont aucune idée du prix de la vie de ceux d’en bas….

Oui il faut trouver des solutions. Mais là  c’est un peu tard, ceux qui savent ont laissé tout s’infecter autour de nous et maintenant ils nous font appliquer des pansements sales sur les plaies déjà enflammées des pauvres gens qui n’ont pas la chance d’être nés avec une cuillère d’argent dans la bouche. Eux ne sont pas dérangés par tout cela…

Je n’aime pas l’injustice… Et ça …Ce n’est pas juste.

 

Pardon, je n’ai pas l’habitude de venir pleurnicher, cela ne veut pas dire que je ne sois jamais consciente ni en colère, juste je voudrais au contraire vous montrer toujours le côté ensoleillé et là, j’ai failli à ma tâche… Parfois ça déborde…

Nous avons, vous et moi, amis que je connais la chance d’habiter en province où la vie est plus douce. Nous devions bien une pensée à ceux qui sont dans la…mouise !

 

Mais comme notre peine de les aide en rien, ne gâchons pas notre pain et allons petit déjeuner auprès du feu !

Je vous souhaite à tous une bonne journée et pour ceux qui sont en galère, parfois dans les pires moments il y a de belles éclaircies auxquelles on ne s’attendait pas et qui vous laisseront de beaux souvenirs, j’en ai eu !

Avec mon affection pour tous !

LN

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